Cher ami lecteur,
Voici ma première. Attention ! Lever de rideau, j'entre en scène.
Tout ce que vous voulez savoir sans avoir jamais osé poser la question, tout les secrets que vous désirez découvrir sans oser chercher. Je le fais pour vous.
Dans la mesure de mes moyens, bien entendu.
Voici ma première rumeur, et pas des moindres.
L'état procède régulièrement à des expériences sur la population. Rien de nouveau me direz-vous. Et pourtant ! Ces expériences sont effectuées sans le consentement des cobayes, sans qu'ils soient au courant.
J'ai pu rencontrer des témoins, certains ont des trous de mémoire de plusieurs jours parfois et d'autres ont quelques souvenirs, comme un rêve qu'on ne peut pas oublier complètement.
Le chef du service de recherche à accepter de me rencontrer pour me parler de ces rumeurs. Bien sûr, il affirme que rien de tel ne se produit dans leurs services. Il y voit plutôt des êtres perdus en mal de reconnaissance, ou de pauvres victimes qui ont même oublié leur participation à une de leurs expériences, ce qui arrive plus souvent qu'on ne le pense. Mais en règle général les séquelles sont décelées avant que les patients ne sortent du centre de recherche.
Quoi qu'il en soit, il m'a assuré qu'ils surveilleraient tous les cobayes, qu’ils décèleraient tous ceux qui présentent des anomalies et qu’ils les ramèneraient au centre pour les soigner.
Bien sur, je serais là pour suivre le déroulement des évènements et m'assurer que chaque patient retrouve une vie normale.
Nous savons tous à quel point toutes ces expériences sont importantes pour les scientifiques et notre futur bien être. Mais la sérénité de toutes ces personnes, qui ont contribué à cette avancée, est tout aussi importante.
Les expériences interdites sont-elles donc un mythe ?
Probablement.
Pourriez-vous imaginer qu’une telle chose se produire, ici, dans notre ville si bien protégée par nos dirigeants et leurs lois ?
Toute l'équipe du journal souhaite un bon rétablissement à toutes ces personnes et leur souhaite un rapide retour dans notre réalité.
Lili Maily