Spoiler:

Isaac est stressé. En VINGT ANS de carrière, il n'avait jamais vu un tel chantier ! Le si joli Pacific Princess est tout ravagé ! Il parait qu'il y aurait des blessés ! Des MORTS, peut être !!
Nerveusement, il aligne les couvertures par couleur et par taille, attendant les premiers rescapés à venir.

Il espère que le Docteur viendra, parce que s'il y a des blessés... A part le bouche-à-bouche... Ils sont mal barrés.

Ah, la porte s'ouvre... Sourire à 20.000 watts.

Arrivant de là

Vicky, elle se réveille pas, elle est dans le coltard. Alors, je décide de l’emmener à l’intérieur. J’ai entendu le capitaine, il a dit de rentrer. J’ai pas à lui obéir, je fais ce que je veux non ? Mais, j’ai besoin de comprendre, et qu’on prenne soin de Vicky.

Comme ça, j’ai foncé dans le grand salon. Avec la lumière, j’ai vu le bordel que c’était dedans. Je crois qu’on a de la chance. Moi, je suis pas blessé, à part un coup à la tête, et Vicky, ça va aller. C’est une femme non ? Elle a besoin de se remettre de ses émotions.
Je l’aide à marcher pour traverser le salon jusque dans le petit salon.

En passant, je regarde le désastre, et tous ces gens qui sont blessés, et les morts aussi mais eux, ya plus rien à faire, c’est comme ça. C’est la vie non ?
Et puis, y a les autres… hé, qu’est-ce que je peux y faire moi ? Je vais pas sauver le monde à moi tout seul, non ? Je vais d’abord sauver ma peau, celle de Vicky, et après on verra.
Et puis, y a Nathanel non ? Ouais, c’est un homme fort lui. Ça se voit tout de suite. Un peu fragile des mollets, quand même…

Merda… le petit. Je l’avais oublié celui là. Je lui ai fait une promesse.
Ça va, ça va, il est en main, on s’occupe de lui. C’est bien ça.

[…]

C’est le bordel ici aussi. Mais, y a pas encore tout le monde, juste le blackos avec le sourire plein de dents, et puis… hé, jolie !

Ciao bella

J’avance vers un canapé et j’y installe Vicky. Là, elle sera bien. Je la couvre avec une couverture, merci Isaac, t’es un prince. Et du coin de l’œil, j’observe discrètement le manège de la jolie black, en attendant de savoir ce qui faut qu’on fasse. Et puis, y a le petit qui arrive, il faut qu’on lui retrouve sa mama.

Portée dans les bras musclés d'un maître zen, suivie par une Wondercagole un peu dépitée, la soubrette n'a presque plus peur. Une fois déposée au sol, elle susurre un "Merrci, mon hérros", lui dépose un bécot sur la joue puis ondule vers Isaac.

Vous avez quelqué sose dé alcoolisé, ¿ por favor ?

C'est qu'elle n'a pas eu le temps de commencer sa première piña colada, la pauvre chérie. Ni de finir la deuxième. Et puis toutes ces émotions, ça donne soif.

On arrive au petit salon... J'essaye de faire abstraction de ce que j'ai vu dans la pièce précédente... Le cinglé... Les enfants... Pourvus qu'il ne leur arrivent rien... Pauvres gosses...

Nath boite de plus en plus. Heureusement que le petit salon n'est pas trop loin, il aurait difficilement pu aller plus loin... En tous cas pas avec un pareil bout de verre dans la cuisse... Mais je comprend pas... Pourquoi il l'a pas retiré plutôt que de marcher avec... Le mouvement de ses muscles avec un bout de verre planté comme ça a dû aggraver la blessure... Déchirer les chairs autour... Il l'aurait retiré tout de suite la blessure serait restée nette... Je ne suis pas médecin mais quand même... C'est logique...

On avance jusqu'à une banquette pour que Nath soulage sa jambe... Lucky est sur un banquette un peu plus loin avec Vicky... Elle semble dans les vapes... La pression sans doutes... J'aurais aimé faire pareil... Mais ça a jamais été dans mon tempérament...

