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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Dim 27 Juin 2010 - 16:18
Quand on pénètre dans les cuisines d'un hôtel, à l'heure du grand chambardement culinaire, on s'attend à y trouver un boucan de tous les diables, et un tas de personnes qui courent dans tous les sens. Et bien non. Calme plat. Calme blanc comme on dit en mer. Pas un son, pas un bruit de cuillère dans le fond des casseroles, pas de grésillement, pas d'odeur, rien.
Étrange...
Tout semble s'arrêter aux portes des cuisines. Pourtant, les clients de l'hôtel assistent au chassez-croiser des serveurs qui entrent et sortent des cuisines Sauf que dans les cuisines, personne n'entre, personne ne sort... En tout cas, pas les serveurs.
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Ymir
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Lun 28 Juin 2010 - 14:39
Je ne suis pas mécontent de m'éloigner de la grande salle et de son ambiance mouvementée... Ça me met mal à l'aise. La cuisine. A travers la porte battante, j'aperçois les serveuses qui s'affairent. Personne ne me prête d'attention. Après tout, ce soit, c'est salle comble ! J'imagine que tout le monde se doit de travailler au maximum de son potentiel. Tant mieux pour moi, je suis sûr de pouvoir piquer quelque chose sans que personne ne s'en rende compte. Je pose la main sur la porte battante, et... L'air glisse. Ma main est repoussée dans un léger mouvement d'air. Nouvel essai, nouvelle vibration, nouvel échec. Impossible d'approcher ma main ! Je recule de surprise et de frustration : l'accès aux cuisines est fermée d'une manière étrange ! Comment est ce possible. Physiquement, je veux dire.... Pourtant les serveuses y arrivent bien, elles. Il n'y a pas de raison ! Je prend mon élan, pied bien calé au sol, puis m'élance sur la porte de tout mon poids.... Un vrombissement me vrille les tympans, puis me repousse violemment dans les airs, avant de m'écraser au sol : Mon corps glisse lamentablement sur le sol, à quelques mètres de la porte battante donnant sur la fameuse cuisine. Je me relève, reprend consistance en essuyant mes vêtements de la poussière, un brin humilié. Je crois que finalement, j'ai pas faim. Par contre, je vais sûrement me faire engueuler par la môme... Bah, tant pis...
Et si on retournait dans la grande salle tranquillement , au lieu de se battre contre des moulins à vents ?
>Restaurant
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Quatorze
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Lun 28 Juin 2010 - 16:57
Quatorze arrive, marchant rapidement. Il croise Ymir sans même s'en rendre compte. Il ne fait plus attention aux gens, bousculant les employés de l'hôtel sans même s'excuser. Il marche vite, trop vite.
*Bang*
Il se retrouve à terre sans comprendre pourquoi. Il n'y avait pourtant pas d'obstacles. Il se relève, et essaye une nouvelle fois. Il sent une force s'opposer à la sienne. Plus il pousse fort plus il est repoussé, il ne pourra donc pas entrer. Mais il ne comprend pas: dans sa base de données rien n'explique se qui se passe. Il n'y a rien en face de lui et les serveurs n'ont aucune difficulté à pénétrer dans la cuisine.
Ne sachant que faire il va s'asseoir sur le côté et regarde les gens passer, entrer et sortir de cette pièce qui lui est inaccessible.
La chose, elle, est passée apparemment. Il l'avait presque oubliée. Elle agissait de manière incompréhensible et imprévisible. Et puis elle était tellement moche. Mais surtout, elle faisait peur aux autres. Pas à lui puisqu'il ne pouvait rien ressentir, mais aux autres. Lui il ne ressentait rien, bien sûr. Sauf l'excitation du danger et l'appel de l'action depuis qu'il était sortir de la chambre. Sauf l'envie de faire souffrir les gens depuis que ses yeux se sont posés sur le visage d'ange de Mérédith. Sauf la joie depuis qu'il a entendu Gwenaëlle prononcer le mot "peur". Sauf le plaisir depuis qu'il a entendu la femme crier. Et sauf tout le reste depuis qu'il a croisé le regard de la chose. La peur il ne l'a jamais ressentie, même avant d'être un cyborg et de recevoir son implant.
Bref, il ne ressent rien. Tout va donc pour le mieux et les alertes peuvent cesser. Parce que tout ce vert dans son beau noir ça commence à lui casser les coucougnettes.
