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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n

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Guinea
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MessageSujet: Re: Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n   Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Oct 2014 - 12:07

« L'homme est une chose imparfaite qui tend sans cesse à quelque chose de meilleur et de plus grand qu'elle-même.  » - René Descartes

Guinea pensait au fait que toutes les Orgiennes n'étaient peut-être pas comme Nyriss. Certaines devaient réellement détester profondément les humains, pour ne pas les approcher. Voir pire, les éradiquer. Une sorte de chaîne alimentaire inversé, où ce n'est plus l'homme qui est en haut, mais toutes les saloperies crées volontairement ou non, qui espèrent prendre la place dominante. C'était une lutte pour la survie, à l'intérieur de tout un système qui était lui-même basé sur la survie. Je te tiens, tu me tiens... Faire confiance, est une chose essentiel.

Mais à qui faire confiance ? Pourquoi ? De quel façon ? C'était la question qu'il se posait depuis le départ, avec Nyriss. Sans doute était-elle différente, à cause de Melton. Ce fou hystérique aura vraiment eu une vie complètement loufoque et des idées qui le sont encore plus. Mais au moins, il avait mis involontairement la main à la tête, en faisant de Nyriss un arsel indispensable du WAT. Ainsi qu'un membre à part entière. Bien que Guinea se demandait si elle réalisait réellement, ou si ce n'était qu'un simple mécanisme dans son esprit.

Comme ça ?

Il suivit les instructions de l'Orgienne et donna un coup sec sous son pied, pour emboîter l'articulation. Apparemment, elle commençait à se remettre en marche tout doucement. A la bonne heure, car les choses s'étaient dors et déjà accéléré, mais elles vont l'être encore plus dans les moments à venir. Lâchant le pied, il se redressa en frottant la poussière se trouvant sur ses genoux, avant de faire un tour du côté du duplicant, s'assurant que tout était en ordre. Attiré parce qu'elle venait de sortir de son sac, il la regarda faire avec intérêt. Pleins de choses lui echappaient encore, mais cela pourrait s'avérer vraiment utile.

Il faut que j'étudie ça. Strazar dans sa grande bonté, m'a récupéré deux des cadavres de techniciens NODs. Il faut que j'étudie leurs amures, la composition et avec cette barre de magnésium, je pourrais peut-être faire quelques améliorations. Peut-être travailler sur une armure légère pour le thorax et le dos. J'y penserai.

Le moment n'était pas aux expériences foireuses, ni aux tentatives désespéré. Il y avait d'autres priorités à accomplir. Guinea savait que le Mirail 31 allait sans aucun doute, grouiller bientôt de personnes qui pourraient rensigner les NODs, ou les mentalistes sur sa présence. Il lui fallait être le moins visible possible, surtout au niveau des inconnus. Alors, autant prendre l'air. Mieux vaut que ça soit dehors que dedans.

L'entendant parler de sa visite prochaine à la morgue, il se mit à sourire. C'était mignon, elle voulait le protéger. D'habitude, c'est lui qui jouait sans arrêt les baby-sitters et qui s'assurait que tout le monde aille bien. Il n'allait pas faire de réflexion mal placé, pas maintenant. Pour une fois que quelqu'un, fut-elle Orgienne, se soucie de son cul, ça fait du bien au moral.

Non non, je trouve que c'est un endroit tellement romantique pour un homme et une femme, une morgue. Ce serait toujours moins glauque que de rester dans ce trou à rat.

Il fit sortir de l'arrière de son jean, l'un de ses Desert Eagle. Il l'examina pendant un court instant, faisant sortir le chargeur, le vérifiant, avant de le remettre à sa place et de l'armer, visant Nyriss. Puis, il le rangea à sa place, avant de prendre son manteau, de vite fait zieuter le duplicant si il faisait toujours son boulot, puis se dirigea vers la porte, l'ouvrant pour que l'Orgienne puisse passer devant lui.

