Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)
Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées... Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...Bienvenue dans notre Monde!
Age : 38Mes RPs : 1, 2,
avec Jude Fan Club RP : 6 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Un refuge Mer 6 Oct 2010 - 4:38
Refuge
La porte s'ouvre sur un grand appartement au cinquième et dernier étage d'un immeuble. Il n'y a qu'une seule pièce, le sol est recouvert de parquet, dans un coin le niveau est plus bas de quelques marches. Les marches, par endroit recouvertes de coussin sont les banquettes d'un immense canapé en U. A l'opposé, et trois marches plus haut, un lit. Des baies vitrées remplacent trois des quatre murs et sont entourée d'une terrasse multicolores.
Mentaliste Le destin bat les cartes, nous jouons
Jude
Age : 36Présentation du Personnage : http://novlangue-city.forums-rpg.com/t2442-l-hopital#78347 Fan Club RP : 42 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Dim 10 Oct 2010 - 9:46
Ce que ne dit pas Sacha, c’est que Jude en chemin s’est arrêté. Brusquement toujours égal à lui-même, il s’est arrêté pour la regarder et l’observer. Et puis, il a repris sa marche marchant devant elle à reculons. Il a penché son visage pour la sentir mais pas maladroitement, pas grossièrement, pas comme un chien le ferait, non avec humour et humeur, un sourire souligné dans le regard, pour respirer son parfum qu’il aime décidément. Puis, il a croisé ses mains derrière son dos, un rien solennel, un rien pitre, et toujours souriant, il s’est mis de biais pour ne pas la quitter des yeux, du regard, hypnotisé, envouté par sa grâce et aussi ses yeux qu’il trouve parfaitement à son gout, pétillants comme des bulles de champagne, émouvants comme la course d’un cheval sauvage.
Quand ils sont passés à coté de cette grande statue de femme, une femme bâtie sous le sceau des dirigeants, une statue représentant la femme parfaite et épanouie dans un système parfait selon eux, Jude a escaladé son socle pour aller se lover sous le bras tendue de la femme statue. Il a bien essayé de s’entortiller avec ce bras de fer mais sans succès, le bras est resté tendu, érigé droit devant sans faille et sans chaleur. Il a essayé de la prendre dans ses bras, de passer son bras autour de ses épaules, la femme parfaite, mais elle est restée froide et sans saveur, de marbre et inintéressante. Fade et froide, c’est ce que Sacha aurait pu lire sur son visage surpris. Celui de Jude. Vaincu par le marbre femme parfaite, Jude a posé pour Sacha, tout sourire sur son socle, pour la faire rire. Il a fait celui qui aime la statue, il a joué comme il sait le faire, s’accrochant aux bras, aux jambes, prenant des poses amusantes et originales, improvisant une séance photo de star illuminée.
Las, il a rejoint Sacha, et s’est lové sous son bras à elle, chaud et doux, réconfortant et sécurisant. Tout le contraire de la statue. Jude venait de comprendre que l’amour c’est pas comme les statues.
[…]
Quand la porte s’est ouverte sur l’immense appartement, Jude est resté sans voix, mais tout sourire. Plus encore qu’il y a un instant, il est devenu ce qu’il aime être, ce qui fait sans doute son charme, puéril, naïf et romantique. Pour cette raison, il l’a prise dans ses bras pour la porter habilement, avec force et légèreté, comme un nouveau mari porte sa mariée et traverse la voute qui scelle leur union. A l’intérieur, il a oublié son précieux fardeau, s’extasiant sur… tout. Comme toujours.
Il va et vient, d’allé et venu et d’allé et retour, il visite, Sacha dans les bras, et tourne, vire, montre tout ce qu’il trouve beau du bout de la main après son bras prisonnier, presque tremblant, fébrile d’impatience de tout découvrir comme un enfant, il coure presque, tout fou, exalté, heureux… c’est devant la baie vitrée qu’il le devient, en regardant à travers les murs de verre qui ne cachent rien du monde entier, dehors, dans la nuit, sous la lune, la ville qui dort. Et eux, Sacha et Jude qui a oublié qu’il la porte, eux qui ne dorment pas, qui se désignent dans le reflet du verre comme libres. Libre, comme le vent derrière le mur de verre, une évidence.
Jude se souvient d’elle, qu’il la tient dans ses bras. Il la regarde ému de la trouver si belle et dans ses bras, et la laisse doucement glisser vers le sol, jusqu’à ce que ses pieds s’y appuient. Il ne la laisse pas partir pour autant, il l’a, il la garde, c’est ce qu’il se dit en esquissant les contours de son visage sur le reflet, sur la vitre, devant la ville enfermée et ses prisonniers qui dorment. Pour finir, il dessine un sourire sur le reflet au trait exagéré, et deux grandes oreilles de lapin.
Spoiler:
Automate Nous sommes Dieu...
Sacha
Age : 38Mes RPs : 1, 2,
avec Jude Fan Club RP : 6 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Mer 13 Oct 2010 - 0:09
Elle aurait pu servir de modèle pour cette statue. C'est ce qu'elle se dit en la voyant, du métal et du marbre mélangés c'est a peu prés a ça qu'elle ressemble quand il n'y a pas un Jude fou pour venir s'enrouler autour d'elle.
Mais il lui fait très bien oublier le froid et le dur. Il a les mains chaudes et les bras chaleureux. D'ailleurs il fait vraiment chaud dans cet appart non?
