[HRP: Je viens de: https://novlangue-city.1fr1.net/t2255p15-dop-party#75972 ]

Je suis sortie du Magdelaine en regardant droit devant moi. Je n'aspire qu'à rentrer, dormir et digérer. Je suis trop chamboulée pour avoir une pensée rationnelle. Je ne savait pas par où partir, alors j'ai choisi les docks. Je me suis dit qu'en les longeant, j'arriverais quelque part. Quelque part où je pourrais me repérer.

Mais surtout, le long des docks, il y a un peu de lumière. On doit être proche du milieu de la nuit, j'ai froid et je suis en sous-vêtement sous ma tunique de mentaliste...
Je suis crevée, j'ai encore plus froid, je vois flou.
Je marche comme un zombi, mes sens sont tout perturbés même si j'essaie de rester aux aguets.
On ne sait jamais ce qui rode dans le coin...

Mes jambes ralentissent, je ne peux plus continuer bien loin.
Je marche depuis combien de temps maintenant?
Ca y est, j'ai peur à nouveau...
Et je suis perdue...

Atterrissage réussit. Facile, sans douleur. Je remet ce foutu fusil dans ma jambe et je sors de la benne. Je dois avoir l'air fine, quelques trous dans la combi et cette démarche claudicante.

J'adore les docks, surtout la nuit. Pas un chat et un tas de trucs à piller quand on s'y connait. Moi je sais où ils rangent chaque chose, ça fait partie des données que j'ai obtenu chez mon ami Mr Daïre.
Alors je récupère un beau paquet de fibres de carbone, des muscles tout prêt d'Orgienne dans le conténaire qui contient encore quelques restes de notre fabrication et quelques autres choses utiles, et bien sûr des sacs.

Puis je bats les pavés rapidement pour retourner au Mirail, contente de mes emplettes.
C'était sans compter sur les imprévus et les intempéries. Une femme, légèrement vêtue, seule, qui a froid, perdue ?
Je resserre ma main sur mon sac et m'approche de ma démarche asymétrique, parlant d'une voix douce, toujours.

- Bonsoir. Vous avez besoin d'aide ?

Je devrais peut-être mettre un slip sur ma combinaison et m'acheter une cape pour jouer les sauveuses des demoiselles en détresse la nuit.

C'est d'abord des bruits légers de pas pressés qui me font frémir. Quelqu'un d'autre à cette heure là? Ici sur les docks, c'est sans doute pour des trucs pas nets.
Je m'immobilise et j'attend que l'ombre se montre à la lumière des lampadaires.

Une femme, avec un gros sac et... elle a l'air bizarre. Non, elle l'est vraiment en fait. Elle n'a pas l'air très humaine.. Des trous dans ses vêtements qui laissent apparaître quelques circuits.
Mes yeux s’écarquillent. Je ne sais pas comment on appelle ces engins. J'en ai vaguement entendu parler, une création plus ou moins ratée du gouvernement.

J'ai à peine le temps de me dire qu'elle pourrait me vouloir du mal qu'elle me demande déjà si j'ai besoin d'aide.
J'ouvre d'abord la bouche pour répondre sans parvenir à sortir un seul son tant ma surprise est grande.
Et puis, le froid et la fatigue me ramènent à la réalité. Je frisonne en répondant sincèrement

Bonsoir... Être perdue oui.. Vouloir aller au..

J'hésites d'un coup, elle saura direct ce que je suis si je lui demande d'aller là. Tans pis, je n'ai pas le courage de mentir ou d'élaborer une stratégie ce soir..

Aller au Temple. S'il vous plaît...

Ma voix s'est presque brisée sur les derniers mots, je suis si lasse.

De près elle a l'air encore plus mal, perdue et étrange. Sa voix, sa façon de parler, grammaire, accent, encore plus étrange, et puis enfin la fébrilité de son ton. Je n'ai pas envie d'aller au Temple mais je n'ai pas envie de la laisser. J'espère qu'on n'aura pas d’ennui.