Une brune à l'accent hispanique commande un verre au barman... Oui, pourquoi pas... Moi je me contenterais juste d'un...

On aurait besoin d'un médecin ! Est-ce qu'il y aurait un médecin ici?

Assez fort pour que tout le monde entende. Histoire de soigner la cuisse de Nath assez rapidement...

Un médecin ? On a demandé un médecin ?

Docteur Adam Tricker pour vous servir !

Et il fonce directement vers Maria, mains en avant et le reste qui se profil normalement.

Vous avez l'air pâlichonne, ne vous inquiétez plus, je suis là ! Une petite palpation d'Adam et tout ira mieux !

Sourit-il connement notre bon docteur.

Un peu de sérieux Doc...
Il y a tant de morts...
Des tas de blessés...
Des gens qui comptent sur vous...
Vous savez, le serment d’Hippocrate... vous ne l'avez pas oublié Docteur ?

Il rechigne... saleté de conscience qui lui parle au plus mauvais moment... à deux doits exactement de palper la poitrine de la belle et pulpeuse hispano...

Ok... Les femmes et les enfants d'abord.
Là, dans le coin à droite.
Les autres à gauche.

Choqué.
Complétement choqué.
J'ai suivi Loka jusqu'au petit salon sans trop réfléchir...

Il faut partir d'ici avant que le massacre recommence, mais... On est en pleine mer.
Alors Ollie, tu va faire quoi ? Sauter dans la flotte et nager jusqu'à l'épuisement qui mènera tout droit à la noyade ?...
Loka est toujours là. Elle parle à... Machin.

Je...

Inspire, expire.
J'ai posé une main sur l'épaule de loka, et murmuré doucement :

Je reste prés de vous, dans le coin. Prévenez moi s'il y a quelque chose, d'accord ?

C'est étonnement sensé pour quelqu'un comme moi. Ne vous y habituez pas, OK ?
J'ai trainé des pieds jusqu'à un fauteuil dans lequel m'écrouler de tout mon long. Confortable.

Bon, réfléchissons... Comment pourraient-on quitter cet endroit ?...
Hmm....

Trop vite, tout va trop vite, je ne gère plus rien…
Lucky me tiraille de gauche à droite et moi je me laisse faire sans broncher
De toute façon je ne serais mieux avec personne d’autre, au moins lui ne veux que mon bien…

On arrive dans une pièce que je ne connais pas encore, je capte juste la chaleur de la main de Lucky, un fauteuil, une serviette qui me recouvre, et des voix un peu plus loin.

Un petit brouhaha, apparemment il y a un médecin dans les environ et un blessé…
Je relève une paupière un petit coup d’œil rapide vers Lucky, tout va bien, le blessé ce n’est pas lui, le reste ne compte pas.

Et si on resté là Lucky ? hein dis, restons là….

Puis là tout me reviens comme une grosse baffe en plein visage, le sang, les cris, la peur, les questions de Lucky, son flingue contre la peau du blondinet, un mélange de souvenirs pire les uns que les autres…

Je me rassoie d’un coup, comme un réveil d’un cauchemar…
Il faut bouger, partir, fuir, loin, très loin et très vite, je ne le sent plus ce rafiot, mais alors plus du tout.

Le souffle coupé, je suffoque…

Lucky, je ne veux pas mourir…

Plus rien à cirer du papa et de toutes les vielles mégères du bateau, je m’enroule autour de son cou et enfouie mon visage contre sa peau…

Me lâche plus…

Un petit animal très bien enfouie, refait surface, ça fait très longtemps que je ne l’ai plus vu celui-ci…
Je ressers mon étreinte autour du coup de Lucky, juste encore un petit peu, juste le temps que le petit animal se décide à revenir pour de bon…

Je prends une grande inspiration…

Faut qu’on sorte d’ici, tous,

Je plonge mon regard dans celui de Lucky…

Ecoutez-moi ! Faut qu’on se joigne tous ensemble, apparemment il y a un souci avec le bateau, faut qu’on reste groupé ça sera plus facile a gérer, il faudrait vite remettre sur pieds les blessés et aller rejoindre les canots de sauvetage, le plus vite on quittera ce bateau le mieux on se portera !

