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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Terreurs nocturnes [Ouvert]

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Hyena
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MessageSujet: Re: Terreurs nocturnes [Ouvert]   Terreurs nocturnes [Ouvert] - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Déc 2010 - 15:37

Elle s'éloigne enfin, juste un peu.
On dirait que quelque chose l'intrigue ou la dérange. Mon rire peut-être ? Je le retient comme je peux.

Calme, il faut que je reste calme. C'est pas gagné.

Elle a trouvé ma main blessée et essaie de la desserrer. Le seul truc auquel je suis accroché, elle voudrait que je le lâche ?
... pour me soigner... et sa voix si douce, si bienveillante... je n'ai pas l'habitude qu'on me parle comme ça, je ne sais plus... n'oublie jamais

Mes yeux s'ouvrent en grand et fixe son masque. J'ai vu un sourire.
Il est là... le visage avec ce sourire, juste devant mon nez. L'affreux... dégage !!

Je lui plante le pinceau cassé dans sa face démon, et pousse et tire vers le côté pour lui déchirer ce sale sourire. Cette fois je vais lui faire la peau à cette abomination ! Elle s'échappe, je la rattrape et frappe de nouveau, de biais, maladroite. Je ripe, le sang gicle au bout du morceau de pinceau.
J'ai entendu craqué. Le masque est fendu, brisé, et du sang coule de ces fractures... celui de Santy... Qu'est-ce que j'ai fait ?
L'horreur est partie. Bien sûr, j'ai halluciné.

Les voix se sont tuent. Mais qu'est-ce que j'ai foutu ? Pourquoi ici ? Maintenant ? Pourquoi ?!

Me voilà recroquevillée, réfugiée dans un coin du lit. J'ai jeté le pinceau au loin et je ris, la tête entre les mains, perdue. Je voudrais être loin, je devrais partir, mais je ne sais même plus où est la sortie. Alors je ris. Qu'est-ce que je pourrais faire d'autre ?

Elle s'occupait de moi, voulait me soigner et je lui ai lacéré la gueule avec un bout de bois. Mais toute cette tension, ce... plaisir ? je n'ai pas pu supporter ? C'est normal ça ? Bien sûr que non. Je suis cinglée ! complètement aliénée. Je me marre alors que je m'en veut. Et... et tout ça c'est la faute du centre ! Je suis conditionnée... nan... nan, quelque chose à foiré... je ne devrais pas me marrer. Ou je devrais au moins savoir ce que je fais... je ne sais plus... je n'aurais pas du venir ici.
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MessageSujet: Re: Terreurs nocturnes [Ouvert]   Terreurs nocturnes [Ouvert] - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Jan 2011 - 11:20

Terreurs nocturnes [Ouvert] - Page 2 15-62


Le bruit est sourd quand le pinceau vient frapper le masque. Il résiste comme un bon petit soldat face aux attaques de l’ennemi. Il se brise, se démembre, mais ne tombe pas. Il reste bien en place, titubant un peu, pleurant des larmes de sang.

Le sang s’écoule par les plaies de chair et de cire. C’est à se demander à qui appartient ce liquide rougeâtre. Surtout que le seul bruit qui s’est fait entendre est le craquement du masque. Aucun cri de la part de la Valkyrie. Pourtant, quand on regarde ses yeux, on peut y lire la douleur qu’elle ressent. Son regard ne lâche pas la NOD. Il lui crache sa douleur, mais aussi sa haine. L’une de ses mains est venue combler la brèche, pendant que l’autre se dirige vers le tiroir d’un petit meuble de bois. Ses doigts suivent les veines vernies et atteignent une poignée. Le tiroir s’entrouvre lentement. La main plonge dans l’obscurité, et ressort aussitôt, tenant fermement…


La plaie est profonde, je le sais. J’ai déjà subi ce genre d’aléa avec des clients mécontents, ou trop penchés sur le SM. Mais là, c’est différent. Il ne s’agit pas d’une simple entaille. Pas besoin de me regarder pour dire que des éclats de bois se mêlent à la chair déchirée. Elle peut bien se recroquevillée dans son coin, faire celle qui n’a pas fait exprès, c’est la deuxième fois qu’elle m’agresse. Jamais deux sans trois comme on dit. Mais il n’y aura pas de troisième fois.