J'ai tout la mort pour me reposer si tu veux tout savoir. Sinon non, je n'ai malheureusement, aucune chaussures à te prêter. Désolé, ce n'était pas prévu dans mes emplettes d'acheter une paire de chaussures.
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Orgienne
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Nyriss
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Age : 124
Présentation du Personnage : Une commande spéciale de Mr Daïre.
Mes RPs : Première nuit.
SUBLIMATION
Nuit pluvieuse.
Rencontre avec un ressac.
Même nuit, au Murphy's, rencontre avec des insurgés...
Journée.
Déguisement.
Deuxième nuit.
L'anarchie s'organise.
Attaque de la prison.
Rencontre avec Melian aux docks.
Troisième nuit.
Réparation de la jambe et papotage.
Retour au Murphy's.
Visite du QG, sentiments et sensualité brute.
Quatrième nuit.
Croiser une soeur...
Et l'embarquer dans un plan foireux, retour à la prison. (annulé)
Chinatown (anim Premier signe)
Plus tard, dans Chinatown, l'épidémie fait rage.
Dans l'hôpital.
Bien après.
Retrouvailles avec Guinea.
Burger Bitch (annulé)
Nuits lambda.
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. (annulé)
Des petits trous dans le cerveau.
Un gros trou dans le cerveau (en cours)
Une autre nuit sur les toits.
Que va-t-on faire de toi Nej ?
Encore plus tard.
Little boxes (annulée )
Et une autre nuit.
Essaye de tuer Charmant (en cours)
Des mois plus tard
Pacte avec le diable (projet 1/2)
Adieu Nej (projet 2/2)
Courtes retrouvailles nécessaires
Mélancolie nocturne d'un robot trop humain.
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MessageSujet: Re: Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n   Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Oct 2014 - 18:31

Je suis toujours assise, une jambe croisée au dessus de moi, l'autre pendouillant, dans ma petite robe de bergère.

- Romantique ? Je suppose que les gens comme nous ne peuvent guère aspirer à mieux.

Je souris, pas très sûre du sens de ma phrase, c'était spontanée, certainement une boutade. D'autant qu'il me visait avec son revolver. J'y avais pensé maintes fois d'ailleurs, tirer dans ma tempe, pas pour mourir mais pour la tuer. Je n'ai jamais sauté le pas. Je me lève lorsqu'il le remet dans sa poche et m'avance pour sortir.

- Si un jour l'envie te prends de me tirer dessus, ne vise pas trop bas s'il-te-plait.
Tu devrais quand même te reposer, un minimum, vos cerveaux en ont besoin, mais je ne dis pas ça pour te faire la moral, tu fais bien ce que tu veux. C'est juste à titre informatif.


On se retrouve vite dans la pièce où nous nous sommes retrouvés, il y a toujours du monde, j'en profite pour négocier avec une dame la location de sa paire de chaussures. Des petites ballerines plates qui vont à merveille avec ma robe. Nous sortons enfin de la planque, puis dans les égouts, j'avance en sautillant depuis que nous avons passé le poste d'entrée à la planque, surexcitée d'avoir retrouvé ma jambe.

- J'ai envie de courir, tu me suis ?

Je ne lui laisse pas vraiment le choix, toute rieuse, je commence à courir, une vraie gamine, à travers le dédale de couloirs humides, sur une ligne droite, je fonce comme une dingue, trop heureuse de me défouler ainsi. Il ne peut évidemment pas suivre, d'un coup d’œil par dessus l'épaule je vois bien que je l'ai perdu. Je retourne vers lui en trottinant, un peu confuse.

- Je me suis un peu emballée, ou alors tu fumes trop.

Je ris, et prends sa main pour l'entrainer derrière moi, à un meilleur rythme pour lui, au pire je le traine s'il ne veut pas suivre, de toute façon, on est bientôt arrivé dans la plus grande morgue de la ville. Je grimpe la première à une petit échelle qui permet de rejoindre les souterrains de la morgue et puis on avance discrètement dans les couloirs gris. Je la connais comme ma poche cette morgue, c'est un peu ma réserve de peau, je suis venue plusieurs fois me servir, il y a plein de salles privées où on peut appeler les cadavres grâce un ordinateur. Il faut juste passer la sécurité.

- Un petit jeu de rôle ça te dit ? Tu préfères faire le médecin ou faire le mort ?