Elle tire la langue a son reflet qui lui répond, le malpoli et dessine des oreilles de chat sur la tête du reflet de Jude. Sauf qu'il est froid son reflet, comme du verre. Alors elle prend sa main, celle qui est vraie, et embrasse sa paume, … il a frissonné la? Elle regarde leurs reflets dans la vitre, les yeux du reflet de Jude sont trop loin, flous, et son sourire double vitrage est tout déformé. Y a pas a dire elle préfère le vrai. Elle se retourne vers lui, oublie le reflet qui copie tout ses gestes. Il y a ses mains qui s'invitent sous la veste de Jude, la ou c'est un peu plus chaud. Il y a son souffle dans son cou, l'odeur de son écharpe et celle de Jude qui se mélangent, ça sens bon. Il y a son sourire de poupée de porcelaine qui répond au sourire d'enfant de Jude.
C'est bien comme ça, elle pourrait rester juste comme ça, avec les yeux de Jude qui la regardent qui lui disent qu'elle est belle, avec ses yeux a elle qui le dévore comme si elle l'avait cherché longtemps et qu'une fois trouvé elle avait encore du mal a réaliser qu'il est effectivement la.
Est ce qu'elle lui a dit qu'elle était heureuse la maintenant ? Il lui semble que ses lèvres l'ont murmuré sans qu'elle le fasse exprès. C'est pas des choses qu'on dit normalement, interdit, ça comme le reste. Mais ce soir ils ont laissé l'interdit a la porte de l'immeuble. qu'il se gèle les règles double décimètre tout seul le système, dehors, et que, pour une fois il foute la paix a la liberté qu'a rien demandé elle.
Jude. Il est un peu comme un rêve dont on ne sait plus trop si il est réel ou pas, il est la, elle le sens, le touche, le regarde et pourtant ne peut pas faire partir l'impression qu'il suffirait d'un coup de vent, d'un bruit un peu trop fort pour qu'il disparaisse. Mais maintenant qu'il est chez elle il y a déjà moins de risques de le voir s'envoler comme une plume dans la brise.
Accrochés comme il sont la elle fait un pas de coté, entrainant Jude, puis un autre, de l'autre coté, lentement elle entame avec lui une valse improvisée, lente et décousue, au rythme des battements de deux cœurs un peu affolés. Elle lui marche sur le pied et éclate de rire, demande pardon avec son sourire et continue, un pas, puis l'autre, doucement, allez quoi, ils ont toute la vie devant eux alors on s'en fiche d'aller doucement non ?
Maintenant qu'il n'y a plus qu'a tendre le bras pour atteindre cette fichue pastèque elle n'a pas vraiment envie que ça se finisse juste comme ça.
Elle aura meilleur goût si on attend encore un peu.
C'est ce qu'elle se dit Mais peut être que lui n'a plus envie d'attendre, alors elle lui montre un coin de l'appart dans lequel un mur de placards multicolores abrite un frigo qui ronronne doucement et qu'on entend a peine. Devant il y a un bar avec un plan de travail un peu plus bas et de haut tabourets. Elle lui dit aussi que dans le frigo il y a une grosse pastèque juste pour eux, et que maintenant c'est lui qui décide.
Un pas, puis un autre, dans le silence. Juste le bruit du tissu qui bruisse quand ils bougent, juste leurs respirations et parfois un murmure.
Mentaliste Le destin bat les cartes, nous jouons
Jude
Age : 36Présentation du Personnage : http://novlangue-city.forums-rpg.com/t2442-l-hopital#78347 Fan Club RP : 42 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Mer 13 Oct 2010 - 23:20
Spoiler:
Parce que j’ai dessiné son reflet, parce qu’elle l’a retouché sur le verre, avant dehors, là où il fait froid, là où tout est gris, là où tout est la laideur. Parce qu’elle a touché ma peau de verre sans la froisser, joyeusement pour lui faire dire sourire. Parce qu’elle est allée au bout de là où personne ne va jamais, dans les recoins retournés que l’on plie et replie. Parce que je sais qu’elle fait les sourires pour ne pas les défaire, ma faiseuse de sourire. Je décide devant mon reflet aux oreilles de chat, de ne plus être idiot. Ou alors un tout petit peu. Il ne faut pas grandir trop vite, je pourrais me bruler une aile et voler de travers. Je décide de ranger mes crayons de couleur et mon porte-plume en culottes courtes dans la poche de ma trousse. J’y ai déjà mis mon cartable d’écolier, ma trousse est pleine.
J’ai grandi si vite. Je marche un peu titubant, de travers, chaotique et maladroit, l’habileté un peu haletante. C’est dans la tête, là où j’ai caché mon esprit de grand pour enfourcher celui de petit, enfant dans l’âme, naïf et contournant le réel. Il est insupportable. Mais, je l’accepte pour elle et toutes les raisons que je trouve dans ses yeux et les sourires qu’elle a mis dans ma tête, toutes ces flammes qui se sont allumées en même temps, ces battements d’étincelles qu’elle a dans tous les yeux. Verts ? Noirs ? Je les vois dans toutes les couleurs, c’est ainsi parce que ça aussi, je le décide. Ces volutes étincelantes qu’elle a mis dans sa danse, dans ces pas d’une danse que je ne connaissais pas, même avant, même pourtant, même quand j’étais petit, quand j’étais enfant petit et naïf. Quand j’ai décidé de ne plus l’être.
J’ai grandi d’un pas. Elle marche sur mon pied en riant, je l’invite à s’y installer. Pieds sur pieds, de mains à mains, la pastèque approche à petite danse, un jeu de piano à quatre mains sans cordes ni trompette, la musique est dans la tête. Dans les regards qui ne pourraient se séparer qu’en se faisant mal. Les quatre en même temps tous ensembles, deux à deux, l’un pour l’autre, les yeux se regardent, se cherchent, se quittent à l’ombre d’un écart de seconde, un hoquet du temps juste parfait pour qu’ils se retrouvent impatients et se replongent les uns dans les autres, entremêlés sans rien voir que l’autre, et l’autre, et l’autre, et l’autre.
