J’étais tellement concentré sur l'effet sur la sœur de mon confrère que j'ai a peine entendu le commentaire de Melian. je cligne des yeux un moment. Lâchant un long soupire dans son cou. je la fait tourné sur elle même pour la blottir contre mon torse, son dos collé a moi. Un autre soupire dans son cou après avoir dégagé ses cheveux pour visualisé la " chose". Elle. Dans toute cette splendeur que cette robe lui procure. je vois que çà marche. Ma main chaude sur la peau fine de Melian... le regarde de Kes qui se floute... je sais pas se que je préfère au final, l'entendu de cette vision sur la petite blonde, ou mon pouvoir de conviction sur a muse. A Melian, ma muse, elle deviens cette petite chose qui grandit, grandit... et cette force sous sa fragilité touchante, sensible, d'un courage impressionnant.... l'aplomb qu'elle a pris me coup le souffle. J'inspire a nouveau dans son cou, l'odeur de délicate de sa peau... un gout de miel, de vanille et d'une fleur dont j'ai jamais respirer a plein poumon...

La vison se coupe. Je ferme les yeux, tournant a nouveau Melian pour lui faire face. Kes s’écroule. je comprend pas sa chute, sans ma vison trop hard, non? si?

j'embrasse rapidement ma muse sur sa joue pour la mercier. et je la fixe un quart de seconde, ce geste est deplacé je m'excuse vaguement en perdant mon aplomb, tête basse


" pardonne moi..........un instant"

je vais vers kes, l'aidant a ce levé en lui proposant la main, mais je lève les yeux au ciel, je connais deja la reponse d'une femme conditionné comme tout les NOD. Je la prend donc presque légèrement dans mes bras, elle n'osera pas hurler devant tout ce people de faux cul venu courir a un buffet rempli de valkyries.

oups:

Dans ses yeux qui contemplent la jeune femme, je devine toute le plaisir qu'il prend à la manipuler, à nous manipuler pour être exact. Car je fais partie de la mascarade moi aussi et j'en suis consciente, volontairement soumise au caprices de mon mentor.
C'est mon échappatoire, l'issue pour m'en sortir, pour m'élever dans les sphères du pouvoir et ne plus être la folle qui se cache du Temple.

L'instant d'après il me retient dans ses bras, ravi de ma réussite, et une vague de sentiment de fierté que je ne connait pas beaucoup m'envahit. Je l'ai fait pour lui, pour apprendre, pour contrôler.
Dans un geste spontané il s'approche soudainement de moi et avant que je n'ai pu protester je sens ses lèvres chaudes se poser sur ma joue et...
Déjà il s'éloigne et se rend compte dans le même temps de ce qu'il vient de faire. Son regard et sa tête s'affaissent, comme honteux, comme s'il s'excusait. Ce qu'il fait d'ailleurs. Avant de me planter là pour aider la NOD tombée au sol.

Hébétée, je ne sais plus trop où j'en suis. J'aurais presque voulu lui dire que ce n'était rien, qu'il n'avait pas à s'excuser, que son geste était doux et agréable au final, et que je n'avais pas eu peur.
Mais il est déjà partis. Et je découvre comme une pointe de jalousie en le voyant la prendre dans ses bras.

Je soupire et le laisse jouer à sa convenance, me contentant de regarder et de jouer mon rôle au milieu de tous ces gens.
Je sais que je reste sa muse.
J'apprends, je l'écoute et lui obéit.
Mais peut-être qu'un jour, quand je me serais encore plus dévoilée, il en sera autrement.

Évidemment, y'en a pas un derrière moi pour me rattraper. Encore une bande d'abrutis.
Je vois rouge.

Et ça n'arrange pas quand l'autre vient et me prend dans ses bras pour me relever. Certes il me doit bien ça, et quand il a tendu sa main, je me suis dit "ouf, je vais pouvoir l'envoyer se faire mettre" mais non, ce connard ose... Ça ne m'étonne pas que ce soit un collègue du frérot, il a l'air tout aussi taré que lui.

Dés que je suis debout je le repousse et je peste.
J'ai terriblement mal au genou, mais je m'éloigne aussi vite que possible, en clopinant.
J'ai besoin d'un bon remontant et d'un fauteuil.

Spoiler:

La petite blonde me fait sortir du placard un sourire machiavelique. Et quand elle me repousse, j'ai encore plus envi de jouer avec elle. comme le chat qui joue des heures avec sa proie. Je la fixe un long moment quand elle s'en va en boitant. Me penchant presque pour souligner ses courbes boiteuses. Jolie robe en effet. Je vais a reculons vers Melian. Avant de me retourné vers elle. L'aplomb me reviens. Mon dos droit. Mes mains se placent devant moi, pour les glisser dans mes gants de cuir noir. M'amusant à faire légèrement tendre les coutures de ceux ci.

