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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses.

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Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Guinea
Guinea

Masculin
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Un peu d'histoire :

Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses.   Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Icon_minitimeSam 31 Jan 2015 - 17:31

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » - Oscar Wilde

Guinea avait gardé cette tendance à la misanthropie. Son prochain l'emmerdait et il ne lui accordait généralement que peu de confiance. Ce qu'il faisait, il le faisait pour lui et dans une logique de survie de groupe. Ce n'est que depuis peu qu'il a chassé toutes ces idées totalement inutiles qui lui pourrissaient l'esprit, pour se recentrer sur le principal. Mais le principal n'était pas ici. Certes l'endroit se prêtait à se fendre la gueule. Certes on était là avant tout pour passer un bon moment. Certes tout était fait pour que l'on puisse interagir et rencontrer de nouvelles gueules, qu'on ne croisait pas partout. En quelques mois, le Murphy's était devenu le centre d'attraction d'absolument toute la faune et la flore qui peuplait le Mirail. Chacun voulant savoir ce qu'il pouvait bien s'y passer, qui s'y trouvait et pourquoi. Cela posait des questions de sécurité, voir même de confidentialité.  Rien à faire de toute façon, Moses connaissait assez ses clients pour savoir qui était digne ou pas, de pouvoir squatter son bar et son comptoir. On a du mal à le croire, mais c'est réellement une crevure quand il commence à s'y mettre le vieux.

Selon ce qui se dit ici et là, c'est un peu notre ancêtre à tous. Il était là avant les premières Brigades des Martyrs, avant le grand affrontement dans le métro, avant la série d'attentats à la bombe... Peut-être qu'il est une sorte de figure tutélaire qui refuse de mourir et d'abdiquer face au temps qui semble le rattraper. Quoi qu'il en soit, il restait là derrière son bar à mener sa barque comme il le pouvait. Guinea ne l'avait jamais vu haussé le voix, ni même faire preuve de violence directe avec quelqu'un. On aurait du mal à croire donc que ce vieux bonhomme, est une des dernières preuves d'un passé mythique dont tout le monde semble se foutre. Son papier-peint est aussi vieux que lui, mais c'est pour garder un souvenir. Tout est vieux ici, même ce qu'il prépare à bouffer le vieux. Un sacré type, qui a deux pastèques à la place des testicules. Quelqu'un d'unique en son genre.

Ce qui n'était pas le cas du gentleman british qui semblait essayer de s'incruster dans la bonne et grande fraternité qui naissait ici. Il n'avait pas compris d'où venait le sens du vent quand il essayait de bégayer qu'il fallait que Dieu sauve la Reine. Ou alors il était complètement inconscient et voulait se faire tabasser pour en ressortir vivifié. Quoi qu'il en soit, sa petite envolée lyrique n'a pas échappé à plusieurs personnes, qui semblent le fixer d'un air assez condescendant. Le petit aristocrate, bien propre sur lui, doit bien se demander ce qu'il fout ici , au milieu des tarés, des ratés et des expériences foireuses d'un gouvernement d'incapable et de minable. Cependant, il avait fait le choix de venir jusqu'ici, ce qui était assez remarquable. Il était bien visible dans sa grande redingote et ses cheveux blond. Guinea avait tout d'un coup, un peu pitié pour lui. Ce n'était pas son monde et son univers. Tout ceci lui était étranger. Une fois qu'il eut fini sa cigarette, il se leva de son tabouret pour venir se planter à côté de cet inconnu britannique, qui le regardait du coin de l'œil tout en baissant la tête. Passant son bras pour atteindre son épaule, il lui tapota plusieurs fois avant de s'écrier :

GOD SAVE THE QUEEN ! VIVE L'IRLANDE LIBRE ! HAHAHA !

S'attendant à se faire violemment bousculer, ce fut une accolade amical que lui offrit Guinea. Bien que légèrement gêné, l'aristo' se contenta de sourire et leva son verre de whisky pour saluer les dires que venaient de prononcer son comparse, qui le dépassait d'une tête au moins. Difficile de savoir si il le pensait réellement où si il faisait en sorte de ne pas s'attirer les foudres de tout ceux présent ici. Les vieilles querelles ont la dent dure, mais il valait mieux les oublier pour l'instant car elles ne rentraient pas dans les priorités du moment. L'invitant à venir s'asseoir à côté d'eux, il tira un des tabouret qui se trouvaient sous le bar, afin de la caler très exactement entre Nyriss et Molly. Peut-être qu'il finirait par retrouver sa langue et que son entourage l'incite à être plus 'ouvert'. C'était en quelque sorte, une paix des braves.

Il lança un regard vers Nyriss, et leurs yeux se croisèrent quelques secondes, le temps d'un léger sourire. Si il était réellement égoïste, il l'aurait tiré par la main et l'aurait déjà entraîné loin pour ne passer du temps qu'avec elle. Certainement qu'ils passeront un temps prochain ensemble, à se raconter ce qu'ils ont mutuellement fait chacun de leurs côtés. Mais pour lui, ce n'était pas encore le temps. Les interactions sociales étaient importantes pour se maintenir à flot et sans doute que Nyriss en avait tout autant besoin que lui, de s'imprégner d'un monde dont elle ne connaît pas nécessairement tout les us et coutumes. Attrapant son zippo, il alluma sa cigarette avant d'allez se rasseoir à l'extrémité du bar, pouvant voir Molly, le British, Nyriss et le dernier sur la rangée, Loup. Une place de choix pour une vue d'ensemble idéale.

