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 Late Goodbye [One Shot]

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AuteurMessage

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Guinea
Guinea

Masculin
Age : 32
Fan Club RP : 30

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Late Goodbye [One Shot] Vide
MessageSujet: Late Goodbye [One Shot]   Late Goodbye [One Shot] Icon_minitimeMar 22 Sep 2015 - 17:59

« Celui qui s'applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. » - Francis Bacon

Ambiance de merde, gros son !

Le temps semblait s'être arrêté, depuis de nombreux mois. A chaque fois qu'il redescendait ici, rien ne changeait. Comme si rien ne devait changer. Son apparition soudaine dans les tréfonds du Mirail avaient soulevé des interrogations. Où est-il allé ? Pourquoi faire ? Pourquoi n'a t-il donné aucunes nouvelles ? Ces questions restaient sans réponses, car Guinea n'avait pas le temps, l'envie et la motivation pour y répondre. Le Mirail était toujours noir de monde. Il avançait la tête baissé, dans son grand manteau noir, en percutant les épaules des passants, pour essayer de se faufiler à travers toute cette masse. Il voulait se rendre à l'endroit où tout avait commencé il y a bien longtemps maintenant.

Le Murphy's Bar était resté ce qu'il avait toujours été : Un repère de vermines, de vauriens et autres mercenaires qui venaient vendre leur cul pour quelques petits services à rendre de temps à autre. Un trou à rat pour beaucoup, un foyer très longtemps pour Guinea. Il n'était pas revenu depuis longtemps ici, sans donner aucun signe de vie, rien du tout. On le regardait marcher à travers les rues, les couloirs, les marchés, comme si il s'agissait d'un revenant. Seul. Toujours seul. Il ne savait plus qui était ses ennemis et qui étaient ses amis. Il n'y avait plus que lui, face à un monde qui se voulait hostile et ravageur autour de lui. Allait-il s'en sortir ? Là était toute la question.

Quand il ouvrit la porte du Murphy's, son entrée ne fut d'abord pas remarqué. Il fit quelques pas à l'intérieur du bar avant que la plupart des clients se taisent et regardent dans la direction de Guinea. Certains chuchotaient, d'autres faisaient de grands yeux. Personne n'osait rien dire, ne rien faire. D'un pas nonchalant, Guinea alla s'écraser contre le comptoir du bar, tirant un tabouret pour y poser son cul dessus. Aucun son n'était sortie d'entre ses lèvres, et sa respiration était courte. Accoudé sur le bar, il regardait dans la direction de Moses, tandis que derrière lui, on recommençait à parler. Guinea connaissait Moses depuis... depuis trop longtemps. Ils n'avaient plus besoin de se parler, plus besoin de se dire ce qui n'allait pas. Ils savaient très bien comment régler ce genre de situations. Quelques minutes à peine après son entrée, Moses venait déposer une assiette sur le comptoir, pour que Guinea puisse manger. D'un geste de la main, il fait un V, pour signifier qu'il attendait quelqu'un. Sans poser d'autres questions, Moses prépara une deuxième assiette qu'il pose juste à côté de Guinea. Moins de quelques instants plus tard, Molly faisait son entrer dans la bar. De la même manière que lui, elle ne dit aucun mot et alla s'asseoir à côté de lui, pour manger ce qu'avait préparé le vieux Moses.

Est-ce que je peux savoir pou...

Alors qu'il était entrain de manger, Guinea lança un regard à Molly pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas intérêt à lui casser les couilles, à ce moment précis. Il se remit à manger toujours sans dire mot et Molly en fit de même. La plat préparé par Moses était infect, comme d'habitude. Mais quand on a faim, on se contente d'un ragout et d'un rat, ou une autre viande comme celle-là. A force, on finissait par s'y habituer et on n'y faisait même plus attention. Une fois que le "repas" fut fini, Guinea se tourna vers Molly, donnant un coup de pied dans son tabouret pour la faire pivoter vers lui.

