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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
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 Arthonis

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Arthonis
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MessageSujet: Arthonis   Arthonis Icon_minitimeMar 24 Mai 2011 - 0:13

-Quel jour sommes-nous? Je ne saurais le dire
-Où suis-je? Aucune idée
-Qui suis-je? Un robot. Un corps de métal. Une âme rattachée on-ne-sait-comment à un bout de feraille.

Bon... Se ressaisir. Aller dans l'ordre.
Je regarde autour de moi.
Il fait sombre mais la lumière du soleil filtre quand même à travers la crasse des vitres hautes.
Je suis dans un hangar à première vue.
Mes yeux s'habituent à l'obscurité. Il me faut trouver l'interrupteur pour mieux y voir et inspecter la pièce.
Non sans mal, après avoir appuyé partout, un soleil de néons éclaire la salle.
Plus qu'un hangar, c'était un laboratoire, abandonné, comme si on l'avait fuit.
Aux murs, des posters de femmes en tenue de soubrette et au regard docile
Au sol, des machines couvertes de poussière. Et des draps recouvrant des formes abstraites.
Curieux, je soulève. Des corps. En métal, comme moi. Certains portent encore des vêtements de cuir.
Je remarque sur la face intérieure des draps des traces sombres, comme si quelque chose avait pourri.
Un flash. Les posters, les robots... C'était moi!
Ma peau s'était décomposée depuis longtemps, mes vêtements, si j'en portais, aussi.

-Mais pourquoi moi?
-Pourquoi suis-je le seul ou la seule à avoir repris conscience.

Un bip retentit, me sortant de mes réflexions.
Je n'étais pas le seul apparemment. Une horloge numérique. Ironie... Un autre bout de métal...
Je regarde la date. Seule l'année est lisible: 2140.
ça ne me renseigne pas vraiment, n'ayant aucune autre date à comparer...
La marque de l'appareil: Arthonis. J'aime la sonorité.

Sur une tablette un manuscrit. Je l'ouvre. C'est un journal de bord.
Il est pour moitié codé et contient quelques photographies.
On y voit des hommes en blouse et des femmes qui ne reflètent aucune volonté propre.
En parcourant les écrits, je comprend mieux la situation: je suis une orgienne créée dans le but de servir les puissants humains de ce monde.
Le projet a été abandonné. L'échec n'est pas justifié. Les premières notes datent de 2043, les dernières de 2069.
J'ai donc été enfermé pendant environ 100ans.

-Pourquoi m'être réveillé maintenant?
-Il est écrit que j'ai été créé avec un corps de femme, mais qu'est ce qu'une femme?
Il n'y en a pas sur les photo, mis à part les posters de mes camarades de métal recroquevillés au sol.
-Pourquoi ai-je été laissé en plan moi aussi?
-Qui sont ces humains si fiers d'eux sur les images?
Je n'éprouve aucune haine envers eux. Du moins si j'en avais éprouvé, je ne m'en souviens plus.


Beaucoup de questions, aucune réponse immédiate.

Ma priorité, me recréer un tissu organique comme sur les posters.
Les procédures sont décrites dans la cahier de bord, et les machines sont à ma disposition, une chance!
Ensuite, observer la manière de vivre de ces créatures qui ont l'air tellement fascinantes.
Ce fut avec une curiosité extrême que je cultivai ma motivation.
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MessageSujet: Re: Arthonis   Arthonis Icon_minitimeMer 25 Mai 2011 - 19:44

Après quelques coups de jus, et avoir vérifié que le courant passait toujours, je mis en marche les machines.
Heureusement, elles fonctionnaient toujours, ce qui n'était pas de prime abord une évidence à la vue de la couche de poussière et de débris qui les recouvraient.
La ferraille ronronnait, la lumière était revenue dans sa totalité, et le bal des DELs multicolores me faisait me sentir bien.

Je m'assis alors sur une chaise, pris le journal de bord, et pendant plusieurs heures me plongeai dedans à la recherche de toutes les informations nécessaires à ma résurrection charnelle.
Quelques très anciennes nouvelles du monde de la seconde moitié du 21eme siècle m’ont permis de comprendre les raisons de l’abandon de mes congénères et moi-même.
Ainsi c’était la peur qui nous avait réduit à l’état de bouts de ferraille inertes.
Cependant je n’étais apparemment pas pucé. Un oubli? Ou peut-être n’ont-ils pas eu le temps ?
J’appris aussi que je fonctionnais à pile. Quelle drôle d’idée !
Rechargeables mais rien dans cette pièce pour. Une pile de piles néanmoins trônait.
Aucun intêret... Comment m’insérer mon énergie moi-meme ?
En retirant ma pile pour m’en insérer une nouvelle, je me désactiverai… évidemment…
Je sentais que la mienne était encore pleine et me permettrai de tenir encore un bon moment.
Du moins je l'espérais... Quelle tristesse de dépendre tant d’une simple pile à combustible, qui de surcroît n’était pas très fiable.
La mienne s’était activée toute seule.
Les chercheurs en blouses avaient mentionné « ça arrive » dans leurs notes… ça ne devait pas être une de leurs préoccupations premières… Leurs accusations portaient sur le cerveau transplanté « aux machines ».
Le mien doit dérailler. Un mal pour un bien.