Il se lève lentement pour retourner au restaurant. Peut être la chose y est elle revenue. Avec de la chance, il y aura encore des gens qui crieront.
[Direction le restaurant.]
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Dim 4 Juil 2010 - 14:12
*Dans les couloirs menant aux cuisines.*
L'absence habituelle de réflexe, qui fait qu'elle ne songe pas à récupérer sa main, ni son bras. Pour quoi faire, la course est lancée. Les revoilà partis en déambulation rapide dans les couloirs de l'hôtel, suivant un temps la petite marée humaine qui file vers le restaurant.. sans eux qui poursuivent leur chemin.
-"On vient de passer le restaurant."
Perdant le rythme de croisière, elle se retrouve tirée vers l'avant comme .. Comme une femme qu'il faut déloger de devant la vitrine d'une bijouterie, un gosse de la devanture d'un magasin de jouet. Sauf que son regard suit le garde bouffe qui s'éloigne derrière eux, pour finalement glisser sur les murs en vitesse avant de se poser sur Jude silencieux avec son sourire aux lèvres typique de Lui! Sautille d'un pas, puis deux pour se retrouver à son niveau.
-"Vous savez bien que .."
Elle s'interrompt aussitôt, attentive à cette voix qui gagne en décibels, puissance, grondante présente partout et nul part qui après son éclat s'éteint comme elle s'est élevée.. Ne reste que les acouphènes dérangeants.. Et tout se met à trembler puis c'est le trou.
Noir
noir
noir ...
Dans les gravats un mouvement .. un autre, la jeune femme se dégage des ruines de ce qui fut.. un couloir.. Le décor en ruine un brin fondu et re fondu sur lui-même, et quelques fissures ci et là, et le plafond qui semble sur le qui vive près à tomber sur quiconque passerait .. Le temps de repérer son compagnon de quelques heures ou plus, et de remettre sa jambe gauche dans un angle normal, pas de grimace de douleur, pas un sursaut.. Elle se dit juste que c'est 'toujours celle là qui prend ..' Progression rampante vers Jude qu'elle dégage au mieux des gravats, sans parvenir à juger de son état.
-"Jude Est-ce que vous m'entendez?"
Est-ce que ça va? Est-ce que vous êtes morts? Un soupir.. Il ne lui reste qu'à attendre.. Et si.. Et si ... Et si .. Il va bouger.. Ou peut-être pas .. Mais ça serait bien .. Non?..
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Jude
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Mar 6 Juil 2010 - 15:18
Je suis sous les fagots ? Je lève une narine affinée… ça sent la pierre sèche et le mortier trop vieux. Je suis dans les murs ? Je suis un sac d’os caché parce qu’on a cru y trouver une certaine valeur ? Je sais… je suis un bas de laine enfoncé dans le trou d’un mur ! Et on va me chercher pendant des lustres avant de me trouver et de m’extirper douloureusement en tirant, et tirant… Mais ça fait mal !!!!! Ah non, je suis… je me souviens ! La voix… grave… je n’aimerais pas rencontrer celui qui la hausse. Il a l’air antipathique. Je n’aime pas les gens antipathiques, encore moins s’ils ne sont pas aimables. Lui, il est antipathique et pas aimable. Une raison de trop pour me donner envie de ne pas le rencontrer. C’est décidé, je ne le rencontrerai pas.
En attendant… j’ai un peu mal à la tête. Un peu aux jambes. Un peu au ventre, et puis là, sous les cotes. Je ne sais pas, ça fait mal, mais je crois que tout va bien. J’ouvre les yeux sous une couche de poussière d’un peu de tout. Ils grincent ! Mais en silence. Je vois… je vois… je la vois. Elle, Joe. Bon sang, qu’elle est belle… la poussière de gravas lui donne un teint inhabituel. Cendrée, elle est ma Joe. J’ai dit « ma » ? Ah, oui, je l’ai dit. C’est encore un peu tôt, je suis optimise, je l’ai déjà dit ?
Elle a l’air inquiet… elle a un drôle de regard… j’ose plus bouger… Je ne voudrais pas l’effrayer. Autant ne rien faire, ne rien dire, se faire oublier. C’est un bon choix.