J’ai terminé d’être un enfant. J’arrête le temps parce que je le décide. Sur l’horloge dans ma tête, dans la sienne, je pose un doigt sur le cadran, à coté des douze coups, j’intime au temps de se taire, de fermer son coucou, d’oublier ses poids et mesures. Je referme le cadran, le temps se tait. Sa raison d’être n’a plus cours. Il le sait. Je l’ai décidé.
Comme le cadran, je ferme ses yeux pour les voir s’ouvrir sur celui qui a grandi. Jude, moi, un peu plus grand que tout à l’heure quand le reflet sur le verre ne souriait pas encore, pas tout à fait, avant que maintenant, que le temps se soit incliné. Avant qu’elle ne les ouvre, je trace sur son nez des chatouilles pour défaire ce trait d’inquiétude que je vois là, entre ses sourcils disciplinés, si obéissants que je décide de les froisser, de les rendre fous en les chiffonnant avec ce doigt finalement assez grand pour elle. J’ai grandi, je l’ai dit. Et mon doigt ne touche plus pour rire, mais pour sentir et faire ressentir. Je fouille son front dédouané, pour y mettre un désordre amusant, avant d’y poser les lèvres. Juste un peu, juxtaposé, se toucher sans s’effrayer.
Je souris contre sa joue. Mes lèvres, elles, sont ailleurs déjà, perdues pendues à son oreille sans lui murmurer d’idiotie, des justes mots sensés de grands, comme une pastèque qui attendra dans le fond du frigo au fond d’un placard. Deux mots et sept lettres, ça remplace une pastèque dans le pole sud d’un frigo.
Automate Nous sommes Dieu...
Sacha
Age : 38Mes RPs : 1, 2,
avec Jude Fan Club RP : 6 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Ven 15 Oct 2010 - 2:48
Il y'a quelque chose de changé dans sa voix, comme un ton plus grave, moins enfantin, plus assuré …
Il y avait ce quelque chose la dans ses gestes avant, mais c'est encore plus vif quand il parle …
Elle n'a pas ouvert les yeux, pas encore, pas tant qu'il ne le dit pas, et puis elle n'a pas envie de toute façon, elle veut se fermer en entier sur ces deux mots au moins pendant quelque secondes, les absorber, les imprimer quelque part tout au fond d'elle pour ne plus jamais les oublier.
Elle arrête de respirer sans vraiment s'en rendre compte.
Est ce que c'est le moment ou il disparaît ?
Est ce qu'il sera toujours la quand elle réouvrira les yeux ?
Dit le encore une fois, avant de t'envoler. Juste encore une fois …
Ou alors je t'attache pour que tu ne disparaisse pas ?
C'est incongru, ça la fait sourire.
Mais quand même, y a de l'idée. Perchée sur ses pieds, les bras autour de son cou, et un baiser au bout des lèvres elle se dit qu'il pourra pas disparaître comme ça.
Un baiser et même plusieurs qu'elle dépose a coté de son oreille, a l'angle de sa mâchoire, sur sa joue, sa pommette, son œil, son front, son nez.
Un baiser, un « moi aussi ».
Doucement Sacha, c'était encore un enfant il y a deux minutes, calme toi, ce n'est pas par ce qu'il te murmure a l'oreille ce que tu as envie d'entendre que d'un coup tout va changer.
Faudrait voir a pas l'effrayer l'oisillon tombé de son nuage.
Oui mais elle peut pas ouvrir les yeux, il a pas dit « quand ». Si elle peut pas voir ses yeux comment elle fait pour savoir ce qui va ou pas ?
Comment savoir si elle l'effraie ou si ça lui plait, et comment faire pour voir son sourire, ses yeux, son visage … surtout ses yeux.
Elle passe le bout de ses doigts sur le visage de Jude doucement, une caresse de plume sur ses lèvres, ses yeux pour essayer de deviner.
Elle veut jouer le jeu jusqu'au bout, et il lui a pas dit qu'elle pouvait regarder.
Mais même en faisant attention elle peut pas « voir » dans les yeux de Jude, il faut d'autres yeux pour ça.
Alors elle essaie d'ouvrir juste un œil, un petit peu, ça doit faire une drôle de grimace sur son visage de poupée trop parfaite. Juste pour voir son visage un peu.
Mais comme ça c'est flou, pas pratique du tout.
Je peux ouvrir dit ?
C'est un peu comme si, par un effet de vases communicants étrange, en décidant de grandir Jude avait fait rajeunir Sacha. Mais juste un peu, juste pour qu'ils aient le même âge...
Mentaliste Le destin bat les cartes, nous jouons
Jude
Age : 36Présentation du Personnage : http://novlangue-city.forums-rpg.com/t2442-l-hopital#78347 Fan Club RP : 42 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Mar 19 Oct 2010 - 23:03
Vous pouvez, Si vous voulez.
Je bascule la tête à droite et à gauche, pour la voir de biais et de biais, mais un peu seulement, j’ai grandi depuis tout à l’heure, je ne la vois plus pareil. Elle est toujours aussi belle, mais différente. Peut-être est-ce parce que je la vois maintenant avec mes yeux de grand. En tout cas, je n’ai plus peur, mon cœur s’affole toujours, mais c’est autre chose, comme cette autre chose qui me pousse sans arrêt vers elle, toujours et nulle par ailleurs. J’ai bien regardé derrière moi avant de grandir, mais il n’y avait personne, pourtant, on me pousse vers elle, tout contre elle.