Il a déposé la jeune femme à côté du préposé aux couvertures, puis s'est approché des baies vitrées. C'est bizarrement calme, dehors. Calme à vous fiche les jetons.

Il se retourne, observe les autres passagers. Ils ont l'air... pitoyables, même ceux qui ne sont pas blessés. Et lui il doit être pire encore, avec son maquillage de carnaval qui a du couler à demi sous la pluie de... de sang qu'il a cru recevoir. Et qui a disparu. ...

"Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité."

Il faut donc trouver ce qui ne s'est PAS passé avec cette pluie disparaissante, puis...

Ecoutez-moi ! Faut qu’on se joigne tous ensemble, apparemment il y a un souci avec le bateau, faut qu’on reste groupé ça sera plus facile a gérer, il faudrait vite remettre sur pieds les blessés et aller rejoindre les canots de sauvetage, le plus vite on quittera ce bateau le mieux on se portera !

... Ce serait logique... si toutefois le bateau coulait.
Mais... On ne coule pas, si ?

Perplexe, Eric se rapproche du petit groupe.

Jusqu'à maintenant, j'étais pas embêté, personne ne m'avait remarqué. C'était aussi facile de venir jusqu'ici sans avoir d'ennuis que de prendre le métro à l’œil. Il suffit de savoir par où passer et au bon moment.

Je pensais rester peinard ici à boire du café, pendant qu'ils étaient tous parti au bal costumé. Mais non, il a fallu qu'il y ait un gros imprévu et que comme par hasard ils rappliquent tous ici.
Apparemment ils ont l'intention d'y rester encore un moment et d'autres vont sans doute arriver.
Il serait peut-être temps que je me relève, avant qu'on me trouve et qu'on me demande ce que je fout là. Et puis c'est chiant de poireauter là, allongé sur la moquette, le coude dans une flaque marron.
J'ai quand même réussi à sauver la tasse et un fond de café pendant la secousse.

Je me relève de derrière une banquette et sirote ce qu'il en reste, en regardant les passagers.
Il y a des blessés, des bizarres, des hystériques... que des types louches.
Mais le plus étrange, c'est quand même ce black avec un sourire bien trop grand pour sa figure et ce toubib à l'air nœud-nœud.

Oui, il se passe des choses étranges sur ce bateau. Et j'ai ma petite idée de ce qui pourrait en être l'origine... mais ça, ils ne sont pas près à l'entendre.

Elle a pas complètement tort, l'hystérique. Il vaut mieux rester groupés. Par contre...

- lescanots, c'pasunebonnidée.

Jamie arrive du Grand Salon, solidement escorté par Gaétan.

- Moi, c'est Jamie. Dis, toi aussi tu as perdu ta maman? Elle est comment la tienne? Gentille? Belle?

Ah bah bravo, c'est malin, maintenant il est reparti sur le couplet maternel... Il tourne en rond, franchement. Et les autres l'aident pas non plus faut dire!

Elle n'attend pas le médecin... Enfin c'est vrai qu'à le voir... Ça donne pas très envie de lui confier une vie... Mais s'improviser infirmière... C'est peut être pas top non plus... Elle me refile une serviette... Mais qu'est-ce que... Ah oui d'accord je vois le truc...

Dites vous êtes sûr que c'est...

Trop tard, elle a le morceau de verre dans un main et j'ai la serviette appuyée sur la cuisse de Nath dans la mienne, enfin non, les miennes, puisque j'utilise mes deux mains pour bien faire pression et stopper un probable hémorragie... Et... Elle se casse... Ah non... Elle va chercher le médecin... C'est peut être un peu tard maintenant... Quoi que... Faut vérifier que la plaie est propre, désinfecter, suturer à mon avis et panser tout ça bien proprement... Bon d'accord, faut vraiment le médecin... Mais... Y'en a pas un autre que celui là?