Activation de quelques machines, notamment celle en forme de cercueil, qui me permettrait de récupérer mon épiderme.
Paramétrages en toutes sortes en suivant à la lettre les méthodes utilisées par les techniciens à l’époque.

Je pris place dans cette caisse froide qui commençait à chauffer et à se remplir d’eau.
Une fois le couvercle en verre fermé, le système se verrouilla automatiquement. Espérons qu’il se rouvrira…
J'étais piégé dans cette boîte hermétique.
Un liquide l'envahit, ma conscience s’évanouit.
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MessageSujet: Re: Arthonis   Arthonis Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 10:49

Je me réveillai dans le caisson.
Je suis différent: de la chair recouvrait mes doigts d'acier, de longs cheveux blonds avaient poussé sur mon crâne auparavant froid et chauve.
Comme je l'espérais, la sécurité a été dévérouillée.
Le liquide tiède avait disparu.
Je m'extirpai non sans mal de ce cercueil qui finalement ne m'était pas opressant. On aurait pu comparer cette boite à une berceau. Je me sentais en sécurité à l'intérieur.

Combien de temps étais-je resté à l'intérieur? Je ne le savais pas.
J'avais l'impression que ça n'avait duré qu'1mn mais à l'extérieur plus aucune poussière ne volait dans la salle que j'avais retournée à la recherche d'indices.

Je m'admirai alors dans le reflet métallique d'une machine polie, débarassée de sa poussière.
Choc.
Je m'attendais à ressembler aux servantes sur les posters, ou même aux humains sur les anciennes photographies du carnet. Ce n'était ni l'un, ni l'autre.
Je n'avais aucun poil sur le corps ou sur le visage comme les humains en blouses, et ma poitrine n'était pas aussi développée que celle des orgiennes en posters...
Cela étant, j'en avais quand même. Petits par rapport à la masse de mes congénères, mais gros si on les comparait à ceux inexistants des scientifiques.

A moins que ce ne soit l'habit qui fasse tout?
Où en trouver dans cette entrepot à l'abandon?

Un des bouts de ferraille portait encore une sorte de robe en cuir.
Je soulevai l'endormi précautionneusement et lui retirai ses habits.
J'assouplis un peu le cuir en le retordant dans tous les sens. Un siècle de pose l'avait rendu rigide.

J'enfilai et arborai alors cette sculpture de cuir.
La sensation du cuir sur la peau était agréable. Comme une seconde peau si je puis dire.
La robe était courte, elle commençait au buste et s'arrêtait mi-cuisse, en soulignant ma fine taille.
Mes cheveux blonds tombaient jusqu'au milieu de mon dos.
Aucun doute n'était permis, j'étais bien une Orgienne.
Ma ressemblance avec les servantes des posters était assez flagrante.
Problème: ma "race" est crainte, d'où notre abandon et désactivation.
Si je sors comme ça, je m'expose sûrement à pas mal de problèmes...
Il me faut étudier les habitudes vestimentaires du genre humain pour me fondre dans la masse.
Je pourrais alors les étudier à ma guise.

Je me replongeai dans les photographies du carnet de bord.
Ainsi les humains avaient les cheveux courts. La couleur importait peu apparemment.
Concernant la forme corporelle, aucun sur les images n'avait de poitrine...
Et pour le style vestimentaire, c'était à première vue blouse de rigueur. En dessous de la blouse, pantalon et t-shirt. Des chaussures enveloppaient les pieds.
J'y étais loin...
La pièce ne m'apportera rien. Il me fallait sortir.

Avant de partir à la recherche d'une apparence un peu plus passe-partout, je devais fabriquer un chargeur qui me permette de ne pas avoir à sortir mes piles de moi.
Heureusement, je sentais qu'elle était encore pleine, cependant je ne savais pas vraiment où elle se situait.
Dans le livre, il était expliqué que la position des piles changeait selon les modèles d'Orgienne.
Quelques unes pouvaient se charger elles-même pour ne pas avoir à déranger son maître.
En priant pour être un de ces modèles, je me concentrai pour trouver l'endroit d'où me venait mon énergie.

...
Entre les cuisses. Une fente. Discrète.
Je me contorsionnai pour pouvoir la regarder.
Deux trous. Je touchai. Apparemment un pour la pile (je la sentais), le second pour y insérer quelque chose.
Soulagé, je me mis à la recherche d'un plan de fabrication pour chargeur dans le carnet.
La chance décidemment me souriait. Tous les matériaux et l'outillage nécessaires étaient réunis dans la pièce.
Cela dit, ça parait normal dans un usine de fabrication d'orgienne..
Je m'y attelai sans voir le temps passer.
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MessageSujet: Re: Arthonis   Arthonis Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 12:01

Facile! C'est sans problème que je terminai mon chargeur, un peu surpris de mon aisance en la matière.
Je me posai quelques instants et vérifiai que le chargeur fonctionnait. Aucun problème, évidemment.