J’ai grandi, je le sais qu’on me pousse pas. C’est juste que c’est compliqué de grandir si vite, on sent des choses étranges dans tout le corps, même à des endroits qu’on pensait servir à pas grand-chose. Ce qui était agréable avant devient indispensable, comme la regarder. Avant, c’était pour rire, maintenant, je souris sans quitter mon air idiot, sauf qu’il est moins idiot. Sa peau, j’avais envie de la chatouiller et qu’elle se torde dans tous les sens en riant. Maintenant, si je la touche, j’ai plus envie d’arrêter. J’ai envie de la caresser, de la toucher pour qu’elle frissonne, qu’elle frémisse et qu’elle se couvre de ces petits grains de poule. Je les sens sous ma main sur son bras, je veux tous les connaître, tous les découvrir, même aux endroits qu’elle cache sous ses vêtements. Mais ça, j’ose pas encore. Peut-être quand j’aurai encore grandi.
Pour l’instant, je vais juste la regarder partout et la prendre contre moi, pas pour avoir chaud, parce qu’il fait pas froid dans son appartement. Non, moi je veux faire un seul avec elle, et comprendre tout ce qu’elle cache en dessous, là, sous ses habits. J’ai plus le temps d’attendre, je grandis si vite. Y a trop de tissu. Je lui dis ? Je me demande ce qu’elle dira si je dégrafe sa chemise. Je le fais, j’ai pas le choix, je dois découvrir tous ces grains de poule.
Un à un, je défais les boutons de son corsage. C’est une chemise ? Je sais plus, je vois pas, seulement elle, ses jours rosies, son visage qui dit plus jamais non, et ses cheveux qui ont envie de jouer. Tout a l’heure, je jouerai à les défaire eux aussi, à les mélanger et à les coiffer. Tout à l’heure… Les boutons sont défaits. J’ai fait comme j’ai pu, pas très adroitement. C’est la première fois que je suis grand, c’est une bonne excuse.
Devant elle, contre elle, je laisse la place à ma main, juste ce qu’il faut pour aller sur sa peau, sous le tissu de son corsage. Elle est douce et chaude. Je bouge plus, j’ai plus envie. Je veux mourir sur sa peau. Je veux plus bouger la main non plus, c’est trop tard, elle ne saurait plus aimer toucher autre chose. Tout doit être fade, maintenant que je sais. Sous mon pouce, je sens le haut de son sein. C’est un peu bombé, mais J’ose toujours pas bouger. Là, je crois que j’ai envie d’être petit à nouveau. Mais, l’idée s’envole aussitôt, sans intérêt, désuète. Par contre, je deviens bavard sans pouvoir sortir un mot. C’est tout à l’intérieur, tout en ébullition, tout en langage feutré, des tas de mots qui veulent rien dire pour tout le monde, mais si je lui dis, je crois qu’elle va sourire et me dire qu’elle aussi.
Sans enlever ma main, j’enlace son visage avec l’autre qui se sentait un peu à l’écart, et puis, imperceptiblement, peu à peu un peu moins, c’est plus mon visage qui bascule à droite et à gauche, mais mon poids sur mes pieds, de l’un à l’autre, les siens sur les miens, comme un air qui culbute dans ma tête… un air à deux mots en sept lettres...
Spoiler:
Automate Nous sommes Dieu...
Sacha
Age : 38Mes RPs : 1, 2,
avec Jude Fan Club RP : 6 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Ven 22 Oct 2010 - 0:42
Elle a ouvert les yeux sur un autre visage.
Non c'est le même visage mais en différent, un visage qui sourit pas pareil, ses yeux non plus ne regardent plus pareil, elle ne se sens plus regardée, elle se sens déshabillée. Rien que ça, son regard, ça la fait frissonner.
Il n'a plus peur dit ce regard, enfin presque plus, si elle pouvait sourire encore plus elle le ferait, mais c'est pas possible.
Elle caresse sa joue, ses lèvres avec son pouce. Peut être qu'il est encore un peu jeune, la mais il grandit vite, maintenant il défait les boutons du haut de sa robe, il ne regarde même pas ce qu'il fait.
Il est gauche, touchant.
D'un mouvement d'épaules elle écarte un peu plus le tissu sous lequel il passe la main.
La main de Jude sur sa peau.
La peau de Jude contre la sienne.
Ça brulerais presque.
Elle ferme les yeux une seconde, pour absorber la brulure, lui laisser le temps de se rependre de partout. Elle sent la chaleur qui se déverse par vagues dans son corps en partant de la main de Jude posée sur sa poitrine.
Mais il est peu figé, l'air de plus oser bouger.
Elle le suit dans son lent mouvement de balancier, c'est encore une danse nouvelle qu'ils inventent au fur et a mesure. Une valse a deux temps, deux mots, un air qu'on ne peut que réinventer, déjà tellement chanté, jamais usé.
Elle déroule lentement l'écharpe qu'il porte encore, sans le quitter des yeux, sans arrêter de sourire.
Elle pourrait lui dire que tout va bien, qu'il n'y a pas a avoir peur, que tout ce qu'il ressent c'est normal, mais finalement les mots seraient de trop, alors elle laisse tomber l'écharpe et défait les premiers boutons de sa chemise.
Mais que les premiers, pour commencer, sinon elle va pas pouvoir résister a son envie de le manger tout cru, elle le sait, elle a trop envie de lui, elle a peut être rajeuni un peu, mais si il y a bien une chose qui n'a pas changé c'est ça, le désir qui lui fait des nœuds dans le ventre.
Elle glisse sa main dans le col, caresse son cou et s'arrête sur sa nuque, joue avec la pointe de ses cheveux, de l'autre elle prend celle de Jude, celle qui s'est invitée sous ses vêtements, et la guide lentement, sans brusquerie, sans a coups, un peu plus bas.