"Tu ne cesse de m'étonné ma Muselian..."

un brin de fierté dans ma voie. Et encore plus quand je la voie fixer Kes ainsi. Je suis son regard

" çà va Melian... t'es yeux sont si soudainement noir..."

Je m'amuse bien. La jalousie est un effet satisfaisant sur moi. Surtout quand il dévoile le pouvoir que je peu en tiré. Je regarde rapidement l'heure. Mettant de ma main droite ganté une mèche rebelle sur mon front. La regardant Elle ma muse.

" je crois que j'ai envi d'autre chose Melian... un peu d'air frais... M'accompagne tu..."tu..."


je regarde la foule de coincé autour de nous


" ... tu as mieux à faire que de me suivre dans une de mes folies passagères?"

J'observe la scène en silence, mi-amusée, mi-intriguée. Comment mon maître se fait joueur en allant relever la jeune femme, jusqu'à la prendre dans ses bras. Elle, dès qu'elle a les pieds au sol, qui se retourne en maugréant, d'un air royal, sans un regard pour lui. Et le regard de mon mentor pour elle et ses courbes qui s'éloignent ne m'échappe pas non plus.
Plus elle le repousse et plus cela attise sa soif de pouvoir sur elle. Et moi j'observe, commençant à entrevoir légèrement les rouages des mécanismes qui dirigent les actes de mon supérieur.

Il recule vers moi, jusqu'à ce que la dernière vision de sa proie disparaisse puis il revient tout sourire à moi, avec un petit commentaire admiratif.
Étonnamment, cela me rend toute contente, fière de l'entendre ainsi. je prend ça pour le plus beau compliment et les meilleures félicitations qu'il m'ait jamais fait.

Et puis un autre commentaire... mes yeux?
Je ne comprend pas trop ce qu'il entend par là. Ou plutôt je ne veux pas trop le savoir, j'entrevois une légère signification, mais ne suis très douée pour les expressions imagées.
Mais lui sourit deux fois plus en suivant mon regard qui fixait la jeune NOD d'un air dur. Je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti ça, mais d'une certaine manière je lui en ai voulu, autant que j'aurais aimé être à sa place.
Je commente seulement:

Oui maître Vélios, aller très bien. Etre heureuse de vous voir satisfait.

Et puis il me propose à nouveau autre chose. Il repousse une de ses mèches, mais garde ses mains gantées. Pas d'autre exercice en vue pour le moment.
Il me regarde avec insistance, toujours il cherche à me sonder et à prévoir mes réactions.

Melian rien avoir à faire ici si vous pas y être. Pas son monde, ici seulement avec vous, pour jouer et apprendre.

Maître? je jubile. Une étincelle se fait five dans mon regard. Je viens posé une main a peine touché dans le creux de ses reins pour la guider. encore une fois. Toujours. J'aime avoir a l'idée d'être son protecteur son guide. Mais il est temps, de partir de ce lieux de vieux grincheux assoiffé de désir des valkyries, d'automates nourrirent de pouvoirs politiques, de mentalistes qui ont pas idées de ce que je vais mettre en place avec l'équipe. Oui il est temps.

Nous traversons la place de la salle de réception . Certains baisseront les yeux a notre passages, d'autres jalouseront en se mordant un peu les lèvres, parfois un sourire masqué d'envie. Nous formons un tout. elle et moi. Le maitre et sa muse. Bande d'innocents. Melian est si puissante, mais rare sont ceux qui la voie comme moi. Elle est mon outils de ma perversion dans les esprit. Je l'attendait. De puis si longtemps. Son rôle dans la suite des choses est inévitable.

"viens!"

J'ordonne avec un naturel qui se fait sentir dans les notes de ma voie. Nous revenons sur la passerelle d'embarquement des véhicules. Notre taxi arrive. L'air frais fouette nos visages. Un peu humide. Il pleut un peu. La nuit est si sombre. Eclairé par les fumés des bâtiments industriel sur notre droite. Un faisceau de lumière, celle du temple au cœur de la ville de Novlangue. La porte s'ouvre. Je prend l'avant bras de Melian. ferme et décider de pas perdre une minute. Je la place coté passager. Me penchant pour la sanglé. Mon visage fermé si près du sien. Un instant. Juste un. Nos regards se croise. J'ai envi d'être parfois dans sa tête. Deviné ses pensées, ses envies, ses rêves...

Je fait le tour et je prend place a mon tour. Je touche plusieurs touches sensoriels face a nous. Mettant le véhicule  sur la position manuel...

et la musique resonna...