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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
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 à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]

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MessageSujet: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeSam 3 Juil 2010 - 19:26

Détraquée
c'est ce que je suis, il parait. Je crois même qu'au fond, je l'ai toujours été. Ou bien c'est le monde qui déraille. En tout cas, si c'est pas moi, c'est lui.
Mais pour cette fois il est pire que moi.

Quand j'ai appris que toutes les puces étaient en pannes, je me suis dis que ce serait surement dangereux mais que je devais pas louper ça. C'est l'occasion pour chacun d'aller voir le soleil. Le voir pour de vrai, sentir sa chaleur faire fondre ces cœurs de glace. Et je compte bien les accompagner ces cœurs en ébullition, ne serait-ce que pour voir ça de mes yeux : le monde comme je l'aurais souhaité.

Si ça leur fait le même effet qu'à moi, je passerais plus facilement inaperçue malgré ma tronche de droguée. Je n'aurais pas l'air plus insurgée que n'importe quel bon citoyen. Il faudra juste bien cacher ce bras.

Ça fout un peu le trac. Ça fait un bout de temps que je ne suis pas remontée à la surface. Est-ce que c'est toujours aussi gris ?



Non.... c'est merveilleux...

J'ai bien fait de quitter ma cave, enveloppée d'un manteau trop grand pour moi mais idéal pour cacher un bras. Bien camouflée, bien boutonnée, une main passée dans les cheveux pour être à peu près coiffée, je me suis rendu dans ce parc.

Je ne me rappelais même pas qu'il y avait des endroits aussi beaux. Les plantes, les arbres, le soleil qui caresse mon visage... j'aimerais pouvoir enlever mon manteau pour lui offrir plus de peau, me baigner dans sa lumière bienfaitrice.
Ici, ça sent moins le pot d'échappement. L'air y est si bon qu'il se respire goulûment. Shootée aux parfums de verdure et à l'oxygène tellement plus pur que celui d'en bas, je plane, je tangue, et je souris en me rattrapant à un arbre.
Nouvelle sensation, la fraicheur de son tronc, l'ombre de son feuillage.

Ai-je déjà touché un arbre avant ?
Dire que c'est vivant.
Dire que je m'en foutait du temps où je suivais le règlement.
A présent cet être m'intrigue comme si je n'en avait jamais vu avant.
Il m'attire, il m'accueille. Ma main glisse du bout des doigts sur son écorce. Je ne sais même pas pourquoi, mais j'aime ça. Alors la paume suit, la deuxième, la joue aussi. Un pillier qui m'offre son appuis pour stabiliser mon petit nuage, celui que j'ai dans la tête.

L'esprit vaporeux, je fais un câlin à un arbre. Devant tout le monde. Il faut oser hein. Mais c'est un délit entièrement assumé. Et pas plus honteux que celui que j'entends à côté dans les buissons. Oh ! et là, sur le banc ! Mais... quelle sauvagerie ! Ils sont en trains de s'arracher leurs vêtements en se roulant des pèles... enfin si on peut appeler ça un patin. On a plutôt l'impression que celui-ci est train de lui manger le visage.
Je devrais peut-être leur laisser un peu plus d'intimité, mais je n'ose pas lâcher mon arbre.
Ça a l'air excellent. S'en est effrayant.

Plus loin, un homme en costard se roule dans l'herbe. Je ne sais pas trop s'il rit ou s'il pleure mais visiblement il y met du cœur. Comme cette petite vielle sur un banc embrassant amoureusement son pékinois. Si elle continue de le caresser comme ça, il ne va plus avoir de poils, pauv' bête.
D'autres arrivent et se précipitent derrière les buissons. Mais il y a déjà des gens qui occupent la place, non ? Ça n'a pas l'air de les déranger. Ils en font du boucans.

Qu'est-ce que ça doit être dans le reste de la ville, aux endroits plus fréquentés...
Fait chaud aujourd'hui.
Je vais m'assoir un peu, ou plutôt me laisser glisser le long du tronc de mon ami d'une promenade. Ainsi à genoux dans l'herbe, enlaçant cet arbre, je ferme les yeux et m'envole sur un petit nuage.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeDim 4 Juil 2010 - 10:28

Lester se promenait, ou plutôt évaluait l'état de la catastrophe.
Les puces avaient grillé, et désormais, il comprenait pourquoi le gouvernement les avait mise en place, cela tombait sous le sens :
L'homme, dénué de tout libre arbitre redevient ce qu'il était et sera toujours : un éternel être bestial, incapable de se contraindre à un ordre ou à des règles, brisant l'humanité qu'il s'est toujours vanté d'avoir.

Des hommes préhistoriques, partout. L'invasion.

Et les N.O.D et les autres qui courraient en tout sens, en bastonnait un, arrêtait avant de le tuer parce qu'un autre, pire encore, venait de déboulonner dans leur zone d'action.
La même inefficacité pour le gouvernement, une grande crise pour tout le monde.
Lester, au centre, comme un con, se faisait parfois bousculer par un dingue ou un N.O.D. Cela ne servait à rien de se mêler aux bastons générales, trop dangereux pour lui, même si son mètre quatre-vingt cinq était avantageux à la base, son pauvre corps d'allumette pourrait se briser au moindre impact.

Malheur, vision d'apocalypse.

Des vitrines éventrées, des gens dans les buissons, d'autres sur les toits, d'autres encore à se rouler dans l'herbe.
Adieu belle ville de Novlangue, avec ton respect, tes moutons obéissants, tes N.O.D respectés et tes gens admirable, voici Homo Erectus qui débarque...
Il fallait, pour le bien de tous, que les puces remarchent. Plus le temps passerait, plus le scandale serait grand pour le gouvernement.

Quoique, les vitres brisées et le reste, une fois tout rentré dans l'ordre, ça créerait des postes de nettoyeurs. Ceux qui allaient être arrêtés pourraient déguster plus tard.

Soudain, ses jambes le lâchèrent et il manqua de tomber, sauf qu'il réussit à se rattraper à l'écorce rugueuse d'un arbre, un vulgaire arbre, qu'avait pris en affection une dingue qui l'enlaçait.
* Sans doute une femme en manque phallique * se dit-il, pragmatique.
* Freud bis *
suivi d'une vague excuse pas très convaincante :
- Bonjour, et désolé de squatter votre... arbre. Lester, enchanté (parce qu'on est des humains, et donc des hypocrite à la base. Et aucune loi ne l'interdisait.)
Tendre sa main dans pareilles conditions n'était pas impossible, mais l'homme se voyait mal faire ami-ami avec une folle, qui plus est une droguée sans doute au vu de sa tête. Elle paraissait, oui, droguée, droguée de plaisir. En plus, elle portait un gros manteau par cette chaleur timide et agréable. Quiconque de sensé l'aurait enlevé illico presto.

Comme quoi, il fallait bien admettre qu'ils avaient un point en commun...
Dommage, il ne voulait pas pactiser avec l'ennemi.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeDim 4 Juil 2010 - 17:16

Un genoux de chaque côté du grand être de bois, la joue contre l'écorce, je crois que je ronronnerais si j'étais un chat. Ce serait bien, je pourrais monter dans l'arbre, tenir sur une branche. J'aurais peut-être le vertige. Ça a le vertige un chat ?

Un "bonjours" vient me sortir de ma rêverie. Un bonjour tout en blanc, ça m'éblouis un instant, puis détendue, je lui souris.

-Je suis ravie.
Moi c'est Emilie, et lui... lui c'est un arbre.


Un moment, je cherchais son prénom comme si c'était une personne. Mais ce n'est qu'un arbre et si le monde n'était pas devenu fou, on me prendrait surement pour une cinglée. Mais je m'en fout.
Et ça m'amuse de voir que je ne suis pas la seule à me rattrapper à un tronc. Lui aussi à la tête qui tourne, ivre de plaisir ? Ou peut-être qu'il aime bien les arbres.

-Je vous fait une petite place ?

Je me décolle de l'écorce pour m'assoir en tailleur, une épaule contre mon pilier que je partage volontiers, et l'invite en tapotant sur l'herbe à venir à côté de moi. Qu'il profite de la fraicheur, à l'ombre du feuillage, pendant que je profite de sa compagnie.

