**Sa pue ici… bon faut que je me trouve une nouvelle tenu.**

Kleuska eut cette penser en marchant dans les rue de la paillade. Elle regardait autours d’elle, l’air de rien. Elle réfléchie en regardant un bibelot sur un étalage crasseux.

**Il faudrait que je me refasse une vie, que j’apprenne à vivre ici…**

Kleuska regarda au tour d’elle, oui c’étais très éloigner de son ancienne vie, du luxe. Elle était gênée ici, dans les bas fonds. Elle remit sa capuche sur sa tête, elle préférait passer inaperçue pour l’instant. Le temps de savoir et de comprendre comment vivre ici.

Jude… c’est moi. Je baladais incognito dans une rue moche et sale. (Ne me demandez pas ce que je fiche ici, je n’en sais fichtre rien.) Je voulais rencontrer du monde, voir des gens autres que ceux des beaux quartiers, partir à l’aventure du monde entier ! Et je suis tombé sur cette fille pas très grande, pas très belle, avec des mèches vertes qui dépassent de sa capuche, et ses jambes maigres. J’ai cru que c’était une morte mais debout.

Ça m’a intrigué de voir son reflet dans la vitrine. J’ai d’abord voulu l’acheter parce que j’ai cru qu’on le vendait dans cette boutique. On m’a dit que non à l’intérieur, et on m’a gentiment montré la porte avec ce drôle d’air qu’on les gens sympathiques. Par contre, je me suis demandé pourquoi on m’a poussé dehors en claquant la porte vitrée.

Dehors, devant la vitrine, j’ai du me décider à lui parler faute de vendeur.
Je me suis adressé au reflet, et je lui ai dit « bonjour » en lui souriant, et en faisant un petit signe avec les doigts de la main, en direction du reflet. Parce que c’est au reflet que je m’adressais.

Kleuska fut surprise.

« Salutation » Répondit elle quasiment pris de panique au reflet de l’homme.

*Les gens ici son très… spéciale…*

Elle se retourna vers l’homme, l’air plus serein déjà vu qu’elle avait la personne en face d’elle et non dans une vitrine.

« Vous désirez ? »

Vous m'avez fait peur.

J'ai du sursauter, je ne m'attendais pas à la voir d'aussi prés.

Rien. je promène, je suis perdu, j'ai vu votre reflet, j'ai voulu le connaitre.

Vous avez faim ? Moi oui. Marcher creuse. je ne marche pas souvent, et vous ?

J'ai du poser beaucoup de questions non ? J'aime bien les réponses, alors je prends de l'avance.

Fixation sur la personne en face d’elle, incroyable, complètement cinglé, magnifique spiritualité.
Elle prit le calepin qu’elle avait toujours sur elle et écrivit

« je vous invite a manger quelque part ? »

Elle pencha légèrement la tête pour regarder l’homme. Puis lui tendu le calepin pour qu’il lise.
Elle le repris et marqua a la suite :

« Kleuska enchanté »


[Désolé j’avais oublié que j’étais muette ^^]

Je parle à son reflet, et c'est un calepin qui me répond. La soirée risque d'être imagée.
De toute façon, je suis perdu, son calepin nous servira à dessiner des plans de la ville. J'espère qu'elle sait dessiner.

J'ai bêtement secoué la tête pour dire oui.
C'est idiot, c'est elle qui est muette.

Je... avec plaisir, mais je ne sais pas où aller. A vous de me dire... de m'écrire !

ça va être compliqué, mais ça risque aussi d'etre amusant.

Elle sourit, c'est bon signe, j'aime les gens qui sourient. Par contre... il manque quelque chose à son sourire, un dentiste pourrait facilement arranger ça. ça ne gâche pas son visage, c'est seulement surprenant.

Je la suis jusqu'à ce resto couleur locale.
Je m'installe parce qu'elle ne me donne pas d'autre choix. C'est un signe de caractère. Peut-être l'absence de parole forge t-elle le caractère.
Je m'empare de son calepin et y inscrit quelque chose.

Spoiler:

Je lui tends, accompagné d'un sourire.

Kleuska sourie (encore). Elle regarda un serveur et lui fit un signe de la main.

Serveur : Tu veux quoi ?

Elle prend son calepin, écrit et le montre au serveur avant de faire un coup de tête vers son interlocuteur pour lui faire comprendre qu’il devait parler aussi.
Puis elle continu d’écrire dans son calepin.