Nous débarquons enfin vers la cage d'escalier qui nous permet de remonter deux étages pour accéder à des parties plus intéressantes, mais quelques peu plus fréquentées. Le gros de la sécurité étant à l'entrée, et les couloirs n’étant pas couverts par des caméras de sécurité. Parce qu'il n'y a pas d'intérêt à surprotéger des morts. J'entrouvre la porte coupe-feu et écoute, puis observe. Il n'y a personne. J'attrape une blouse dans la salle de repos qui est juste derrière la porte après avoir fait parvenir un brancard et un drap à Guinea.

Je le regarde, la blouse dans une main et le drap dans l'autre, tous deux dans la cage d'escalier, attendant de savoir ce qu'il préfère. Nous ne devrions pas croiser qui que ce soit de toute façon.

- Le couloir est circulaire et toutes les portes vers l'intérieur du cercle donnent sur une une salle d'examen. Il suffit de s'arrêter devant la première dont le système d'ouverture est vert. Je m'occupe d'ouvrir. Il n'y a pas de caméra dans le couloir mais il y en a dans la salle. Il ne vaut mieux pas la neutraliser, je m'occuperais d'y mettre l'image d'une autre salle. Je prends ma peau et on file dans les étages inférieurs, y'a plein de labos abandonnés encore bien équipés.

Comme prévu, une fois devant la porte, je décapsule mon doigt et le branche dans le système, ouvrant la porte et détournant la caméra rapidement. Puis je rebranche ce même doigt dans l'ordinateur de la pièce, une fois que nous sommes enfermés dedans, à la recherche du cadavre idéal. Les données défilent à toute allure sur l'écran, jusqu'à ce qu'un cadavre enfin sortent des multiples couloirs, dans un cercueil blanc et rond qui s'ouvre une fois entièrement avancé.
Puis je m'approche pour comparer avec ma jambe. Au bout du quatrième corps, je suis convaincue et commence l'extraction de peau.

- L'informatique et la médecine, c'est ça que j'ai le plus lu. C'est moins abstraits que la philosophie.
... Alors, tu trouves toujours ça romantique ?
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MessageSujet: Re: Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n   Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Oct 2014 - 21:26

« L'homme est une chose imparfaite qui tend sans cesse à quelque chose de meilleur et de plus grand qu'elle-même.  » - René Descartes

En fait, plus le temps passait, plus il la trouvait marrante. Presque attirante. Non seulement parce que trouver un alter-ego qui est capable de tenir une discussion intéressante sans rôter ou lâcher des caisses est louable (Coucou Strazar), mais également parce qu'elle semblait de plus en plus choisir ce que l'on pourrait nommer de façon assez péjorative, le bon camp. Après, cela la concernait personnellement. En espérant que cela puisse continuer, car elle avait sans doute l'intention de continuer. L'histoire que Guinea lui avait raconté sur les sous-sol de la prison l'avait fait réagir. Si elle veut y allez, qu'elle y aille. Lui est de toute façon griller dans ce secteur là.

Fallait partir d'ici, pour trouver ce qu'elle voulait. Guinea allait la suivre, parce que tout cela l'intriguait. Et c'était une façon de pouvoir découvrir un peu plus ce qu'elle faisait sans arrêt quand elle s'en allait pour revenir des heures plus tard. Cela l'avait toujours intrigué. Maintenant, il allait en avoir le coeur net.

Tu ne sais pas ce qu'on raconte depuis hier soir ? Je serai né dans un hopital psychiatrique et je ne dormirai que deux heures par jour. Je suis un "grand homme" maintenant.

Cela le faisait rire. Parce que cette fable était loufoque, en plus d'être terriblement marrante. Chacun devait se forger sa propre légende, mais celle là était entrain de franchir des sommets incalculables. Après tout, fallait savoir se faire mousser non ?

Je ne prendrai pas la peine de te tirer dessus. Je te ferai exploser en milliards de morceaux. Ce sera net et radical. Mais on en est pas encore là, non ?

C'était une boutade, sans doute qu'elle l'avait compris de toute manière. De nouveau de la foule, une foule dense, une foule poisseuse. Une fois qui est emmerdante, qui n'avance pas. Nyriss semblent ne profiter pour se prendre des ballerines. En plus elle joue la coquette avec sa robe. Elle se prend vraiment pour une femme, ou bien ? Guinea est bourré de préjugés sur tout, c'est un pro-humain à 400% et il n'arrive pas à s'y faire, malgré le fait qu'il puisse trouver l'Orgienne agréable à regarder et intéressante à écouter parler. Il y a un pas qu'il ne semble pas vouloir franchir.

