Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)
Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées... Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...Bienvenue dans notre Monde!
J'ai percuté la porte plus que je ne l'ai ouverte, mais le résultat fut finalement le même : J'ai débouché sur une pièce magnifique. Un salon, avec des canapés spacieux, une table tout aussi spacieuse, et un rectangle creusé à même le sol dans lequel "on" a versé du liquide transparent. Une mare artificielle ? Peu importe. J'ai remonté ma manche jusqu'au coude, puis je l'ai plongé dans l'eau limpide. Aucune brulure, aucune sensation étrange. C'est de l'eau. J'imagine que cela dois servir à se détendre. Et j'y compte bien. Après tous ces évènements étranges, j'ai bien l'intention de profiter au maximum de la surface avant de retourner dans les égouts !
J'ai fait un petit tas avec mes vêtements sur le rebord, ne gardant que le strict nécessaire au niveau de la taille, puis je me suis glissé doucement dans le liquide tiède. Après avoir poussé un soupir, je me suis assoupi.
Mentaliste Le destin bat les cartes, nous jouons
Hyena
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C'est bien plus calme ici. Quasiment aucun remous à la surface de l'eau. Juste quelques ondes formant des cercles dont le centre est ce jeune homme là, qui dors.
Ce sont ses frusques qui sont là à côté, sur le bord de la piscine ? On dirait plutôt un tas de chiffons et de serpillère. Clochard ou insurgé ? Si c'est un rêve ce doit être un insurgé qui fait trempette, les yeux fermés, sans bouger. Il doit être là pour que je m'en occupe. Pour que je fasse ce que je veux avec lui.
Et si ce n'est pas un rêve ? Ça ne change rien en fin de compte. Nous sommes seuls. Personne pour voire ce que je vais faire. Mais je le ferais très bien comme il faut. Comme on m'a appris ? Pas tout à fait. Il faut savoir innover aussi.
Je lève la main à hauteur de mes yeux. La fourchette est toujours dedans, tenue fermement. Je vois une des pointes qui scintille grâce à l'éclairage de la pièce. C'est pointu. Pas commun comme outil, mais je suis sûre que je peux en faire quelque chose d'intéressant.
Je m'avance sans bruit, à pas de loup vers ma proie endormie. Je contourne, me baisse doucement, pose un genou de chaque côté de sa tête qui repose mollement contre le bord.
Je reste là un instant à observer son visage détendu. Comment fait-il ? C'est drôle ces traits relâchés. Et pas une ride. Il est tellement amorphe qu'on pourrait croire qu'il est mort. Mais il respire. Son petit ventre bouge sous l'eau limpide troublant à peine sa surface.
Fourchette en main, et masque sur le nez, docteur Hyena s'apprête à opérer. Par où vais-je bien pouvoir commencer ? Par cette œil mou sous sa paupière ?
J'approche l'objet tout doucement, pour pas le réveiller. J'ai pas le geste très précis, sans doute à cause des cachetons. Mais j'essaie tout de même de ne pas toucher les cils.
J'étais relativement bien dans mon sommeil... Relativement. Mais certaines choses ne sont pas faites pour durer.
Ponk fait quelque chose sur mon arcade sourcilière, me réveillant en sursaut. Une fourchette. pointé sur mon œil, c'est la première chose que je vois. J'attrape instinctivement le bras au bout de ce couvert, et m'enfonce brutalement dans l'eau, entrainant le possesseur de ce bras avec moi dans un tourbillon de bulle et d'eau. Réflexe à la con, c'est vrai... En fait, j'ai hurlé en même temps, mais l'eau couvre relativement bien les décibels en trop.
Je hais cet endroit. Je le hais vraiment !
Je me suis un peu débattu contre l'eau, une fois immergé, le haut et le bas étant confondus dans la panique, mais ma tête ayant heurté le fond de la piscine, j'obtins un repère. D'une poussée des jambes au fond, je remonte comme un missile et crève la surface en respirant au maximum la dose d'air manquante à mes poumons. Je ressors laborieusement de la piscine, crachotant et toussant les litres ingurgités par la même occasion.
Je reste sur le sol, pantelant et reprenant mes esprits, les cheveux dégoulinant et observe.......
Tient, où est le possesseur de la fourchette ?
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Hyena
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C'est froid c'est... mouillé... c'est pas respirable !
Après ce temps de réflexion, je remonte à la surface en toussant et crachant la flotte. Ça s'évacue pas bien avec le masque. Une partie si tôt recracher remonte par le nez. Argl ! Bonjour le lavage de sinus. Je tousse de plus bel. C'est dégueulasse. Je porte une main un peu crispée vers mon masque. Envie de le retirer pour ne pas me noyer dedans. Mais je me ravise en croisant le regard de ce sale rat qui a quitté la piscine. L'eau fini de s'en écouler toute seule. Pas question qu'il voit le rictus qui se dessine sous le cuir.
Ah le ptit con ! je suis trempée maintenant.
Je me redresse, debout dans la piscine, là où j'ai pied, prend le temps d'essorer sommairement les manches de ma chemise devenue transparente et d'ajuster ma veste et ma cravate.
La fourchette ? Toujours en main. J'y suis restée accrochée. Comme si cet objet avait de l'importance.
Bon, mais qu'est-ce que je foutais là déjà ?
Mais... j'ai fait n'importe quoi ! Ce bain m'aurait-il rafraichis les idées pour que je m'en rende compte enfin ?
J'ai froid. Il faut que je sorte de là.
J'emprunte la petite échelle en grelottant et viens dégouliner sur le carrelage. Puis je reste là, debout, planté devant lui. Je me sent mal.