Ça la fait frissonner, elle voudrait … mais pas encore.
Pour l'instant il faut juste lui montrer qu'il va pas se brûler les doigts en caressant doucement son sein, en le prenant dans le creux de sa paume, il peut même continuer, descendre, il y a toujours de la peau en dessous, et toujours plus de frissons.
Ses côtes, son ventre qui ondule sous la caresse, l'arrondi de ses hanches, le creux de son dos. Il va falloir enlever des vêtements pour continuer l'exploration, mais pas encore.
Les yeux de Jude disent un peu d'inquiétude, mais son visage sourit. Il faut qu'il grandisse encore un peu, juste un peu et tout ira bien. Et puis même si elle rajeuni elle sera toujours la pour prendre sa main et le guider.
Pour l'instant elle laisse la main de Jude jouer a faire des frissons et prend celle qu'il a posé sur a joue, elle embrasse le bout de ses doigts, les mordille l'un après l'autre, doucement, en commençant par le plus petit.
Comme ça elle aussi elle peut jouer a faire des frissons.
Un deuxième doigt qu'elle prend entre ses lèvres, qu'elle touche avec sa langue et caresse avec ses dents.
Pareil pour le suivant, peut être un peu plus longtemps, elle ne fait pas attention, elle sens juste les frissons de Jude, ses cheveux qui se hérissent sur sa nuque.
Tout les doigts et un baiser dans le creux de sa paume. A l'intérieur de son poignet.
Zut, elle n'a plus envie d'attendre, il faut qu'elle sache. Quel gout peuvent-elles avoir? Ses lèvres ... Elle les effleure avec les siennes, comme pour demander la permission, juste un baiser du bout des lèvres pour l'inviter a venir explorer par la aussi.
Mentaliste Le destin bat les cartes, nous jouons
Jude
Age : 36Présentation du Personnage : http://novlangue-city.forums-rpg.com/t2442-l-hopital#78347 Fan Club RP : 42 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Ven 29 Oct 2010 - 16:21
Plus petit, il aurait imaginé dans sa tête perchée trop haut dans les étoiles que c’était sale, pas propre, pas comme il faut, ce qu’elle fait avec ses doigts, les siens à lui qu’elle mordille et avale entre ses lèvres. Il se serait offusqué en penchant la tête avec un air grondeur ou amusé, qui sait, qui le sait, qui peut dire ce qu’un enfant va faire. Mais voila, il a grandi. Surement trop quand il sent grandir le désir sur son ventre. Un mot qu’il croyait connaître par cœur, mais pas celui là, pas comme ça, pas… pas tout court.
C’est sa faute, ça oui, ou bien c’est grâce, il se le dit, à elle, sa faute à elle qui fait valser sa tête et ses idées, son corps qui a trop chaud, trop chaud qu’il est mieux sans son écharpe. Pourtant, elle lui manque. Il a peur sans elle, il n’est plus protégé du monde des grands. Il se sent nu et effrayé, mais ça passe, vite, si vite quand il sent ses lèvres s’envoler avec les siennes. Ça aussi, ça l’aurait, non pas dégouté, non bien sur que non, mais, mais… elle a bon gout.
Vous êtes tout entière de ce gout ?
Il recule même pas. Il est grand maintenant, un homme. Non, presque seulement, juste presque un peu.
Spoiler:
Belle et sauvage, danseuse intemporelle, superbe de grâce et délicate, précise comme les pas de la danseuse, ondoyante, charnelle et lascive, aux couleurs des huiles rompues à la térébenthine.
C'est trop tôt, et trop tard, j'ai la danse dans la tête. Ta danse à toi, celle que je t'imagine danser, et jouer avec tes cheveux longs, séductrice et... espiègle, comme avec cette grimace et tes yeux qui louchent et ta langue de trente centimètres. Tu es si jolie.
C'est chuchoté, presque pas dit, comme un souffle tiède Sirocco sur l'Asie d'un rêve, sourire et sourire et rire sous, le soleil la bas, au levant.
La musique a changé, dans sa tête, ses pieds, elle ondule autrement, pas comme avant, plus vif, plus fine, plus tendre encore, encore à force de la connaître. Leurs pieds reculent, et vont, va, s’en vont à reculons, et glissent, basculent des droites et des gauches. Il ne touche plus ses lèvres avec les siennes, mais les affleure seulement. C’est mieux, c’est déjà plus proche qu’il n’aurait pu l’imaginer avant d’être grand.
Comme ça, avec la musique dans le corps, ils glissent vers un comptoir imaginaire. Mais peut-être existe-t-il. Il la soulève et l’assoit sur le bois qui le couvre. Elle est plus grande que lui, c’est ce qu’il voulait. Et s’encastrer avec elle, s’appuyer sur le bord du comptoir entre ses cuisses, ses jambes qui pendent autour de lui et qui n’ont plus qu’à se refermer, à l’emprisonner. Ça le rassurerait, il a peur de s’enfuir parce qu’il pourrait redevenir petit. Un petit enfant qui aurait peur de faire mal, de faire ce qui est interdit.
Il la trouve belle. Ses yeux lui disent. Ses mains aussi, mais pas pareil, en défaisant les derniers boutons qui fermaient son corsage. Il l’ouvre parce que c’est devenu ce qu’il faut faire. Il écarte les pans de tissu dont il a oublié la couleur et la texture. Il regarde ce qu’il n’a jamais vu, jamais touché ou si peu, tout à l’heure et qu’il ne pourra oublier, ça jamais. Il pose ses mains avec raison, la seule qui ait en sens, sur sa peau, sur ses hanches, puis sa taille fine. Là, un peu de lui posé sur elle, il ne bouge plus. Il regarde son visage et ses yeux dans les siens, et si c’est ailleurs qu’elle regarde, tant pis. Lui, il ne voit qu’elle depuis toujours sans le savoir. Quand il était petit, il avait encore cette excuse. Maintenant qu’il est grand, il sait, il a fini par comprendre. Il était temps. Il la trouve belle. Ses yeux lui disent.