Molly. Molly, Molly, Molly.

C'est mon prénom, oui.

La ferme. Par pitié, je ne suis pas d'humeur là. Tu sais pourquoi je t'ai fais venir ?

Non, c'est pour ça que je t'ai demandé.

J'ai besoin d'armes, de munitions et de tout le matos habituel.

Pour combien de personnes ?

Juste pour moi.

D'accord... Je pense que ça sera faisable. Maintenant tu m'excuseras, mais j'ai d'autres choses à faire que de t'écouter dire des conneries. J'ai un business à faire tourner.

Sur ces mots, Molly descendit du tabouret et fit quelques pas en direction de la sortie, avant que Guinea ne se lève et ne lui lance :

Au fait Molly. Pour ma commande, essayes de ne pas mettre des balles à blanc, cet fois.

Ce qui suivit fut très rapide. Un bruit de verre cassé se fit entendre et alors que Molly fit un volte-face sur elle-même, Guinea sortit de son dos son flingue et tira un seul coup de feu, qui allait se loger dans la tête de la jeune femme, qui tomba raide sur le coup. En une fraction de seconde, il fit un tour sur lui-même et pointa son flingue vers Moses. Ce dernier, l'attendait avec un fusil à canon scié pointé sur lui. Le verre cassé, c'était lui. Il venait de le faire tomber de ses mains, pendant qu'il faisait sa vaisselle. Pendant quelques secondes, les deux comparses se fixèrent, tandis que les personnes à l'intérieur du bar s'étaient toutes levé, sans comprendre réellement ce qui venait de se passer. Guinea et Moses se fixaient et d'un haussement d'épaule, Guinea engagea la conversation.

On a pas l'air con là, hein Moses ?

C'est toi qui le dit. Poses ton flingue Guinea.

Et si tu posais le tiens ?

ET SI TU FERMAIS TA GUEULE PAT' ?!

Qui était "Pat", devaient se demander ceux qui assistaient à la scène. Aucune réponse pour le moment, les deux gaillards continuaient de se pointer mutuellement. Puis, sans doute par lassitude, l'un et l'autre descendirent leurs armes respectives, gardant cependant une distance de sécurité non négligeable.

Comment est-ce que t'as pu me faire ça.

T'as toujours été égocentrique, tu ne changeras jamais. Tu penses que tout à un rapport avec toi ? Non, je fais ça depuis de nombreuses années. Je n'ai pas envie de finir le reste de mes jours avec ma vieille carcasse, à servir de la merde au fin fond du Mirail.

Tu nous a vendu pour combien ?

Si t'avais pas buté la petite, elle t'aurait tout dit. Maintenant, ça restera un mystère pour toi et pour moi.

Moses sortit deux verres et une bouteille de whisky, pour y verser deux bon gros verres. Il le tendit à Guinea, qui s'approcha et l'attrapa avant de reculer, afin d'éviter tout coup fourré.

C'est sans espoir, tu le sais très bien. Ne fais pas l'innocent. Il ne s'agit pas que de moi, il y en a d'autres dans le coup. Depuis le début, tout est su, tout est organisé et tout est planifié pour vous faire échouer. Je vais bientôt crever Pat'. Moi aussi j'ai envie de frimer avec des pépés, de pas cracher mes poumons et pouvoir gouter à un peu de luxe. Même toi tu dois en avoir envie. Donc ne viens pas me faire la morale.

Moses, t'as toujours été un père pour moi. J'ai toujours cru en ta sincérité. Que la pétasse que je viens d'abattre puisse être une balance, d'accord ça peut passer. Mais toi bordel, toi ! J'ai peine à y croire. Surtout pour quelques intérêts purement matériaux. Tu as perdu la foi Moses, c'est tout. Tu as peur de mourir. Mais tu vas crever, parce que c'est ce qu'ils vont te faire. Tu es trop naïf et trop vieux désormais, pour comprendre quoi que ce soit. Tout ça va te retomber sur la gueule, à un moment où un autre.