Il a des cheveux rigolos. Grand et mince, les traits plutôt fins, la peau lisse. Il a l'air bien soigné et je le trouve joli, l'homme en blanc. En plus il est poli, ce qui ne gâche rien. Un je ne sais quoi d'un peu étrange, comme s'il n'était pas d'ici. Oserais-je lui demander s'il est un ange ?
Oups, je crois que je rougis. Alors je regarde au loin, cherche un pigeon, trouve un brin d'herbe que je ramasse et tripatouille entre mes doigts de deux mains. La troisième ne fait rien. Je lui ferais bien prendre l'air, mais même en ce jour particulier, ce serait dangereux.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeDim 4 Juil 2010 - 20:26

Ce n'était pas pour le simple plaisir de toucher l'écorce vulgairement ordinaire d'un arbre que Lester était ici. Non, c'était à causes de ses symptômes.

Ils arrivaient comme ça, sans crier gare, un peu partout n'importe quand. Parfois des nausées, parfois des maux de têtes ou même les deux en même temps ! Aujourd'hui, il sentait son cerveau qui dégageait de la chaleur, sa peau se perlait de sueur et ses mains devenaient moites. Il avait la désagréable impression que ses jambes étaient incapables de le soutenir et les sentait légèrement flageoler.

Un peu l'air béat, comme le drogué qu'il était en certaines circonstances, il ne réagit pas tout de suite avant que le timbre joyeux (un peu trop tout de même) de la jeune femme ne réussisse à s'imprimer dans son cerveau limité :

« Je vous fait une petite place ? »


Et voilà qu'elle commençait la petite causette. Bon, elle n'avait pas l'air méchante, ni même offensive, juste … sympathique. Étrange impression que la sympathie en fin de compte. Était-ce le sourire, la confiance qu'on pouvait ressentir dans le léger mouvement de main qui indiquait à son postérieur de s'asseoir sur l'herbe moelleuse ? Lester n'en avait aucune idée.

Il s'assit, ou plutôt : se laissa maladroitement glisser contre l'écorce rugueuse de l'arbre. Ce n'était pas franchement agréable, mais pas si désagréable que ça non plus. En fait, c'était loin d'être la mort. Ça aurait même pu lui paraître drôle car il venait de réaliser qu'il n'avait jamais ressentit la sensation de son popotin qui effleure une écorce d'arbre.

Ben voilà que la journée devenait de plus en plus originale, sans compter tout les fous un peu partout. On serait même capable à force -et à très très TRES long terme- de s'y habituer tiens. Alors il faudrait prier qu'il reste des personne comme lui : bien pensantes, humanisées et fidèles au gouvernement. Suffirait plus qu'à faire comme pour les insurgés : on les rassemble, et on les élimine en un coup. Rapide, simple, économique … et pratique pour la société.

A méditer, mais pour une autre fois dans un autre univers sous l'effet d'une autre drogue.


Dernière édition par Lester le Mar 6 Juil 2010 - 22:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeDim 4 Juil 2010 - 23:44

Il s'assoie à côté de moi. Rien que pour ça je suis contente. Je devrais peut-être sortir de ma cave plus souvent. C'est que je me sent seule des fois. Mais au dehors, il y tellement de choses... tellement de bonnes choses que je craint encore l'excès. Et il y a les gens aussi, ma timidité, leurs regard sur ma différence. Dans les bas fonds, certains me voient comme un monstre, d'autres semblent intéressé, mais ces derniers sont parfois les pires.

Et lui il vient juste là, tout près sans rien demander. Je prend ça comme une faveur, un cadeau. Je suis tellement émotive... Ça confiance me touche. Après tout, on ne se connais pas.
Je ne sais pas quoi lui dire.
Alors je reste là à tripoter mon brin d'herbe. Maudite timidité ! En même temps quand on ressent autant de choses que moi, ça ne ce dit pas, ça serait indécent.

Par exemple, ce brin d'herbe, son vert me ravie, ça pointe chatouille, titille la pulpe des doigts et sa souplesse... j'aime le plier doucement comme ça, sent le froisser. Ça occupe les mains, contient le trac. Je suppose que beaucoup ignore qu'une simple petite herbe peut être une source de réconfort ou d'amusement.

Mais revenons en à mon ami en blanc. J'ose à peine le regarder. Je tourne la tête et aperçoit juste sa main pâle, ses longs doigts fins. Des mains de pianiste. Je souris en les regardant. Et ses vêtements immaculés m'intriguent. D'où il vient ? Qu'est-ce qu'il fait ? Je pourrais le lui demander, mais quand j'ouvre la bouche, rien ne sort, sans doute impressionnée par une telle proximité.
Alors je fini quand même par lever la main et... et je lui passe mon brin d'herbe.
Oui, c'est modeste comme présent, mais c'est l'intention qui compte. Et ce serait égoïste de continuer à en profiter toute seule, c'est de la bonne herbe, du beau gazon. Et puis j'ai rien trouver de mieux à faire sur le moment.

Qu'est-ce qu'il fait chaud aujourd'hui... surtout sous ce manteau. D'ailleurs lui aussi semble avoir chaud, il transpire. Je m'en rend compte quand j'ose enfin accrocher son regard pour guetter sa réaction ? Est-ce qu'il va le prendre, le cadeau que je lui tend ? Des étoiles pleins les yeux, juste à l'idée qu'il puisse apprécier.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeLun 5 Juil 2010 - 0:10

Il s'assit sur l'herbe et attendit, le regard fixe droit devant lui, concentré et patient. Ni heureux ni malheureux. Il se sentait bien là, à cet instant, même en présence d'une inconnue qu'il ne connaissait pas, ce qui était, par définition, le propre d'une inconnue. En plus elle était pas mal, et ça, c'était vraiment un plus, même s'il ne la regardait pas pour le moment.

Elle ne semblait pas plus folle que tous ceux qui chantaient, ivre d'alcool, de drogues, et d'autres trucs. En fait elle était même plutôt calme, stoïque, comme si elle était pleine de sang froid. Elle ressemblait à une mentaliste, mais il sentait que ce n'en était pas une, c'était un individu qui ressemblait à une femme, simplement. Le reste il ne risquerait pas à jouer à la loterie ; il avait toujours été nul avec les jeu de hasard.

Il se demandait pourquoi elle semblait si troublée par sa présence, pourquoi elle était mal à l'aise.
Ses lèvres s'étirèrent en un sourire.

Bien sûr qu'il le savait : c'était à cause des radiations !

Par contre, l'accès de gentillesse dont elle lui faisait grâce ne trouvait dans son esprit pas de source connue. Il n'y avait aucune logique à faire cela, ni même à prendre du plaisir à faire cela. La seule explication aurait été qu'elle soit gentille de nature.

Oh... la gentillesse, il l'avait connue un jour. Mais c'était il y avait très très très longtemps.
Il se rappelait l'état d'euphorie dans lequel il était, vingt cinq ans auparavant, un état que nul n'avait aussi bien connu que lui. Il se rappelait le plaisir pur, sans conditions, sans discernement, l'intelligence instinctive. Il se rappelait toutes ces choses. Ca lui faisait vraiment mal.

Il n'était plus specimen-mâle6767, il ne nageait plus dans le liquide amniotique, il n'était plus à son avant-vie.

Elle était là et elle le regardait à peine, ivre de plaisir. Elle jouait avec un brin d'herbe tout ce qu'il y avait de plus banal. Elle semblait extrêmement concentrée, mais à quoi ? Simplement à le toucher, à le regarder comme si elle voulait imprimer dans son cerveau l'image immuable du plaisir qu'elle éprouvait en ce moment même.

Elle était droguée de plaisir. Elle lui ressemblait.
Le manque le poursuivait depuis vingt-cinq années, terribles et cruelles, désespérément vides. Tellement vides qu'elles aspiraient ce qu'il avait à l'extérieur, un vrai trou noir, et rien pour les combler. On aurait dit l'ogre insatiable des contes pour enfants, qui rogne toujours un peu plus sa malheureuse victime et qui sait qu'une fois finie, il aurai toujours faim. T.O.U.J.O.U.R.S

En fait, elle lui rappelait la seule autre femme qu'il avait un jour aimé, celle qui l'avait vraiment comprise, celle qui savait pour le plaisir simple de n'être pas né.

Spécimen-femelle6767

Mais la nostalgie ne servait à rien. Ce temps était passé et le deuil tardait. Impossible de le faire, pourtant il le devait, il ne devait pas traîner ce fantôme d'un autre genre.

Elle lui tendit le brin d'herbe, si gentiment, avec tellement de plaisir. Que faire ?
Non, il ne pouvait pas le lui gâcher.

