Bayleen

Comme convenu j'avais nouée un morceau de tissu rouge autour de mon poignet droit en sortant de chez mon patron avant de m'engouffrer dans un taxi. C'était le code pour qu'ils envoient quelqu'un récupérer les infos que je venais de dérober chez mon patron, un scientifique qui bosse en autre sur les implants. Donc je savais qu'en arrivant en bas de chez dans 20 min, un homme m'attendrais, j'aurais alors juste à glisser discrètement dans sa poche la carte qui contenait des infos sur des recherches sur un nouvel implant.

Comment j'en suis arrivée là? Ben c'est simple, c'est arrivé quand cinq gars on défoncé la porte de mon appart un matin alors que j'étais encore au pieu, juste eu le temps de me redresser qu'ils étaient autour de moi me fessant comprendre que j'avais pas intérêt à gueuler pour rameuter du monde.

Celui qui était le plus vieux pris la parole et m'expliqua qu'ils étaient des insurgés, qu'ils avaient un deal à me proposer, il me retirait ce foutu implant en échange de mon aide pour obtenir des infos sur les travaux de mon patron et que j'avais une minute pour donner ma réponse.

Une minute pour réfléchir à un deal comme ça alors qu'on viens de défoncer ma porte et que je suis dans mon lit avec cinq types autour de moi qui on des gueules qu'on à pas envie de voir en se levant …
Bref j'ai du penser à l'essentiel, l'implant, ce bordel qui enlève tout plaisir et qui rend la vie triste et grise. Je voulais à nouveau vivre alors j'ai juste hochée la tête, le vieux à esquissé un léger sourire, il a sortis un petit appareil d'une des poches de sa veste et là mis contre ma tempe. On est resté un long moment comme ça jusqu'à ce que son appareil émette un petit son, il a paru soulagé et le remis dans sa poche. Je supposait que ça avait marché mais je ne ressentait aucun changement en moi pour le moment.

Ensuite il m'expliqua ce que je devais faire chez mon patron, comment accéder à ses dossiers, comment je devais leur signaler que j'avais des infos pour eux, etc … Puis ils sont partis promettant que la porte serait réparé à mon retour du travail.

Je sentis que la taxi ralentissait on était enfin arrivé. J'insère ma carte de payement à l'endroit prévu pour régler le taxi et je sors.

Et là le temps s'arrête, je reste figée sur place.

Merde y a personne!!! Il est où ce con?! Bouge ma grande, reste pas plantée comme çà sinon tu va attirer l'attention...

[Orthodoxe non implantée]

Je me dirige vers l'entrée.

Il est peut-être dans le hall ou devant ma porte ou bien il est dans mon appart ou … ou … STOP!! Arrête ça fais six mois que tu fais ce genre de trucs et le gars à toujours été là, à t'attendre devant la porte d'entrée de l'immeuble. Donc c'est qu'il y a un problème. N.O.D.? Possible, peut-être que le groupe c'est fait pincer, s'ils apprennent que je bosse avec les insurgés je suis en danger. La dernière fois que je l'ai vu c'était il y a une semaine, donc s'il le groupe c'est fait prendre et m'avait balancée, j'aurais déjà eu droit à une visite. Pas le choix faut entrer …

Je rentre dans l'immeuble, tout en jetant des coups d’œils un peut partout dans l'espoir d’apercevoir l'homme à qui je devrais remettre la carte mais non, il n'y a décidément personne qui m'attend.
Je monte dans l'ascenseur, j'hésite un moment avant d'indiquer l'étage.

Peut-être mieux d'aller à l'étage juste avant le mien et de finir de monter par les escaliers au cas ou …

J'inspire un grand coup et indique l'étage 20, la porte se referme et l'ascenseur commence son ascension.

18
...
19
...
20

La porte s'ouvre, je passe juste la tête pour regarder à droite et à gauche dans le couloir, y a personne. Je sors de l'ascenseur et me dirige vers les escaliers qui mènent au niveau supérieur. En passant dans le couloir des bruits des appartements me parviennent. Ici un couple parle fort, là un gars est train de siffler l'air d'une chanson et dans celui-là un gamin pleure.

J'arrive dans la cage d'escaliers, je tend l'oreille pour savoir s'il y a du monde mais visiblement c'est pas le cas. Je monte les marches et plus je monte plus je sens mon cœur qui s’accélère dans ma poitrine.

Arrivé à la porte qui donne sur le couloir, mon appart est la 3ème porte à droite. J’entrouvre lentement la porte, grimaçant à chaque grincements qu'elle fait. Je passe ma tête par l'entrebâillement et jette un coup d’œil à gauche puis à droite.

Personne. Je respire.

Je m'engage dans le couloir et me dirige vers mon appart.

Passe devant la 1ère porte.

Passe devant la seconde.

J'arrive devant la troisième, chez moi quand j’entends une porte qui s'ouvre à l'autre bout du couloir et des voix. Je reste figée quelques secondes.

Bouge!!

Je plonge rapidement ma main dans ma poche, ressort la clef et me précipite dans l'appart une fois la porte ouverte. Là je m'écroule par terre.

Font chier ces insurgés!!

Je sens les larmes qui commencent à monter.