par hasard

Qu'est-ce que je fout là ?
J'ai du me tromper de plaque d'égout.
C'était pas là que j'étais sensée remonter.

Mais cet endroit me dit quelque chose... je suis déjà passée par là, non ? un jour.
je m'en vais vérifier.

Hop, je sort du trou, je remet la plaque en place, rabat la capuche de mon sweat sur ma tête cornue, parce qu'autant dans les bas fond, on peut se permettre d'avoir une drôle de tête, autant ailleurs, ça rigole pas, alors dans le doute...

Les gens on l'air tout gris par ici. Ils font pas de bruit et ils marchent en regardant leurs pieds ou seulement devant eux. Pas comme les touristes dans mon genre. Et puis au bout d'un moment, il n'y a plus personne ou presque. Ça ne doit plus être l'heure d'aller quelque part mais d'y être. Où ça ? Au boulot sans doute.

Pas moi. Moi je travaille pas.
pas vraiment
alors je peux me permettre de trainer par là en sifflotant pendant que tout le monde bosse.
Faut juste éviter de tomber sur un NOD.

À droite de cette bouche d'égout une petite ruelle sombre et petite où ce tenait Samiooz pour sa surveillance de routine, un spécimen sortie de la bouche d'égout.

Assez laid dois-je dire ?... Qui est-ce il fait assez noir mais quoi il a 7 yeux ou même plus WOW !

Samiooz s'approcha doucement essayant de ne pas ce faire voir n'y entendre. il était rendu a trois petit mettre de cette énergumène.

Hey ! Que fait tu a sortir de là mon joli. Tu te cache ? ... Tu fait une viré nocturne dans les égouts ? ou sinon tu te montre la face sans ton petit groupe d'insurgés ?

Quoi qu'il arrive Samiooz ne le laissera pas filé. Beau avoir la meilleur raison au monde, Samiooz va le traquer.

Répond vermine ! Tu sais que tu est laid ou laide qui sais ?...

Samiooz bien baraquer et surtout méchant devant un supposé criminelle ou autre telle que lui. Ne sera pas gentil.

Aïe, un NOD
Il fallait que je tombe sur un NOD

Je fais quoi ? Je cours ? Il est déjà trop près.
Je l’abat avant qu'il ne me tire dessus ? Avec quoi ?
Il me faudrait une arme.
J'ai quoi comme arme ?
Vite, il faut que je trouve un truc !

Je farfouille dans mes poches et trouve un petit objet métallique avec un bouton dessus.
Héhé !
sourire en coin, je sort l'objet de ma poche et le tiens bien fermement dans ma main fermée, le pouce sur le petit bouton.

-Tu vois ça ? Avec ce petit bouton et toutes les charges d'explosifs que j'ai fixées sous nos pieds, dans les égouts, je peux faire sauter la rue et quelques usines. Tu ne voudrais pas ça, hein ?
On fait un marché ? Je te laisse cet télécommande et tu me laisse filer.
Alors, qu'est-ce que t'en dis, mon ptit poulet ?

-Merde ! t'es moins con que t'en avait l'air.

Il a pas gobé ma petite manigance. En même temps, c'était peut-être un peu gros... comme lui. Il pèse sont poids l'animal !
Je suis coincée sous lui, avec le pif explosé.

Mais j'ai toujours mon "arme", dans ma main.
Clic et crame. Avec mon petit briquet, je lui crame la main.

-BOUM !

Que je lui crie au nez en lui postillonnant le sang qui a coulé du miens.
Et puis je me tortille raclant le sol avec mes ongles pour tenter de m'extirper de sous ce gros tas de NOD.
Mais qu'il est lourd !

-gnnniiiaaAAArH !!

Je sent que j'y suis presque.
preeeeeeeesqueu !
Je sent qu'il va me mettre une ratatouille.

Son genou dans le dos me coupe le souffle.
Sa mère ! J'en ai les larmes aux yeux. Et ça fait beaucoup de larmes, avec tout les yeux que j'ai.

Les menottes ?
La centrale ?
Hey ! non, ça va pas le faire !
Et quand je ne veux pas...

Une vraie mule. Je botte comme une carne. Coup de talon en arrière en me penchant en avant pour qu'il remonte bien haut dans ses grelots. Et quand il se penche en avant, pour ramasser ses bijoux de famille, je me redresse en balançant la tête en arrière. Mon crane cornu cogne sa grosse tête.