Alors il le prit entre ses doigts, l'ausculta un moment avant de finalement se tourner vers elle et de lui dire :
- Reprend le, il ne me sert à rien à moi : le vert ne me sied pas. Par contre, chez toi avec tes yeux, cela correspond parfaitement.

Un petit sourire discret, et le sentiment fier que quelqu'un, quelque part, un jour, a éprouvé un grand plaisir à cause de lui.

Ce n'était pas le comportement d'un Mentaliste.
Non, Lester était redevenu specimen-mâle6767, simplement.

Alors il déposa la brindille dans ses cheveux à elle :
-Merci, Robin-de-Novlangue.


Dernière édition par Lester le Lun 5 Juil 2010 - 1:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeLun 5 Juil 2010 - 1:05

Il m'a souris... juste un peu mais c'est tellement... je suis émue.
Avec un compliment en plus. Enfin je crois. Oui ! c'était bien un compliment. Alors là... je me sent toute chose, je dois rougir jusqu'aux oreilles. C'est gentiiiiiiiiiil. Pour un peu j'en pleurerais. Non pas qu'on ne soit jamais gentil avec moi, mais ça me fait quand même tellement plaisir.

Il est choux, non ? Je devrais lui dire qu'il est choux. Ou au moins "merci". Mais j'ai juste le temps d'ouvrir la bouche qu'il approche sa grande main de mon visage. Alors tant pis, elle reste ouverte et je ferme même les yeux quand je sent ce contact très léger, juste quelques cheveux déplacés. C'est si peu, mais j'en frémis.
C'est ça d'être si sensible, c'est le moindre petit plaisir qui est décuplé. Certains plus que d'autres pourtant, ne me demandez pas pourquoi.

Un brin d'herbe sous une mèche de cheveux
Un sourire
un frisson
de quoi me faire tourner la tête.

Mais non, ne me remercie pas, c'est moi qui devrait.
Quand je rouvre les yeux pour le lui dire dans les siens, je tombe sur deux perles grises. Deux joyaux plus beaux encore pour ce qu'ils contiennent. Je le lis dans son regard qu'il est content d'être là. Si peu, comme une discrète étincelle derrière les nuages ombrageux de ses iris.

-m... merci... à toi...

Je peux même le tutoyer puisque lui le fait.
"toi" , encore quelque chose de tout petit, trois fois rien, mais qui semble rapprocher de vingt milles lieux. Comme s'il m'avait happé, adopté, cajolé de ce petit pronom singulier. J'en soupire de contentement et pose une main fébrile sur le vinyle blanc, comme pour partager ce sentiment. Comme si, à travers ma petite main sur son bras, je pouvais lui transmettre mon émois et l'embarquer sur mon petit nuage.

Juste une main sur un bras. L'autre je ne sais trop où, posée quelque part un peu en retrait. Et la troisième, celle qui est cachée sous le manteau, se serre contre un petit tambour qui bat la chamade. Affolante musique et pourtant une des plus belles qui soit.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeLun 5 Juil 2010 - 7:50

Au moment où il avait posé la brindille dans ses cheveux bruns, elle avait fermé les yeux, comme si elle apréhendait ce... contact. Pourtant il n'avait pas été violent, ni avait fait un seul geste brusque. C'est pourquoi il lui dit :
- Tu peux rouvrir les yeux : je n'allais pas te manger
Puis il lui sourit, un sourire simple, mélodieux.
-m... merci... à toi...
Elle bafouillait. Comme c'était mignon.

Apparemment, elle n'avait pas l'habitude de recevoir des compliments, surtout au vu dont elle rougissait. C'était vraiment mignon tout ça, en plus avec la sorte de gêne qu'elle semblait éprouver, presque comme une pré-adolescente fébrile. Quelle timidité ma parole.

Et elle posa sa main sur son bras. C'était un contact doux, et pas juste un contact fugitif, non, un contact qui durait. Voilà que pendant une fraction de seconde, c'était lui qui se sent gêné ! Mais il fallait le comprendre, il y avait de quoi être décontenancé : cette femme, timide à souhait, prenait une initiative, et il n'aurait jamais parié qu'elle l'aurait fait. Au moins, elle surprenait, un peu d'originalité ne pouvait faire de mal.

* Casanova, sors de ce corps *
En fait non, pas Casanova tout compte fait. Il ne fallait pas oublier qu'il avait fait un enfant avec sa propre fille qui était mariée à son frère. Alors non, ça ne lui correspondait pas. Don Juan peut-être ?

N'empêche que c'était bizarre. Depuis quelque temps, il était un vrai tombeur. Peut-être était-ce aussi un effet de la puce détraquée : et si les femmes, qui se remettaient à avoir du plaisir, désiraient vite conclure et en éprouver le plus possible avec le plus de partenaires possibles, quitte à prendre n'importe qui. Oui, ça devait être un truc comme ça, sauf que elle, ça n'avait pas l'air de l'attirer plus que ça, vu que jusqu'à présent il ne s'était pas retrouvé avec une main aux fesses. Ou alors elle était trop timide pour réellement le chauffer.
Parce qu'il s'était toujours fait remballer, avec ses « collègues » mentalistes (soulignons au passage que la plupart ne se gênent pas pour éprouver du plaisir, en douce. Non mais faut être réaliste quand même.)

Et la boucle était bouclée.

De toute manière, tout ce qu'elle pouvait éprouver pour lui serait temporaire. Peut-être même qu'une fois la puce remise, tous ses souvenirs heureux seraient enlevés, balayés, comme si jamais elle ne l'avait connu. Après tout, il était quand même de son devoir d'homme de satisfaire ces dames...

Il vérifia en vitesse qu'aucun N.O.D ne passait dans les environs. Si, il y en avait un à 300 mètres, mais il était occupé à se faire bastoner. Ça allait. En plus, il ne le connaissait pas et donc l'autre ne risquait pas de le reconnaître.

- Oh là, tu as quelque chose, attends, ne bouge pas.
s'exclama-t-il en frottant de son pouce à lui la zone à côté de son oeil, comme s'il enlevait un bout d'herbe ou une poussière. Inutile de préciser qu'il n'y avait jamais rien eu.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeLun 5 Juil 2010 - 20:35

Quelque chose ? Là ? Près de mon œil ?
Je vois approcher sa main une deuxième fois. S'il savait pourquoi j'en reste immobile, comme si le temps se suspendait. S'il savait ce qu'un geste, un contact si simple, si anodin pouvait avoir comme retentissement sur une détraquée comme moi.

Juste la chaleur de sa peau. Son pouce, quelques centimètres carrés sur pas beaucoup plus. Mais c'est assez confortable pour que je ferme à nouveau les yeux. Sa caresse assez invitante pour que j'y tendent un peu plus de mon visage. L'effet produit, ce glissement doux et chaleureux, si fin en même temps. C'est petit, comme une étincelle, comme une petite décharge vers l'oreille, la mâchoire, les lèvres entrouvertes paresseusement conquises. Petite foudre qui se poursuit le long de mon cou et pour s'emparer de ma nuque. Tout ce qu'il faut pour que cette dernière cède, perde sa rigueur et que ma joue vienne s'échouer sans pudeur au creux de sa main.

Ca y est, je suis un chat. Du moins, on pourrait le croire à la façon de me frotter tendrement dans ses grands doigts. Un gros soupire d'aise en guise de ronron et deux mains sans griffes qui viennent accrocher son poignet, qu'il ne se sauve pas.
Fallait pas s'aventurer par là. Je l'ai trouvée, je la garde. Mais pas fort, juste pour la dissuader de s'en aller, que je m'y blottisse encore un peu.

Une main, c'est pas grand chose, même grande comme celle-là. Mais pour moi... je m'y perdrais.

Et quand je rouvre les yeux pour m'assurer quand même que je n'abuse pas trop de son petit geste anodin, c'est presque un "miaou" qu'on pourrait lire, dans mes prunelles vertes, brillantes et embrumées par les vapeurs de l'ivresse.

J'aime cette toute petite caresse. Et je kiffe son sourire à croquer.
Décollage imminent au pays des anges.


Dernière édition par Emilie le Mar 6 Juil 2010 - 1:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeLun 5 Juil 2010 - 21:55

[pas très inspirée -_- »]
Dès que le pouce de Lester se posa sur la peau d'Emilie, il sentit que ses muscles de contractaient, comme si le seul fait que sa peau touche la sienne réveillait en elle de puissantes sensations. Elle avait les yeux mi-clos, la tête légèrement inclinée et la joue dans sa main.
Elle lui saisit le poignet avec douceur. Quel choix avait-il ? Aucun justement. Il était loin de trouver ce début d'étreinte désagréable. En fait, il aurait bien aimé aller plus loin.