Alors que les discussions semblaient reprendre chacune de leur côté, Guinea attrapa son verre de bière pour le siroter lentement. Il scrutait de son unique œil les mouvements de Moses, toujours entrain de faire quelque chose même quand on ne s'y doute pas. De temps à autre, il sifflait un air ou deux, essuyant la vaisselle et ses verres, qu'il remettait bien en ordre de bataille. C'était ici, la seule chose qui était propre. Le reste sentait le vieux pet, le sol était à la limite du collant et ne parlons pas des dites commodités, ce serait une honte à ce qu'il reste de l'humanité. Cependant, il comprenait que le vieux ne pouvait pas tout faire tout seul et qu'à défaut d'être une fée du logis, il était un hôte exceptionnel. Que désirer de plus. Reportant son attention sur le British, ce dernier avait commencé à discuter avec Molly. Quand il croisa le regard de Guinea, il s'arrêta de parler et renfonça sa tête blonde dans sa redingote, comme si il venait d'être pincé pour un mauvais coup. Ce fut en riant que Guinea se mit à lui répondre, touché par tant de candeur et de retenue de soi :

Gamin, tu peux lui parler hein, c'est pas ma moitié. C'est juste un extra de temps à autre, quand j'ai vraiment rien à me mettre sous la dent.

A ce moment, il fut fusillé du regard tant par Molly, que par Nyriss. Lui qui avait l'habitude de prendre tout sous le coup de la rigolade... Seul Loup dans son coin, semblait le comprendre et se fendre la poire avec lui. Peut-être qu'il se sentirait moins seul à l'avenir, quand il ferait le beauf pour faire le beauf. Quoi qu'il en soit, il fait de grands gestes au-dessus de sa tête pour présenter ses excuses, tâchant d'être un minimum sérieux dans ce qu'il disait.

Vous énervez pas, c'est bon. Brit's, fais ce que tu veux avec Molly. Ici, personne ne te jugera sur tes fréquentations, tes orientations sexuelles, ta manière de t'habiller, le whisky que t'aime ou la musique que tu écoutes. Il n'y a de toute façon, qu'une personne que j'aime. Elle est plus parfaite que moi, sur tout les plans. Celle là par contre, je ne te la laisserai pas.

Il adressa à la tête blonde, un clin d'œil qui signifiait énormément de choses. Ce dernier un peu penaud, tourna la tête vers Nyriss en pensant qu'il s'agissait d'elle dont il parlait. En effet, Guinea parlait d'elle. Généralement, il était peu élogieux et n'aimait pas ramener les discussions sur un étalement de vertu, de beauté et de bonté. Il ne se sentait pas obligé de dire constamment ce qu'il pensait de Nyriss, ce qu'il ressentait et ce qu'elle représentait pour lui. Car cela ne le concernait que elle et lui, personne d'autre n'étant convié dans cette sphère privée et intime. Puis de toute façon, il avait passé l'âge de rappeler qu'il était un mâle dominant et qu'il écraserait la gueule de tout ceux qui essaierait de chasser sur sa basse-cour. Il n'avait plus de dignité et pas une fierté aussi importante, pour se permettre de raisonner comme cela. Cela aurait été totalement étranger à sa manière de poser. Après ces quelques paroles, il se revissa sur son siège pour boire sa bière, un coude posé sur le comptoir où reposait sa tête, entrain de fumer.

Pas besoin d'en dire plus, car cela aurait été superflu. Devant, c'est derrière. Peut-être qu'il parlait trop. Il avait toujours l'impression de parler trop, pour dire des choses inutiles. C'est pourquoi il préférait le silence et l'alcool. Au moins, c'était deux valeurs sûr qui n'allaient pas se casser en courant par manque d'infidélité, ou de constance. De temps à autre, il tournait la tête pour voir ce qui se passait pas loin de lui, avant de se remettre dans ses pensées. Ayant fini sa bière, il tapa deux fois du coude sur le comptoir pour que Moses se presse lui servir une autre bière. Mieux qu'à la maison, mieux qu'au paradis. Que demander de plus ? Rien. Le superflu est trop lourd à porter et à gérer. Finalement, quand l'on commença à parler de nouveau de lui, par l'intermédiaire du dit Loup, il se redressa et écrasa sa cigarette, buvant une gorgée du breuvage, s'essuyant les lèvres d'un revers de la main.

On m'appelle Guinea, juste Guinea. Enfin c'était avant ma mort tragique, de terroriste abattu par la NOD. Quelle triste histoire, vraiment. Qui est assez con pour croire que j'allais poser une bombe dans un centre-commercial ?Les journalopes sont des vendus ! Mais au moins... Ils me fouteront la paix maintenant. Donc mon con, tu parles à un mort. Assez rutilant non, pour un macchabée tu ne trouves pas ?

Cette histoire de mort/disparition tombait sans doute à point nommé. Il fit traverser le journal le long du comptoir jusqu'à son pote pilier de comptoir, pour qu'il puisse vérifier l'info lui-même. Enfin si l'on pouvait nommer ce tas de merde comme une info. Lui-même ne semblait pas y croire, mais peut-être que Guinea était réellement mort et qu'il s'était réincarné. Peut-être étais-ce Thanatos qui l'avait ramené à la vie ? Peut-être que... Qu'il devrait arrêter d'écouter les conneries de Strazar et se reconcentrer sur la réalité. D'ailleurs en parlant du loup, ce dernier ne montre pas sa queue et sa grande gueule. Depuis sa grande quête pour exterminer les Ressacs, plus personne ne l'a vu. Reviendra, reviendra pas ? Il manque quand même pour que le WAT soit au complet. Tapant le cul de son verre contre le comptoir, il leva le bras en criant :

WAT !