Derrière ça part dans des longs discours sur se faire la malle et aller se perdre sur des bateau au milieu de l'océan...

En théorie, pas trop mauvaise idée les canots, si le bateau coule ou prend feu soudainement ou... Est inondé par une pluie de sang...

Ok d'accord... Les canots je vote pour !

Oui mais... Et après? Une fois perdus en mer, seuls au milieu de l'immensité, avec des vivres pour quoi... Deux jours maxi... Si d'ici là on est pas secourus? On fait quoi?

Et puis... Si cette chose nous poursuit... Si elle en a après l'un d'entre nous en particulier... Il se passera quoi à ce moment là, au milieu de l'océan?

J'ai répondu sans vraiment réfléchir et à voix haute, juste au moment où les enfants du grand salon arrivaient... Et le fou? Il ne doit pas être bien loin sur leurs talons...

Hey ! c'est moi qui l'avait dit le premier !
Heureusement que je suis là pour leur souffler les bons conseils, sinon ils allaient tous prendre les canots.
Ça aurait con, ils auraient été à découverts et ils n'auraient eu plus qu'à les cueillir comme des fraises.

Mais qu'est-ce qu'il a dit là ? Nous nous sommes échoué ? Mais où ça ? sur quoi ?
Le capitaine pourra peut-être nous le dire.

-bon
et bien, on y va
on va l'chercher c'capitaine ?

Oh ils sont mous les traumatisés !
En même temps, les blessés, faut pas s'attendre à les voir courir comme des lapins. Il va nous ralentir, lui, avec sa jambe. Il fera mieux de rester là avec ses deux infirmières. Veinard !
Reste là te faire dorloter, moi, je vais me dégourdir les jambes.

-Qui vient avec moi ?

Je vais pas y aller tout seul quand même, on a dit qu'il fallait pas se séparer. Déjà qu'on va devoir laisser l'invalide là...

[ Désolé pour la longueur, il a fallu que je rattrape mon retard ! ]

Le Professeur s'était retrouvé par terre, projeté hors de son lit. Plongé dans le livre qu'il lisait en attendant l'heure de la soirée costumée, il avait réussi à s'assoupir et à dormir pendant une bonne partie de la nuit.

" Argh ... "

Il tâta son crâne, endolori par la chute qu'il avait faite du haut de son lit.
Bordel, c'était lui où le bateau avait fait comme un bond énorme ?!
Il se releva, et tenta de reprendre ses esprits. Encore un peu dans les vapes, il entreprit de remettre un peu d'ordre dans la chambre (oui bon, c'était peut-être pas son travail mais s'il fallait attendre que la femme de ménage arrive, il serait resté dans le souk jusqu'au lendemain).
Le bruit des vagues était fort, ou alors le silence était tellement pesant ici que celui-ci s'en retrouvait amplifié. Mais pendant qu'il rangeait, un autre bruit capta son attention. Un râle ... non, non, un cri. Un voix d'homme ? Ouais. On dirait bien. Mon dieu, mais qu'est-ce qu'il gueulait fort ! Mais qu'est-ce que c'était que ce foutoir ?
Fallait-il aller voir ce qui se passait ou alors il avait trop les boules pour le faire ? Bon d'accord, pourquoi pas se bouger les miches un peu ? Il s'était assez reposé comme ça pour rester encore dans sa cabine à ne rien faire.

Restait maintenant à savoir d'où venaient ces fameux cris. Ystos tendit l'oreille en essayant tant bien que mal de repérer le lieu où ce cinglé vociférait. D'ici il ne pouvait pas comprendre ce qu'il racontait, mais ça avait l'air d'être du sérieux ... Bon, une chose était sûre, ça ne venait pas de cet étage-là du bateau. Ca avait plutôt l'air de provenir d'en haut. Et là, si son intuition était bonne, vu qu'il y avait une soirée à l'Orchestra, ça venait sûrement de là. Le temps qu'il traverse l'étage afin d'atteindre les escaliers et qu'il atteigne les flancs du Casino, ça semblait d'être déjà calmé. C'est grand, un bateau. Fallait juste espérer que le destin avait décidé qu'aucune vie ne dépendrait de son expresse arrivée dans le Grand Salon, parce que sinon elle se serait déjà envolée ...