Ce qui était drôle à cet instant, c'était la similarité entre elle et un félin. Tout dans son expression, de ses yeux en amande, verts, à son adorable bouille, en amande elle-aussi, confirmait cette impression. Il ne lui manquait singulièrement plus que le ronronnement. Ça l'aurait bien fait rire.

- Tu … apprécies ?

C'était une question bête, mais Lester jugeait qu'il valait mieux ne pas savoir poser une question intelligente ainsi qu'avoir humour marrant plutôt que d'être un con, ou pire, un N.O.D, ce qui était parfois la même chose (n'en déplaise à certains).

Il avait faillit lui demander si « elle aimait », mais il s'était arrêté au dernier moment. Cela faisait... Il ne savait, trop vulgaire. Il avait l'impression que c'était vulgaire dans sa bouche, et poli comme il l'était, minutieux dans le choix de ses mots, il opta pour « elle appréciait ». Après tout, s'il était bête, autant être bête tout en ayant un peu de classe.

D'un côté, comment ne pas voir qu'elle appréciait. Lui aussi d'ailleurs...
* Oh Don Juan, faut se calmer là. *

Oui, cette fois-ci Don Juan pouvait aller se rhabiller.
Il n'abandonna pas son sourire à la douane, même mieux, il l'intensifia.

Il ne la connaissait pas du tout.
Inconnue, étrangère.
Et pourtant si ressemblante, si semblable à lui.
Il voulait la toucher, d'une manière plus intense.
Sa main gauche se faufila un passage sous le manteau pour se poser sur sa hanche.
Son corps était plus proche d'elle désormais. Il ressentait la chaleur de son corps, emprisonnée sous ce manteau. Cage de fourrure.
Il devait la libérer, il voulait voir la vraie forme de son corps, rien que voir.
Et puis il faisait si chaud...
C'était un beau jour, parfais pour une rencontre de ce type...
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeMar 6 Juil 2010 - 15:47

De telles sensations, un tel plaisir à le regarder et à sentir sa peau sur la mienne, même si peu... si en plus il faut ajouter le son...
Je me rend compte avec un peu de retard qu'il m'a posé une question. Je me disais bien aussi, pourquoi bouger les lèvres comme ça ? Ça aurait pu être pour faire joli, pour m'hypnotiser d'avantage. Mais non, il a dit un truc, alors ce serait bien de lui répondre.

-mmmh ?


Le temps que je me reconnecte, que je remette l'écho des mots dans l'ordre pour avoir le sens de sa phrase. Ah oui, voilà : est-ce que j'apprécie

-mmmmmh oui

Plus un grognement qu'une réponse. Je laisse glisser mes main en arrière de son poignet, lui caresse le bras au cas où il aurait un doute sur la signification de celui-ci.

Mes mains avides voudraient le rapprocher de moi, allez le chercher plus loin, plus près, me laisser glisser dans ses grands bras maigres et m'y laisser sombrer dans un délice de sensualité.

Mais est-ce bien raisonnable de l'inviter comme ça ? Et s'il voulait plus que ça ? Plus que ce que je pourrais supporter ? Et ce qui est peut-être le pire, c'est ce que cette crainte m'inspire, c'est terriblement excitant. Tellement plus attrayant quand c'est dangereux et interdit.
Seulement, ça le ferait pas si c'est pour m'évanouir dans ses bras. Pas sûr qu'il apprécierait.
Et ce manteau qui m'emprisonne comme dans une cocotte minute, je vais exploser si je l'ouvre ! Ou plutôt, c'est lui qui risquerait de m'exploser.

Quelle fournaise ! Et quel supplice que l'interdiction. Quoi de pire pour pousser au vice ? Surtout un jour comme celui-là, où tout le monde enfreint les règles.
Mais c'est ma vie qui est en jeu. Il suffirait qu'un représentant de l'ordre passe par là au moment où je me dévoile. Et même lui, s'il voyait ça, comment il réagirait ? Je ne voudrais pas le faire fuire, ce serait tellement dommage.

Alors je profite de sa présence et de sa main tant que je peux, sans oser aller plus loin.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeMar 6 Juil 2010 - 18:12

En fait il l'avait toujours su, toujours senti en lui, cette présence, cette bête qui se tapissait : le monstre de plaisir. Il l'avait redouté autant qu'envié car c'était ce qui faisait le statut d'être humain, d'un vrai. Lui et les autres n'étaient que des ersatz, privé de cette chose même qui faisait leur humanité, bonne et mauvaise à la fois.

Des sentiments, des émotions.

Censurées, envolées les sentiments et les émotions, passées pour honteuses, coupées en tout petits bouts, données en pâture à minou.
Mises en cage les émotions, proscrites, disparues.
Pfuit, échappées.
Pas le droit, châtiment, mauvais, criminel.
Caché sous le couvert du mentaliste, il les avait censurées. Parce que petit garçon est devenu grand, et qu'il sait se débrouiller seul. Tout enlevé, ou presque.
Car il y a des instincts qu'on ne saurait réprimer, mais on sait tromper son esprit et les faire paraître comme banals, sans grand intérêts en fait. Parce qu'on ne l'éprouve pas consciemment.
C'est tellement plus simple de faire le mouton et la sourde oreille, d'être dans la légalité.

Mais il éprouvait du plaisir, là, à ce moment même, avec une inconnue. Il éprouvait un très, très, très mauvais plaisir : celui de transgresser la loi (et en plus en publique).

Malheur pour le mentaliste qu'il était.

S'il avait pu, il se serait levé de lui-même et aurait mis ses mains derrière sa nuque. Il n'aurait plus eu qu'à se présenter devant un N.O.D et à lui dire :
« Arrêtes moi, j'éprouve le plaisir d'en éprouver alors que c'est interdit »
Ça vous paraît débile ? N'empêche que c'est comme ça que ça fonctionne la société. C'est con et pourtant ça marche. Les enfants qui balancent leurs parents, les parents qui sont fiers que leurs gosses les dénoncent... Il y a un problème quelque part, un deux dans le binaire.

Il faut rectifier, gommer, enlever le deux.

Parce que les émotions c'est instable. On les gommes, hop, plus de bug dans la ligne, le script marche. Il est parfaitement lisse. C'est beau quand c'est lisse, c'est fade, connu, tout droit. Pas besoin de se creuser la tête.
Parce qu'un mari capable d'aimer sa femme est aussi capable de tuer son amant, voire les deux.
Parce que le sexe entraine parfois l'amour, et que déjà seul c'est compliqué, alors les deux mêlés ça devient ingérable.
Pouf, on les efface alors. Et on interdit aussi.
Mais l'interdit peut procurer le plaisir, et l'homme est amené à le transgresser.
Merde, une faille. Effacement en cours.
Puces no-vices
Impossible d'éprouver du plaisir, le reste vient de lui-même.
L'humain est parfait : il a atteint le stade de la machine.

Et Lester qui venait de se rendre compte qu'en dépits de tous ses effort pour être le meilleur possible, le plus en phase avec le gouvernement et le model prôné, quelque chose, encore, restait.
Il aimait ce qu'il faisait en ce moment : il avait rejoint le camp des bêtes, des euphoriques, du plaisir d'être libre.

Rha non. Pourquoi lui ? Pouvait pas simplement trouver tout ça dégelasse, et tout ces gens honteux ? Pouvait pas juste se la taper, et basta fini, gorgé d'une espèce de « pseudo-plaisir » fade ? Fallait qu'il trouve ça « bien » ? Fallait qu'il la comprenne, qu'il ne la méprise pas ? Fallait qu'il ne songe même pas à l'amocher, à ne pas réduire ses yeux en deux grosses fentes boursouflées ? Faillait qu'il aime quand elle aimait ?

Pourquoi maintenant il était incapable de faire ce pour quoi il était né ?

Trop de question, et toujours la même réponse : un truc pas net se cache en nous, un truc impossible à prévoir. Un truc quoi...

Ca fait vachement peur tout de même.
Mais il dépasse tout, il vous entraîne avec lui, au beau milieu des interdits.

Et il aimait ça...