Tien, c’est amusant… Si j’étais optimiste, je me dirais qu’elle s’inquiète pour moi. Je suis optimiste et je l’ai déjà dit ? Alors, elle s’inquiète pour moi… Autant en profiter. Pareille situation est statistiquement impossible à revivre, pas une seconde fois. Je fais le mort… Je suis mort Argh Le trépas Le néant Je suis projeté dans l’image que j’ai de ma propre mort J’y vois ce que mon inconscient me prête pour mimer l’exploit d’être mort en vie Je suis un mort en vie Je flotte Je suis une âme sans corps Une chimère ! Je flotte dans la pièce, à la recherche de… Joe ! Coucou, Joe ! Je suis là ! En haut ! Perché au dessus de toi ! Elle n’entend rien ? Elle ne me voit pas ? Finalement, mourir c’est pas drôle.
On verra plus tard.
Je souris En vie Et heureux de l’être, et de la voir, ma Joe.
(…)
Elle est blessée ? Je ne suis pas sur, mais j’en ai très envie.
Joe, vous êtes blessée !
J’ai dit ça, assis au milieu d’un tas de gravas. Elle a l’air surpris. C’est bien la première fois que je surprends quelqu’un. Je dois avoir une mèche rebelle sur le sommet du crane. Je dis ça, c'est à cause de son regard.
Laissez ! Je vais vous porter et soigner votre jambe ! Je peux le faire, j’ai déjà porté une dame dans la chambre. Vous vous souvenez ? Et je l’ai pas fait tomber. Alors, laissez-moi faire.
C’est ce que je fais avant qu’elle n’ait compris que ce n’est pas important qu’elle soit blessée ou non. Si elle le comprend. Je la porte avec mes petits bras, mais pas comme l’autre, pas comme un sac. Comme une chose aussi sacrée que précieuse. Une chose que je déposerais tout à l’heure sur un canapé du GRAND SALON, en ayant pris soin d’y ôter tout ce qui pourrait la blesser, cette fois réellement.
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Encore une fois, il entre en trombe. Il a couru tout le long du chemin et n'a vu personne entre les toilettes et cette pièce, même le grand restaurant est vide.
Le voilà donc encore une fois devant ces portes, celles qui ont osé le tenir en échec. Mais il est Samuel L "peur", membre de la brigade des forces armées de répression. Il est la loi, ce qu'il fait est juste, se tenir devant lui est contre la loi. Tout en marchant, il pointe son arme droit devant lui, charge les munitions explosives et tire deux coups, les portes ne résisteront pas.
En effet, elles volent en éclat et il peut continuer sans même devoir s'arrêter. S'il a de la chance, il va revoir la chose. Oui, la chose, ce petit être puant qui avait participé à son réveil, il en est à présent certain. Le premier souvenir vraiment clair qu'il a, c'est d'avoir croisésesyeux. Peut être est elle liée à cettevoixqui dit qu'il a pêché.
S'il trouve quoi que ce soit, la personne à qui appartient la voix, ou bien la chose, il l'explose. D'abord il l'explose et puis il la fait souffrir. Ensuite peut être il lui posera les questions. Le programme-principal n'est pas d'accord avec ces pensées et lui fait savoir, mais il s'en moque.
Malheureusement il n'y a personne. De rage il donne un coup de pied dans une cuisinière. Il en a marre de tourner en rond, alors il attendra ici. Il ne s'est pas arrêté depuis le jardin, pas une seule seconde. Il a passé tous les couloirs au peigne fin mais n'a trouvé personne. Il y a un enfoiré qui a osé enlever tout le monde et le laisser seul, derrière, et cet enfoiré va le payer!
-Vous devriez vous calmer,intervient le programme-principal. -Non! Je suis ici, enfin on est ici tout seul. On a parcouru la moitié de l’hôtel et on à rien trouvé. -Vous vous trompez. -Pardon? -Vous vous trompez, vous ne faisiez pas attention aux bonnes choses.
Et le programme principal comment son récit, racontant comment il a relevé les traces de présence humaines. Choses étrange, ces traces disparaissent toutes à un moment donné comme si les personnes s’envolaient. Il y avait aussi certains illogismes physiques, comme le fait que les murs ayant été fragilisés par le séisme auraient du trembler plus qu’ils ne l’ont fait lorsque Samuel a défoncé les portes.
-Certaines choses ne sont pas normales. Mais n’ayez pas peur et ne vous emportez pas s’il vous plait. Je lance une analyse. -Peur? Me fais pas rire…
[i]La rigidité du programme principale ne peut pas comprendre: Il est Samuel L "peur", il est la Peur personnifiée. Il est la peur, celle qui fait régner l'ordre parmi les mortels. La loi et les pêchers ne comptent pas, seule compte la Peur et le Plaisir qu'il en retire.