Automate Nous sommes Dieu...
Sacha
Age : 38Mes RPs : 1, 2,
avec Jude Fan Club RP : 6 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Dim 7 Nov 2010 - 4:35
Ses yeux lui disent tant de choses, tant de choses qu'elle ne pourra pas oublier, c'est une descente en apnée dans le regard de Jude, dans l'amour de ses yeux, voit-il dans ses yeux a elle tout ce qu'elle veut lui dire ?
Toutes ces choses qu'elle a à lui dire, qui ne se disent pas avec des mots, mais avec des gestes, des regards et quelques soupirs.
Ce sont des mots d'amour silencieux, des mots de tendresse et d'ivresse qu'elle lui raconte avec son sourire, ses yeux et ses mains qui l'effleurent pour ne pas l'effrayer.
Il a grandit, elle le sais, elle le sens, mais elle a toujours l'impression qu'un rien pourrait le faire retourner vers l'enfance rêveuse qui était la sienne il y a peu.
Elle l'aimera qu'il soit homme ou enfant, effrayé ou courageux, mais la tout de suite son corps entier brûle d'envie pour l'homme qu'il sera bientôt.
Alors même si elle aime profondément les rêves qu'il lui a montré dans le parc, même si elle a d'abord aimé l'enfant perdu dans les nuages, elle ne le laissera pas faire demi tour, pas maintenant.
C'est trop tard, elle a dans les yeux son visage de grand, et elle sent dans sa poitrine son cœur prisonnier de sa main d'adulte, il ne s'en peut être pas encore compte, mais de rêve en poésie il a peu a peu pénétré la carapace, glissé sa main entre les plaques d'acier et de marbre qui la recouvrent et attrapé son cœur.
Maintenant il est a l'étroit dans sa poitrine et elle a peur qu'il explose si il ne met pas sa main autour.
Elle referme autour de lui ses jambes, l'emprisonne dans la chaude et douce étreinte de ses cuisses presque nues, sa robe est remontée, dévoile maintenant le haut de ses bas.
Ses bottines l'embêtent, mais on verra ça plus tard.
-Il va falloir gouter pour le savoir, elle répond dans un souffle, elle ne sait plus trop de quoi il s'agit, mais c'est la seule réponse possible.
Il l'envoute d'un regard, d'un sourire, d'un geste de ses mains qui caressent sa taille.
Il a défait les derniers boutons, retiré le dernier rempart et la voilà presque nue, livrée a son regard plus tellement innocent même s'il a encore ce petit air émerveillé et étonné d'une première fois.
Elle voudrait soudain qu'il aie beaucoup plus de mains, beaucoup plus de sa peau sur la sienne, alors elle glisse ses mains sur les épaules de Jude, sous sa veste qu'elle repousse en arrière d'un mouvement de poignet.
Elle glisse, mais ne tombe pas, elle sait qu'il n'enlèvera pas ses mains de la ou elles sont, elle n'en a pas envie d'ailleurs, sauf qu'elle a encore plus envie d'encore plus de sa peau alors tant pis, elle le prend par les poignets, écarte les mains de Jude juste le temps de faire glisser les manches de la veste le long de ses bras, elle n'a pas encore touché le sol qu'elle les repose la ou elles étaient.
Voilà.
Elle fera comme si elle n'avait pas sentit le froid en forme de main qui a remplacé Jude sur sa peau, ça n'a pas duré, le souvenir s'efface déjà, ne reste qu'un frisson, comme une ride sur l'eau tranquille.
-Peut être que vous pourriez commencer par la. Dit elle en penchant la tête sur le coté et en se caressant la clavicule du bout du doigt.
Viens Jude, viens vérifier si sa peau est aussi sucrée qu'elle en a l'air …
Mentaliste Le destin bat les cartes, nous jouons
Jude
Age : 36Présentation du Personnage : http://novlangue-city.forums-rpg.com/t2442-l-hopital#78347 Fan Club RP : 42 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Jeu 11 Nov 2010 - 10:17
Spoiler:
Il hésite un instant. Bascule la tête sur le coté, il meurt. Non, il imite celui qui fait qu’il meurt pendu de l’avoir perdu, elle, une autre, toutes les autres, mais surtout elle. Pour un soubresaut, il ouvre les yeux et timide, sourire, espiègle, mais si petit, infiniment petit devant elle, il pourlèche dans son rêve le doigt qui désigne sa peau, la sienne, comme elle le faisait tout à l’heure avec les siens.
Il a peur. Il se demande s’il va survivre après. Comment fera t-il si elle disparaît ? Comment seront ses réveils, matins d’après elle. Comment pourra t-il aimer le soleil qui l’éblouira. Quel gout auront ses Chocapic, quand seul, sans elle et son miracle, il avalera les cuillères de céréales. Il se demande si elles croustilleront encore. Il ferme les yeux pour tout garder, ne rien oublier, ne rien perdre, pas une miette, pas une goutte. Pour lui, le miel de sa peau, sur ses lèvres, là où Sacha a mis son doigt, là où lui, Jude un peu jeune, déguste les céréales une à une comme de timides baisés. Non, des souffles, des cracs, des petits plops sur le col de son cou. Jude souffle des baisés sur sa peau, juste là, exactement là où elle les voulait. Il sait. Il sait désormais qu’il ne pourra plus jamais ouvrir les yeux, plus comme avant maintenant, plus comme avant après, après elle, le miracle.