Alors il s'approcha encore d'elle encore plus, presque son corps contre le sien et la douce caresse de son bras. Sa main sur sa hanche, malicieuse, se freya un chemin sous le tissus de son haut pour se retrouver sur sa peau nue. Et lentement elle bouge, s'impregne de la sueur du corps, sans avoir l'air d'y toucher.


Dernière édition par Lester le Mar 6 Juil 2010 - 20:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeMar 6 Juil 2010 - 19:48

-Hah !
Oh putain !


Oups ! Je suis vulgaire. Mais c'est parti tout seul, d'un coup, fulgurant. Quand la machine est détraquée, normal qu'il y ai les plombs qui sautent.

Soudain si près... sa main. Sa main ! Il rentre sous le tissus avec sa main.
Il me touche, ça m'affole.
Entre la crainte et une extrême excitation, sans compter cette sensation, comme un incendie, je la sent qui m'envahis. Une tendre brûlure qui prend naissance sous sa main, sur ma peau, près de ma hanche et s'étend en toutes directions pour trouver foyer en bas de mes reins. Ça monte à la tête, les yeux qui se perdent dans l'extase.

Dans cet élan de jouissance, je ne peux m'empêcher de me raccrocher à lui, à son bras, à son torse, m'y réfugier. J'agrippe de toutes mes mains. Mais la troisième ne l'atteint pas. Elle reste prisonnière du manteau, se contracte, l'attrape de l'intérieur.
Vilaine, arrête tes bêtises ! Tu vas te faire repérer !
Malgré la fournaise, je suis obligée de lâcher l'épais tissus avant qu'il ne le voit se bomber et se froisser comme si un animal prisonnier en dessous essayer de le dévorer pour s'évader.

Oh Plaisir cruel ! Orgasme perfide. Un jour ça aura ma peau. Mais ça vaut vraiment la peine d'être vécue.

En parlant de peau, elle m'a l'air entre de bonnes mains. Mais il faudrait peut-être pas qu'il s'aventure trop loin.
Que faire ? Le repousser ? En profiter encore un tout ptit peu ? Après tout, c'est pas tout les jours... Mais je risque de le regretter après. Arrêtons ça avant qu'il ne soit trop tard ! ... non, c'est si bon...

Oui ? Non ? Pas moyen de prendre une décision, pas dans cet état. Ce n'est plus un cerveau que j'ai, c'est de la purée de yaourt !
Je reste là, petite chose fiévreuse, frissonnante, démunie, blottie contre le lui et advienne que pourra.

Le cœur qui bat si fort, le souffle désordonné. Je vis. Un jour j'en crèverais.

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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeMar 6 Juil 2010 - 20:51

Emilie lui parut alors … stréssée, tout en étant détendue. Comment expliquer un paradoxe aussi grand ? Il sentait qu'elle avait envie, et d'ailleurs, si cela n'avait pas été le cas, cela aurait fait depuis bien longtemps qu'il se serait trouvé avec une empreinte de main incrusté dans sa joue, voire ses joues. Et sans crier gare, sans même s'y attendre, elle se jeta brutalement sur lui.

-Hah ! Oh putain !

Il ne sait pas pourquoi elle a dit ça. C'est étrange, mais on aurait dit qu'elle... jouissait.
Il lui lança un regard de travers, les yeux-mi clos, l'air de sous entendre « What ?! », mais il ne dit rien, il se ravise. Elle était bizarre. Dès le début il le savait ; ça ne servait à rien de faire l'étonné.

Elle est belle ainsi, contre lui, crispée de tous ses muscles. On pourrait même dire haletante, avec des mèches rebelles qui cachent ses yeux fermés et encadrent follement son visage ovale. Oui, elle est belle, tout simplement.

Il posa sa tête au dessus de la sienne.
Ses narines frémirent ; les effluves des deux corps s'était mélangée et n'en formait désormais plus qu'une, étrange symphonie des sens, toujours différente selon les êtres. Il aimait bien leur odeur qui sentait aussi celle du pin au dessus d'eux et de l'herbe où ils étaient assis. Ne la salissait que la rance sueur des machines et des cheminées qui crachaient leur pollution quotidienne. Dommage de vivre dans un endroit souillé.

Cela fait combien de temps qu'il n'avait pas enlacé quelqu'un, senti la chaleur moite d'un autre corps contre le sien ? Il ne savait ; longtemps assurément.

Les seules femmes qu'il avait connu de toute sa vie étaient des prostituées. Le contact physique était bref et pas franchement du même ordre. Même l'odeur n'était pas agréable, cette odeur de femme déjà mêlée aux vingt clients précédents, à la moisissure sur les murs et aux relents de cigarette.

Tout était différent ici, en ce jour d'Apocalypse.
L'Apocalypse était devenu jour de lumière, jour de prise de conscience et de remise en question.
Un jour original entre autre.
Si quelque chose, bonne ou mauvaise, et qui devait changer sa vie, arrivait, alors pas de doute que ça arriverait aujourd'hui !
6 Juillet 2040

* Dois-je aller plus loin ? *
Question presque existentielle.
En temps normal, il ne se l'aurait même pas posé ; il aurait foncé directement sur la jouvencelle.
Mais Émilie, même si une part d'elle était aussi brûlante que lui, une autre lui paraissait... distante. Ça le gênait et le déstabilisait, un peu.

Sa main s'était retirée et désormais, elles enserraient la taille de la femme. Une vraie étreinte.
Autour d'eux, certaines personnes les regardaient, émues ou simplement curieuses. La plupart s'en foutaient royalement tandis que d'autres étaient occupés avec leur partenaires. Au loin, on entendait la sirène des voitures de N.O.D, les cris, les coups de feu. Derrière eux, en arrière plan, une usine brûlait.

Une Apocalypse revisitée, contemporaine.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeMer 7 Juil 2010 - 20:49

Il y avait l'allée, il fallait le retour. C'est presque aussi terrible quand il fait ressortir sa main que quand il l'a fait rentrée sous mes vêtements. Ses doigts ont à peine quittés ma peau et que je gémis, brûlante, contre lui.

Sa tête posée sur la mienne, sécurisante, me donne envie de me réfugier plus près (même si c'est difficile d'être plus proche que ça).

Cette tendresse, je m'y noie sans hésiter.
C'est étonnant comme je m'y sent en sécurité, dans ses grands bras presque squelettiques. Pourtant, de quoi pourrait-il bien me protéger ? des NODs ? des mentalistes ? Qu'est-ce, qu'il ferait fasse à leurs armes ?
Mais, là dans ses bras, c'est comme si les cris, les bruits de fusillade et d'incendie ne m'atteignaient pas.
Je n'entend que son cœur qui bat. Comme quelqu'un qui frape à la porte et à qui je pourrait dire "entrez" qu'il vienne rejoindre le mien. Leurs tamtams ainsi réunis donneraient un beau concert, plus enchanteur que n'importe quel instrument.
C'est la musique du désir, du plaisir, de l'envie à fleur de peau, le chant hypnotique de la vie.
De sa vie autour de la mienne.
Je veux toucher aussi tendrement qu'il m'étreint.

Mes mains sont un peu maladroites, sous l'emprise de l'émoi, de son bras autour de ma taille, de cette éprouvante pression qu'il exerce, fort et doux à la fois. J'en ai la vue brouillée, alors autant garder les yeux fermés.

Une se glisse sous son bras, dans son dos. L'autre explore en tremblant, de son torse à son épaule, le long de son autre bras pour finalement revenir se lover sur son ventre. Une autre encore remonte sur son cœur pour ne pas perdre sa mesure...
... une autre encore ?
Mais qu'est-ce qu'elle fait là celle-là ?
Je me fige un instant, surprise de trouver la coquine qui c'est échappée. Elle s'est glissée entre deux boutons du manteau pour se joindre à la fête.

Surtout n'ayons l'air de rien. Il ne l'a peut-être pas remarquée. Une caresse en bas du dos avec la droite pour le distraire pendant que je range la gauche surnuméraire.
Il fait vraiment trop chaud la dessous, mais s'il l'attrape qu'est-ce qu'il en fera ? S'il n'y a que lui qui me protège dans ses grands bras, qui me protègera de lui ? Est-ce qu'il me dénoncera ?