Qui fut immédiatement repris par une bonne vingtaine de personnes dans la salle, avant que ces dernières ne reprennent une discussions des plus normales et banales. Signe de ralliement totalement stupide, qui ne reposait sur rien, sinon sur des fantasmes de combats mené à la prison. Ici, on se fait une réputation assez facilement, dès que l'on fait sauver un pauvre bâtiment et tuer quelques NOD. C'est l'appel du culte de la personnalité, un besoin de s'identifier. On pouvait résumer ça à une forme d'héroïsme que tout le monde ne pouvait pas réaliser : Donc on s'en remettait à une figure qui était facilement reconnaissable. Un mécanisme dangereux que Guinea voulait absolument fuir.

Moses connait très bien la patronne du Burger Bitch, tu devrais lui demander. Hein Moses, tu la connais même trèèèès bien ?

Moses lança un regard noir vers lui et grogna légèrement. Guinea se contenta de rire et de boire une autre gorgée de sa bière, reposant le verre sur le comptoir avant de croiser les bras, remarquant que le british et Molly avaient décidé de passer à la vitesse supérieur, c'est à dire au stade du bécotage. Il aurait pu dire quelque chose comme "Non mais elle à deux fois son âge" ou quelque chose dans le genre, mais il ne s'en sentait pas le cœur. Autant que l'autre découvre la vie tient, ce sera un bon début.

Laisse tomber pour la tournée, c'est Moses qui rince de toute façon ! Avec tout ce que j'ai dépensé ici, je dois avoir des tournées générales jusqu'à la fin de ma vie ! Donc la prochaine, c'est pour Moses. Celle d'après, aussi. Vive Moses, qui remplit nos cœurs de joie et nos verres d'alcool !
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Orgienne
Nous sommes ce que vous voulez voir

Nyriss
Nyriss

Féminin
Age : 124
Présentation du Personnage : Une commande spéciale de Mr Daïre.
Mes RPs : Première nuit.
SUBLIMATION
Nuit pluvieuse.
Rencontre avec un ressac.
Même nuit, au Murphy's, rencontre avec des insurgés...
Journée.
Déguisement.
Deuxième nuit.
L'anarchie s'organise.
Attaque de la prison.
Rencontre avec Melian aux docks.
Troisième nuit.
Réparation de la jambe et papotage.
Retour au Murphy's.
Visite du QG, sentiments et sensualité brute.
Quatrième nuit.
Croiser une soeur...
Et l'embarquer dans un plan foireux, retour à la prison. (annulé)
Chinatown (anim Premier signe)
Plus tard, dans Chinatown, l'épidémie fait rage.
Dans l'hôpital.
Bien après.
Retrouvailles avec Guinea.
Burger Bitch (annulé)
Nuits lambda.
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. (annulé)
Des petits trous dans le cerveau.
Un gros trou dans le cerveau (en cours)
Une autre nuit sur les toits.
Que va-t-on faire de toi Nej ?
Encore plus tard.
Little boxes (annulée )
Et une autre nuit.
Essaye de tuer Charmant (en cours)
Des mois plus tard
Pacte avec le diable (projet 1/2)
Adieu Nej (projet 2/2)
Courtes retrouvailles nécessaires
Mélancolie nocturne d'un robot trop humain.
Fan Club RP : 30

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses.   Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Icon_minitimeLun 2 Fév 2015 - 15:19

Les voyants étaient au rouge.
A part qu'elle n'était pas un véhicule, ou autres gadgets et qu'il n'y avait pas de voyants. Elle le savait juste. C'était un ordinateur après tout, un super méga ordinateur de la mort qui tue mais qui ne pond pas des clés USB de l'espace avec l'univers dedans. Faut pas déconner non plus. Et c'est pas les quelques minutes de charge au bar qui avaient changé grand chose. Les batteries criaient famine et ça se traduisait par une réduction du fonctionnement. Petit à petit, tout ce qui n'était pas vital s’éteignait. Ça commençait par les muscles inutiles, comme ceux qui donnent une expression à son visage, et aussi par ses capacités à aller chercher des données. Mais elle pouvait encore penser, bien sûr, le cerveau marchait au sang et à l'oxygène, lui. Même s'il n'était pas en glorieux état non plus.

Ce serait le moment de fuir, d'aller se trouver un endroit sûr, six pieds sous terre, loin de toute personne mal intentionnée. Ne jamais être vulnérable, c'était son credo de survie. Mais ça, c'était avant d'avoir confiance en quelqu'un. Ce soir elle s'en moquait, elle avait des bras dans lesquels échoués. Et elle pouvait encore tenir un bon moment de cette façon. Elle était quand même bien foutue, et pas que de l'extérieur, même si largement améliorable. Mais pour ça, elle avait besoin de ses sœurs.