Il est un peu triste parce que sans elle, tout cela n’a plus de sens, et demain en aura encore moins. Qui s’en soucie ? Lui, sans doute. Elle, peut-être ? Il lui demande dans un regard, celui qu’il lève vers elle, entre deux baisés sur sa peau, deux craquements de céréales, deux plops de miel. Un regard beau et supplique, dans le fond triste un peu. Puis, il reprend le chemin des écoliers, l’aventure au bout des lèvres.
C’est là, exactement là, qu’il trace la route, un sillon de baisés fins, apposés, tendres et infiniment doux. C’est là, qu’il décide de suivre ces frissons qui naissent sous le miel, sous les plops et le pétillant couleur chocolat. Là, qu’il rêve d’elle et de tous les petits matins, réveils avec elle, prés d’elle sous le drap, sous la soie, sur sa peau tiède et nue où le soleil aura pris l’habitude de venir s’échauffer. Exactement là, où le drap sur sa cuisse ne sera plus tout à fait là, et lui non plus d’ailleurs, il ne sera plus là pour lui et le reste, mais pour elle, et elle, encore elle, elle seule, juste elle et rien qu’elle.
Ça pétille et mêle miel et plops, cracs et céréales, sur chaque grain de sa peau salée. Du mélange aigre-doux, il reste un gout incomparable qu’il n’oubliera plus, ça non plus. Les cracs, les plops, le miel et la peau, les frissons et les grains qu’il égraine un à un, justement l’un après l’un et puis l’autre, et suivant tous à la fois, tous en même temps, en quinconce, florilège et pétillant, le feu d’artifice assomme sa cervelle. Bousculée un peu trop, tant d’émotions pour un si jeune pousse, petit Jude s’effondre sur la peau de Sacha, le front appuyé raide, foudroyé d’émotion, sur son épaule.
Il respire encore. Son souffle rapide, haletant sur le miel de l’épaule rappellera à Sacha qu’il est encore petit, qu’il faut lui pardonner ses erreurs, mais il ne bâcle rien ; Jude aime tout court, tout simplement, un peu follement. Il se rapproche encore, comme s’il était possible à deux corps de s’épouser, se souder l’un à l’autre. Emboité Lego, il enveloppe Sacha avec ses bras, tendrement et serre, fort, sans lever le front, sans ouvrir les yeux, sans respirer. Tellement fort, tellement deux, tellement doux, tellement qu’il pleure. Mais non, ça ne se voit pas, non, il pleure des larmes du bonheur, des larmes épaisses et chaudes, généreuses et sans complexe. Dans ses yeux fermés et son regard qui refusera de l’oublier toujours.
Plops, cracs, miel et Chocapic, Jude est fou. D’elle, chocolat et riz soufflés, céréales et pétillant, sa peau, sel et frissons, aigre-douceur sur le palais qu’il tisse du bout des lèvres, avec sa bouche en cœur et son cœur enliassé. Il dessine les palais de leurs mille et une nuits.
Automate Nous sommes Dieu...
Sacha
Age : 38Mes RPs : 1, 2,
avec Jude Fan Club RP : 6 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Sam 20 Nov 2010 - 23:42
Elle referme ses bras sur Jude effondré, enfonce ses ongles, ses doigts dans les cheveux de Jude qui lui chatouillent le cou, elle les brouillonne d'une caresse, les dérange avec tendresse. C'était trop, trop vite, trop tôt.
Et pourtant ses baisers timides, cette dégustation lente, elle s'est mordu les lèvres pour retenir le gémissement qui montait dans sa gorge, il aurait cru qu'elle avait mal.
C'était le cas, mal partout ou il n'y avait pas de Jude.
Elle penche un peu la tête et murmure a son oreille des baisers doux, des caresses du bout des lèvres et des mots.
Des mots qui disent qu'elle l'aime, qu'elle est la, qu'elle sera toujours la, maintenant c'est pour toujours.
Le demain d'hier est mort, un nouveau demain s'ouvre, un demain a deux mains l'une dans l'autre, entrelacement de doigts pour n'en faire plus qu'une, soudées, comme maintenant, comme pour toujours.
C'est un rêve peut être, ce nouveau demain, elle ne sait pas, elle s'en fout, elle le voit comme si elle y était. Un demain matin ensoleillé par la nuit passée, regards embrumés, jambes emmêlées, mains soudées, draps froissés.
Petit déjeuner sur ta peau vanille. Baisers a la mûre de mes lèvres.
Demain mais plus tard, enroulés a deux dans une couverture sur le canapé, ta peau sur la mienne, pour regarder le reflet du ciel dans tes yeux. Il sera toujours bleu dans tes yeux. Des mots, des rires murmurés dans le creux de ton épaule, de la musique quelque part.
Et plein d'autres demain encore.
Mais ici, et maintenant, volutes d'une oreille qu'elle suit du bout des lèvres, doucement, n'ai pas peur petit Jude, pleure mon doux rêveur, tes larmes qui coulent sur ma peau sont les cadeaux de ton innocence au marbre froid de mon indifférence, il va fondre.
Que tu sois le soleil, que je sois la fleur fanée enfouie sous la neige que tu feras éclore a nouveau.
Un bouton puis l'autre, d'une main habile qu'elle glisse entre eux, elle défait sa chemise, écarte le tissu. C'est la peau de Jude qui se colle a la sienne qui la réconcilie un peu avec son corps qui lui fait mal partout ou il n'y a pas de Jude.
Respire mon doux rêveur.