Je devrais avoir peur s'il ne me rendais pas ivre comme ça. Mais du coup, ça me permet de rester plus facilement détendue.
Ça peut marcher.
Si je reste naturelle, peut-être qu'il n'y verra que du feu.
De toute façon, qu'il l'ai vu ou pas, je ne devrais pas tarder à le savoir.
J'ai beau être droguée, je crains ça réaction.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeMer 7 Juil 2010 - 21:16

Lester posa un petit baiser sur sa tête, humant le parfum de ses cheveux. En fait, il aimait cet échange, cette impression de communion, de partage mutuel de quelque chose de beau, de simple, mais surtout... d'humain.

Une concession, un pacte.

Ça n'avait rien de dégradant, ni même de dégueulasse. C'était beau, bon, et ça faisait du bien.
Il aimait l'avoir dans ses bras, rien que de sentir un cœur battre au même rythme que le sien, rien que le contact, sans forcément un sexe fade et sans but sauf de n'être plus titillée par un instinct dérangeant qui n'avait plus lieu d'être.
Rien que son moral. Il se sentait complet.

Il avait l'impression de n'avoir pas existé avant ce moment, de n'avoir pas vécu. Il vivait, il partageait, il faisait ce que l'homme préhistorique avait découvert depuis la nuit des temps : ensemble on est plus fort, c'est mieux. Devant le feu de camps, les corps qui se pressent, sans forcément parler, les corps qui se comprennent, qui se soignent mutuellement.

Une thérapie cent fois meilleure que ces walkyrie, une thérapie réelle et non illusoire, pas une qui vous enfonce encore plus.
L'amitié n'existait plus. On avait des « collègues », on ne souriait pas, on ne partageait pas.
Et là, il partageait son corps avec elle, dans le plus pur respect de l'autre.

Il avait aussi l'impression que, dans tous les moment où il avait eu du mal dans la vie, un simple contact comme celui-là, si doux, aurait réussi à le consoler. Il venait de trouver l'utilité au collectivisme.

La société n'était qu'un mirage de ce que l'homme avait toujours été. L'illusion de la meute, pour ne pas se sentir seul, pour maintenir un vieux décor connu.
Et pourtant seul quand même.
Un SDF qui meurt, sur un banc. Un corps qui se pourrit. La société qui passe à ses côtés en fronçant le nez, sans même lui jeter un regard.
C'était tellement triste pour ceux qui n'avaient jamais pu comprendre comme c'était bon, un simple contact, une simple personne lovée contre soi.

- Ha
Soupir d'aise.

Et il sentait les mains de la femmes qui s'activaient, qui l'enserraient encore plus, comme si elle voulait plus de lui, comme si elle était ivre de ce partage, de son corps.
Il ne donnait que ce qu'il pouvait.
Une autre main lui touchait le ventre.
Et il sentit un autre contact, sur son torse.
Un autre ?
Oui, c'était bien une main qui lui caressait tranquillement le torse. Celle à sa hanche et dans son dos faisaient de même. Il ne pouvait pas avoir rêvé !
Il enleva sa tête et regarda. Il ne voit rien, mais il n'a pas rêvé, sûrement pas. Il est interrogatif, il ne comprend pas. Son cerveau n'était pas en mesure de comprendre, trop saôulé du plaisir simple d'enlacer quelqu'un.

- C'était quoi ça ?
Il était sérieux et son ton était froid. Il voulait vraiment savoir... On sentait presque l'implacable ordre du mentaliste, relégué au second plan, qui luttait pour reprendre sa première place.

Spécimen-mâle6767 s'en était allé au plus profond de son être.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeJeu 8 Juil 2010 - 2:27

Aïe... évidemment, il s'en est rendu compte.
Et le ton qu'il prend, si froid, presque cassant. Ça fait mal.
Je t'en pris, ne te fâche pas. Je vais tout t'expliquer. Qu'est-ce que c'était ? et bien...

-Rien... euh... je ne vois pas de quoi tu parles.

Bien sûr que je lui ment effrontément ! Vous croyez quand même pas que je vais lui dire que je suis une mutante hors la loi, avec un troisième bras ? J'ai peut-être la cervelle pleine de grumeaux à force d'être ivre, mais je ne suis pas complètement stupide !
Par contre, j'ai beau prendre l'air le plus innocent possible, je ne suis pas sûre d'être bien convaincante.

Mais c'est difficile aussi. Comment lui cacher un truc aussi énorme ? Comment le regarder dans les yeux et oser lui dire que je suis normale ?

J'ai comme une boule dans la gorge qui monte à l'instar de sa suspicion.
Je ne veux pas qu'il s'éloigne. Je ne veux pas perdre son étreinte. J'ai peur de le décevoir ou pire, de le dégouter.

S'il pouvait oublier ce qu'il a senti de trop
s'il pouvait oublier cet incident et se contenter de plonger son regard dans mes yeux pour y voir toute l'affection que je lui porte. Il y verrait aussi ma crainte et ma peine face à cette petite question.

Juste une question, mais froide comme un reproche, comme un coup de poignard, un couteau sous la gorge.
Pourquoi se faire d'un coup si tranchant ?
Est-ce que ce détail, certes étrange mais pas méchant, mérite un tel virement ?

Finalement je baisse les yeux. Je préfère ne pas voir son visage se durcir. Et je ne suis pas bonne comédienne, trop émotive, il le verrais. Je retourne m'enfouir tout contre lui jusqu'à ce qu'il m'en chasse, tout en espérant très fort qu'il ne le fera pas.

Pitié, ne me repousse pas.
On se connait que depuis peu, mais je t'aime déjà.
Lester, laisse moi écouter ton cœur qui bat.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeJeu 8 Juil 2010 - 12:40

Il en était sûr : il avait senti une main sur son torse, et elle était partie. Elle ne pouvait pas avoir disparue, ni lui avoir rêvé. Elle s'était retirée, sans bruit, en douceur. Un seul endroit possible, en face de lui.

-Rien... euh... je ne vois pas de quoi tu parles.

Ses yeux se baissent, sa respiration devient plus profonde, et il sent dans ses mains comme de légers tremblements. A un humain normal, ce genre de petits détails n'auraient pas été visibles, mais pour lui, un mentaliste, ils étaient flagrant.
Elle ment, comme elle respire.
Elle sait que cela se voit, alors elle enfouit sa tête contre son torse.

C'est si bon, si doux.
Presque une feinte qui marche.
Mais pas avec un mentaliste : avec spécimen-mâle6767 seulement.

Il fait semblant d'être redevenu ce fœtus, gorgé de plaisir, qui le redécouvre après vingt-cinq ans de sommeil, emprisonné dans un corps par un esprit, une morale qu'il ne connait et n'entend pas.

Pourtant une partie de son être se bat pour l'empêcher de faire ce qu'il va faire.
Il éprouve une douloureuse sensation au niveau de son cœur, il se sent mal, il se sent coupable.
Ses lèvres s'appuient sur sa nuque, il hume, il profite une dernière fois de ce parfum qu'il ne retrouvera sans doute jamais.
Il aurait envie de pleurer, tout au fond de lui.
Il lui fait quelques baisers, rapproche ses mains de ses hanches.

Et d'un coup il saisit les extrémités du manteau et l'arrache.

Blanc, ses yeux s'ouvrent grands ouverts.
Il a vu, il sait.
Ses lèvres et ses points se serrent. Il s'est mordu la langue.
Alors il se lève, d'un seul bond, et la regarde de haut. Il a déjà jeté le manteau qui tombe mollement sur elle.

Que doit-il faire ?
Il a mal, il s'en veux, il ne veux pas lui faire mal.
Mais il sait que c'est déjà trop tard.
Vingt-cinq ans de bons et loyaux services, ça ne s'oublie pas.
Pourtant il a l'impression d'être foudroyé par la honte.
Pourtant c'est à elle d'avoir honte.
Il ne comprend pas.

Il est aussi perdu que le jour où on l'a séparé de spécimen-femelle6767. Il est à nouveau seul, sans marque.
Il a presque peur de ce monde triste et dangereux qu'il redécouvre.
A cent mètre, un homme se prend une balle et hurle tout en vomissant ses tripes sur l'asphalte.

Regard vide dans sa direction, regard de glace sur elle.

Doit-il la dénoncer ?
Insurgée.
Froid dans le dos.
Doit-il ne rien dire et... subir le plaisir, s'y laisser submerger.

Il ne choisit pas, il hésite. Ça doit se voir.
Un mentaliste n'a pas le droit d'hésiter, c'est contraire à la loi.
Alors il tourne les talons, comme ça il ne fera ni l'un ni l'autre, ce sera sans doute le moins douloureux pour lui.
Ses doigts s'accrochent à son pantalon en vinyle, l'accrochent. Il voudrait hurler son mal-être d'être tiraillé entre deux paradoxes.