Par contre, elle avait du mal à suivre. Tout tourbillonnait autour d'elle, les va-et-vient de chacun, les chants, les cris, les échanges, y'en avait même deux qui dansaient là-bas, n'importe comment et sur une musique qui ne s'y prêtait pas selon elle. C'était ni la valse, ni le tango, ni même du hip-hop, rien de ce qui lui vint à l'esprit en l'instant. Il y avait aussi une histoire d'anglais qu'elle ne comprenait pas. Et d'Irlandais qui la dépassait. On est tous à Novlangue, on est tous de Novlangue, quelle importance pouvait bien avoir l'Irlande et l'Angleterre et les vieilles querelles d'un monde décédé ? Elle avait appris pas mal de choses, mais là, ça faisait plouf. C'était peut-être inscrit quelque part dans ses circuits, mais elle ne saurait pas ce soir à moins que quelqu'un veuille bien lui refaire un cours d'histoire.

Chez Daïre elle avait appris un paquet de chose. Dés qu'il partait travailler, elle s'empressait de terminer son boulot de "femme parfaite" et piratait son ordinateur. Là elle avait eu accès à tout un tas de choses, notamment des choses interdites. Si elle appréciait l'art, le cinéma, les livres, la nature et s'était intéressée à tout ce qui lui était personnellement utile tels la médecine, l'informatique, la biologie et la mécanique, elle avait juste survolée certaines choses comme l'histoire, elle connaissait bien quelques évènements importants, tout ce qui était lié à Novlangue de près ou de loin, mais le reste... Elle n'avait pas non plus un temps infini et il avait bien fallut faire des choix. Parfois mauvais. Et d'autant plus que son apprentissage avait été écourté par son aller simple vers la décharge.

Et donc à un moment, d'une façon ou d'une autre, elle se retrouva face au bar, ancrée dessus avec ses coudes, limitant ses mouvements au maximum, entourée du blond et de Loup. Et Molly pas loin. En face d'eux Guinea semblait enclin à des blagues douteuses. Est-ce qu'elle l'a foudroyé du regard ? Peut-être mais ça n'était pas l'intention, probablement un effet de son visage rendu impassible et de son incompréhension. Oh, elle avait saisit l'allusion, juste pas la raison, le pourquoi du comment. Ce n'était certainement pas la blague la plus amusante du monde et ça la renvoyait un peu plus tôt à cette haine viscérale qu'elle avait ressenti pour Molly et qu'elle trouvait franchement déplacé. Comme s'il se moquait d'elle. Il avait probablement mieux à faire que de la taquiner sur ça, leur relation était trop récente, trop fragile pour que cela soit amusant.

Mais d'autres mots effacèrent tout cela bien vite. Elle sourit juste en réponse à sa déclaration et lui adressa un regard enjôleur. Un sourire léger, presque pudique. C'était assez inattendu, ainsi en public, ça ne regardait personne et elle n'avait pas envie que qui que ce soit se mêle de leur relation. Elle ne risquait pas de lui en vouloir pour autant, elle appréciait ce qui venait, peu importe la manière, le lieu, le moment. Le compliment était beau et la sincérité seule comptait.

Elle restait curieusement silencieuse, observatrice. Ne participant même pas à la liesse du WAT. Un jour peut-être sa forte indépendance la rattraperait. Elle n'avait aucun sentiment d'appartenance à quoi que ce soit, encore moins à ce genre d'organisation. Encore moins après être retournée à la prison, avoir vu que rien n'avait changé, que c'était comme s'ils n'étaient pas passés par là... Encore encore moins après ce qu'elle avait vu là-bas... C'était un échec, il n'y avait pas de quoi être fier, pas de quoi chanter. Pour elle. Mais elle ne dirait rien, l'espoir était important pour eux. Elle avait suivit sans trop comprendre pourquoi, maintenant elle savait, elle l'avait fait pour lui et elle le referait. Encore et encore. Il ne lui demandait pas, il n'avait pas besoin et elle en avait envie. Et si ça pouvait leur donner de l'espoir... Un jour peut-être, reprendre Novlangue... Alors ça en valait la peine. Mais c'était tout, les insurgés restaient trop sommaires et dépassés à son goût.

Du coin de l’œil, elle observait Molly. C'est qu'elle savait y faire la bougresse. Yeux doux, clin d'oeil, rapprochement, main qui glisse sur le bras. En moins de deux c'était ses lèvres contre les siennes et sa langue qui visite sa cavité buccale. Une danse un peu bruyante et pas franchement ragoutante. Molly ne faisait pas dans la dentelle. Nyriss profita d'une accalmie pour se pencher par dessus l'épaule du grand blond au visage désormais barbouillé pour murmurer : "Faudra que tu m'apprennes." avant de rire un peu et de revenir vers Loup. Pas que ça lui servirait à quoi que ce soit.

Quelqu'un aurait pu demandé à l'orgienne ce qu'elle pouvait bien faire ici, elle n'aurait pas su quoi répondre. Elle savait juste qu'elle avait besoin de parler, de rencontrer des gens, de faire les mêmes choses que les humains. C'est à dire des choses sans but précis : s'asseoir, boire, rire. Parler de tout et de rien. Exercice difficile. En réalité, elle avait besoin d'apprendre à se connaître, et pour ça, il lui fallait des interactions sociales. Côté méditation, elle avait déjà donné, maintenant le regard des autres et leur réactions lui en apprendrait bien plus sur sa propre personnalité que des réflexions métaphysiques. Elle avait besoin d'exister, d'être quelqu'un, de se faire une place ici et ailleurs, et ce, sans Guinea. Ce manque la rendait d'ailleurs terriblement influençable pour le moment, elle était naïve quelque part, elle manquait d'expérience. Alors elle était là, entre Molly, un blond, Harry apparemment, et Loup, trois nouvelles têtes. Même si ce n'était probablement pas le bon jour pour elle.

