Je pris donc la dernière option? écrasant ma clope au sol en tournant la pointe de mon pied. il fait ni froid ni chaud, juste l'humidité du petit matin. J'e suis crever, le dos en vrac, les jambes lourdes, la tête à l'endroit mais le sourire a l'envers. D'un geste mou du slip, je met mon capuchon sur ma tignasse. Les mains fourrés dans mes poches, le sac vissé a mon épaule. J'ai faim, je sens mon ventre qui me rappelle que je suis humaine.
La ruelle commence a se teinté des lumières du crépuscule. les ombres sont plus chaudes, plus doré, la lumière se reflète dans les flaques d'eau de la veille. un léger ploc ploc se fait entendre a chacun de mes pas. L'esprit qui s'échappe. la survie ou la non survie. j'ai envi d'un monde sans dôme, sans puce, un monde libre pour tous. c'est beau de rêver , non?
j'arrive a un des passages pour les vivants. m'engouffrant à nouveau dans le noir, les odeurs des bas fonds me pique les narines. un couloirs étroits. mal odorant, j'enjambe un égout manquant de tomber a la renverse. J'ai vraiment besoin de manger un truc avec un vrai gout! par les rations déguelasses que nous file les politicards véreux de novlangue!.
Arrivé à un tournant je prend à droite, lisant sur le mur un tag bleu électrique défraichi " freedom". J'ai un frisson qui parcours tout mon derme. et je baisse la tête encore plus dans mes epaules. çà pue!
j'arrive a un check point.
" s'lut les moches!"deux types assis sur des caisses en bois entraint de fumé des cigarettes mal roulé me fixent de la tête au pieds. Le premier est un homme d'une quarantaine d'année, la gueule sale par le temps qui use les hommes. un grand blouson marron et des bottes piqué sans doute a un Nod. L'autre, je le connais bien c'est Aaron, pas plus vieux que moi. On a grandit ensemble. J'ai toujours cru que c'est lui qui m'avait envoié ce type qui a tout fait pour m'évitez la puce.
"Aaron, quoi de neuf..."Il me file sa clope qui était à moitié pincé entre ses lèvres après avoir tiré une longue latte.
" tiens tiens Aima! alors tu descend enfin me voir?"Je me met à rire doucement en prenant sa clope pour en tiré une bonne. Je lui retend son petit plaisir matinal. Je pose mon sac au sol et en sort deux ou trois bricoles. et je m'accroupi a sa hauteur
" j'ai réussi a t'avoir çà tiens"pas grand chose mais je sais qu'il adore çà. du chocolat, des clopes et une bonne bouteille de vodka hors de prix piqué au boulot
"tu vois j'ai pensé a toi..."un leger clin d'œil quand je le vos se lever
" aaaaah aima on se marie quand hein?"
"dans tes reve Aaron tu le sais bien dans tes reves..."Je me redresse et je continue mon chemin vers les bas fond du "sous nov"
en route