Il restera gris, cette fois promis...

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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeJeu 8 Juil 2010 - 17:14

A cinq pattes dans l'herbe, je revois la scène au ralenti, encore et encore, pour ne pas le voir partir. Pas tout de suite.

Je frémis encore de ses derniers baisées, ses dernières tendresses. C'est comme si je sentais encore ses lèvres sur ma nuque alors que je me souviens de son dégout en même temps, de son regard glacé.
Je me souviens de sa colère quand il a arraché mon manteau. C'est comme si c'était ma peau qu'il arrachait. La colère, ça fait mal. Pourquoi aurait-il fait ça si ce n'était pas par colère ?
C'est parce que je lui ai menti ?
Non, c'est parce que je l'ai dupé. Je me suis jouée de lui en cachant ce que j'étais : un monstre.

Je dois me dépêcher de remettre le manteau pour cacher ma monstruosité.
Mais ça ne fait rien, je n'ai pas honte. Ce troisième bras, moi je l'aime bien. Il ressent aussi bien les caresses que les autres.
Dommage que personne ne veuille y toucher.

Il fait gris tout d'un coup. Il pleut dans ma tête.
Un voile gris sur cette si belle journée.

Il est parti.
Je l'aimais mais il est parti.
Je pourrais croire qu'il m'aimait aussi... sans doute...
Mais ça n'a plus grande importance. C'est fini.
Et comme toute fin, ça fait mal, c'est pénible.
J'étais si bien avec lui...

Il pleut de mes yeux.
Et voilà qu'il pleut du ciel aussi.
Comme ça, on ne verra plus quelles larmes sont à qui. De toute façon, les gens ne regarde pas ça. Il ne veulent pas voir pleurer les phénomène de foire, ils s'en tapent, c'est pas ça l'intérêt.
Et de toute façon dans ce monde, les gens ne s'intéressent pas aux gens, qu'ils soit comme eux ou différents.

C'est bien la pluie, ça lave, ça tourne la page. Ça noie la tache sur cette belle journée.
J'aime la pluie. Mais je pourrais mieux l'apprécier si dans ma tête il ne faisait pas gris. Ce n'est pas le moment, je n'ai pas le cœur à en jouir. La nature me semble parfois bien obscène à s'échouer aussi impudiquement sur moi sans y être invitée.

Je n'entend plus les ébats dans les fourrés, je ne vois plus l'homme qui rit en se roulant dans l'herbe. Je n'entend que la pluie qui brouille le silence de ma solitude. La pluie sur mes pleures qui les incitent à sortir.

Mais ça va, ça j'ai le droit.
Et puis je suis émotive, je vis comme ça.
Je ne dirais pas que le plaisir est proportionnel à la peine que je ressent. Ça ne se mesure pas.
Mais à tant aimer, même juste pour le plaisir d'éprouver ça, la chute est plus haute quand le cœur doit lâcher prise et se briser à terre.
Ce n'est pas grave, il sera assez grand pour remontér, empli de toute ses joies futurs et passées, celles que j'ai la chance de sentir à l'excès tandis que d'autre ne les connaissent pas.
C'est comme ça que je vis.
Mais ça fait mal quand même.

Putains, je l'aimais ! mais je l'aimerais encore...

Lester me manque et il me manquera.
C'est comme ça.

Finalement, elle pas si mal, cette pluie.
Alors je lui sourie, encore fragile. Je lui sourie comme à une amie inquiète qui serait venue me consoler. Ou se moquer peut-être ? Elle m'imite en se mettant à chialer. Alors j'en ris un peu et la laisse m'embrasser de ses petites touches humides.

C'est beau le son de la pluie qui résonne dans les allées.


Il faut que je me lève. Des gens ont peut-être vu ce qu'il s'est passé. Lester n'a rien dit, il n'a pas cafté. C'est que même si je le dégoute, il doit bien m'aimer. Une pensée qui réchauffe sous cette fraiche giboulée.
Je dois partir avant que d'autres personnes moins sympathique m'envoient les NODs.

Je me lève de l'herbe mouillée et ajuste mon manteau. Il est un peu déchiré et j'ai perdu des boutons, mais il me permet toujours de me cacher.

J'ai le cœur gros, mais il faut avancer et continuer.
Vivre ivre, pour quelques blessures, c'est pas si cher payer.


J'avance un peu hasard, par là, tient.
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeMar 13 Juil 2010 - 21:30

Il y a des murmures ses derniers jours, chaque galerie de la ville souterraine le crie... rien ne va plus là haut, certains membres officiel agissent bizarrement,il faut peut être en profiter et grimper voir le soleil, ca n'arrive pas tout les jours...

Et puis faut dire qu'une journée à faire bronzer ma peau, pour avoir enfin un teint mate qui me donnerait meilleur mine alors que celui qui vire au gris à force de rester sous terre, ca ne se refuse pas...

J'enfourne deux ou trois babiole dans le fond de mon sac et c'est parti !!


- La surface me voilà !!

Je plisse mes yeux, le soleil m'éblouis, bien longtemps que je ne l'avais pas vu celui la. Maintenant que je suis sur qu'il est bien présent j'enlève ma veste et la glisse dans mon sac à bandoulière, j'étire mes bras... et... Je souris.

Qu'est ce que je pourrais bien faire aujourd'hui, pour le moment il n'y a pas l'air d'avoir grand monde mais j'irais bien jeter un œil au parc municipale voir si se qu'on raconte en bas est vrai...

Après quelques minutes de marche, l'entrée du parc est déjà visible, j'enlève mes vieilles chaussures pour sentir l'herbe fraiche sous mes pieds...

- cette journée je l'aime déjà...

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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeMer 14 Juil 2010 - 14:20

Lester était perdu dans ses pensées et marchait d'un pas rapide, tout droit sans même porter un regard au monde qui l'entourait. Il était lui même tourné vers l'intérieur, dans lui-même, à revoir encore et encore la scène. Il s'en voulait.

Ses poings étaient serrés et il marchait, bousculait certaines personnes, foulant d'autres. La vie lui apparaissait éclatée comme tous ces corps étendus au sol, emmêlés comme une grosse boule de laine. Il avait envie de pleurer et de crier.

Ses cheveux, sa peau, son parfum. Il aurait voulu les revoir, ressentir, il aurait voulu revivre et rester dans ses bras. Il se sentait foudroyé par la honte et la culpabilité, une culpabilité si forte, celle d'avoir fait la plus grosse connerie de sa vie, qu'il aurait changé le passé pour ne plus l'éprouver. Et il avait la désagréable impression qu'il l'avait vraiment faite, la plus grosse connerie de sa vie.

Mais merde, c'était pas parce qu'il était un mentaliste qu'il devait faire comme les automates ! Surtout qu'eux s'éclataient, alors pourquoi pas lui ?

Au loin, il vit un N.O.D disparaître dans les buissons avec un duo de deux bombes, habillées de tenues légères et excentriques.
Lui au moins était moins con, il avait saisit sa chance.

Il avait envie de retourner, d'aller s'excuser. Mais Émilie n'était déjà plus visible et il savait qu'il avait choisi.

Oui, il avait choisi gris !

Il avançait la tête retournée, espérant encore la voir.
*Mais t'es con ou tu le fais exprès ? Puisqu'elle est loin désormais...
Il était tellement dans ses pensées qu'il ne vit pas qu'il arrivait à la sortie du parc, et surtout qu'une femme -ne l'ayant pas vue non plus- se trouvait sur son chemin.

Il fonça magistralement dedans, ayant au préalable déjà une allure et une poussée si forte, qu'il dû la retenir pour ne pas tomber.
La politesse aurait voulu qu'il s'excuse mais lui, tout ce qu'il voulait, c'était se barrer, tout oublier...

- Désolé
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeMer 14 Juil 2010 - 19:18

Les parcs ici sont bien entretenu, ca change du terrain vague où maman me laissait aller jouer parfois... L'herbe est encore humide, l'arrosage automatique surement il doit s'être arrêté depuis peu... je m'amuse des chatouillis que les petites goutes d'eau font naitre sous mes pieds, quelques éclats de mon rire cristallin s'échappe même de mes lèvres... Raaaah j'vais l'aimer cette journée, manquerait plus qu'un ou deux insurgés ce balade dans le coin et ca serait parfait même...