Tu parles dans le vide. Parlons plutôt de ton dîner avec Heraklios.

Quoi ?

Tu n'es vraiment pas malin dis donc. Comment crois-tu que Tougounska ai pu te trouver ? Il fallait bien que quelqu'un lui donne le tuyau, tu ne crois pas ? J'espère que vous avez pu discuter du temps passé ensemble. Alors, est-ce que t'as accepté ?

Deux semaines...

Deux semaines ?

Oui, je lui ai demandé deux semaines.

Mais pourquoi deux semaines ?

Pour mon petit nettoyage de printemps.

Guinea lança son verre à la face du patron du Murphy's et ce dernier esquiva, sans doute par préméditation, ce qui allait se passer. D'un geste rapide, il attrapa son double canon et tira en direction de Guinea, tandis que ce dernier plongeait sur le côté pour éviter les balles qui allaient lui pleuvoir dessus. Par chance, ce fut seulement son manteau noir qui fut troué. Une fois à terre, il sortit son arme et et mit à tirer plusieurs fois sur le bar, cassant les verres, les bouteilles et tout ce qui s'y trouvait. Entre temps, le bar avait été évacué rapidement par ceux qui s'y trouvaient.

Moses vieux sac à merde, tu vas quand même pas me tuer ?

Mais pourquoi deux semaines PUTAIN ?

Après avoir rechargé son double canon, Moses se redressa et tira deux nouvelles fois sans la direction de Guinea. Semblant l'avoir touché, il se pressa contre son bar et se pencha en avant, pour voir si il l'avait effectivement touché. Ce qu'il vit au sol, lui glaça le sang : Il n'y avait que le manteau de Guinea, avec deux nouveaux impacts dedans. Sortant d'on ne sait trop où, Guinea se jeta sur Moses depuis l'avant du bar, se fracassant avec le propriétaire du bar contre un meuble du fond. Guinea pris rapidement le dessus sur Moses et après l'avoir immobilisé au sol, commença à lui mettre des droites en pleine face. Le sang giclait, son poing le brûlait tandis qu'il continuait de marteler la face du vieux bonhomme. Il criait en même temps, ne semblant pas vouloir arrêter ses coups. Quelques minutes plus tard, tout était fini. Le visage de Moses était défiguré et explosé par les coups de poings, tandis que Guinea saignait abondamment de la main droite. Il se redressa en titubant, attrapant le canon scié de Moses qui trônait à côté de son corps, fouilla pour trouver la boîte à cartouche, fit le tour du bar pour ramasser son manteau et manque de s'écrouler contre le mur voisin, se rattrapant tant bien que mal sur ce dernier. Il se laissa glisser jusqu'à toucher terre, attrapa son paquet de cigarette pour s'en griller une. A cet instant, quelqu'un entra dans le bar. Guinea pointa son flingue dans la direction de la personne, mais se ravisa quand il vu qu'il s'agissait de Philos, un de ses vieux "compagnons" de route.

Bordel Guinea mais... Qu'est ce qui s'est passé ici ?

Philos putain, aides moi à me relever. Va aussi falloir que tu rappelles les gars.

Mais on te croyait mort putain. Qu'est ce que t'as fais à Molly et à Moses ?

Plus tard tes questions de merde Philos. Aides moi par pitié. Rassembles tout le monde. J'ai besoin d'une équipe de dératiseur professionnel. Maintenant que Molly est morte, on a plus besoin de passer par son commerce véreux. Allez bordel, aides moi.

C'est ainsi que Guinea sortit du Murphy's Bar, toujours par la même porte, mais avec deux cadavres sur la conscience. Deux semaines. C'est vrai putain, pourquoi il a demandé deux semaines ?
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