Retourner vers la sortie, retrouver l'air libre. D'abord devoir arpenter les égoûts, éviter les rats, les checkpoints, les types qui les gardent, etc etc. A un moment donné, alors qu'il était entrain de chercher le nécessaire pour se rouler une cigarette, elle se met à courir. Mais à courir vraiment vite, trop vite pour le simple humain qu'il est. Il essaye de la rattraper, mais elle est déjà loin. Il se gratte la tête, se demande si elle n'est pas complètement folle. Elle réapparaît ensuite l'air confuse, en s'excusant platement.

Je ne...

Pas le temps de finir, elle le prend par la main et recommence à courir, de façon un peu plus raisonnable. C'est plus simple et c'est moins chiant, vu qu'il se fait tirer par la main. Comme un enfant. Bon par contre il a perdu sa clope, là ça ne lui fait pas plaisir. Elle a peut-être raison, il devrait arrêter de fumer. Guinea, depuis quand t'écoutes les nanas toi ? Il se contente de la suivre, elle a l'air de connaître son chemin. Qu'est ce que lui il irait foutre dans une morgue de toute façon ? Il essaye d'éviter la mort, c'est pas pour la cotoyer tout le temps.

Là, elle lui propose un dilemme assez stupide selon lui. C'est elle qui connait l'endroit, lui il fait juste le visiteur. Donc quitte à choisir, il choisit le drap et fera le mort. Une occasion de se reposer et de fermer les yeux. Mimer la mort, c'est pour mieux la faire venir selon certaines cultures. Reste à savoir si elle frappera rapidement, ou dans un long moment.

Le mort. Comme ça, je lui fais comprendre que j'ai pas peur. Ouais, vieilles superstitions totalement débiles.

Bon, voilà qui est fait. Le drap sur lui, faire le mort, plus bouger, plus respirer. Au moins, c'était sans risque. Fallait juste attendre qu'elle arrive au point où elle voulait. Puis elle s'arrêta. Sans doute que ça y était. Une fois en sécurité, il retira le drap et se leva. Bon, c'était une réserve pour viande froide. C'était génial et hyper romantique qui plus est. Pour un premier rendez-vous, on aura vu mieux non ?

Et moi la chimie et la physique. C'est plus détonnant que l'informatique et plus marrant que la médecine. Car tu t'amuses pas à savoir quelle partie du corps tu exploses, vu que tu l'exploses totalement !

Réflexion déplacé. Mea culpa intérieur. Il la regarde s'activer, pour chercher de la peau. Elle trouve un cadavre frais qui semble lui convenir. On se croirait dans une séance de vampirisme.

Si on passe une musique de Black Metal en recitant des morceaux de la Nécromancie, ça pourrait être fun en effet !


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Orgienne
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Nyriss
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MessageSujet: Re: Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n   Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Oct 2014 - 22:41

En premier lieu je retournais le cadavre et incisait la jambe gauche, sur le côté, une belle ligne bien droite au scalpel, verticale jusqu'à un peu plus haut que ce dont j'avais besoin bien sûr. Et puis je passais un couteau fin pour décoller la peau, sans l'abîmer. Ça saignait un peu, mais à peine quand c'était bien fait. Le plus dur c'était le pied. Et en même temps, je continuais de discuter.

- Disons que ça dépend qui tu veux tuer, là tu pourras choisir entre la balle ou la dynamite.
Pour la musique, fais-toi plaisir.


Je lui montrais l'ordinateur du doigt, j'aimais bien faire péter tout un tas de verrou quand j'en avais un sous la main, histoire de voir ce que je pouvais trouver d'intéressant dans les dossiers, et y'avait forcément un peu de musique là dedans. Cette discussion sur ma mort m'amusait, ça me rendait plus humaine, et ça ne me dérangerait pas forcément qu'il me tue, lui. Juste pas tout de suite, j'avais d'autres choses de prévue.

- Ça serait une fin shakespearienne. D'ailleurs puisqu'on parle de grands hommes et de drame, pour en revenir à une discussion un peu plus sérieuse, tu peux compter sur moi, vraiment, tu n'as pas à porter ce fardeau tout seul. Je peux t'aider à le soulever... Si tu le veux.