Je profite qu'il soit un peu sonné pour m'arracher de là et je trace ma route en courant droit devant.
C'est chiant de courir avec les mains menottées dans le dos.

La capuche tombe dans ma course. Je file cornes au vent et deux majeurs fièrement dressés dans mon dos.
"Infernale", c'est mon deuxième prénom.
Et hop, je bifurque à droite, à l'angle d'un immeuble.
Me rattrapera ? Me rattrapera pas ?

Il doit y avoir une plaque d'égouts quelque part par là. Mais avec les mains dans le dos, je vais avoir du mal à la soulever. Je suis pas dans la mouise !

Non mais quelle con celui la.... Comme si je n'avais pas mit ma coquille pour mes bijoux de famille en avant d'aller travailler.. PFFF! Mais putain que le coup de tête cornu a fait mal.

Mais sérieusement il est con il va faire quoi avec c'est main dans le dos ?

Samiooz partie à la course deux minute de course et le fugitif étais déjà à sa porter. Il prit son fusil en courant. S'arrêta de courir puis respira regardant dans son viseur et BAM! Un tire dans la jambe.

-Centrale notre 10-4 c'est manger une balle dans la jambe car il fuyait. Mais n'apporter pas d'ambulance ni de secours. Mais envoyé la patrouille en localisant notre position.

-harr ! AAAAAAAAAAAH !! ma jambe ! putaiiiiiiiiiiin !

Je déteste les armes à feu. Surtout quand ça sert à me tirer dessus.
Merde, je fais comment maintnant ? Je me suis croutée sur le bitume, avec du plomb dans la patte. J'arrive pas à me relever. Je me roule sur le côté et pousse sur un coude, mais sans les mains et avec une jambe qui ne veut plus bouger, je reste coincée au sol à me tordre comme un verre de terre.

J'ai mal
Je commence à vraiment flipper.
C'est possible que tout bascule aussi vite ?
Je ne peux plus m'échapper ? Il va venir me ramasser et m'emmener au Centre ? Et là-bas, ils vont me tuer ?
C'est déjà la fin que je vois approcher à grand pas ? Cet animal imposant qui vient vers moi, celui qui vit pour tuer les anomalies comme moi... il voudra pas me lâcher. J'aurais trouvé plus têtue, plus acharné que moi ? Et surtout mieux armé.
Vraiment, je hais les armes à feu !

Je vais crever... nan, quand même pas... si ? peut-être... Mais on n'en est pas encore là. Et que je crève ou non, je ne me laisserais pas faire !

Mon corps n'a pas l'air de cet avis. J'ai froid et je sent mes forces se faire la malle.
Saleté d'arme à feu de merde !
Ça saigne. Et se flot rouge qui viens former une flaque sur ce sol gris et sec, imbibant les grains de poussières de proche en proche, c'est ma vie qui s'écoule sur le bitume, comme se vide le sablier du temps qui nous est donné ? Mais il y en avait encore plein, du temps dans le sablier avant qu'il ne le perce ! Connerie d'arme à feu !! Et je ne peux même pas mettre mes mains sur la plaie pour empêcher mon sang de se répandre.
Je ne peux que regarder ma vie filer, impuissante ? Attendre que le la chaleur me quitte, que le froid pénètre mon ventre jusqu'à ce que mes yeux se ferment pour ne plus jamais s'ouvrir.
Et après ? Je ne sais pas. Qu'est-ce qu'on devient quand on est mort ? Rien ? Fin de la partie et puis c'est tout ? On ne retourne pas le sablier de la vie ? Ça fait quel effet de retourner au néant ?

Eh oh ! il est encore trop tôt pour le savoir ! On n'en est pas encore là.
Pour l'instant, je fixe de mes 7 yeux cet menace qui se tient debout devant moi. Qu'il approche encore un peu et je lui croque le mollet ! Juste pour le faire chier, et par principe. Je serais une sale bête, chiante jusqu'au bout. Sinon je ne serais plus moi mais ce qu'il voudrait que je sois : sa proie, sa victime, sa chose, à lui.
Jusqu'au dernier souffle je ferais tout ce que je peux pour qu'il s'en morde les doigt. Ensuite j'irais faire chier la faucheuse ou pourquoi pas Lucifer. On veut bien croire en n'importe quoi quand on se dit qu'on va peut-être crever. Parce que n'importe quoi, c'est toujours mieux que rien.