Ca y est, le Professeur y était. Le Grand Salon. C'était le foutoir total.

" What the ... "

Tout était sens dessus dessous ... Des bouteilles cassées, des liquides de toutes sortes se mélangeaient sur le sol. De la casse et du vomi. Mais plus âme qui vive. Par contre, des gens discutaient non loin de là. Il y avait un petit brouhaha, qui laissait deviner un rassemblement.
Ystos se dirigea vers là d'où tout ça semblait provenir, et ouvrit la porte qui se présenta.

Et là ...

Oui, c'était peut-être un rassemblement de gens déguisés, mais ils avaient pas trop la gueule de personnes qui s'éclatent. Ou alors cette soirée avait été nulle à mourir ... littéralement. Les gens étaient presque tous blessés, en tout cas tout le monde paraissait mal en point, blessures ou pas. Et quelqu'un qui semblait être un médecin en gaule essayait plus ou moins de s'occuper d'eux, mais visiblement, un seul toubib ne ferait pas l'affaire.
Ystos se sentait un peu con, à débarquer comme ça après sa petite sieste. Il s'était passé quelque chose de grave. Et lui, il était complètement largué. Ces gens discutaient entre eux, et son arrivée passa inaperçue. Il décida de se poster là, peut-être qu'il comprendrait ce qu'il se passait ici ...

" Ecoutez-moi ! Faut qu’on se joigne tous ensemble, apparemment il y a un souci avec le bateau, faut qu’on reste groupé ça sera plus facile a gérer, il faudrait vite remettre sur pieds les blessés et aller rejoindre les canots de sauvetage, le plus vite on quittera ce bateau le mieux on se portera !

- lescanots, c'pasunebonnidée.
- En théorie, pas trop mauvaise idée les canots, si le bateau coule ou prend feu soudainement ou... Est inondé par une pluie de sang...
Ok d'accord... Les canots je vote pour !
Oui mais... Et après? Une fois perdus en mer, seuls au milieu de l'immensité, avec des vivres pour quoi... Deux jours maxi... Si d'ici là on est pas secourus? On fait quoi?

Et puis... Si cette chose nous poursuit... Si elle en a après l'un d'entre nous en particulier... Il se passera quoi à ce moment là, au milieu de l'océan?

Hein ? Quoi ? En fait, ça l'avait pas trop aidé d'entendre ça. Il se dirigea vers une jeune femme qui était en compagnie d'un autre homme assis, à la jambe qui semblait avoir connu des jours meilleurs, et lui demanda à la Mademoiselle, qui semblait un peu plus apte à lui répondre :

" Excusez-moi ... je ne veux pas paraître inconvenant mais est-ce que vous pourriez m'expliquer ce que c'est que tout ce bordel ? Il s'est passé quoi ici ?! "

Il n'avait pas prononcé ces mots de manière agressive, mais plutôt avec un air d'énorme incompréhension.

Oulà... Ils partent dans des délires là... Il vient faire quoi là dedans le Capitaine? Pas sa faute si y'a des trucs pas net sur son bateau... Quoi que... Noooon... Si c'était le cas, la père de Vicky l'aurait jamais envoyé ici... Et puis... Elle a assez bonne réputation cette compagnie maritime normalement... Et le bateau aussi... Même si le standing laisse à désirer...

Bon sinon, elle fait quoi avec le médecin... Elle essaye de lui faire passer sa... Ah non... Elle revient... Et sans le doc... Euh... Oui, non... C'est quoi ce qu'elle pose devant moi là... Si je me sens de...

Ah non ! Non ! Non ! Non !

Je me lève d'un bond et la regarde... Comme si elle était cinglée... Oui, oui, c'est bien ça... Cinglée

Faire pression sur le plaie en attendant que le médecin regarde je veux bien... Mais là... Ah non ! Non ! Non ! Je touche pas à ça moi... Il est même pas anesthésié... Vous avez vu sa tête... Il est déjà blanc comme un linge... Non ! Non ! Non !