Toujours été sensible à la condition des femmes, mais là en plus... Et bien elle aussi étrange que moi, voilà. Je dois peut-être lui faire peur. Une seconde je cherche le chemin le plus court puis je repose mes yeux sur elle et lui sourit.

- Je m'appelle Nyriss. Venez, c'est par là. Désolée je n'ai rien à vous prêter pour vous couvrir.
Oh et je sais, je n'ai pas fière allure, j'ai eu quelques mésaventures, mais vous n'avez rien à craindre de moi.


Comment vous êtes arrivée ici, juste vêtue comme ça ?

Je balance le sac par dessus mon épaule.

- Vous arrivez à marcher ou vous avez besoin de soutien ? C'est pas tout près le temple.

Je suis un peu surprise. Elle n'a même pas tiqué, quand j'ai parlé du Temple. Elle doit savoir ce que c'est, d'ailleurs elle semble connaître le chemin.
Elle accepte? j'en reviens pas, me semblait pourtant que ces étranges femmes vouaient une haine féroce à tout agent du gouvernement... mais peut-être n'est-ce que des rumeurs...

Elle a un joli nom d'ailleurs, elle est gentille, même si elle ne peut pas grand chose pour moi. Mais me guider dans ce dédale, c'est déjà énorme.

Melian. Vous remercier beaucoup. Avoir une drôle d'aventure aussi, mais espérer que vous avoir pas trop mal...

Un regard vers sa jambe qui semble...bizarre, et d'un coup je me demande si elle peut avoir mal en fait...
Je me redresse et fais un pas dans la direction qu'elle m'a indiquée. Sa sympathie et son intérêt à mon égard m'a redonné courage et une force nouvelle. Je ressers ma tunique pour faire barrage à l'air nocturne d'une main, et dans l'autre, j'ai toujours ma robe trempée.

Pouvoir marcher. Venir du Magdelaine, y faire une mauvaise expérience... mais y rencontrer quelqu'un de...

Je m'interrompt, comment le définir? Je ne sais pas...

... quelqu'un de pas aussi mauvais que ce qu'on pense... enfin Melian le croire, ne pas trop savoir...

J'adore l'air frais sur mes joues, particulièrement aux docks, il est plus présent, plus intense. Le vent ils appellent ça. Ça glisse sur la peau, hérisse les poils, c'est frais et doux, vivifiant, et puis moi je n'ai pas froid. Et sur tout mon visage je le sens, je ferme les yeux un peu pour profiter avant qu'on soit trop loin des docks, marchant à l'aveuglette.
Sa voix elle est un peu comme le vent frais, étrange mais agréable.

- Non ça va merci, ça ne me fait pas mal. C'est juste - légèrement - agaçant.

J'ai bien compris qu'elle allait au temple, mentaliste ou personne perdue qui cherche un peu de réconfort... ?Ça m'importe peu pour le moment, je traîne déjà mon propre problème qui fait cling cling sur le sol. Et puis je suis bien placée pour savoir qu'on n'est pas toujours ce qu'on semble être. Je n'aime ni le gouvernement, ni les automates, ni les mentalistes, ni les NODs, mais il doit bien y en avoir dans le tas qui ne sont pas des ordures complètes, qui se sont fait avoir par le système. Comme moi quand je servais Mr Daïre, je n'ai pas fait que lui faire ses petits plaisirs. Comme Nej autrefois.

- Moi aussi j'ai fait des rencontres, pas aussi mauvaise, enfin comme toi c'est ce que je crois. J'espère.
Mais ta rencontre t'as laissée toute seule comme ça ? Et quel genre de mauvaise expérience si c'est pas indiscret ?


- Au fait, je ne t'accompagnerais pas jusqu'à l'entrée du temple. Je pense que tu peux comprendre pourquoi.

Hors de question que je croise des NOD ce soir, j'ai assez vécu, la nuit va bientôt prendre fin, je veux juste m'enfoncer dans les souterrains et retrouver les autres zozos pour qu'ils me montrent leur labo où on peut faire joujou avec des fers à souder et autres.

