Petit salon & piano bar

Ouvert toute la nuit, pour les noctambules, les somnambules ou les nostalgiques des nuits sans fin au rythme d'un air de jazz. Confort tamisé, canapés confortables, le pied au cœur de la nuit dans une ambiance calme et reposante.

Je descends les escaliers en sautillant, une main posée sur la rambarde dorée. Je suis sur que mon créateur doit pas etre loin. Qui d'autre m'aurait réservé une chambre sinon, par contre je m'explique pas ce que Dilan faisait là. Perdue dans mes pensées, je ne fais pas attention et bouscule un gros monsieur dans l'escalier, il me lance un regard noir et je lui tiens tete...
Je ne devrais pas, il pourrait comprendre qui je suis, je lui souris... Il détourne la tete et continue son chemin..

- Ouf..

Je continue mon petit bout de chemin jusqu'a voir plusieurs pancartes, indiquant évidement différents lieux surement trés interessant. Je m'arrete un moment et examine les choix qui me sont proposé..

- Le billard... humm non, le grand salon.. non...*petite moue réjouie* Le piano bar, oui parfait !!

Je prend donc à droite et arrive apres quelques seconde devant une grande porte ouverte, quelques clients attablé ici ou la, pas de Dr Magnus en tout cas... J'en ai surement pas fini ici... étrange tout de meme...

Une légère mélodie est diffusée par des haut parleur mais tout à l'air bien calme. Je m'apprete à partir lorsque j'appercois au milieu un magnifique piano. A priori, je n'en ai pas vraiment quelque chose à faire finalement mais ca serait parfait pour paraitre "normal" si je recroise quelques tetes connues de la rue principale.
Dans les souvenirs que j'ai je sais que mérédith, l'orginale du moins savait en jouer, du moins apprenait avec son pere. Je pourrais surement jouer parfaitement n'importe quel morceau mais là, ca n'aurait rien de logique pour une enfant si jeune...

Je m'installe sur le petit tabouret, mes pieds effleurent à peine les pédales du piano mais peu importe pour quelques gammes ou mélodie basique...
Je commence dons par échauffer mes doigts avec quelques notes légères.

La porte claque sur la chambre 207.
Gabrielle s'adosse à la porte.
Elle reprend un semblant de calme.
Redeviens impassible de surface.
Mais à l'intérieur ...

Avec une main qui ne tremble plus, elle retourne le petit écriteau sur la poignée.
Désormais à la place du "ne pas déranger" apparait un petit message que la femme de ménage connait par cœur.
Travaille petite automate.
Et que ça brille !

Gabrielle se retrouve dans un sublime couloir d'une longueur impressionnante.
Elle ne reconnait hélas pas le lieu.
Pourtant des hôtels comme celui-ci elle en a connus.
Ou alors elle ne se souviens plus.

Elle s'engouffre dans ce couloir et se dirige vers son extrémité.
De là un escalier lui fait comprendre que l'étage se termine ici.
Soit elle monte plus haut.
Soit elle descend.
Seconde option validée !

La volée de marches est dévalée en quelques secondes.
A nouveau un petit couloir qui s'ouvre sur plusieurs portes.
Au hasard elle franchit la première.
Pièce immense et d'un luxe incomparable.
Les dorures y sont dominantes, imprimant un subtil reflet mordoré sur son visage.
A ses oreilles une douce mélodie.
Des mains expertes elle en est certaine.

Elle avance.
Lentement.
Le menton et le front haut.
Les talons marquant chacun de ses pas sur le parquet ciré à la perfection.
C'est la curiosité qui la guide.

Qui-donc peut jouer ainsi ?
Surement le pianiste de l'hôtel.
Qui donc d'autre ?

Ce qui cloche c'est que, de là où se tient Gabrielle, c'est une petite tête blonde qu'elle distingue.
Serait-ce un enfant ?
Elle décide de s'approcher.
Là où trônent plusieurs grands canapés noyés de coussins veloutés.
Elle s'y installe.
Et écoute.

Elle attend.
Elle finira bien par s'arrêter la petite tête dorée.
Et alors elle saura pourquoi cette petite joue si étrangement si bien.

