HS : Enfin,je viens d'être intégré dans le groupe des insurgés. Bref, je me suis inscrit sur un autre forum RPG. Donc, n'étonnez pas si j'applique les règles qui correspondent à l'autre forum.

Matthieu marcha vers ce lieu. Il était arrivé au lieu indiqué sur son papier donné par l'homme qui était venu lui parler. Il s'estimait heureux d'avoir un logement donné par cet homme. Ce dernier lui disait de ne pas s'en préoccuper sur son logement. Il en avait un autre ailleurs.
Il ouvrit la porte de son nouvel appartement et posa sa veste sur le porte-manteau. C'était délabré mais c'était mieux que rien. Son appartement avait 4 pièces : un couloir, une chambre, une salle de bain et un salon/cuisine. Dans sa fenêtre du salon, on ne voyait que l'immeuble d'en face. Ses meubles servaient pour ses stricts besoins. Il posa sa valise et alla au balcon de l'immeuble. Matthieu alluma une cigarette et observait la ruelle. Il repensa à ce qu'il s'était passé.

Matthieu regardait la télé avec sa femme Mylène et son fils Victor. Un flash info passait. Il s'agissait d'une nouvelle qui avait "brisé" les liens de famille. Il rappela la réforme où on installait les puces sur toutes les personnes pour qu'ils ne ressentent plus le plaisir.Au bout d'une semaine, ceux qui n'auront pas porté la puce sauf ceux qui travaillaient dans l'administration seraient traqués. Mylène, travaillant à l'administration obéissait la réforme au pied de la lettre. Elle emmena son fils et demanda à son mari :
-Matthieu. Je vais aller à la mairie pour faire implanter la puce. Tu viens avec moi ? Il faut d'ailleurs que toi aussi que tu portes cette puce.
-Ecoute Mylène. Honnêtement, c'est la pire réforme que l'on subisse.
-Voyons Matthieu, le gouvernement est trop puissant pour nous. Nous ne pouvons pas désobéir aux règles.
-La puce, ça sera sans moi.
-Tu veux qu'il te prenne pour un criminel ? Je t'aime très fort. Je ne veux pas que tu sois en danger.
-Tu me connais mal Mylène. Je ne porterai pas cette puce. Rien ne me fera changer d'avis. Rien ! Nada ! Niet ! Je vais révolter.
-Te révolter ?! T'es malade ?
-Pour toi, ouais mais moi, nan. Qu'est-ce qu'on serait devenus en 1789 sans la prise de la Bastille,hein ?
-Moi, je travaille pour le bien des gens, pas pour des vagabonds.
Le couple se mettait à disputer de plus en plus fort que le petit Victor se mettait à pleurer. Durant la dispute, Mylène donna une claque à Matthieu. Ce dernier resta fixe devant Mylène. Victor criait de plus en plus. L'insurgé monta dans sa chambre et faisait ses valises. Mylène la suivait en portant Victor et essaya de l'empêcher de partir.
-Matthieu ? Tu vas où ? C'est mauvais signe que tu fais ça. Arrête.
-POUR QUE JE PORTE TA PUTAIN DE PUCE DE MERDE ?!
Mylène se mettait en larmes en même temps que Victor. Elle n'avait jamais vu Matthieu gueuler comme ça. Matthieu, plongé dans sa colère descendit des escaliers. Sa femme l'harcela pour qu'il reste.
-Matthieu ! Reviens je t'en prie ! Tu es toujours là pour me protéger. Je t'aime tellement.
Elle prit les bras de Matthieu. Ce dernier la repoussa et ferma la porte en la claquant. Mylène continuait à pleurer devant la porte de l'entrée, n'y ayant plus aucun espoir de retrouver Matthieu.

De retour au balcon, Matthieu se mettait en larmes. Il se rendit compte que tous les mariages finissaient souvent par le divorce. Mais, il ne voulait pas tomber dans ce scénario. Il écrasa sa cigarette et alla dans sa chambre. Il s'allongea sur son lit pensant à Mylène et à Victor. Matthieu prit sa veste en cuir pour sortir, histoire de changer ses idées.