« Tu ne m’as pas dit ton nom. Tu fais quoi ici ? Tout ça tout ça ? »

Chic, j'aurai la surprise du menu, tant que ça n'est pas l'une des affreuses bouillies vitaminées qu'on nous servait au labo, je mange.

Je penche la tête sur le coté pour lire son message...

Pardonnez-moi, c'est idiot, j'ai tendance au mimétisme, je ne sais pourquoi, c'est... totalement idiot, mais non. Je vous mens, j'aime jouer et j'ai trouvé ça drôle de vous imiter.

Pardon encore une fois, Jude tout court. Je n'ai jamais connu la suite... Enfin si, mais non. Je suis...
Dites, et le vôtre ? De petit nom.

Elle reprit le calepin et écrivit.

« Kleuska »

Elle regarda Jude tout simple.

*Que-ce que je vais bien pouvoir lui raconter… Je m’imagine mal parler avec quelqu’un sans rien derrière, j’étais une Valkyrie quand même…*

Kleuska ?

Evidemment, c'est un joli prénom. C'est mieux que Jude. Mais, je l'ai pas choisi.

Kleuska, que mangeons-nous ? Je veux dire qu'avez-vous commandé ?

C'est triste au fond, je pose des questions et je n'entendrai jamais leurs réponses. Et elle, connait-elle sa voix ? l'a t'elle déjà entendu ?
Toutes ces questions, je lui écris sur son bloc. J'ai curieusement envie d'être muet. Ce n'est pas un jeu, c'est mon respect.
J'écris également une question sur elle, ce qu'elle fait et pourquoi elle est ici, dans ce quartier populaire. Au bas de la page, j'ajoute des pointillés pour représenter une sorte d'embarra, et je les termine par ces mots : "connaissez-vous votre voix ?"

Je souris au serveur qui amène les plats, et je lui tends une feuille arraché du carnet sur lequel j'ai écrit "merci, pourrions-nous avoir du vin, s'il vous plait ?"

Ce soir, Jude est muet.

Elle sourit de joie, ce jude étais vraiment charment et gentil. Elle écrivit.

« J’ai demandé le plat du jour. Et si je suis ici… c’est une histoire compliquer, sachez jusque que je suis un ancienne Valkyrie. Et non je ne connais pas le son de ma voix. »

Elle n’avait pas trop envie de s’attarder sur sa situation sociale. Cella la gênais et puis elle avais peur…

« Et vous ? Qui êtes vous ? »

C'est vrai, son sourire est agréable, ses yeux encore plus, bleus ? Je n'en suis pas sur, la lumière est mauvaise. Claires, c'est ce que je vois.
Je me demande qui elle est réellement, ce qu'elle fait dans ce quartier et ce que j'y fais moi aussi.

Une ancienne Valkyrie ? J'aime les Valkyries, anciennes ou neuves !
Mais pourquoi ancienne ? C'est un beau métier, surement le plus beau du monde. Je vais souvent chez les Valkyries, je les aime, j'aime leur façon de travailler, j'aime leur allure, j'aime leurs visages plus beaux que ceux des autres. Celles que je connais sont propres et bien nourries. Pourquoi pas elle ?

Encore une fois, j'écris ces questions sur son carnet.

Le serveur apporte des... je me retourne pour chercher une ardoise sur laquelle serait écrit le plat du jour. "Spaghettis Bolognaise". Je ne connais pas. ça doit être ce qu'on mange quand on est libre. ça ne peut qu'être bon. Alors, je souris. Je sais, j'ai l'air un peu idiot. ça remonte à loin.

Elle bu dans son verre quelque chose qui devrais ressembler a un cocktail, dégueulasse.

« Ma puce c’est déconnecter, ils me croient morte.et voila se que je suis devenu. Sa doit vous dégouter je pense, cette maigreur, se corps imparfait. »

Elle lui toucha ensuite la main, elle réussie à lui envoyer quelque image télépathique d’elle avant, de son corps d’avant et de sa fuite.

La connexion se fait bien, pas de couac, pas de zing-zing inutile, quoi qu'un peu de parasites... Je sais être poli, savez-vous ?
Je lui écris et je mens. je lui dit qu'elle a un peu maigri, mais qu'elle est toujours belle, et que son sourire est toujours parfait.