Rajoutez à ça que j'ai jamais touché à une aiguille à coudre de ma vie... Non ! Non ! Non ! Sans moi ! Pas ça ! Je préfère encore me retrouver nez à nez avec le cinglé du Grand Salon que de faire ça !

J'avais reculé tout en parlant... La peur... L'angoisse d'être obligée de la faire quand même... Je sais pas... Mais toujours est-il que je l'ai pas vu arriver lui... Et à peine a-t-il eu le temps de me poser une question, que j'ai quasiment pas entendue soit dit en passant, que je l'ai bousculé et comme j'ai été déséquilibrée ben forcément j'ai basculé...

Désolée... Je vous avais pas vu arriver... Pas de mal?

Enfin ça serait plutôt à moi qu'il faudrait la poser cette question vu que j'ai un peu le fesse sur ses pieds et que mine de rien... Ben je vais me taper un bleu mal placé là. Une chance que ça soit pas le cinglé quand même... Parce que même si j'ai dit que je le préférerais plutôt que de recoudre la jambe de Nath... J'aurais quand même flippé de me retrouver à ses pieds...

Reste plus qu'à me relever... Est-ce qu'il sera galant?

Je me suis rapproché du petit groupe parlant des canoes :

Oui, bon, c'est bien beau, mais on fait quoi alors ?

Et bien voilà, je serais pas tout seul à crapahuter dans les couloirs, avec la menace qui nous guète.
Loca, ça veut pas dire "folle" en espagnol ? Mais ça doit pas s'écrire pareil, et elle a pas vraiment l'air hispanique. Loqua peut-être, ou Lockha, ou encore Lokka. J'aime bien Loka, c'est court, ça sonne bien et sa colle bien à son teint exotique.

-Amadeus

Je genre de prénom où on a envie de bouffer le début et la fin. Je le dis vite, comme à chaque fois que je me présente et je met pas de nom de famille, parce que le prénom est déjà assez long comme ça. Pas qu'ça à faire.

Bon alors on y va ?
comme ça ?
rien que tout les deux ?
c'est peut-être pas prudent mais c'est tentant.

Oui, bon, c'est bien beau, mais on fait quoi alors ?

-on va chercher l'capitaine

Sous entendu, c'est ce qu'on devrait tous faire ? donc toi aussi ? Mais non, tu peux rester là si tu préfères. Je comprendrais que tu ais peur de venir affronter le danger des... couloirs. C'est effrayant un couloir. Mais il y a surtout des coursives ! C'est des couloir avec un côté ouvert, ce qui est déjà beaucoup plus inquiétant. Mais on s'en sortira très bien tous les deux, avec Loka, on veillera l'un sur l'autre...ouais c'est ça !

-Mais on n'a pas besoin d'être 12 pour faire ça. On ira plus vite en étant moins nombreux.
Les gens plus il y en a, plus ça traine.
-Comme ça, on mettra moins de temps à ramener le capitaine.

Onyva ? Ouais allez, onyva.

Je la prend par la main et l'entraine vers les redoutables coursives, En espérant qu'ils n'auront pas tous la folie de nous suivre.

Alors 125,126,127...Quoi con? Mais nan que je me tâteu pas les fesses juste pour me peuloter passque y'a personne qui veut y mettre les mains hein. Nan je compteu justeu les jetons après le holeud upeu du casino. Wondeurwoman c'est sympa côme costumeu sauf queu y'a pas les pocheus. Alors tout ces jetons que j'ai piqué au casino il faut bien les mettreu quelque part hein.

Vacheu! Tiens! J'ai mâleu au crane. Ah putaing, ça c'est mes copineus margarita 1, margarita 2, 3 et 4 ça. Non bandeu de connasseus je vous ai pas oublié. Vacheu de Vacheu.Je pensais pas qu'elleus reviendraient avé le calme celleu là.

Bon Vaaaness arrêteuh de déboîter là hein...