Mentaliste Le destin bat les cartes, nous jouons
Jude
Age : 36Présentation du Personnage : http://novlangue-city.forums-rpg.com/t2442-l-hopital#78347 Fan Club RP : 42 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Ven 26 Nov 2010 - 15:59
Je vous ai entendu. J’ai entendu ce cri à l’intérieur, là, juste là et puis là, et ici, et encore ici… et… je n’ose pas toucher ici, c’est un trésor caché. Les trésors doivent être convoité et recherché, avant d’être trouvé, fébrile et tremblant d’impatience. Ici, c’est chaud et doux, ici si chaud que je viendrais m’y réchauffer, si doux, que je prendrais le temps de souffler la braise.
Il a reculé d’un pas. Maintenant, il désigne Sacha, son corps, ces endroits qu’il n’a pas encore touché, pas encore révélé, et cet endroit qu’il ne connaît pas, qu’il montre du doigt, maladroit. Il ne connaît pas « les choses de l’amour ». Jude est un enfant qui n’a pas grandi. Le fruit d’une expérience, un organisme créé. Il est né enfant, presque un adolescent. Mais il n’a pas atteint l’âge adulte, ou s’il l’a fait, c’est malgré lui, malgré son corps qu’il n’a pas eu le temps de voir changer, malgré son savoir volé affamé dans les livres, malgré ses questions et ses visites chez les Valkyries, mais il n’y cherchait pas l’amour, pas chez elle.
Ses gestes sont maladroits, presque une insulte pour une grande personne, pour une femme. Et ses paroles le sont aussi. Il parle et réagi avec la spontanéité d’un enfant. S’il blesse, il ne le sait pas. Il apprendra.
Sacha… c’est cela l’amour ? Avoir mal et que ce soit agréable ?
Il connaît la réponse, il l’a reconnu dans ce cri étouffé mais qu’il a entendu sans le son, dans ce film muet qu’est le ballet des corps en émois. Il baisse le regard, les mains croisées dans ses cheveux brouillonnés, et puis sourit quand il relève le regard, radieux eurêka.
Sacha ! Je veux être libre quand je serai grand ! Et je veux être grand maintenant ! Partons ! Quittons cet endroit et partons, loin, tous les deux sans les autres et leur loi !
Vous croyez qu’on trouvera des pastèques en chemin ?
Il referme sa chemise vite, trop vite, tous les boutons ne sont pas fermés, en vrac, n’importe comment, quelle importance, plus rien ne compte qu’elle. Il l’attrape par la main et tire pour la faire descendre de son comptoir. Et l’entraine…
Vite ! Je suis impatient d’être libre et loin.
Automate Nous sommes Dieu...
Sacha
Age : 38Mes RPs : 1, 2,
avec Jude Fan Club RP : 6 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Re: Un refuge Dim 28 Nov 2010 - 15:54
Interloquée d'abord.
Pourquoi recule-t-il ? Pourquoi s'enfuit-il ? Il fait tellement froid maintenant qu'il n'est plus la.
Et elle se sent seule, abandonnée assise comme une idiote sur ce comptoir encore plus idiot, avec les jambes qui pendent sans Jude autour du quel s'enrouler, avec ses bras qu'elle referme sur sa poitrine nue puisqu'il n'y a plus de Jude pour la couvrir. Et elle a froid. Le bois est froid, l'air est froid, tout est froid.
Pourquoi ?
Elle n'arrive même pas vraiment écouter ce qu'il dit, il parle de douceur, de chaleur, mais pourquoi il en parle ? Les mots ne vont pas la réchauffer maintenant....
Par ce qu'il a eu une idée, une de ses idée de Jude, une de ses idées d'enfant. Il n'a pas grandit, pas tant que ça, pas assez, trop occupée qu'elle était par l'envie qu'elle avait de lui elle n'a pas fait attention, pas assez.
pardon Jude. Tu peux la pardonner ? La pardonner de t'avoir aimé trop vite, trop fort, c'était trop pour ton âme d'enfant, jamais assez pour son corps d'adulte.
Amusée ensuite.
Elle le regarde refermer sa chemise trop vite, et rit quand il l'attrape par la main pour l'entrainer.
-D'accord. Dit-elle en riant encore.
Bien sur qu'elle est d'accord, vivre loin et libre, c'est un rêve n'est ce pas ? Alors d'accord.
-Doucement.
Par ce qu'il pleut dehors, qu'il y fait froid.
La pluie tambourine sur la baie vitrée, elle viens de s'en apercevoir, Jude non visiblement, il est déjà loin, sa tête est ailleurs.
Elle referme lentement les boutons de sa robe, comme a regrets, puis du bout des doigts elle arrange la chemise de Jude, en remettant les boutons aux bons endroits, et puis elle ramasse leurs vêtements, la veste de Jude, son manteau...
Il est impatient, il voudrais être loin déjà, ça ne sera pas aussi simple, mais lui ne voit que la fin, pas le chemin. Tant pis, elle s'occupera du chemin en le laissant rêver, elle peut faire ça pour lui. Par ce que c'est lui.
Il ne leur aura pas fallut dix minutes pour être prêts, couverts, avec un sac sur le dos debout face a face devant la porte d'entrée, qu'il faut franchir dans l'autre sens maintenant.
Mais avant.
Elle l'attrape par les revers de sa veste et par la nuque, sans lui laisser le choix, le temps de réagir, elle l'embrasse, ce n'est pas l'un de ses gentils baisers de tout a l'heure, non, ce sont ses lèvres qui se pressent sur celles de Jude, c'est sa langue qui s'invite dans la bouche de Jude son corps qui se colle au sien pour récupérer un peu de cette chaleur trop vite dissipée par son absence … et puis elle le lâche, s'éloigne d'un pas en arrière en souriant.