J’ai vu cette scène dans l’un de mes rêves. Ces rêves qui me révèlent l’avenir. Cet avenir que je ne sais pas déchiffrer. Si seulement je n’avais pas manqué de médicaments. Si seulement mon dealer ne s’était pas fait chopé, je n’aurais pas rêvé. Je n’aurais pas vu le cadavre de Hyena sur mon lit, dans des draps imbibé de son sang. Maintenant, je sais comment tout ceci va arriver. Parce qu’elle m’a trahi, qu’elle est désarmée et sans défense, alors que moi, je braque un Glock chargé vers sa tête. Et je sais m’en servir.

Je ne suis pas une vermine, je ne lui tirerai pas dans le dos. Je ne la prendrai pas par surprise.

Hyena ! Retourne-toi !

Le ton agressif de ma voix a fendu le silence comme un coup de tonnerre. Je me qu’elle me regarde. De ma main pacifique, j’ai ôté le masque. La dernière chose qu’elle verra avant de mourir sera mon visage. Ce visage parfait qu’elle a détruit, cette beauté lisse qu’elle a meurtrie.

Hyena !

Si elle ne se tourne pas, je tirerai quand même.

Tout à coup, la lumière revient. La musique reprend. J’ai la tête qui tourne et… je tremble. Le choc certainement, ou la perte de sang. Mes deux mains tiennent la crosse de mon arme pour la stabiliser. Et à nouveau, tout semble bouger. Un bruit à la fenêtre détourne mon attention.

Tout ceci n’était qu’un piège. Elle a sa troupe de NOD devant le palace, qui attend un faux pas pour m’emmener et me faire taire. Surement sous l’ordre d’un grand ponte qui m’aurait fait quelques confidences sur l’oreiller. Je jette un coup d’œil par la vitre pour voir si j’ai une chance de m’en sortir.

Qu’est ce que c’est ce truc ???

Trois pas en arrière, je lâche le flingue et me retrouve assise sur le lit, tétanisée, au coté de mon bourreau.

Hyena ! Y’a un truc qui cloche là !

Je regarde autour de moi. Tout à l’air si différent… Certains meubles sont recouverts d’un drap, les autres sont blanchis de poussière.

Mais on est où?


Le visage ensanglanté et le regard perdu, je prends la main de Hyena dans la mienne, pour vérifier qu’elle au moins, elle est bien réelle.


Dernière édition par Santy Chimérik le Jeu 10 Fév 2011 - 15:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Terreurs nocturnes [Ouvert]   Terreurs nocturnes [Ouvert] - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Jan 2011 - 22:28

J'entends bien mon nom, mais ne réagis pas.
Je l'entend une deuxième fois avec ce ton si sec, autoritaire, haineux... si différent d'avant, mais que je reconnais mieux.
C'est ce ton là qui colle tellement mieux à mon nom. "Hyena", ça se prononce comme "je te hais". Et jusque là, ça me paraissait normal. Pourtant, tout le monde ne s'appelle pas "je te hais".

Ça fait deux fois qu'elle m'appelle. En général, à la troisième fois ça se passe mal, alors je lève les yeux et la regarde.
Je vois d'abord cette arme braquée sur moi.
J'ai arrêté de rire, allez savoir pourquoi.
Puis son visage, le sang qui coule sur sa joue et son regard... elle veut me tuer. Ce n'est pas la première fois qu'on veut me tuer, mais cette fois... je ne sais pas... j'ai pas bougé. Je n'ai même pas chercher un moyen de sauver ma peau. Elle avait le droit, elle aurait put tirer. Je ne me serais pas plus débattu que quand elle me caressait...

