Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)
Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées... Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...Bienvenue dans notre Monde!
Etc. Fan Club RP : 35 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Bibliothèque Mer 2 Juin 2010 - 15:21
Belle pièce. Le cadre change du reste de l'hôtel. Mais que le cadre.... approchez-vous des étagères... plus prés ! les livres... ceux-là, vous ne les trouverez pas ailleurs... ils sont... subversifs. interdits.
Mentaliste Le destin bat les cartes, nous jouons
Lester
Age : 30Mes RPs :
Fan Club RP : 32 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Lester tenait dans ses bras le corps endormi de Buzwata et sa longue robe blanche pendait derrière lui comme une traine (ou un plumeau swiffer). On aurait presque pu les prendre pour des mariés, ce qui aurait fait sourire vu le mal qu'avait le petit corps de l'homme pour porter aussi belle femme, si ce n'était le décor chaotique qui se mêlait à ses pas hésitants. Plusieurs fois le sol trembla et des fragments d'hôtel, inoffensifs tombèrent au sol tandis que les ampoules grésillaient et clignotaient pas intermittences. C'était presque affreux car cela aurait pu être une image d'apocalypse, avec, au milieu, le seul survivant tentant de sauver la seule survivante. Une version terrestre du radeau de la Méduse, avec le balancement des jambes de Lester pour les vagues et la marée en délire. Ça aurait peut-être même pu faire un déhanché assez amusant... si le reste précédemment nommé n'intervenait pas.
Un petit coup à droite, puis à gauche. Et on recommence en enjambant un reste de porte.
Et de l'autre côté de ce qui avait été une porte ; une pièce. Un rapide coup d'œil et les yeux de Lester se mettent à briller. Non seulement la pièce est intacte (la première depuis son départ de sa chambre), mais elle est également meublée avec des fauteuils, des chaises. Bref, des choses qui feront qu'il pourra poser son lourd baluchon sans craindre pour son drapé délicat ni sa peau si douce. C'était sûr : la soie moirée des étoffes ne pouvaient qu'être plus confortables, surtout face aux résidus d'une armoire flottant sur un tas de carreaux brisés.
Voilà que du radeau de la Méduse on passait au Titanic avec l'image d'un Di Caprio féminin se raccrochant désespérément à une planche d'armoire sur une mer glacée et inhospitalière. Que c'était émouvant, on aurait même pu en refaire un film...
La pièce était plus que boisée et sentait le renfermée. Les quelques endroits sans bois étaient recouverts de tissus, souvent rouge, un peu passés avec de vieux motifs floraux et un goût plutôt discutable pour Lester qui n'aimait que les meubles modernes : l'antique n'avait jamais été sa tasse de thé, même si il fallait dire que cette bibliothèque en jetait.
Bibliothèque, voilà que le blasphème était lancé, car qui disait bibliothèque disait livre. Et qui disait livre disait pêché. Il y en avait à perte de vue sur d'immense étage qui touchaient le plafond haut en forme de dôme. Mon dieu que c'était haut ! Déjà que Lester n'avait presque jamais vu de sa vie un livre, alors en voir plus de cinq l'un à côtés de l'autre lui foutait la claque de sa vie. Sa mâchoire fit mine de se décrocher pendant que ses jambes tremblantes faillirent céder face à un ennemi caché : un vulgaire tapis.
Manquant de tomber au sol, et sans doute de tout son poids sur la belle au bois dormant, il décida de la coucher au plus vite sur ces espèces de fauteuil où l'on pouvait s'allonger. Il la déposa délicatement sur le matelas (un peu poussiéreux tout de même) et fit attention à bien déplier ses jambes pour qu'elle soit bien là. Lester était un galant...
Maintenant à lui l'exploration des lieux. Il marchait, touchait, sentait, passait ses doigts sur les reliures en cuir des ouvrages et, lorsqu'il les enlevaient, il pouvait souffler sur une couche de deux centimètres de poussière qui s'était déposée sur ses doigts. C'était très amusant.
Il prit un livre entre ses mains et l'ouvrit, caressant le parchemin rugueux et jauni par les années. L'écrivain, d'après la première page et la reliure, était un certain Karl Marx, fondateur premier d'un mouvement de pensée. En feuilletant rapidement le livre en diagonale, il tomba sur de curieuses phrases et idées. Ce qu'il appelait le "capitalisme" était mauvais et il prônait différentes valeures, différentes solutions pour le moins farfelues. Bien vite le capitalisme s'avéra être le fonctionnement de la société d'aujourd'hui, enfin à quelques détails près quoi... Lester ouvrit même de grands yeux bêtes lorsqu'il lit un passage où Marx affirmait que la force d'un état venait de sa partie la plus nombreuse, et donc des ouvriers. Vu qu'ils faisaient l'économie de la nation, ça serait à eux de diriger. Les Orthodoxes au pouvoir ?! Ce gars était fou de penser à des choses pareilles ! Aucun doute maintenant, Lester était en train de lire un livre interdit, et c'était vraiment marrant. Marrant parce qu'intéressant. C'était pas tous les jours qu'il lisait, et encore moins un gars avec des idées révolutionnaires, tellement originales qu'elles en étaient délirantes, surtout au vu du monde actuel. De toute manière il aurait dû se douter tout de suite que c'était un livre interdit : dès la couverture on lui présentait l'auteur comme un "philosophe allemand". Il ne savait pas ce que ça signifiait, mais ça ne pouvait qu'être répréhensible. D'ailleurs les 3/4 des mots lui paraissaient sorti d'un autre univers.
Il avait été tellement pris par son livre qu'il ne pensait même plus aux autres gens du dressing, les-à-moitié-dingue-autant-que-lui-dans-ce-rêve-de-dingue. Mais il ne doutait pas que s'ils l'avait suivi, il entendrait bientôt leur caquètement.
Chaque chose en son temps...
PNJ
L'Ecclésiaste
Age : 134Fan Club RP : 0
Sujet: Re: Bibliothèque Lun 19 Juil 2010 - 23:03
Oh oui… un livre interdit… Que c’est bon d’en lire chaque mot, chaque ligne est une expression du malin Ça t’excite de lire ces choses… L’Ecclésiaste caresse le visage de Lester, il écarte ses doigts et les resserre emprisonnant la peau fine de ses joues entre ses phalanges, il masse, le front, les cheveux, et puis enlace son crane entre elles, ses mains étonnamment puissantes, comme un étau… La douleur née Sourde mais supportable.
C’est pécher…
L’étau se resserre, La douleur explose Littérale Insupportable A hurler.
Lester ne l’a pas vu arriver, il n’a pas senti la chaleur, il n’a pas fait attention à l’aura rouge qui s’emparait de la pièce. Maintenant, il a mal Il est un pantin désarticulé pendu par le crane, entre les mains de L’Ecclésiaste Sur le front de Lester, les veines gonflent, étouffées dans l’étau le sang stagne pris au piège Lester s’évanouie L’Ecclésiaste l’emporte avec lui.