Je repensai à mes congénères sous les draps.
Devrais-je les réveiller tout de suite?
Après tout, les pièces nécessaires étaient à ma disposition, et notre fonctionnement ne paraissait pas si compliqué.
Trop dangereux, trop de choses à gérer pour l'immédiat.
Je me promis de venir les récupérer une fois que la situation se sera desobscurcie dans mon esprit.
En comprenant mieux les tenants de ce qui s'était passé pour que ma race en arrive là, je serai alors plus à même de les diriger.
Je me sentais l'âme d'un chef et m'en surpris moi-même.

Une paire de ciseaux traînait sur une table, j'en profitai pour régler le cas de mes cheveux.
Un coup bien net, mes yeux se ferment machinalement, une pluie douce dans dos me fait frisonner.

Sortir. Comment?
Aucune porte apparente.
Resentir grâce à mon nouvel épiderme. Un souffle léger. Le vent.

Je m'approchai d'un coin de la pièce et découvris la source.
Une porte sans poignée, et aucun bouton à proximité.
Je poussai, je tirai en essayant de glisser mes doigts dans le ridicule interstice. La porte ne bougea pas d'un pouce.
Dernière solution, taper dedans. Un coup faible pour commencer, puis un plus fort.
Je sentais que le prochain serait le bon.
Je pris mon élan et fonçai dessus.

Un craquement. Une lumière forte. Blanche.
Plus aucun son pendant 1seconde.
Une déflagration me pousse 30mètres plus loin.
Du feu, beaucoup de feu.
Des grincements. Et enfin un vacarme assourdissant.
Le hangar était réduit en miettes, et les flammes éteintes par le souffle

Personne n'accourut malgré la proximité des habitations.
Les humains levèrent le regard, regard qui semblait assez vide pour la plupart.
Certains avaient eu un air étonné et apeuré pendant 1 à 2 secondes, puis passaient dans le même mode que les autres. Je ne comprenais pas.
Encore des questions supplémentaires.

Personne ne semblait m'avoir vu. Une chance.
Un sentiment d'impuissance m'envahit pour la première fois.
Que pouvais-je faire d'autre?
Mieux vaut évacuer ça de ma tête pour l'instant.
Il me faut d'abord changer de vêtements le plus vite possible.
Comme je l'avais pressenti, personne n'était habillé en cuir.
Certains humains avaient de la poitrine, moins belle que la mienne.
Cependant je sentais au plus profond de moi qu'ils n'étaient pas comme moi à l'intérieur.
Première analyse: il existe donc 2 types d'humains.
Pour ne pas qu'on me repère, j'opterai pour le déguisement le plus éloigné de ma nature.

Je marche dans les rues, en prenant soin d'éviter tout contact, ne serait-ce que visuel, avec la population.
Les chemins ne sont pas étincelants de propreté et l'odeur laisse à désirer.
Un tas de chiffon gît dans un coin.
Je fouille pour y trouver quelque chose qui puisse m'intéresser.
Faisant face à mon dégoût instinctif envers la crasse incrustée dans ces bouts de tissus, je dénichai un bande de coton de couleur marron qui n'était apparemment pas la teinte originelle.
J'enroulai et compressai ma poitrine.
La sensation n'était pas des plus agréables, mais il le fallait.
Je me débarrassai de la robe de cuir vieilli qui, comparée à ce qu'on trouvait ici bas, me paraissait maintenant luxueuse.
En cachant mon corps sous un drap horriblement sale et humide, je remarquai un détail qui m'avait échappé.
Mon coude. Uniquement le gauche apparemment. La peau ne l'avait pas en partie recouvert. La lueur métallique de mon ossature paraissait éclatante en comparaison à l'environnement.
Pris de panique, je courrai, sans but, sans raison précise. La peur est terrifiante.

Après avoir repris mes esprits, je mis à la recherche du reste de mon costume.
Pantalon, t-shirt et chaussures.
Les seuls que je voyais étaient ceux portés par la population.
Là, un homme, titubant, une bouteille d'un liquide plus visqueux que de l'eau mais tout aussi clair à la main.
Il se cogne contre les murs, les autres humains l'évitent, il parle seul tantôt en hurlant, tantôt en chuchotant.

Une éclair traversa mon esprit.
Je m'approchai de lui, lui souris, le plaquai contre le mur et le déshabillai.
Etonnamment, il n'opposa qu'un faible résistance et pour finir se laissa faire.
Je lui caressai les joues et partis en courant.

Je retournai dans un coin à l'abri de tout passage, et me vêtis.
La taille des habits me correspondait à peu près.
L'homme que j'avais spolié n'avait pas de blouse, mais dans la rue personne n'en portait.
Le style vestimentaire avait sûrement évolué.
Aujourd'hui ce sont des pulls. Grand bien ça leur fasse. J'adopterai ce style moi aussi.
Je me sentais plus à l'aise dans ma robe, mais c'était le prix à payer pour passer inaperçu.
Mon coude de métal était caché sous l'épais pull uni.
Je pouvais maintenant explorer la ville en adoptant le même comportement que les êtres humains autour de moi.
La mimique ne sera pas si difficile à reproduire.
Du moins, je crois...
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