Je suis perdu dans mes pensées, j'avance en admirant le ciel, souriant à chaque rayon de soleil qui caresse mon visage quand...

BAMMMM!!!


- Aie !


Réflexe, sans même comprendre se qui m'arrive j'agrippe un truc... je baisse ma tête pour voir ce que j'ai heurté... je relâche l'avant bras et recule juste d'un pas pour examiner l'individu, avant de me mettre surement encore par réflexe à lui crier dessus...

- Mais ca va pas la tête !!! Vous pouvez pas regarder où vous allez !!!


Bon d'accord, j'suis toute aussi fautive, faut dire que je l'avais même pas remarqué lui, j'avais presque crue un instant avoir le parc pour moi... Je devrais sans doute m'excuser... enfin je crois.. Je respire profondément, tente de me calmer de la peur qu'il m'a faite et regarde encore l'homme qui me fait face...Comment ca se fait qu'il ne m'a pas vu... moi encore je regardais le ciel mais lui... J'esquisse un sourire poli, pour ne pas l'effrayer...

- humm excusez moi, j'aurais du regarder devant moi... Mais si je puis me permettre, vous devriez en faire autant car la collision fait mal
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeSam 17 Juil 2010 - 21:58

Le choc fut brutal, mais au final, il n'en ressortit rien de négatif si ce n'était que Lester venait tout bonnement de passer pour un imbécile. Il n'y avait pas que des mauvais côtés finalement quand on voyait sur quoi il était tombé : il avait quitté une bombe pour en retrouver une autre, elle aussi brune, fine avec des yeux limpides et un visage bien dessiné.

Lucky present.

Et la belle au bois dormant s'était éveillée et lui avait tout bonnement hurlé dessus comme une mère devant son marmot turbulent. Il avait passé l'âge quand même... La déesse s'était muée l'espace d'un instant en routière, qui, trop impatiente, passait sa tête par delà la vitre baissée d'un gros camion avant d'hurler sur les passants qui lui bloquaient la route. Il ne manquait au tableau que les postillons et l'allure négligé de buffle. Sauf que cette femme ne ressemblait pas à une routière.

Étrange tableau.

Lester la regarda de ses yeux vides (et un peu tristes aussi). Il n'avait pas l'air d'avoir beaucoup de remords. En fait, il n'avait tout bonnement rien à foutre de ce qui venait de se passer. D'ici quelques heures, quelques minutes pour lui, tout serait oublié et elle voguerait à nouveau dans sa petite vie riche en expérience plaisante. S'il avait un peu de chance elle se remémorerait un jour, ou peut-être un soir, la voix ou un bout de son être que sa mémoire n'aurait pas effacé.
*Je divague là*

Et en effet il divaguait.

Heureusement pour lui, la femme parut se calmer et ses cris cessèrent aussi brusquement qu'ils étaient arrivés. Elle semblait même rejeter la faute sur elle puisqu'elle s'excusait désormais. Ah la conne, elle s'accusait maintenant !

La collision ? Mal ?
- Peu importe, ça passera.
Attitude blasée, voix froide sans modulation, monosyllabique, corps aussi droit qu'un piquet et bouche serrée comme le cul d'une poule.

Mais qu'est-ce qu'il foutait encore là ? Il aurait déjà dû se barrer depuis longtemps !
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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeSam 17 Juil 2010 - 23:45

Bon y a rien de cassé c'est déjà pas mal, il a même évité de me marcher sur les pieds et ça c'est un bon point pour lui...

Il semble triste, je me demande pourquoi mais j vais pas lui demander ça m'regarde pas, et avec le bol que j'ai risquerais d'aggraver les choses, remuer des souvenirs peut être douloureux et sait on jamais ou ça me mènerait encore... enfin bref..

Je fais tomber mes vieilles chaussures au sol et glisse mes pieds dedans, hop à l'abri, c'est dommage j'aimais bien la sensation de l'herbe sur eux.

- Peu importe, ça passera.

Oula, il est dépressif le p'tit brun là, il à une belle gueule mais faudrait voir à sourire un peu garçon, car la tu ferais fuir même un automate... Je l'examine quelques secondes, il n'a pas envie d'être la, mais pourquoi reste t-il...


- Oui, ça passera... ça passe toujours n'est ce pas...


J'esquisse un léger sourire, peut être que si j'lui montre comment faire il en fera de même... Juste un petit par une jolie journée ensoleillée... Allez, sourit boby, t'es pas un thon... Ok ok, j'vais pas lui dire ca sinon il va se barrer vite fait et j'aimerais bien savoir s'il fait parti de ses implanté qui disjoncte ou pas...
J'vais peut être la jouer polie, et me présenter...

- Bon et si on reprenait?

Une voix enjouée tout le contraire de lui il y a quelques secondes...

- Moi, c'est Kaÿla. Belle journée n'est ce pas?


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MessageSujet: Re: à la surface, sur un petit nuage [OUVERT]   à la surface, sur un petit nuage [OUVERT] Icon_minitimeDim 18 Juil 2010 - 1:35


- Oui, ça passera... ça passe toujours n'est ce pas...
Elle a sans doute raison, mais il y a tout de même des choses qui passent mieux que d'autres, et en ce moment, c'était une grosse arrête que Lester avait au fond de la gorge, et il avait beau essayer de l'avaler, rien n'y faisait. Il mettrait longtemps à s'en remettre et pour le moment il était assez irrité par cette femme qui le regardait en souriant, comme si sa perception actuelle devait se formaliser sur la sienne. Pas méchante, gentille. Un peu trop peut-être ?

- Bon, et si on reprenait ?
Reprenait quoi ? Rien n'avait commencé !

Elle était venue, elle avait vu, (et elle n'avait pas vaincu)... enfin bref, rien ne s'était passé à part la malheureuse collision et les vaines paroles qu'elle avait entraîné, de simples paroles vides et ne servant à rien. Plate et définitivement perdue. C'était de la salive foutue en l'air. Et l'écologie dans tout ça ?

- Moi, c'est Kaÿla. Belle journée n'est ce pas?
Kaÿla, un prénom fluté, ultra féminin, un peu trop même. Ça faisait sur-femme, tel l'image de Déesse qu'elle projetait physiquement.

Par contre, c'était une vraie femme, une papoteuse à l'état pure. Encore de la salive dépensée.
Pour lui, sa perception de sa journée était à la fois bonne et mauvaise : bonne pour l'expérience grandiose qu'il venait de vivre, et mauvaise car elle s'était achevée par sa faute, par sa maudite faute. Que dire ?
Elle n'avait pas dit bonne tout compte fait, elle avait dit belle, c'était différent.

- La beauté est un concept traître et difficilement palpable car unique pour chaque individu. Je suppose que si je calque ma perception de 'belle journée' sur la vôtre, ma réponse devrait être : Très.
Des paroles plus compactes venaient de franchir le seuil de ses lèvres et son être en semblait soulagé, redevenu humain. Ses muscles s'étaient décontractés et il paraissait moins droit, moins inhumain, même si son regard était toujours terne et sa voix pas franchement agréable. Mais son visage, maintenant légèrement de profil et le sourire tout aussi léger au coin de ses lèvres, faisait qu'il était un peu plus agréable de le regarder et de lui parler.
- Enchanté Kaÿla, Lester.
Pas trop pompeux, ni trop vulgaire. Bref, le dosage parfait...

- Je n'arrive pas à comprendre votre intérêt pour un inconnu égaré alors qu'il y a ici tellement de gens heureux, seuls ou non, qui ne demandent que de parler à une femme telle que vous. Profitez de la panne, même si vous en profitez tous les jours, au lieu de perdre votre temps avec moi...
Lester sentait qu'il s'agissait d'une insurgé. De toute manière, c'était logique, une simple orthodoxe aurait été grisé par les plaisirs venus à elle et serait déjà dans une broussaille avec X autres orthodoxes. Il s'était déjà fait avoir une fois, pas con le gars.
Et il s'en foutait royalement. Il n'était pas une balance : il avait décidé que lui aussi, subirait la panne. Et il n'était, durant un temps, plus vraiment un mentaliste, juste spécimen-mâle6767. C'était mieux ainsi, histoire de ne pas trop culpabiliser, histoire de satisfaire ces deux êtres paradoxaux qui cohabitaient ensemble dans le fond de lui-même.

- Et si vous commencez à vous sentir bizarre, sachez que c'est normal. Il vous suffira de vous éloignez de moi et tout reviendra dans l'ordre...
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