Trop... trop de médicament... trop brutal le réveil... Je tremble, je frissonne, je ris. Le genre de petit rire nerveux que je n'aime pas entendre. D'ailleurs, je pense que personne n'aime l'entendre, celui-là.
Insurgé Libre, même dans l'esclavage
Ymir
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Sujet: Re: Piscine de l'hôtel Mar 20 Juil 2010 - 17:17
Elle lisse sa cravate... Comme si notre aspect vestimentaire était encore important. Et elle s'est crispée sur la fourchette, aussi.
Mon cerveau m'hurle des conseils contradictoires, des attitudes que je devrais adopter face à elle. Seulement, son petit rire a finit par me convaincre que plus loin elle serait, mieux cela serait. Elle est folle, et on ne contrôle pas les fou. Je ne peux pas prévoir ses mouvements comme aux échecs, et si elle reste davantage, je pourrais être en danger. D'un autre coté, ses vêtements qui deviennent transparent ne me laissent pas de glace, et cela me perturbe...
« Allez vous en... » murmurais-je.
Mon regard se durcit, comme pour me prouver à moi même que je suis convaincu de mes propos... Le suis-je ? Je m'écarte de la porte, pour lui laisser la voie libre. Je ne tient pas à ce qu'elle me frôle.
« S'il vous plait... Et lâchez cette fourchette, elle ne vous a rien fait ! »
Si elle fait un nouveau pas vers moi, je la noie. Je le jure ! Enfin, je crois.......
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Hyena
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Sujet: Re: Piscine de l'hôtel Mer 21 Juil 2010 - 1:12
Il a peur. Normal Il a raison. C'était assez désagréable comme "réveil".
J'aime pas qu'on me fasse boire la tasse. J'aime pas ce que je ressent. J'ai un peu la gerbe, la tête qui tourne. Pas beaucoup, juste assez pour m'emmerder. Et j'aime pas trembler. Ça c'est l'eau qui me plaque les vêtement à la peau. Je suis trempée jusqu'aux os. J'ai les cheveux qui dégoulinent les goutes qui roules jusque sur mon nez. Ça titille, ça agace. Je repousse la mèche sur le côté. J'aime pas que ce soit un petit rat comme lui qui m'ait fait ça.
Par contre, de le voir chier dans son froc, ça, ça ne me dérange pas.
Ouais, là je suis un peu vénère.
Toujours personne d'autre que nous dans la pièce ? Biiiien On va pouvoir faire quelque chose comme il faut.
La fourchette ? Celle-ci que je tiens dans ma main ? Non elle ne m'a rien fait mais à toi ça pourrait bien arriver. Il veut que je la lâche alors, je ne suis pas contrariante, je la lâche... en la lui balançant dans la gueule ! Puis je sort mon flingue et le braque sur lui. Ya le canon qui pisse part terre. Lui aussi il a but la tasse. Du coup, je doute que cette arme soit encore en état de fonctionner. C'est lamentable. Ridicule. Ça m'énerve ! Alors ça aussi je lui balance à la gueule. Et je sort ma lame de son étui attaché à la cuisse.
Deux pas en direction de la porte vers laquelle il m'a gentiment dégager le passage. Pas pour sortir et le laisser en paix comme il l'espère -bien sûr que non, ce serait trop facile. Voyons !- mais pour lui barrer la route à lui, au cas où il lui prendrait l'envie de s'enfuir et de quitter la pièce.
-Ce serait dommage de nous quitter déjà. Nous venons à peine de nous rencontrer.
Non, nous avons des choses à faire, tous les deux. Ou plutôt, j'ai des choses à lui faire.
PNJ
L'Ecclésiaste
Age : 134Fan Club RP : 0
Sujet: Re: Piscine de l'hôtel Sam 24 Juil 2010 - 15:38
Chaleur et lumière rouge, la piscine devient un sauna avec ses vapeurs étouffantes. L’Ecclésiaste est derrière eux, apparu une fois de plus on ne sait comment.
Un CLACK violent. La porte se ferme.
Un autre CLACK plus discret, c’est le couteau de Hyena qui valse en l’air et atterri sur le sol.
Il lève la main, paume dirigée vers elle, Hyena. Elle s’affaisse, tombe à genoux, et le dos brisé, elle s’écroule dans une posture de prière.
Il tourne la main en direction de Ymir. Lui aussi tombe à genoux, lui aussi est brisé, cassé en deux et se retrouve en position de prier.
Aucun mot ne sort de vos bouches. Aucun son. Seulement la terreur, l’effroi, la peur qui visse les intestins et écrase la gorge.
C’est péché.
C’est la seule que vous entendez, tous les autres sons, sont effacés, inaudibles.
Ggmmhhh... En fait j'ai un peu plus casqué que ce que je pensais... Mon dos me fait mal !!
Une piscine ! On peut se poser ici. Y des transats pour moi...
Je vais devoir faire une pause en fait... Mon dos me fait souffrir. Je ne peux plus marcher.
Vous pouvez peut-être en profiter pour détendre votre jambe...
Mérédith aussi. Ou t'amuser dans la piscine.
J'en peux plus... Ah ! Ca y est ! Ahhhhh... Enfin.
Je suis vraiment désolé...
Le petite est bien avec elle... En tout cas mieux qu'avec moi. De toute façon on dirait que je lui fait peur... Je m'occupe d'elle et ça lui convient pas.
Ca va Mérédith ?
Pourquoi je demande ça moi ?!
(Voilà je pars un peu... Elle est donc sur un transat à la piscine, le dos en compote. Et puis pour l'abandonner vous avez qu'à dire qu'elle s'assoupit ou que la fièvre monte à cause de la douleur.)