Je retournais de nouveau le cadavre, scalpant sa jambe puis je m'attardais un peu sur les doigts de pied. Enfin la peau se soulevait avec moi, entière. Je la pris avec moi et retourna vers l'ordinateur pour lancer l’incinération du cadavre et fermer tous les programmes. Le cadavre disparu et on vit les flammes dans la vitre.

- En piste Monsieur le mort.

Je lui confiais ma précieuse peau et le recouvrait du drap, puis je parcourais de nouveau le long couloir dans l'autre sens. Je croisais un collègue, ce qui fut sans histoire, après tout il me connaissait, et y'avait tellement de docteurs qui travaillaient ici... Sans compter ceux qui disparaissaient sans prévenir, ou ceux qui étaient dérangés. De retour dans la cage d'escalier je l’entraînais un étage plus bas, dans un vieux bloc opératoire désaffecté, je me mis moi-même sur la table d'opération et commença à remettre la peau, fixant d'abord les vaisseaux sanguins de ma jambes à la peau, puis je faisais une couture nette, sans point, issue des dernières technologies. rapidement, la cicatrice disparaîtrait.

- Il faut vraiment que je me trouve un docteur compétent. J'ai quelques soucis avec le sang. Mes poumons fonctionnent mais j'ai fait une connerie avec mon système digestif. J'ai agit sur un coup de tête, je n'ai pas réfléchit... C'est un peu le problème d'avoir quelques vrais organes, toutes les Orgiennes ne sont pas comme ça. Moi ils m'ont vraiment fait tout comme une humaine, sans rien omettre, je pouvais tout faire... en plus glamour. Alors franchement, c'est quoi l'intérêt d'être un cyborg si t'as tous les inconvénients des humains ? Sans même les bons côtés...

Bientôt nous pourrions partir boire ce verre... J'en avais bien besoin, alors je travaillais le plus vite possible. Une fois la peau entièrement recousue, je m'attaquais à la concordance entre les deux pieds, parce que c'était quand même important...
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MessageSujet: Re: Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n   Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Oct 2014 - 1:59

« L'homme est une chose imparfaite qui tend sans cesse à quelque chose de meilleur et de plus grand qu'elle-même.  » - René Descartes

Bienvenue en enfer. Voilà ce qu'il était entrain de penser. Pourquoi il était déjà venu ici au fait ? Ah oui, pour suivre l'Orgienne dans ses folles aventures pour allez se refaire une jambe. C'est peut-être mieux d'être ici, que d'être dans le Mirail. Au moins, il découvre d'autres endroits qui sont vraiment sympathique. Ou qui le sont moins, tout dépend de quel point de vue on se place. Ne souhaitait pas importuner l'Orgienne dans son oeuvre, il se taisait, croisant les main derrière le dos pour regarder ce qu'elle était entrain de faire. Ce n'était clairement pas la première fois qu'elle faisait ce genre d'opérations. Sans doute qu'elle devrait apprendre à faire plus attention à l'avenir.

Lui même se dit ça, alors qu'il n'est guère mieux. La différence, c'est que maintenant il a des personnes sur qui compter, sur qui s'appuyer. Fini de tout faire en solitaire, de faire péter des trucs et de s'en foutre. Fallait penser collectivement, vivre collectivement, s'entraider et tout appréhender de manière collective. Venir avec Nyriss ici, c'était un premier pas vers ceci. Un petit pas pour lui, entendons nous bien.

La liste est trop longue. Je ne compte même pas les personnes qui veulent ma peau. Qu'ils fassent la queue putain.

Discuter de tout ça au milieu de morts, c'est limite glauque. Un appel du pied à la Mort ? Un moyen de rire d'elle ? Certainement. Cela dit, il paraîtrait qu'il ne fallait pas déranger des morts dans leurs repos éternel, cela n'était pas une marque de respect, ou un truc dans le genre. Mais bon, ils étaient pas entrain de se réveiller, donc c'est l'essentiel. Cela ne devait pas les ennuyer tant que ça.

Je te remercie, mais ça ira. Je devrai pouvoir m'en sortir tout seul.