Je pose le stylo et repousse le carnet, le temps de jouer avec les pâtes. j'avais jamais vu de pâtes avant. C'est amusant cet air de chevelure emmêlée. Je coiffe et décoiffe, je touille et éventre mon plat, la sauce coule au coeur du volcan en pâtes.
Je dois avoir l'air bizarre....
je relève le nez pour la regarder et lire dans ses yeux si elle me voit fou.

Elle lut, il mentait, c’étais évidant, mais sa fessais plaisir quand même.

*C’est éclatant les pates a parement, j’espère qu’il a jamais mangé de boule de coco, il aurait fait une fixation*

Elle lui écrivit pour lui demander de parler de lui.

Parler de moi ? Ce serait aborder un thème sur la vacuité. Comment lui expliquer que je suis un OGM. Une plante bourgeonnante fraîchement sortie des labo gouvernementaux. Un gamin avec des culottes courtes plein la tête et assoiffé de connaitre le monde autrement que par le dictat qu'on lui a appris.
Je suis un enfant, je le sais, je ne suis pas idiot. Et les gens me trouvent bizarre. Mais ça m'est égal ce que les gens pensent, je veux seulement être... libre.
Comment lui expliquer que je suis l'erreur suprême ? Un être conçu par eux, à l'image parfaite qu'ils ont imaginée, et dont le résultat est... Jude.
Mais... je suis Mentaliste ! J'ai une certaine clairvoyance, comme un réceptacle je peux recevoir ce que vous m'offrez par l'esprit. Et je connais les arts du combat, mais je suis médiocre par manque de conviction plus que par talent.

Evidemment, je n'ai pas écrit tout ça, j'ai condensé, résumé, ce qui a donné : Jude, erreur de laboratoire, Mentaliste. Et j'ai affiché un sourire vrai de vrai. Paf/

Elle lut.
*ho ! c’est simple et concis*
Elle le regarda dans les yeux, si c’est un mentaliste il devrait savoir tout se qu’elle pense. Mais pourquoi une erreur ? Est-ce que une ex valkyrie est une erreur aussi ? Un problème génétique peut être…
Elle demanda par écrit s’il voulait faire quelque chose de spéciale ou quoi que se soit.

Oui ! Finir mes pâtes... J'aime !
ça c'est mon regard et ma bouche débordante de pâtes et de sauce qui lui font comprendre.

Mais j'écris en mangeant. J'explique que je veux tout connaitre, les rues sales et même les propres, les halls d'immeubles dans la pénombre, les planchers qui craquent sous les pas ou les tapis épais qui feutrent sous la semelle. La pluie sur le visage en dévorant un de ces curieux sandwichs que j'ai vu tout à l'heure. Crier au bord de l'eau et plonger nu même si l'eau est gelé.
Toucher son visage et sa peau, gouter à ses lèvres et voler un éclat à son regard.
Tant de choses !

Elle ne peut ignorer les flammes qui palpitent dans ses yeux, Jude est une pluie d'étoiles filantes quand il a faim et soif de connaitre tout ! Ou un puce sauteuse irrationnelle.

Kleuska avais un grand sourire. Elle ne savait pas quoi dire ni quoi faire devant cet homme. Elle décida de continuer la conversation.
Elle lui demanda s’il côtoyait souvent les valkyries. Et s’il avait déjà mangé des boules de coco.

Boules de coco... A l'idée de faire une nouvelle découverte, il se dit qu'il était au pays des fées et qu'il saluerait prochainement la célèbre Blanche neige, et qu'avec un peu de chance, on le laisserait jouer avec les sept nains. Que voulez-vous, Jude est un rêveur.
Il écrivit sur le papier : "boules de coco" et dessina une flèche suivi d'un point d'interrogation. Pour couronner sa phrase, il sourit avec les yeux pétillants.
Traduction : où ? Emmenez-moi !!

Quand il s'agit du chapitre sur les Valkyries, il fut moins locace... mais tout autant expressif. Le regard plein de fausses naïvetés.

Kleuska souri. Elle prit dans sa poche quelque pièce et les posa sur la table. Elle prit le calepin et le stylo, se leva. Elle prit la main de Jude et l’emmena dans les rues de la paillarde.

[On va où tu veux ^^]

(c'est toi qui mène la danse et qui conduit Jude où tu veux, tant qu'il y a des boules de coco )