Elle aurait pu faire plein de remarques sur le fait qu'il s'appelait Lou avec un p. Loup solitaire chercher brebis galeuse ? Ou nouvelle meute ? Ça ne manquait pas. Mais elle trouvait ça stupide. S'il y avait bien quelque chose qui avait rarement un sens c'était le nom d'un être humain. Et tout le monde devait lui faire le coup.
Elle préféra continuer la conversation, une fois que Guinea eut fini de lui répondre.

- Le Burger Bitch ? C'est quoi ?

Ça avait beau être juste à côté du Murphy's, elle n'en avait pas connaissance. Elle avait surement dû arriver d'un autre côté à chaque fois. Et c'était pas le genre de trucs qui figurait sur sa carte numérique de Novlangue. D'autant qu'elle ne pouvait pas la consulter présentement.
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Insurgé
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Loup Crash
Loup Crash

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MessageSujet: Re: Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses.   Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Fév 2015 - 15:17

Je dissimule non sans mal mes émotions accentuées par l’alcool qui enflamme ma bouche, rougit mon visage et picote mes yeux.
Communiquer en effet n’était pas gagné d’avance. Quand on se retranche et qu’on se suffit à soi-même, on oublie le bonheur qu’il y a à demander le sel à son voisin. Si deux ou trois phrases banales échangées avec les premiers venus me font l’effet d’une communion intense, l’image de dur à cuire que j'aspire à forger de moi-même dans mon inconscient est mal barrée.
Je passe mes mains sur mon visage pour reprendre le cours de l’agitation qui est montée crescendo depuis mon arrivée. Boire cul-sec était la pire idée, mon estomac et mes galeries intérieures en sommeil peinant à sortir d'un état de virginité retrouvée. Ca devrait passer vite fait, je vais me remettre, j’en ai avalé des rivières de houblon et de malt dans le passé. Un rien gênant, mon anus opère des contractions instinctives et discontinues.

Communiquer. C’est pour ça que je suis venu au Murphy’s, et peut-être qu’il ne va pas faillir à la réputation qu’il traîne dans la nébuleuse des morts-la-faim qui ont envie de secouer les choses. Tous au Murph y passent, les vieux de la vieille tels des Moses qui ont eu leur coup d’éclat, les petits nouveaux, les kamikazes gavés au free-base et ceux qui n’ont besoin de rien d’autre qu’amour et eau fraiche pour combattre, les leaders d’opinion, les mercenaires, et j’en passe.

J’aperçois « La Crête » qui est toujours miraculeusement en vie.
Physiquement c'est un déchet. Tout le monde s’accorderait là-dessus. Il y a des trucs qui sont indiscutables et ça ça me rassure.
En le regardant, je mesure ma chance de me sentir pas trop mal. Je me demande comment il survit dans cet état, comment il supporte la solitude, comment il a basculé, s'il est toujours comme ça, quelle est réellement sa vie, quelle serait-elle si je n’y projetais rien de mes sentiments et fantasmes.
Je m'imagine refringuer ce punk à rats dégoutant, m'occuper de lui, le bichonner, lui redonner dignité et fierté. Tiens ! pourquoi ne pas prendre sous mon aile ce moineau blessé ! vraiment ! pourquoi ne pas choyer ce gentil toutou !
Nous entrerions dans une belle boutique « C’est pour quoi ? Oh ! Juste pour enfiler une peau rose et douce à la grande faucheuse ma petite daaame ! »
Mais aurais-je, si même j’en avais les moyens, le temps de prendre à ma charge cette loque. Pour qui le ferais-je ? Pour lui et seulement pour lui ou pour moi et seulement pour moi ? Un acte gratuit et désintéressé n'a-t-il jamais existé dans l'histoire de Novlangue ! Dois-je choisir de le purifier et de le rendre à la vie - à quelle vie juste ? - ou dois-je choisir de frapper méthodiquement ceux qui autorisent à l’homme de se dégrader, de s’oublier, de se gommer jusqu’à ce point de non-retour, ceux qui polissent la misère et la repolissent en joyau brut qu'ils porteront au doigt comme une chevalière sociale ou qu’ils offriront à leur femme et leurs putains en rivière de diamants.
Je lui invente une vie, un passé, j'ai tout faux sans doute. Je claque machinalement de la mâchoire, presse plus côté gauche, les dents supérieures glissant sur les inférieures comme un cocaïné qui ne peut s'empêcher de limer sa dentition pour atténuer le croquage de cerveau qu'autour de lui tous regardent et moquent.
Je fais la moue en intégrant qu'on a besoin de type comme lui pour survivre soi-même et se contenter de sa petite personne.
Son squelette se laisse choir le long du tabouret et glisse jusqu'au sol depuis lequel, en rampant, le nez frottant la crasse, les bras jetant leur dernière force à tirer ce tas d'os, il disparaît vers les commodités. Nul n'entendra jamais son WAT balbutié et son We shall overcome psalmodié ; des paroles qu'il aura pourtant réellement prononcées.
Passant près le yucca vertical dont le mouvement à peine perceptible offert par l'air ambiant laisse croire qu'il danse, son corps horizontal forme un angle à quatre-vingt dix degrés parfait, un graphique où nos conditions de résistance tenteront de se situer entre une abscisse et une ordonnée improbables. Quand la porte des commodités aura refermé son bois ferme sur le corps de La Crête, la vision de cette échelle de mesure impromptue pourra à volonté être réactivée par chacun d'entre nous qui l'aurons fugitivement aperçue.
Je me baisse légèrement et tente de lui envoyer quelques mots d’encouragement :
Clamse pas aux chiottes La Crête. Tu es le degré zéro. Nous avons besoin de toi, tu es la surface qui nous soutient, nous qui arguons nous situer par-delà, nous qui flirtons souvent en-decà.

