Elle n’aime rien tant que de choisir une nouvelle fleur pour orner son jardin.
Elle se voit comme une horticultrice. Elle les élève, les bichonne. Et leur donne un écrin digne de leur beauté. Elle met en valeur leurs dons, leur charme.
De quoi ces jeunes femmes auraient-elles pu rêver de mieux? Qu'auraient pu espérer ces jeunes hommes?
La maison des Valkyries est sa serre, lieu où elle protège jalousement ces petits. Tous elle leur a appris à bouger, parler, à utiliser leurs dons afin de donner du plaisir. Un plaisir qui ne peut se trouver qu'en eux.
Elle domine tout ce petit monde, hommes et femmes.
Elle leur apprend à prendre conscience de leur valeur, le respect de soi. c' est la première arme des Valkyrie.
"ne vous rabaissez jamais, vous avez la force de vous élever au dessus de la masse. Personne n'a un statut plus élevé que le vôtre. Peu importe ce que peuvent dire certains. Vous êtes le seul moyen de ressentir, de rire, de frémir, cela vous donne le pouvoir de tout obtenir. Vous serez aimé, adoré, détesté... vous serez leur drogue "
Afin qu'elle puisse faire ressentir à tous une plus grandes palettes de sensations elle leur offre une vie de douceur, de plaisir gustatif, sensuel. Le droit de sortir du dôme même quelques courtes fois est nécessaire.
Une fois sélectionné, la jeune femme, ou parfois le jeune homme est implanté, sous sa supervision.
Quel délice de voir la chair accueillir la puce qui lui donnera un contrôle total sur sa nouvelle recru. Car malgré la vie doré qu'elle leur offre certain peuvent avoir le désir de s'enfuir.
Quel pouvoir ! Façonner des êtres humains qui seront adulés, qui seront objets de convoitise, d’admiration.
Et se savoir au-dessus de cette pyramide, aux commandes de ce petit monde, reine de la ruche !
Oui Keiko aime le pouvoir, et ceux qui l’oublient s’en sont repentis sous le cuir de sa cravache.
Chaque loge est sous son regard, caméra invisible à l’oeuil nu.
Elle surveille, intervient, guide.
Éducation, récompense, punition ou clémence.
C’est à elle que les hauts dignitaires s’adressent lorsqu’ils veulent de la distraction, à elle que la masse grouillante doit son plaisir. A elle encore que le gouvernement doit les informations . Crainte et respect naissent de ce qu’elle sait, un renseignement bien vendu, un secret gardé. Tout ce qui lui vaut confort et luxe pour elle et ses petits.
La porte s’ouvre, on lui annonce un nouvel arrivage. Ses yeux s’éclairent d’une lueur que beaucoup ici ont appris à craindre. La même expression, la même étincelle que dans les yeux du serpent qui va frapper. Si vous la voyez, fuyez.