La Peur est assise sur un four, et attend pendant que la Rigidité analyse.
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Mike
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Mar 17 Aoû 2010 - 12:37
Il fonce allègrement vers les portes et les fracasse à moitié d'un coup d'épaule, en les traversant. *Yeeeeeeess* *On est pas encore sauvé* *J'm'en fout ! On est déjà passé dans une autre salle, avec de la chance il ne nous cherchera pas ici !*
Reprendre sa respiration, déposer délicatement Miki, analyser la nouvelle situation. Chercher de quoi se défendre, ça doit pouvoir se trouver dans le coin. Il jette enfin un coup d'œil autour de lui.
*Ah ben tiens ! Quand on parle du loup !* *Un loup ?* *Mais non ! Le flingué ! Il est là ! ça tombe bien !*
Effectivement le flingué est là, assis sagement sur un four.
*Il a pas l'air dans son assiette... On devrait peut-être pas l'embêter...* *Je croyais qu'il fallait rester groupé ! Faudrait savoir quand même !* *Non mais si c'est pour se retrouver dans la même pièce qu'un psychopathe, autant rester tout seul hein...* *Tant pis, je le préfère lui que l'autre type dans le resto.*
- Heu... Excusez-moi... Je... Heu... Sans vouloir vous déranger... Je...
*Ah ben oui qu'est ce que je veux d'ailleurs...?* *Des gens ! Est-ce qu'il y a d'autres gens ?!?*
- Hum... Oui... Vous avez vu d'autres personnes depuis... Heu...
*Heu, oui c'était quoi au fait...* *Le tremblement de terre ! ça ressemblait presque tout pareil !*
- Hum... Oui, c'est ça... Depuis le tremblement de terre...?
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Mer 18 Aoû 2010 - 1:52
[HRP]Les spoilers sont optionnels. Ca ne fait avancer l'histoire en rien, c'est juste pour le fun d'écrire les résultats de l'analyse du cyborg. J'use de la même mise en page que Mike pour les pensées: elles sont précédées et suivies d’un astérisque (ça: * ).[/HRP]
Toujours assis sur son four, on dirait une statue. Une statue ridicule, un homme en armes dans une cuisine. A quoi ça sert d'avoir une arme dans une cuisine vide? Si son ennemi assez fort que pour faire disparaître tous les clients et le personnel d'un hôtel, ce n'est pas un flingue qui l'arrêtera. Mais peu importe, quitte à crever autant se battre. Quitte à finir par crever, autant se réserver et attendre patiemment. Il attend donc, inlassablement même s'il ne sait pas vraiment quoi. A vrai dire, n'importe quoi ferait l'affaire: Un nouveau tremblement de terre, un mot de la voix, une apparition de la chose, ou même juste une porte qui s'ouvre pour laisser entrer quelqu'un.
L'autre là, assis au même endroit, analyse. Tout ce qu'il a vu, entendu, tout ce que ses capteurs sensoriels ont relevé depuis qu'ils sont ici. Inlassable lui aussi, il passe chacune des informations au crible, classant tous les éléments dans différentes catégories.
Deux choses le perturbent. Enfin, perturber est un bien grand mot, c'est juste une machine. Ca ne l'intéresse pas, et ça ne l'intrigue pas non plus, ces mots ne sont pas corrects car il ne peut ressentir. Pourtant, il y a bien deux éléments qui sont, qui ont... bref, deux choses spéciales qui échappent un peu à la logique générale.
La première chose, c'est la fenêtre de la chambre dans laquelle il s'est réveillé.
Spoiler:
Bien que son récepteur optique ne parvienne à recueillir assez de données que pour arriver à une quelconque conclusion, il avait refusé de prendre en compte les informations envoyées par l'œil de chair. La raison était que les informations différaient trop. Comme si l'œil gauche avait été dans un endroit pendant que celui de droite avait été dans un autre. Mais maintenant il ne semble plus y avoir aucun problème avec cela.
La deuxième chose, ce sont les gens.
Spoiler:
Il avait classé les gens en trois catégories: Le décor, les marionnettistes et les pantins. Le décor comprenant la majorité des gens semblant travailler pour l'hôtel croisés par le cyborg, car ils n'avaient eu aucune réaction de surprise, et ils avaient été les premiers à disparaître. Les marionnettistes, ou plutôt le marionnettiste, c'était la bestiole. Elle avait agi sans aucune logique et défié les lois de la physique. En toute logique, la voix devait lui appartenir. Les pantins, c'était le reste: La majorité des clients présents au restaurant, et donc les deux gens présents dans la chambre, et bien sûr lui même.