Nous marchons côte à côte, ça me réchauffe un peu, malgré le vent. Et puis, on bavarde un peu, ça m'aide à ne pas penser, pas trop. Et ça me fait passer le temps, me permet de mieux supporter la marche un peu éprouvante. Des restes de la dope, et la fatigue, les émotions...

Je lui souris, elle est différente, mais bien plus sympathique que nombre de gens normaux. Elle a son propre problème, mais prend quand même le temps de m'aider. J'apprécie vraiment. Alors je me confie, je suis franche et directe. A quoi me servirait de mentir?

Compliqué... Lui avoir une part sombre et dangereuse. Mais laisser Melian partir pour pas faire de mal. Quelque chose d'étrange... comme un lien...
Mais tout ça à cause de la mauvaise expérience. Des cachets, des médicaments, Melian avoir trop pris d'un coup, faire bêtise parce que avoir peur.

Je me tais d'un coup, je ne parle pas souvent autant. Un regard vers elle, j'ai l'impression qu'elle comprend, elle aussi a fait des rencontres étranges après tout.
Je contemple ma robe et reprend avec un petit sourire.

D'habitude pas être en petite tenue aussi légère. Mais robe trop mouillée, avoir trop froid avec!
Oh oui, comprendre très bien, juste retrouver le quartier. Après Melian connaître. Déjà merveilleux, merci.

La nuit s'éclaircit alors que les rues défilent tandis que nous marchons toujours. Je ne voit pas le temps défiler, à discuter comme cela avec elle. Ca me fait du bien.

Il y a quelque chose d'étonnement sympathique, d'attendrissant en elle. En fait je me sens proche d'elle, tout simplement, mais je ne sais pas pourquoi. Ou alors c'est son pouvoir de mentaliste, un pouvoir défensif ? Ça ne serait pas au goût de notre cher gouvernement ça. D'ailleurs je ne suis pas pressée d'expérimenter si leurs pouvoirs marchent sur moi. Elle parle beaucoup, de sa drôle de voix, hésite un peu, elle a l'air franche et à l'aise. Je suis contente, ravie de toutes ses rencontres, je ne suis peut-être pas si mauvaise que ça en relationnel finalement.

- De la drogue ? J'en ai certains souvenirs moi aussi... le genre de chose à éviter. Mais bon je présume que tout ceci est une expérience positive finalement. Même si je ne comprends pas encore tout de la psychologie humaine.

De toutes les rencontres que j'avais fait, celle-ci était ce qui me semblait être le plus proche d'une amitié, peut-être. Il fallait être méfiant quand même... Non. Comment se méfier de quelqu'un qui a l'air si fragile ? Je me prends même à lui sourire, tendrement. Cette balade est intemporelle, figée hors du temps et de l'espace. Songe d'une nuit d'été. Pour moi du moins, pour elle c'est peut-être plutôt l'automne. Je ris, j'aime cette idée.

- Pas de chance pour la robe. Je suis désolée, je n'ai vraiment rien d'autre que ma combinaison... Mais je peux te la donner et mettre ta robe, si tu veux, je n'ai pas froid.

Le ciel rougit, on voit encore les nuages de fumée des explosions, le quartier mentaliste ne devrait plus être très loin. Finalement, je devrais la remercier, elle m'a elle aussi rendue la marche bien plus agréable.

La drogue oui.. je l'éviterais désormais, c'est sûr. Je trouverais autre chose pour aller mieux, autre chose que ça... En parlant d'aller mieux, je ne sais pas pourquoi, mais je suis presque bien comme ça avec elle.
Je ne sais pas pourquoi, je n'ai jamais été à l'aise avec les gens, avec qui que ce soit. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été seule. Jamais personne avec qui parler, jamais personne pour un peu de tendresse, ou pour un sourire...

Et pourtant cela me semble presque naturel de lui sourire ainsi. Je me demande bien où j'ai appris...
Peut-être est-ce parce qu'elle n'est pas humaine, mais avec elle, je n'ai pas besoin d'être mal à l'aise, je n'ai pas peur. C'est étrange et agréable comme sensation.