C'est étrange, le lieu peut être mais je crois que je me suis laissée aller plus que je n'aurais du au piano... Le temps à passé vite mais je crois que cela fait déjà quelques longues minutes que je ne joue plus de simple gamme...

Mon regard fait le tour de la pièce, toujours les mêmes clients, je sursaute... mes doigts se stop, plus de musique... Une tête inconnue, elle me regarde? m'écoutait peut être? Je me fais des idées surement, mais méfiance on ne sait jamais...

Je descend du tabouret, réajuste ma petite robe en la lissant de mes petites mains , mime un salut comme j'ai déjà vu à la télévision, relève la tête et esquisse un sourire. Sautillante, je descend les deux marches de la petite estrade.

J'hésite un instant à m'approcher d'elle, je ne l'ai jamais vu encore, mais avec cette faute d'inattention au piano elle en sait peut être plus sur moi que l'inverse. Faisant balancer ma robe de gauche à droite à chaque petit sautillement, j'approche de la nouvelle venue, il ne me manque plus que l'entrée en matière... Tout prés d'elle je trébuche, et me rattrape in-extrémis en posant ma main sur ses genoux...

- Aie !!relève la tête vers la femme Padon..

" Attention petite. "

La main de Gabrielle était venue agripper celle de la petite qui venait de choir devant elle.
Peut-être avait-elle un peu trop serré lorsqu'elle s'aperçut que le petite la regardait légèrement crispée.
Alors elle ouvrit la paume de la main et desserra son étreinte, laissant à l'enfant le soin de retirer la sienne et de l'allonger le long de son corps.
Parfois elle ne contrôle pas toujours le degré d'intensité de sa force.
Surtout que devant elle ne se tient pas un insurgé à maîtriser mais une petite fille de prime abord frêle et fragile.

Parfait.

Gabrielle la dévisagea longuement.
Comme avec tout le monde.
Elle était ainsi.
Scruter les traits pour tenter de dénicher des informations.

Petite tête dorée.
Comme les blés.
Comme la couleur du plus pur et le plus luxueux des métaux.
Visage candide et angélique.
Comme tous les enfants.

Sauf que celle-ci était particulière.
Il fallait qu'elle creuse un peu plus.
Surtout sur la façon dont la petite avait pu jouer si bien de l'instrument qu'elle avait maintenant dans le dos.

" Tu joues bien dis moi ...
Ce sont tes parents qui t'ont appris ?

Ne pas être trop directe.
Ni directive.
Ça n'est qu'une enfant ...

Aie, sa main elle est forte elle... Comme entrée en matière pour faire connaissance amicalement c'est mal parti... Lorsqu'elle libère ma petite main je me frotte un peu le poignet...

Pourquoi donc papa m'a pas fait plus grande... Je laisse ma mimine rejoindre le long de mon corps et la fixe avec curiosité... Elle me regarde, comment réagir, papa m'a pas montré ca, on dirait que je l'intrigue... Et moi je la regarde avec mes grand yeux bleus, et je tente même un sourire... sait on jamais si on arrivait à attendrir...

Tu joues bien dis moi ...
Ce sont tes parents qui t'ont appris ?

Zut, ca m'apprendra a baisser ma garde, je pensais faire en sorte de casser les oreilles des clients et finalement mes connaissances m'ont rattrapée... Quelle idée papa a eut d'inclure, Bach, Mozart, Beethoven dans ma tête...

Il avait engagée un professeur particulier pour apprendre le piano à la petite, avait toujours rêvé de l'entendre jouer de grand morceau... C'est bizarre je me souviens comme ci c'était moi qu'il regardait jouer.
Je secoue la tête pour chasser ce souvenir encore une fois qui n'est pas moi, je dois lui répondre... Je ne dois pas me compromettre... Tout d'abord remercier puis expliquer... Je glisse les mains dans mon dos et affiche un joli sourire...

- Merci madame

C'est Phil, qui m'a appris... papa lui donne de l'argent tout les mois...

Je m'approche un peu d'elle et chuchote...

Mais personne sait que j'apprends si vite, même pas papa sinon Phil aurait plus de travaille...

