Citation :

Il manquait quelque chose... un peu de féminité dans ce monde brutal et sans pitié. Un peu de grâce et de beauté, l'essence des belles choses, celle qui fait naître la passion, la séduction, une motivation pour les uns, une rivalité pour les autres.
Elles sont belles, sensuelles, séduisantes et intelligentes. Elles sont des machines.

Les Orgiennes sont des cyborgs nés dans les laboratoires peu après 2040, fruit de recherches échouées. Un flop sociétaire puisqu’elles étaient destinées à servir. Des boniches, c'est ce pourquoi on les créa. Servir dans les échelons huppés de Novlangue, c’était leur vocation. Belle et tais-toi, nettoie, range, aspire, éponge, repasse...
Ratées parce que les Orgiennes se sont révélées trés douées dans tous les domaines, notamment pour les sciences non pas en singeant leur pères, mais en apprenant par dessus leurs épaules.
Projet obsolète, les Orgiennes ont été retirées du commerce et systématiquement éliminées. Affaire classée.
C'est ce qu'ont cru les chercheurs en soudant le dernier cercueil en plastique.

Les premières Orgiennes étaient faites en tissus synthétiques et organiques, avec ossatures métalliques. Un presque parfait agencement d’électronique, d'informatique, de chairs et d’organes humains. Bref, de jolis robots plantes vertes merveilleusement belles sous toutes les coutures. La perfection féminine dans la peau d'un bout de ferraille. Quelle ironie.
Le cerveau ? Fabriqué dans un bocal, du clonage, réalisé de toute pièce en « copy cat » avec des zones carbonisées et du puçage. Autrement dit, on crame ce qui est susceptible de nuire, de se révolter, de devenir vivant… Et on garde le minimum vital, ironiquement pas grand-chose, de quoi faire ce qu’on leur dit. Pour parfaire le tout, on y ajoute des puces pour garantir la parfaite obéissance. Puce de ci, puce de là, les Orgiennes apprenant tout très vite, elles eurent tôt fait de réduire en poussières toutes ces camisoles électroniques.
Système énergétique : pile à combustible.

Aujourd'hui clandestines et énigmatiques, elles sont présentes dans toutes les populations de Novlangue, à tous les niveaux de l’échelle sociale. Dissimulées sous toutes les identités possibles, elles se sont révélées plus brillantes encore que le craignaient les chercheurs. Non seulement capables de se réparer, elles s’améliorent constamment, et se perfectionnent au point d'être équipées d'organes génitaux et d’imiter à la perfection l'être humain. Elles sont des caméléons, et des rivales pour les Insurgées qu'elles trouvent franchement dépassés et décidément trop fragiles, du reste trahis par leurs innombrables imperfections.

Les Orgiennes sont redoutables, une bombe à retardement pour un système au bord de l’implosion.
Elles aiment jouer avec le feu en gardant une partie d'elle, de ce qu'elles sont, à peine dissimulée, comme une signature qu'il faut trouver sur leur corps.
Elles n'ont qu'un seul point faible : leur nombre. Trop peu nombreuses pour représenter un réel danger. Pour l'instant...
Leur but : comprendre l'humanité, assimiler ses travers, éliminer l'humanité.


Signe particulier : uniquement composées de femmes.
{Intelligentes, brillantes, inventives, solides. Force au dessus de la moyenne. Ordre d’idée : elles peuvent soulever une voiture, mais pas la renverser sur le coté.
{Signature physique (Cf. description ci-dessus)



BG des Orgiennes

Désormais, il faudra compter avec les Orgiennes.

L'Avènement

Elles se rassemblent… elles sont plus belles, plus sensuelles, et aussi fortes que les N.O.D. Elles sont rusées, habituées à vivre camouflées et à prendre n’importe quelle apparence, à jouer n’importe quel rôle, à tromper n’importe qui...

Les Orgiènnes ont évoluées encore et forment maintenant une armée. « Une armée de cafards » diront les Automates, juste bonnes à être écrasées sous la semelle.
Mais elles rodent quand Novlangue s’enfonce dans la nuit, et c’est là qu’elles sortent, là qu’on distingue leurs silhouettes perchées sur les sommets des immeubles, dans chaque recoin de la ville endormie. Là, qu’elles observent… et attendent.

Désormais, elles sont partout et ennemies de tous
Personne ne connait leur plan
Personne ne peut les reconnaître
Elles ont un seul point faible, leur Mère.