Puis tout est allez si vite.
Une lumière aveuglante.
Je suis morte ? Non, je ne crois pas.
Et Santy est là, sur le lit, juste à côté de moi. Elle a attrapé ma main. Il y a un instant elle voulait me tuer et voilà qu'elle me touche encore et je ne sais pas pourquoi.
Ça ne fait surement pas parti de la séance, c'est encore différent, mais je ne sais pas pourquoi. Qu'est-ce qu'elle fait ? Qu'est-ce qu'elle veut ? Elle me tient avec sa main fine, elle s'accroche. Elle a peur. Mais qu'elle idée de s'accrocher à quelqu'un quand on a peur.
C'est la main que je me suis blessée en serrant le pinceau, qu'elle tient comme ça. Ça pique un peu, mais si peu...
A ce moment là, je revois le crayon se briser et me rentrer dans la chair. Et à côté, sa chair à elle, sa peau lisse et ses doigts délicats qui s'accrochent à moi, sans serrer, sans blesser.
Je referme ma main sur la sienne, fermement mais sans forcer, sans faire mal. C'est ce qu'il faut que je fasse, ça me semble évidant sur le moment. Elle a besoin de s'accrocher à quelque chose, et ce quelque chose... c'est moi ?

La pièce a changé mais je ne réalise pas vraiment.
Est-ce que c'est des draps sur les meubles, qu'elle a peur ?
Je ne suis plus très sûre d'être là où j'étais il y a un instant. Mais je crois que je ne suis plus très sûre de grand chose de toute manière.

Je jète un coup d'œil à son visage, sans masque, du sang sur la joue.
C'était vraiment le même visage sous le masque ?
C'était toujours la même personne qui m'a touché d'une façon que je ne connaissais pas, qui a voulu me tuer et qui s'accroche à ma main ?
Et c'est à cette même personne que j'ai permis tout ça sans être obligée de rien.
Et c'est bien la première fois que je me fiche de ne pas savoir où je suis. Pour l'instant, tout ce qui m'importe, ce n'est pas où, mais avec qui.

Santy... ça ne se prononce pas comme "je te hais". Je ne suis pas sûre de bien savoir comment ça se dit. Je n'ose pas l'appeler par son nom. C'est un peu con de bloquer comme ça sur un nom. Pourquoi ? Juste parce que c'est le sien ? Ou parce que je lui permet de tenir ma main et que je la serre non pas pour la faire prisonnière mais juste assez fort pour qu'elle sente que je suis solide, plus que le pinceau que j'ai cassé. Qu'elle sente qu'elle peut s'accrocher à moi.
Je ne ferais rien, je ne la blesserais pas. Je l'ai déjà assez abimé comme ça.

Je ne ferais rien, c'est aussi parce que je ne sais pas quoi faire.
Et il y a cette arme toujours là, par terre.
Et le pinceau... le pinceau auquel je m'accrochais avant de le lui coller dans la face.
Il me vient alors l'idée que je préfère qu'elle s'accroche à ma main plutôt qu'à son flingue, raison de plus pour ne pas desserrer la mienne.

Mais elle ne va pas bien. Il faudrait faire quelque chose... mais quoi ?
Je voudrais lui dire que je suis là, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne nouvelle pour elle. Et puis c'est idiot, elle le sait que je suis là. Ce qu'elle ne sait pas, c'est où elle est... et moi non plus, je ne sais pas.
Un coup d'œil aux alentour, sans bouger du lit, sans lâcher sa main...

-je crois qu'on est chez vous...

Un truc a bougé de l'autre côté de la fenêtre. J'y regarde et je vois passer une espèce d'engin qui... volle ? Mais c'est pas possible... ça n'existe pas une chose pareille. J'hallucine ? C'est pas bon ça... pas bon du tout. Cette fois je lâche la main de Santy et sort mon tube de la poche de ma veste. Je me fourre un cacheton sous le masque et me lève pour aller tirer les rideaux, ne plus voir passer des choses derrière cette fenêtre.
Mais alors que je suis juste devant, je m'arrête un instant. Je ne reconnais rien dehors.
Ok... c'est pas normal... c'est pas possible ! Inutile d'y regarder de plus près, c'est sans doute une invention de mon esprit de malade mentale. Je ferme ces putains de rideaux et commence à marcher dans la pièce pour me calmer.

-oui... oui on est chez vous !
c'est évidant.