Je me recule comme ci de rien n'était jette un œil au piano avant de me tourner de nouveau face à elle.

Tu aimes bien quand je joue?

" Et toi ?
Aimes-tu jouer au piano ?

Une question en réponse à la sienne.
Technique imparable qu'elle maîtrise quasi parfaitement.
Savoir si la petite prenait du plaisir à jouer était important.
Si tel était le cas, elle devrait en référer à qui de droit afin que des mesures soient prises.

Ou alors ...
Peut-être ses parents ont-ils décidé de faire de cette petite une parfaite petite virtuose.
Prêts à faire d'elle la nouvelle petite coqueluche des hautes sphères.
Certains "parents" engendrent des enfants rien que pour assouvir certains de leurs désirs enfouis.
Les automates ...
Prêts à tout pour gagner de l'argent.
Cela n'étonnerait même pas Gabrielle si cela s'avérait vrai.

Toujours est-il qu'il fallait qu'elle sache.
Ça la démangeait.

Il lui fallait aussi tenter de voir si la petite tête dorée possédait un implant.
Au moins elle serait fixée.
Mais ça, elle tenterai plus tard.
Il fallait la jouer fine.

En attendant la réponse de la petite qui triturait ses mains sur sa robe, Gabrielle s'installa plus confortablement dans le canapé.
Elle bascula les hanches légèrement en arrière, calant ses fesses contre le dossier.
Puis replia l'un de ses genoux sur l'autre.
Jambes croisées.
Port de tête tout de même haut.
Elle mourrait d'envie de fumer une cigarette ...

" Et toi ?
Aimes-tu jouer au piano ?"

Elle pose beaucoup de question la dame. Je la regarde en inclinant la tête, un sourire étrange apparait sur mes lèvres et mon regard s'illumine... Je me rapproche et saute pour m'assoir à coté d'elle sur le canapé, je lève la tête et examine son profil.

- Pour te dire la vérité...

Je balance mes pieds, l'un après l'autre mes mains de chaque coté de mes cuisses comme ci je ne tenais pas en place... J'hésite sur la réponse à lui donner...

- Je ne sais pas... je connais les morceaux, sans vraiment avoir fait l'effort de les apprendre...

Ce qui n'est pas totalement faux, effectivement je ne les ai jamais appris puisqu'il font partie de ses "souvenirs" factice qui ne m'appartiennent pas et date de bien avant 2040, quand la notion de plaisir était permise... Enfin c'est ce que j'avais compris quand papa me l'avait expliqué...
J'arrête de balancer mes pieds et décroche mes mimines du canapé pour lui en tendre une...

- Moi c'est Mérédith, et toi ?

Peut être que cette question là, elle va y répondre. Je suis trop petite par rapport à elle pour voir si elle a un implant, mais en tout cas elle est différente de Mme Dilan.. très différente...

**PNJ** **Sydney** Age : 34 Fan Club RP : 0

Elle entre sans frapper, sans crier garde. Culottée ou transparente ?
Peu importe, elle vous salue, vous sourie et vous invite pour le repas du soir.

Vous n’aviez pas fait attention à l’heure ? C’est ballot.

20 heures dans le Restaurant de l'hôtel, soirée habillée.

Elle repart comme elle est arrivée.

Leur petite conversation entre quatre yeux fut coupée par l’arrivée d’une serveuse.
Serveuse coup de vent.
Rapide et brève.
Invitation à un repas dans le Restaurant attitré de l’hôtel.
Tenue correcte exigée.
Pas de soucis !
Gabrielle est toujours nickel sur elle.
Question de principe.

En tout cas l’arrivée de la jeune femme tombe à point.
Ainsi la question de la petite fille reste en suspens dans les airs.
Gabrielle se gardant bien de lui répondre.

Après que mademoiselle tout sourire de serveuse s’en fut allée, Gabrielle se leva lestement du canapé, ajusta sa jupe et se tourna vers Mérédith.

" As-tu faim ?
Moi oui … "

L’heure avait tourné.
Vite.
Trop vite même.
La nuit été tombée sans qu’elle ne s’en soit rendu compte.
Rien que d’avoir entendu le mot "dîner", Gabrielle avait ressenti le besoin de manger.