Oui, positif. Une leçon, et belles rencontres aussi. Lui déjà... Mais aussi toi.
Pourtant toi sembler bien comprendre, et Melian pas être la plus facile à comprendre!

Un vrai sourire à nouveau. Juste pour elle.
Je suis surprise qu'elle me propose sa combinaison, voilà qui serait étrange d'échanger nos habits. Mais son idée n'est pas dénuée de sens.

Oh vraiment? Pourquoi pas? Avoir quand même froid alors, Melian pas refuser la gentille proposition.

Je m'arrête dans un recoin un peu à l'abri et lui tend ma robe. Ca sera amusant, chacune aura un souvenir de notre étrange rencontre nocturne.

Dans le coin à l'abri des regards, je dézippe la combinaison moulante, assez contente de m'en défaire, faisant glisser le tissu collant sur ma peau, sans la moindre pudeur et je lui tends. J'attrape sa jolie robe mauve, plus courte pour moi que pour elle et l'enfile. Elle me va bien je trouve, en tout cas j'aime, ça me donne un côté bucolique qui va très bien avec mon Songe, j'ai un peu l'air d'une gamine aussi je crois. Et puis c'est joli le mauve. Par contre le tissu humide me colle autant à la peau que la combinaison, ça ne me change pas grand chose, à part que par endroits je sens l'humidité, et je souris rien que pour ça.

- Elle me va bien ?

J'attends qu'elle enfile mon ensemble noir, regardant ailleurs pour la laisser se changer tranquille. Je discute en même temps.

- Tu trouves que je comprends ? Je ne sais pas, mais je suis d'accord que c'est une belle rencontre. J'ai l'impression qu'on se ressemble. Mais je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas lire dans les yeux comme vous faites, pour voir si quelqu'un est triste ou cache quelque chose, j'aimerais bien pourtant...

Elle se change sans se cacher et ça me fait un peu sourire, tandis que je me détourne quand même par pudeur, et aussi pour pouvoir me changer tranquillement.
J’attrape sa combinaison et entreprend de l'enfiler rapidement après avoir dégrafé ma tunique, dévoilant mon corps bardé de cicatrices que j'essaie de dissimuler du mieux possible. Je frissonne et me glisse dans la sombre combinaison moulante, un poil grande pour moi mais qu'importe.  Ca fait étrange, rien à voir avec les tenues réglementaires du Temple! Mais je trouve ça amusant, et surtout ça me donne déjà chaud. Je savoure la sensation en fermant les yeux un instant.

Je me retourne vers elle et la détaille

Oh oui, Aller à merveille sur toi!

Et puis ce qu'elle dit, ça me fait étrange, qu'on se ressemble? Peut-être, peut-être qu'on est toutes les deux trop différentes des autres pour se sentir en phase avec ce monde. J'hésites un instant, mais je me dit qu'il y a aussi quelque chose que je peux faire pour elle.

Lire dans les yeux, émotions et pensées? Melian te montrer, mais toi pas avoir peur.

Je la fixe intensément dans les yeux et doucement je m'ouvre à son esprit. C'est rare que je le fasse de ma propre volonté, souvent c'est un pouvoir que je maîtrise mal. Mais quand comme aujourd'hui, ce n'est pas trop intense au point de paniquer, j'y arrive de manière volontaire.

Lentement, elle va commencer à percevoir que je perçoit moi-même: la chaleur réconfortante de son vêtement, le sentiment de bien-être à la côtoyer et à lui parler, et légèrement en retrait, la fatigue et la confusion de la journée.
De mes peurs et mes tourments liés à mon histoire, elle ne saura rien, c'est juste une porte fermée à clef, bien enfouie quelque part au fond de moi. Pour l'instant.

Je regarde au loin, attendant qu'elle ait fini, je connais quand même la pudeur, et la comprend. Je souris à nouveau.

- Merci !