Je soulève un drap poussiéreux et découvre un meuble. Je le reconnais ce fauteuil. Santy s'était installé dedans après que j'ai franchis la porte.

-vous voyez ?

Et je continue comme ça à découvrir le mobilier, à remettre des choses à leur place, là où elles étaient, à chasser la poussière là où il n'y en avait pas en frottant avec la main. C'était propre ici.
Voilà que je fais le ménage chez une valkyrie. Je dois vraiment être dingue.
Mais tant que je range des trucs, ça m'occupe l'esprit et ça m'évite d'avoir à la regarder, elle, son air perdu sur son visage que j'ai balafré.
J'ai comme des fourmis dans les doigts quand je repense à sa main dans la mienne. Si je continue à les occuper, mes mains, peut-être que ça passera.
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MessageSujet: Re: Terreurs nocturnes [Ouvert]   Terreurs nocturnes [Ouvert] - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Fév 2011 - 14:53

je crois qu'on est chez vous...
oui... oui on est chez vous ! c'est évidant.
vous voyez ?


Non, je ne voyais pas. Maintenant oui. Quand elle soulève le drap, une nuée de poussière s’envole. Pourquoi toute cette poussière ? Même quand je pars plusieurs semaines, ma suite n’est pas dans cet état. Et là, il ne s’est passé que… Combien de temps s’est écoulé ? La séance a été plus longue qu’à l’habitude, c’est vrai. Quelle heure est-il ? Mon prochain client va sans doute arriver.

Excuse-moi, mais je dois me préparer pour la prochaine séance. Tu vas devoir partir. Si tu veux continuer à ranger un peu, ne te gène pas, je dois reconnaître que ça m’arrange. Ma réputation va en prendre un coup si ma suite reste dans cet état là…

Incohérence totale. Je lui parle comme si rien ne c’était passé. Comme si elle ne m’avait pas lacérée, comme si je n’avais pas vu cette chose par la fenêtre. Direction la salle de bain.

Tout est bien à sa place. Le miroir est sale, la baignoire encrassée. Pourtant, mes vêtements tombent pendant que l’eau se fait trouble dans cette baignoire. Je plonge à l’intérieur, l’esprit ailleurs. Mes gestes ne sont que réflexes. Une main se tend vers un flacon de gel de bain inexistant, l’autre attrape une éponge virtuelle. Je me lave, du moins j’essaye, dans cette eau jaunâtre à peine tiède. Je n’ai pas de serviette pour me sécher quand je sors. Alors je reste nue, face à ce miroir dans lequel je ne me vois pas. Je ne m’y vois pas, mais je m’y regarde. Je regarde mon visage sans masque, nettoyé de cette chose rouge qui me collait à la joue. Je regarde mes cheveux, dont les boucles se rebellent quand ils sont mouillés. Et je me maquille, en me regardant dans ce miroir qui ne reflète rien.

Je suis prête pour la séance suivante. Je peux retourner dans la chambre. Au passage, j’ouvre une armoire. J’attrape cette robe restée solitaire, ayant pour seule compagnie des cintres vides. Ce n’est pas ma préférée, mais le service de chambre laisse à désirer ces derniers temps. La preuve. Pas de vêtement propre à disposition, pas de ménage fait…

Terreurs nocturnes [Ouvert] - Page 2 15-37

Hyena, voyons, tu n’es pas ma femme de ménage! Arrête donc, ça me gène.

Je m’approche d’elle et lui prend sa main hyperactive. Elle sera peut être une cliente régulière, je dois la chouchouter.

Lors de notre prochaine séance, nous pourrons aller encore plus loin, ou visiter d’autres univers…

Ma voix est sensuelle, pendant que mon autre main lui parcourt le dos, pour s’arrêter au creux de ses reins. D’une petite poussée, je la dirige vers la porte. Lorsque j’atteins celle-ci, je lâche sa main, et tourne la poignée. Qui reste bloquée. Alors je secoue, en la regardant toujours avec un sourire éclatant. Et je secoue plus fort. Mon regard change comme s'il s'emplissait de cette rage que je voulais oublier. Le sourire lui retombe comme un soufflé à la sortie du four, et les traits se tirent. Les deux mains sur la poignée, je me démène pour ouvrir cette fichue porte.

