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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
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 Bordiga

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Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Bordiga
Bordiga

Masculin
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Bordiga  Vide
MessageSujet: Bordiga    Bordiga  Icon_minitimeMar 12 Jan 2016 - 16:30

Le Mirail a toujours sentit la pisse et le poisson pas frais, aussi loin que je puisse m'en souvenir. Pourtant cet endroit crasseux, ça a toujours été chez moi, à défaut de mieux. J'y ai rencontré des gens formidables, comme j'y ai rencontré également des chiens galeux. Il me raconte souvent cette histoire, quand on est ensemble. Qu'un jour, alors qu'il était entrain de marcher dans le Mirail, il a buté sur quelque chose. Ce petit quelque chose le regardait et lu agrippait son pantalon, tirant légèrement dessus avec un air triste. C'était moi y paraît. Et... ça je m'en souviens malgré tout. Malgré son visage marqué par toute la merde qu'il avait traversée, marqué par ses heures à se battre et à arborer toujours cet tête de gars pas sympa... Il m'a sourit. Alors, moi j'ai du lui sourire et il m'a pris dans ses bras.

Bah alors mon bonhomme, qu'est-ce que tu peux bien faire là tout seul ?

Il a été la personne la plus gentille que j'avais du croiser jusqu'ici. Il m'a donné à manger, il a fait de la place dans son minable petit chez lui pour que je puisse avoir un coin où dormir. Mais, il partait souvent et quand il revenait, c'était en coup de vent. C'est comme ça que j'ai grandit, un peu dans son ombre. C'était à la fois mon père, mon grand-frère, mon oncle, mon grand-père. Quand il était là pendant plusieurs jours ou même semaine, il passait son temps avec moi. Il m'a appris à compter, à lire, à utiliser ma tête et ensuite, à pouvoir utiliser mes mains. Par moment, je me dis que c'est une sacrée tête de mule, parfois antipathique et un ours mal léché qui n'aime ne rien devoir à personne, mais qui donne énormément. Oui, je veux bien sûr parler de Guinea, ou "Pat" pour les intimes. Son ancienne vie, son ancienne identité. Il n'a jamais été trop dispendieux là dessus, j'avais besoin de savoir ce que je devais savoir.

Nous étions deux à ne pas avoir de passé ou de famille. Du moins, à ne plus en avoir. Voilà pourquoi nous étions si proche. Le moment venu, il m'a lancé dans le monde et j'étais derrière lui, à tout préparer. Pendant qu'il sortait faire ce qu'il devait faire, je m'assurai de tout coordonner et de faire en sorte qu'il puisse revenir indemne, sans que rien ne lui arrive. Il n'a jamais voulu que je me mette en avant. Il m'a toujours dit que j'avais une trop belle "gueule" pour ça, que je devais le laisser lui, avec sa sale trogne et son cache-œil, faire le sale boulot qu'il ne voulait pas que je fasse. Je l'ai vu pleuré, une fois ou deux. Puis disparaître, pour ne plus revenir ou alors, en coup de vent. Nous avons toujours été proche, mais sans vraiment l'être. Je ne lui en veux pas, il a fait de moi l'homme que je suis aussi ou du moins, que j'essaye d'être.

Cette saloperie d'End Vice, je ne sais plus quand on me l'a retiré. Je m'attendais à devenir un mutant, à devoir respirer par les pieds ou alors mon cerveau dans mon petit doigt. Non, même pas. Cette saloperie m'a été retiré... Je n'a rien eu de physique, tout est mental. J'ai jamais trop compris ce que m'avait raconté le vieux Melton, quand il m'avait ausculté un jour. Peut-être un dédoublement de la personnalité, des changements d'humeurs. Bref, il m'arrivait d'être quelqu'un d'autre, de changer du tout au tout. Ce qui explique sans doute pourquoi j'ai passé ces derniers temps à traîner avec Philos et à le suivre dans son délire messianique du Père Sauveur Vertueux du Mirail. Je ne pourrai même pas dire, ce que je sais dans ce genre de cas, c'est que je me réveille avec un mal de crâne et une envie de pisser. Cette saloperie à dû me griller le cerveau et la vessie. J'y pige que dalle de toute façon.

J'ai été son ombre pendant longtemps. Quand il a finalement craqué, j'ai pensé qu'il avait besoin que je me mette plus en avant. Avec l'âge, il est moins patient qu'avant et surtout, il s'énerve deux à trois fois plus vite. Le canaliser ne sert à rien, vaut mieux que je lui tienne la jambe quand il le fait et que je lui rappel qu'il n'est pas tout seul à souffrir ici. Il a du mal à l'encaisser, mais je sais qu'il ne me dira jamais rien. Que dalle même. C'est le privilège d'avoir été élevé par lui et de le connaître par cœur, de lire à livre ouvert. Maintenant que tout est entrain de partir de travers à Novlangue, il a plus que jamais besoin de moi. Et moi, j'ai pas envie qu'il disparaisse et que je me retrouve sans personne. C'est ma famille, c'est moi, c'est ma fraternité révolutionnaire à lui tout seul. Au temps présent, je suis assez autonome pour prendre mes décisions et pouvoir le conseiller. Il m'a recueilli quand j'étais qu'un mioche, je peux bien l'aider à finir ses jours dignement.

Lui c'est le méchant. Moi le bon.
Lui la gueule buriné, moi la gueule d'ange.
Moi en fait... C'est Bordiga. Et j'viens pour te botter le cul !
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Bordiga
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