De la démarche sans faille et fière qui approche le bar, chaloupée aussi pour que se meuvent davantage que pour faire valoir ses épaules charpentées, on apprend de l'homme qu'il a la main droite qui frappe - impitoyablement, et, de l'unique œil, en valant deux, qui allume à la vitesse de la lumière un regard millimétrée et doux à Nyriss, qu’il a la main gauche qui caresse - délicieusement.

Alors que Nyriss glisse un petit mot effronté à cette Molly qui maquillent des mains… et des lèvres, j’hoche la tête à l’attention de l’Orgienne et lui lance un clin d'œil délivré sans calcul, quoique, de nature intentionnel, il me traverse l'esprit qu'il aurait pu être mal interprété si je l'eusse intentionnellement dissimulé aux autres. Ce n'est donc point le coeur qui a parlé mais une puissance étrangère qu'elle dégage et qui a enclenché cette expression de connivence à son endroit. Qu'elle soit une pièce du trio mystérieux a bien entendu permis cet appel de communication non-verbale. L'échange, pour moi inconcevable seulement quelques heures auparavant, ne se transformait plus qu'en un désir inéluctable et vital. En d'autres termes, le silence et le contentement de soi qui faisaient mon bonheur absolu seraient devenus le plus grands des malheurs, la plus intense des tortures, s'ils n'avaient été contrariés par les fluides brûlants d’une rencontre.
Sont-ce les premiers effets de l'alcool qui me gonflent d'espérance ! C’est que je sais la solitude, je sais la comédie qui la combat, je sais le rideau qui retombe.

Cependant, le trio que je croyais magique et soudé, créé de toutes pièces par mes tergiversations, est lentement gommé par la faune nombreuse plus ou moins tournée vers nous, l'agitation de cris fédérateurs et Molly qui en chauffant le British fuit l'idée étriquée du triangle. Quoiqu'on sente aisément qu’une injonction de Guinea sonnant la fin de la récréation pourrait en reconstituer les trois segments en une fraction de seconde.

Vraiment je n'aurais pas parié un penny, nan, pas un seul misérable penny sur l'angliche. D'ailleurs, si on m'avait demandé, j'aurais sans aucune hésitation mis ma main à couper qu'il repartirait brecouille. Ne pas se fier aux apparences, jamais, c'est la base, merde. C'est bien lui pourtant qui décroche le pompon.
Hé poto, elle te repeint le portrait là.
Et vas-y que notre grande gigue timide s'encanaille, penche la tête sur le côté, ouvre grand la bouche qui se fige et risque de lui bloquer les maxillaires, y met la langue et n'arrête plus de la tourner machinalement sans surprise. On conçoit un mouvement intérieur frénétique et gauche qui fait écho au palot de la toute première fois et qui contraste avec sa rigidité extérieure entière qui trahit son inexpérience ; un balai dans le cul et un devant qui transforme derechef sa blancheur anglaise en orange auto-bronzant.
Cette Molly doit être une sacrée coquine pour désirer tant prendre en main l'éducation de notre puceau.

Comment je me marre ! Ca fait un bien fou. Et, quand je stoppe mes rires pour garder un tant soi peu le contrôle de moi-même, je me bidonne intérieurement. J’aimerai dire à Guinea un truc aussi con que « merci ». Je me tais - évidemment. Les hommes entre eux résistent à livrer l’intime. Jusqu’au jour où sans contrôle ils s’épanchent entièrement.
Du lourd, du très lourd cette révélation en tout cas !
Moooses ! qu’est-ce que j’apprends là mon canaillou !
Je suis d'un œil Moses qui virevolte de partout et qui fait semblant de ne rien entendre. Pas de temps mort aussi, c’est le secret de la réussite et le moyen d’échapper à toute emprise.
Il décoche un sourire mi-figue mi-raisin à l'allusion de Guinea et, non sans éviter moult rires et tapes amicales dans le dos, se dirige vers le yucca et verse avec régularité dans le pot quasi vide d'une terre morte un liquide noirâtre de sa confection. Moses a su et sait tout faire : résister, faire la révolution, rassembler les sensibilités et jardiner. Du jardinage, il a composé un élixir de vie pour la vieille plante, secret de sa longévité. Il faudrait rivaliser de talents divers pour lui en soutirer la composition.
C'est donc l'un de ses petits jardins secrets, pas le seul et le moindre si Guinea dit vrai de sa relation avec Cassie du Burger Bitch.
Oh ! Moses ! Coquin ! Canaille ! Tu t'es acoquiné avec burgerqueen, j'arrive pas à le croire, t'as fait trempette dans la poche à magma.
Balançant mes réflexions lourdingues, cette révélation me laisse toutefois interdit. Ça fait quoi la rencontre de deux monstres du Mirail, des deux tauliers les plus respectés. Et Popol Négation à qui on l'a coupé pour avoir minaudé avec le petit cul d'un livreur, il n'a pas son mot à dire, comme d'hab' !
Moses a donc une vie à côté du Murph', c'est ça le plus surprenant, et malgré toutes ses précautions tout s'est su car tout finit toujours par se savoir, oui, tout finit toujours par se savoir, et ce avant de passer l’arme à gauche.
Ce qu'il aime chez la Cassie, c'est son gros corps énorme qui l'enveloppe entièrement lorsque étreinte il y a. Passer ses mains calleuses dans ses plis sans fin, les relever, les malaxer, les masser, les nettoyer, les pincer ce qui fait glousser notre grosse dondon, les enfoncer et les sentir se fondre en sa chair.
Entendre et subir les invectives de Cassie ne lui plaisait guère au début, personne ne lui avait jamais parlé comme ça, qui plus est une femelle, il était à sa manière un prince, un maître, mais, subrepticement son imagination encouragée par la frustration l'amenait à s'exciter maintenant d'injures, mots orduriers et expressions interdites ; la vérité c’est qu’il ne peut plus se passer de son langage hors-norme classé x violent passible de la zonzon.