Pousse-toi.

Je la fais reculer en la poussant du bras. J’attrape un petit meuble, celui de l’entrée sur lequel est posé le téléphone, et l’envoie vers la porte. Le bois se fend et se fracasse, nous laissant une petite ouverture. Il suffira de tirer sur les planches encore en place, et nous pourrons passer.

De l’autre coté, je vois une silhouette.

Arthur ? C’est vous ?

Ne t’en fais pas Hyena, Arthur est le garçon d’étage. Il connaît le secret professionnel.

Arthur ! Quelle est cette mauvaise farce ? Nous sommes bloquées dans ma suite…


Arthur ne répond pas. Il se contente de mettre sa main sur son cou, et de parler. Que raconte-t-il ? Je n’arrive pas à tout décrypter. Je crois comprends « deux personnes à récupérer ». Peut être appelle t’il les secours. Peut être y a t’il eu un problème dans le palace. Ça expliquerait tout.

Tout va bien, on vient nous chercher.

Le visage à nouveau lisse et souriant, j’entraine Hyena vers le bord du lit, où je l’invite à s’asseoir.

Tout va bien. Je pense qu’il y a eu un souci dans le Palace. La coupure d’électricité, les tremblements… Et la chose que j’ai vue par la fenêtre, ce devait être les premiers secours.
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MessageSujet: Re: Terreurs nocturnes [Ouvert]   Terreurs nocturnes [Ouvert] - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Fév 2011 - 22:53

Elle agit comme si de rien n'était.
Peut-être que rien est, en effet. Peut-être que je me trompe, que cette poussière n'existe pas ou qu'elle était déjà là quand je suis entrée... non... je ne suis quand même pas folle à ce point là...
Et son visage... elle est bien balafrée. C'est bien moi qui lui ais fait ça, avec un manche de pinceau cassé. J'ai bien du sang dans la main. Ou alors je me trompe ?
A l'entendre, il ne s'est rien passé de tout ça.

Soit il se passe un truc vraiment pas normal, soit je perd complètement la tête... ça peut pas être possible. Je dois perdre la tête.
Et cette poussière que je chasse... pourquoi je fais ça ? Je ne sais plus.

Qu'est-ce que ... ?!
ah, c'est juste sa main. J'ai sursauté quand elle a attrapé la mienne.
J'ai le cœur qui bat à cent à l'heure et je sent mon propre souffle revenir dans mes narines, prisonnier sous le masque.
Forcément que je suis un peu tendue ! Je ne sais plus ce qui est vrai ou pas. Mon esprit invente des trucs et je me rend compte comme c'est incohérent. Remarque, si je m'en rend compte, c'est déjà bien, ça veut dire qu'il me reste au moins un tout petit peu de lucidité.

Sa main se pose dans mon dos et j'arrête de respirer.
C'est elle qui a déclenché tout ça ? J'étais pas comme ça avant. Un peu dérangée, surement, mais pas à ce point là. J'arrivais encore à discerner ce qui était réel de ce qui ne l'était pas, même si j'avais déjà quelques hallucinations.
Pendant qu'elle essaie d'ouvrir la porte, je réfléchis à ce qui a bien pu m'arriver. Pourquoi je suis venu ici, d'abord, chez une valkyrie ? Je crois que je voulais savoir ce qu'était le plaisir. Je voulais m'assurer que c'était une chose que je ne connaissait pas. Je me demandais si ça pouvait être la cause de ma folie. Au Centre, on m'avait appris à quel point le plaisir pouvait être nocif. J'étais loin de m'imaginer que ça pouvait être comme ça.
C'est bien le plaisir qui m'a déclenché la crise ? Elle s'occupait de moi et j'ai l'ai défigurée. Et maintenant, je ne sais plus où j'en suis. J'aurais pas du venir ici.