Ah et tout ces gens là qui gueulent dans le salon putaing. Ah...ah...y'a d'autres priorités avant de sauter à l'eau con.Genreu l'aspirine.

Ah là, là,là,là,là,là le bareuman avé sa coupe affreux!!! Viens ici putaing. Bon il s'occupeu déjà de l'espagnoleu...et elle commande de l'aleucooleu....putaing Je veux plus entendre ce mot là....


"Esscuseu moi, t'as pas de l'aspirineu?"

Ystos avait un peu l'impression de faire un mauvais rêve ou de participer au tournage d'un mauvais film d'horreur : une croisière, des gens blessés paniqués, et une espèce de vote pour savoir ce qu'ils devaient faire par rapport à la situation.
Ce qui était "cocasse" c'est qu'il se sentait totalement spectateur de tout ça, et pas du tout concerné. Enfin ... pour le moment en tout cas. Mais ce n'était pas pour autant qu'il avait envie de rire. Par contre, il était relativement calme par rapport aux gens autour de lui, ce qui faisait un peu contraste.

Zut, visiblement il avait mal choisi son moment pour poser sa question à la jeune femme ... Elle avait reculé vers lui sans le voir, et sûrement sans l'entendre (vu qu'elle parlait en même temps), et elle se retrouvait maintenant assise sur ses pieds.

" Désolée... Je vous avais pas vu arriver... Pas de mal?
- Merde, désolé, c'est moi ... J'aurais du faire gaffe, c'est ma faute. "

Cela avait été débile de sa part, d'arriver dans le dos d'une personne qui devait sûrement être bouleversée. Où sont passées tes manières de gentleman, monsieur le Professeur ? se dit-il.
Il lui tendit la main, afin qu'elle puisse se relever en tout dignité.

" Moi ça va, je vous retourne la question, j'espère que ma chaussure n'a pas fait trop de dégâts ! L'humeur n'a pas vraiment l'air d'être à la fête ce soir ... Pourquoi est-ce qu'ils veulent quitter le bateau ? Y'a un problème ?" fit-il en jetant un regard inquiet autour de lui.

Son regard se porta ensuite sur le jeune homme assis dans le fauteuil, ou plutôt sur sa plaie.

" Seigneur Dieu ... il est en train de pisser le sang ... "

Il s'accroupit afin d'essayer d'avoir un meilleur angle de vue sur l'endroit où la plaie se trouvait et essaya de se faire une idée de sa gravité. Hmm ... ça semblait être moche, sous la serviette, parce qu'elle était imbibée de sang. Cependant c'était un peu dur d'évaluer sa grandeur et sa profondeur. Il leva le regard vers l'homme blessé et lui demanda :

" Vous pensez qu'on peut cautériser ça ? Si elle est pas trop profonde ça devrait pouvoir se faire sans trop de problème je pense ... "

Puis il posa son regard sur le matériel qu'une autre jeune femme avait rapporté, pendant qu'il s'était avancé vers la Demoiselle qui lui était tombé sur les pieds.

" Par contre si elle est trop profonde, va bien falloir que quelqu'un s'y colle, fit-il en désignant l'aiguille du menton. En tout cas, sans vouloir vous commander ni vous affoler, ce garrot ne doit pas rester là bien longtemps au risque que vous perdiez une bonne partie de votre jambe ... " dit-il d'un ton un peu hésitant.

Ystos gardait un ton plutôt calme, quoique compatissant vu la situation. Se rendant compte qu'il passerait peut-être pour un monsieur je-sais-tout, il rajouta :

" Euh, je ne suis pas médecin, ce ne sont que des suppositions évidemment... mais si vous avez besoin d'aide, je suis là. Dans la limite de mes capacités bien sûr ... " dit-il en s'adressant aux trois personnes qui l'entouraient.
Pas qu'il tenait à sa réputation, mais dans ce genre de situations, un mec qui agissait comme s'il savait tout sur tout alors que c'était une brelle était sûrement la dernière chose dont ils avaient besoin, en plus du fait que cela pourrait être très horripilant. Déformation professionnelle, pensa-t-il ...