Je reviens sur les deux aimants brillants dont l'éclat surréaliste ne faiblit pas - les yeux de l’Orgienne ; ils paraissent plus clairs encore que tout à l'heure, comme lavés par les attentions qui lui sont portées et sa curiosité de mondes inconnus ; son regard intense combat sans relâche ce qui n’a pas été intégré à ses circuits et qui devait en théorie lui rester strictement interdit. Nyriss est irrémédiablement attirée par la Connaissance qu’on a voulue lui laisser croire inconcevable.
Une curiosité rare qui n'aura jamais été aussi brûlante.
Aux mots et regard intentionnels de Guinea, son visage, qui depuis quelques secondes semblait perdu dans le vague, s'allume d'un teint rouge bleuâtre ; les émotions d'une Orgienne sont un délice à guetter et je me fais la réflexion que sortie du carcan duquel elle s'est extirpé et s'efforce de sortir encore, elle est un trait d'union au sens le plus noble entre l'humain et la robotique. Son visage chaud et illuminé n'est pas le mirage froid et calculateur espéré par ses créateurs. Un point pour elle.

J’avise le journal que Guinea a fait glisser avec classe le long du bar.
Etre mort dans un canard et être en vie, voilà une belle situation. C’est ce que j’ai moi-même recherché en me soustrayant au monde ; tout cela me paraît déjà loin.
On devrait tous ici être morts, j’entends invisibles pour ceux qui nous traquent, pour mieux frapper.
Morts : nous le sommes déjà et seulement pour nos ennemis qui considérant la lutte endormie ou trop sporadique crient victoire trop vite.

M’adressant à Nyriss et à Guinea, tour à tour les regardant dans les yeux pour continuer de jauger leur intention et la progression de nos rapports.

Tu connais pas le Burger Bitch ? Elle connaît pas le Burger Bitch ! Faut qu’on t’y amène tôt ou tard, tu vas voir la Cassie, l’alter ego de Moses ah ! ah ! ah ! c’est qu’on a des trucs à lui demander si le courage est de notre côté… et puis c’est plus tranquille pour faire connaissance là-bas. Si ça vous dit, Molly et son bleu-bite peuvent nous suivre, j’ai rien contre, histoire qu’on continue à se marrer et qu’on voit ce qu’il a dans le ciboulot et la culotte le grand blond…

L’invitation à se retrouver en petit comité est peut-être un peu déplacée et/ou trop prématurée, il ne serait pas étonnant qu’elle soit d’abord déclinée, à moins que Guinea et Nyriss ne se laissent guider par la semblable confiance instinctive qui m’anime et réanime.
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Orgienne
Nous sommes ce que vous voulez voir

Nyriss
Nyriss

Féminin
Age : 124
Présentation du Personnage : Une commande spéciale de Mr Daïre.
Mes RPs : Première nuit.
SUBLIMATION
Nuit pluvieuse.
Rencontre avec un ressac.
Même nuit, au Murphy's, rencontre avec des insurgés...
Journée.
Déguisement.
Deuxième nuit.
L'anarchie s'organise.
Attaque de la prison.
Rencontre avec Melian aux docks.
Troisième nuit.
Réparation de la jambe et papotage.
Retour au Murphy's.
Visite du QG, sentiments et sensualité brute.
Quatrième nuit.
Croiser une soeur...
Et l'embarquer dans un plan foireux, retour à la prison. (annulé)
Chinatown (anim Premier signe)
Plus tard, dans Chinatown, l'épidémie fait rage.
Dans l'hôpital.
Bien après.
Retrouvailles avec Guinea.
Burger Bitch (annulé)
Nuits lambda.
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. (annulé)
Des petits trous dans le cerveau.
Un gros trou dans le cerveau (en cours)
Une autre nuit sur les toits.
Que va-t-on faire de toi Nej ?
Encore plus tard.
Little boxes (annulée )
Et une autre nuit.
Essaye de tuer Charmant (en cours)
Des mois plus tard
Pacte avec le diable (projet 1/2)
Adieu Nej (projet 2/2)
Courtes retrouvailles nécessaires
Mélancolie nocturne d'un robot trop humain.
Fan Club RP : 30

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses.   Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Fév 2015 - 23:48

C'est que Burger et Bitch accolés n'avaient pas grand sens dans sa tête pourtant bien faite. Que pouvait faire un burger et une pétasse ensemble, mystère. En soit ça n'avait pas moins de sens que Murphy's Pub mais au moins y'avait pub pour définir le truc. Surtout que c'était Moses et pas Murphy le tenancier. Burger certes ça se mangeait, mais les humains des fois... Et puis le côté putassier de l'histoire... Est-ce qu'ils pouvaient vraiment vouloir l'emmener dans un bordel ? Parce que c'était clairement pas le genre d'endroit où il fallait la conduire à moins de vouloir assister à une boucherie. On ne pouvait guère plus titiller sa corde sensible. Nyriss et le droit des femmes c'était un peu comme les croyants et dieu, il valait mieux ne même pas tenter de traits d'humour là-dessus, elle ne le comprendrait pas.