Et pourquoi elle arrive pas à l'ouvrir cette putain de porte ?
Qu'est-ce qu'elle fait ? ... ah... ok... elle vient bien de défoncer la porte avec un meuble, hein ? Et ça semble normal pour elle.
Est-ce que je suis encore en train d'inventer la scène que je vois ?
Les yeux ronds, sidérée, je reste prostrée.
Je l'entend qui parle à quelqu'un mais je ne fais pas vraiment attention à ce qu'elle dit. Je voudrais être chez moi, en ce moment, dans un petit coin, sur mon lit par exemple.
Je n'oppose aucune résistance quand elle m'emmène sur le sien. Je m'assois, les yeux rivés sur mes genoux.
Une impression de flottement comme si j'avais la tête dans un aquarium. J'aime pas les bains. J'aime pas mariner, me sentir lourde, imbibée et vaguement ballottée par les ondes.
Je sent mon cœur qui bat et l'impression d'être dans une bassine dont le contenu tangue à mon propre rythme cardiaque. Je suis la bassine, le récipient, un sac plein de flotte qui tangue d'arrière en avant.

Santy a dit un truc je crois.
C'est vrai que je suis toujours là avec elle. Même si je ne sais plus où c'est, "là".
Je ne dois pas rester comme ça. Je ne dois pas me laisser couler. Il faut que je me réveille, que je réagisse. C'est peut-être juste un mauvais rêve tout ça. Il faut en sortir.

Je me lève d'un coup. Il faut que je fasse quelque chose. Alors j'attrape le fauteuil et le soulève comme si c'était rien avant de le balancer contre la fenêtre. Je me trouve presque surprise de la voir voler en éclat. Ça a fait beaucoup de bruit. Le fauteuil est passé dehors. Mais ce dehors... c'est quoi ce bordel ? Je connais pas. J'ai oublié ? Non, j'ai jamais connu ça ! Qu'est-ce qui se passe ? J'ai le vertige alors je m'éloigne de la fenêtre et m'en vais m'appuyer contre la porte, ou plutôt ce qu'il en reste.

Je ne peux pas rester là. Ça va pas du tout ici.
Je me retourne et jette un drôle de regard à Santy. Je ne sais pas comment lui dire ce qui passe. Je ne sais même pas vraiment ce qui m'arrive. Est-ce que je dois lui dire que je m'en vais ? Est-ce que je dois lui dire que je vais pas bien ? Est-ce que je dois lui demander d'appeler à l'aide pour moi ?
Non voyons, qu'est-ce qu'elle en ferait ? Comment pourrait-elle comprendre ce que je ne comprend pas moi-même ? Elle saurait ce qu'il faut faire ? Je sais pas...
Alors je sort. Je vais rentrer chez moi peut-être, ou chez le docteur, au Centre, je sais pas, mais quelque part où ça pourra aller mieux.

Mais je reconnais pas bien le couloir.
Il y a des gens avec des vêtements bizarres qui approchent. Ils avancent vers moi, m'interpellent. Qu'est-ce qu'ils veulent ? Qu'est-ce qu'ils vont me faire ? Pourquoi ils ont ces espèce de combinaisons étanches ? Il y a un risque de contamination ? Je suis malade ? Ou c'est peut- être pas vrai. Il n'y a personne.
Je crois que je vais faire demi-tour et rentrer chez la valkyrie. J'étais un peu moins perdue dedans.
Je les entend qui m'appelle encore. Je crois qu'ils me parlent mais je ne comprend pas. Ou seulement quelques mots inquiétants comme "attention", "elle a l'air bizarre", "elle n'entend pas, arrêtez là !"

Ils ont peur de ce que je vais faire ? J'ai l'air si mal que ça ? Mais je ne le sais même pas moi-même, ce que je vais faire.
Santy... je la vois. J'allais encore lui faire du mal ? C'est pour ça que ces gens me tiennent aussi fermement par les bras m'éloignent de la porte ?
Il y en a qui entrent et qui s'approchent d'elle. Qu'est-ce qu'ils lui veulent ?
J'entends qu'on parle de moi et des dégâts sur la porte et la fenêtre. "On ne va pas prendre de risque" qu'ils disent. Un truc m'a piqué dans le cou et... et... hola... qu'est-ce qui... tout devient flou, je me sent partir. Ils m'ont drogué ?

Où est-ce qu'ils m'emmènent ?
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