Un regard alentour dans la pièce lui fit comprendre qu’elle n’était pas la seule à être dans ce cas.
Tous les gens commençaient à déserter la vaste pièce en direction de celle où aurait lieu le dîner.
Un regard interrogateur vers la tête blonde.
Un hochement de tête léger.
Puis elle se mit en marche.
Après tout peut importe ce que décidait la gamine.
De toute façon même si elle ne voulait pas manger Gabrielle n’était pas liée à elle.
Qu’elle fasse ce qu’elle veut cette petite.
Ses parents doivent sûrement être dans le coin.

Beaucoup de choses se passent, en une fraction de seconde... l'horloge sur le mur s'affole, ses aiguilles tournent rapidement, pour s'arreter sur 19h... Je cligne des yeux, éberluée, un visage cadavérique, un regard pénétrant me fixe, et sans avoir le temps de faire ou dire quoi que ce soit tout reprend sa place...
Je ne remarque pas tout de suite la serveuse nous indiquant qu'il sera bientot l'heure de rejoindre le grand restaurant. La jeune femme s'est dejà levée et ce n'est que lorsqu'elle m'adresse la parole que je réagis.

" As-tu faim ?
Moi oui … "

Faim c'est vrai que maintenant que tout le monde en parle, j'ai étrangement faim... Comme ci je n'avais pas manger depuis plus de 24h. Elle ne semble pas avoir remarqué quoi que ce soit, a t-elle vu le temps s'énerver... et la fille aux yeux vert elle l'a vu?
Je la regarde, tente de retrouver mon calme et saute du canapé ou j'étais installée pour me retrouver face à elle.

- Je meurs de faim...

Un frisson parcours encore mon dos, en repensant à ce regard effrayant, je glisse ma main dans celle de mon escorte. Je suis propre et bien habillée tout comme elle, je n'ai plus qu'a la suivre... Je réalise également qu'elle a encore esquivé ma question, je ne saurais donc jamais son prénom...
Je tire légèrement sur sa main en espérant lui faire baisser la tête vers la mienne...

- Tu veux pas m'dire ton prénom?

La main de la petite dans la sienne.
Étrange sentiment.
Une bouffée de mélancolie agrippe Gabrielle au plus profond d'elle-même.
Elle ne s'était pas attendu à ça.
Pas attendue à la caresse de la petite main dans la sienne.
Pas attendue à ce moment pourtant si simple mais pour elle si difficile.

Elle avance.
Droite et fière comme toujours.
Avec cette petite fille à son côté.
Dans son giron l'espace de quelques minutes.

Elle ferme les yeux brièvement.
A l'abri du regard des autres.
Elle aurait pu la relâcher.
Sauvagement.
Douloureusement.
De façon vexante.
Comme elle savait si bien le faire.
Mais...
Quelque chose l'en empêche.
Mais quoi ?

Mérédith lui redemande son nom.
Gabrielle rouvre les yeux tout en continuant à avancer vers le restaurant.
Elle ne donne jamais son prénom.
Jamais.

Gabrielle ...

Elle l'a lâché comme dans un murmure.
Dans un léger souffle surement pas très audible.

Elle ne donne jamais son prénom.

Vers le Restaurant

Elle semble triste, ou du moins ses pensées semble ailleurs lorsque je lui prend la main. Elle ne me repousse pas, je m'y étais préparée et pourtant elle ne me rejette pas.

Elle s'avance doucement pour rejoindre le restaurant et je la suis sans difficulté, alors qu'elle aurait pu également presser le pas pour que j'ai du mal...
C'est comme ci, je n'étais plus avec la même personne que quelques instants plus tôt, elle s'adoucit avec moi...

Gabrielle..

Enfin son prénom, elle n'a pas l'air de le dire souvent, elle le murmure et je dois même tendre l'oreille pour l'entendre. On sort ensemble du petit salon, en direction du grand restaurant comme l'as suggérer la serveuse quelques secondes auparavant. Je regarde brièvement Gabrielle en passant les portes... Elle m'intrigue...

Vers le Restaurant

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