Pour en revenir aux noms, voilà quelque chose qu'elle avait oublié d'étudier : comment les humains nomment les lieux, les objets, etc. Dans cette situation précise ça lui aurait bien servie, mais probablement que ça aurait été la seule fois. Il n'y a pas de doctorat sur de tels sujets et il est inutile de se demander pourquoi. Mais l'idée qu'elle s'était désormais fait de la chose la fit se raidir imperceptiblement.

- Je ne suis pas sûre de vouloir voir ça... Pas ce soir en tout cas je suis... fatiguée.

A plat serait plus exact. Elle n'était pas vraiment fatiguée non, mais ça faisait bien humain aussi de dire ça. Elle releva le regard vers Loup.

- Et on y fait quoi exactement au Burger Bitch ? C'est où ? Pour la culotte je passe mon tour. Au fait Loup, tu as quel âge ? Et tiens, pourquoi le Murphy's Pub ? Je me suis toujours demandée... Qui est ce Murphy ?

Tant de questions soudain. A croire que y'a un court-circuit dans la machine.

HRP:
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Insurgé
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Loup Crash
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MessageSujet: Re: Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses.   Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Mar 2015 - 0:00


Dis, Guinea, c’est p’t’être un atout qu'on te pense six pieds sous terre. J'sais pas si tu veux te ranger des mécaniques ou si tu veux continuer à foutre le dawa mais tu pourrais frapper fort là où on t'attend pas. Avec toi en moins, ils vont relâcher la garde, pas de beaucoup ok, mais suffisamment pour agir. Faut peut-être que tu sois rendu anonyme ici pour pas que l'info que t'es bien en vie remonte à leurs oreilles. J’sais pas, déguise-toi, maquille-toi, genre tu te travestis. Ah ! Ah ! Ah ! En même temps le 0,1 % au pouvoir doit savoir à coup sûr que t’es toujours en vie. Stratégiquement c’est mieux de faire croire à la populace soumise que t’as été dézingué, histoire de renforcer le sentiment de sécurité et de garder la main sur les masses molles. Et je pense que...


Mon monologue est interrompu par Nyriss.

Le Burger who ?

Harry & Molly, notre couple improbable, reprend son langoureux roulage de galoche comme pour signifier leur amour naissant et célébrer la première poussée d'hormones de l'angliche dont le visage, d’ordinaire d’une blancheur extrême, reluit comme le cul rouge et poli d’un babouin. Pour sûr que ça le change, lui à qui on pourrait encore faire avaler que la Madonna n’a jamais eu ses règles ; et cette gueule de poupon qui le condamne à paraître sorti la veille du ventre de maman chérie.

Je bouge, à plus, chers amis.


un ange passe
le temps large d’enculer une mouche
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Journée.
Déguisement.
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Troisième nuit.
Réparation de la jambe et papotage.
Retour au Murphy's.
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Quatrième nuit.
Croiser une soeur...
Et l'embarquer dans un plan foireux, retour à la prison. (annulé)
Chinatown (anim Premier signe)
Plus tard, dans Chinatown, l'épidémie fait rage.
Dans l'hôpital.
Bien après.
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C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. (annulé)
Des petits trous dans le cerveau.
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Une autre nuit sur les toits.
Que va-t-on faire de toi Nej ?
Encore plus tard.
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Et une autre nuit.
Essaye de tuer Charmant (en cours)
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Un peu d'histoire :

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MessageSujet: Re: Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses.   Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Mar 2015 - 9:18

L'androïde lui lança un regard embrumé, la tête légèrement penchée sur le côté, ne comprenant pas ce qui venait de se passer. Les questions affluaient de plus en plus, même Nej s'y mettait et ajoutait à ce flou de pensées un peu plus de chaos et de non-sens. Cet homme était bien étrange sommes toute, probablement pas tout seul dans sa tête. Elle le regarda partir sans aucune réaction. En était-elle encore capable ? Elle se sentait rouillée. Ils se recroiseraient, sans nul doute. Où et quand restait à déterminer.

Lorsqu'il fut partie, qu'il ne resta plus qu'elle, Molly et le blond côte à côte, Nyriss se leva, longea le bar d'une démarche nonchalante en laissant sa main glisser dessus jusqu'à arrivée devant Guinea, arborant une moue neutre. Elle se glissa entre ses jambes, se serrant contre lui, assis sur son tabouret de bar et elle l'embrassa. Un baiser simple, juste ses lèvres qui attrapaient les siennes quelques secondes, mais pas moins intense. Enfin elle laissa retomber sa tête contre son épaule, entoura sa poitrine de ses longs bras et ferma les yeux. Elle ne dit rien, c'était inutile. Il ne faisait aucun doute qu'il comprendrait.
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MessageSujet: Re: Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses.   Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses. - Page 2 Icon_minitime

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Un truc bien fort s'il-te-plait, Moses.
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