Pas avoir peur... d'accord... de quoi ? Je comprend vite, wow, c'est impressionnant, intense, je me sens comme dans son corps, je vois mon visage qui fronce les sourcils et sourit. Je suis contente qu'elle se sente bien avec moi. Un peu de négatif aussi au fond. Je regarde dans ses yeux pour voir si je vois la même chose que ce que je ressens à travers elle, mais je ne suis pas sûre. Je voudrais explorer plus, c'est tellement passionnant.

- Mais c'est toi qui fait ça ? Qui me montre ? Ton pouvoir ? Mais comment je peux voir tout ça sans le pouvoir ?

Doucement nous reprenons la route. Cette expérience m'a fortement perturbée. J'ai donc la preuve que les mentalistes peuvent user de leur pouvoir sur moi...

Je sens que ça marche, elle ressent les choses. Je n'étais pas sûre que ça fonctionne vu qu'elle n'est pas tout à fait humaine, mais il faut croire que les pouvoirs des mentalistes dépassent donc la portée humaine.

Je cligne des yeux pour rompre le charme et qu'elle revienne dans ses propres pensées. Elle semble avoir été emballée par l'expérience et me questionne.

Melian te montrer ses émotions grâce à pouvoir mentaliste oui. Projection dans ton esprit de ses propres pensées.
Pouvoir pas être très offensif comme d'autres... mais parfois être utile.
Toi peut-être apprendre à lire les autres avec temps qui passe, même sans pouvoir.

Je me remet à marcher à ses côtés. Je commence à vaguement reconnaître la disposition des rues , nous ne sommes vraiment plus très loin du quartier mentaliste. Je soupire, j'aime cette nouvelle compagnie mais je meurs d'envie de me reposer quand même. D'ailleurs, je ralentis un peu, je crois que j'arrive au bout des forces qui me restaient.

- Melian est quelqu'un de bien.

Je lui souris, elle ralentit et ça m'arrange, moi aussi je suis fatiguée, croyez-le ou non, et ça n'est pas agréable de marcher avec ce truc tout droit, ça me rend boiteuse, lente.
On est bientôt arrivées.

- Je vais te quitter au bout de la rue Melian, il y a une bouche vers les égouts. Je suis contente de t'avoir rencontrée et je suis sûre qu'on se recroisera. Ça va aller pour la fin ?

Je lui souris et... je la prends dans mes bras. Je suis vraiment fleurs bleue, mais ça fait du bien. Ça aussi je le ferais plus souvent. J'attends qu'elle me réponde, un dernier au revoir, la rue se termine et je disparais...


HRP : va par là

Sur le coup, j'ai cru mal entendre et mon regard se tourne vers elle pour être sûre. Son sourire me fait comprendre qu'elle pense vraiment ses mots.
Mon coeur se serre un peu... d'émotion, parce que c'est la première fois que quelqu'un me dit ça et me parle comme ça. Les larmes me viendraient presque aux yeux mais je me maîtrise un peu.
Je lui souris en retour en remerciement, je ne sais pas quoi répondre à cela.

Nous arrivons au croisement avec la rue où se trouve le Temple.
Elle explique qu'elle doit partir. Je la comprend, je m'en fiche qu'elle n'aime pas le Temple, et quand bien même elle serait recherchée. Je crois que c'est quelqu'un de bien aussi.

Elle me prends soudain dans ses bras, je n'ai pas le temps de réagir. Je me raidis instinctivement, je n'ai jamais été habituée à aucun contact physique d'aucune sorte. Alors mon corps cherche à se protéger tout seul. Je n'arrive pas à me détendre complètement mais je vais quand même poser ma main droite sur son épaule pour lui faire comprendre que je l'aime bien.

Aller bien pour la fin du chemin, logement plus très loin. Au revoir Nyriss, et merci.  Melian pas t'oublier. Espérer te revoir un jour.

Un dernier sourire et je bifurque vers le Temple, vers mon chez-moi ou ce qui s'en rapproche le plus..



[HRP: Direction le Temple: https://novlangue-city.1fr1.net/t2330-dans-le-hall-du-temple#76131 ]