Puis, tout se passe très vite. Elle retourna vers l'ordinateur après avoir fait ce qu'elle voulait, pour ensuite incinérer le corps. Guinea regardait ce spectacle ahurissant, pour la première fois. C'était impressionnant, plus impressionnant que de faire exploser quelqu'un à coup de TNT. Non pas que ça le gênait de voir tout ce spectacle, mais assister à la crémation de quelqu'un, c'était nouveau pour lui. Oh oui, il allait s'en remettre sans aucun soucis. Là n'était vraiment pas le problème. Puis, il fallait qu'il commence à faire son numéro de mort. Un rôle sur-mesure pour lui.

Un moment, elle s'arrête. Elle parle pendant un instant avec quelqu'un. Qu'est ce qu'elle fout ? Elle taille une bavette au calme, en attendant que ça se passe, ou bien ? Puis elle repart. Il se sent con sous son drap là, avec comme seul réconfort, un morceau de peau fraîchement découpé d'un cadavre qui a fini brûlé. Nyriss avait raison, il devrait écrire un bouquin, juste pour raconter ce genre de moments. Arrivé dans une pièce, plus exactement un bloc opératoire. Plus de drap, plus de peau. En fait il était là pour faire joli, c'est bien ça le projet ? Peut-être qu'il aurait du l'attendre en fait, ça aurait été pareil. Il arpentait ce vieux bloc opératoire, touchant ici et là ce qui traînait.

Melton était un fou. Daire était le sadique dans l'affaire. Sans doute qu'il voulait que tu fasses moins robotique et un peu plus humaine. Sans doute un vieux fantasme à écoulé, ou une connerie dans le genre. On peut se permettre d'avoir ce genre de luxe quand on est pété d'argent tu sais. Faut pas chercher plus loin.

Il avisa un siège, roulant comme dans son atelier et se mit à tournoyer, encore, encore et encore. Avant de se projeter vers Nyriss, pour voir ce qu'elle était entrain de faire. De ses deux pieds, il fit freiner son engin à roulette.

Bienvenue dans mon monde. On te trouvera un spécialiste, de gré ou de force. Ne t'en fais pas, j'ai déjà mis quelqu'un sur le coup. C'est pour bientôt.

Il dit les trois derniers mots en hochant la tête de haut en bas, comme pour appuyer ce qu'il venait de dire.
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MessageSujet: Re: Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n   Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Oct 2014 - 20:51

Il tournait sur son siège et ça m'amusait, il avait l'air de s'ennuyer un peu, ceci dit, je n'avais pas spécialement insisté pour qu'il vienne, je n'allais pas non plus rembarrer un geste comme celui-ci. Il avait avant tout eu envie de passer du temps avec moi, et d'une ça me faisait plaisir, de deux personne ne m'avait montré autant d'intérêt.

- Je suis désolée mais je ne te propose pas de m'aider sur ce coup là, c'est pas particulièrement charmant de coudre un scalpe sur une jambe. Ce n'est que la deuxième fois que je le fais, et je trouve ça déjà très ennuyant. Sinon j'aurais même refait les deux pieds.

D'ailleurs la couture prenait fin, j'arrangeais un peu le pied, mais je n'avais pas le matériel qu'il fallait à disposition pour le faire correspondre parfaitement, j'avais une réserve secrète pour ça, mais c'était loin et je n'étais pas prête à partager ça avec quelqu'un, c'était ma seule possession. Pour le moment mon pied serait caché dans mes chaussures et ça suffirait. Alors je lui donnais juste forme autant que je pouvais.

- En fait Adolf voulait Nej, il l'a faite tuer de façon à l'avoir intact, et pendant ma conception, je présume que Melton a jugé que garder son cerveau serait plus simple pour plein de choses. Donc un vieux fantasme, ça c'est sûr. C'était un sacré connard.
Merci pour le spécialiste.


Je jetais un dernier regard à mes pieds, plus satisfaite que la première fois et j'enfilais mes ballerines à nouveau, assise sur le brancard, les jambes brinquebalantes.

- Finis ! Où est-ce qu'on va maintenant ? Un endroit plus vivant de préférence. Et... merci d'être venu avec moi, je ne peux pas dire que ça m'amuse de trafiquer sur des cadavres. Quelle perte de temps cette jambe à refaire.


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MessageSujet: Re: Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n   Une jambe, un homme à faire parler et Plato(o)n - Page 2 Icon_minitime

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