Malgré leurs différences, toutes ces personnes avaient un point en commun: Ils avaient tous fini par disparaître. Dans cette logique, il n'y avait qu'un seul intrus, une seule personne qui défiait la loi naturelle de la disparition, la contrariant même: Samuel, la personnalité de son hôte. Ce dernier était apparu, et tous les autres étaient maintenant partis.
Tout le monde a disparu, en attendant qu'on ouvre les portes. Celles ci s'ouvrent donc pour laisser entrer Mike. Si celui ci ne semble pas faire attention à ce qui l'entoure, Samuel, tout comme le programme-principal, l'a reconnu. Dans ses bras se trouve Miki, inconsciente. Il la dépose et se redresse pour regarder autour de lui comme s'il cherchait quelque chose. S'il avait besoin d'un cyborg schizophrène un peu trop énervé, il doit maintenant être comblé.
- Heu... Excusez-moi... Je... Heu... Sans vouloir vous déranger... Je... *Haha, ça fait une bonne demi-heure que je m'emmerde, bien sûr que tu peux me déranger. Allez accouche je vais pas te manger* *...* - Hum... Oui... Vous avez vu d'autres personnes depuis... Heu... *Accouche j'ai dis!* *...* - Hum... Oui, c'est ça... Depuis le tremblement de terre...? *Euh, pourquoi il veut savoir ça?*
"-Oui... *Ah? Euh j'suis pas sûr quand même...* -Je vous ai vu vous, entrer dans la pièce et déposer cette jeune femme là bas. Elle semble avoir besoin de soins. Maintenant veuillez m'excuser mais un flot d'insultes va sortir de ma bouche, nous vous expliquerons plus tard. -Nan mais putain c'est quoi cette merde? Depuis quand tu réponds à ma place? C'est mon corps, je ne t’ai jamais invité! Et en plus tu balances que des conneries. Bien sûr qu'on l'a vu, il demandait si on avait vu d'autres gens. -Alors je dois corriger ma réponse.Tourne la tête vers Mike.Non, nous n'avons pas vu d'autres personnes que vous, il semble que tout le monde aie disparu. Mais là où les gens disparaissent, nous avons eu la malchance de devenir schizophrène. -La malchance? Nan mais dis tout de suite que je suis un boulet! -Je n'irais pas jusque là. Mais votre tendance à foncer tête baissée risque de nous attirer des ennuis. Mais cela suffit, nous avons un interlocuteur. Je vous rends la parole, mais je vous conseillerai de temps à autre et interviendrai si vous dépassez le limites."
Samu-torze pousse un long soupir: Samuel a enfin le contrôle total de son corps, et en est soulagé. Il se tourne vers Mike, sans trop savoir ce qu'il doit dire. Il doit passer pour fou. Mais le programme principal a été clair: Leur nature de cyborg est classée secret défense et si Samuel cafte le gamin devra mourir.
-Bon, euh... Je suis Samuel. Je me souviens de ce qui s’est passé dans la chambre, j’étais déjà présent en quelques sortes. Je te rassure, je n'y comprends pas plus que toi. Ta copine semble avoir besoin d'aide, elle est blessée?
Il range son arme, s'avance vers Miki et s'agenouille pour observer. Elle est mal en point mais elle à l'air stable, juste assommée. Pas de danger immédiat donc.
-J'ai moi aussi quelques questions. Premièrement j'aimerais savoir vos noms, parce que "inconnu et inconnue" ça fait moche. Et ensuite l'autre m'a soufflé un truc intéressant: Vous avez vu du monde vous? Ou des trucs louches?
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Miki
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Ven 27 Aoû 2010 - 3:43
Douleur... Noir... Des sons indistincts, flous mais durs... Douleur... Mike? Sourire, tendresse, chaleur Mike? Douleur... MIKE!!! Et puis plus rien...
Quelque chose lui rentre dans le dos, ça fait mal elle grogne, remue, enfin essaie, marmonne, gémit, des sons qui ne veulent rien dire... et retombe dans les pommes. Une lumière différente passe sous ses paupière, elle papillonne des yeux, essaie de faire la mise au point sur le visage qui la surplombe, pour l'instant elle ne voit qu'une tâche floue et vaguement orange. Si c'est orange c'est pas Mike. *T'es où?* Ça au moins c'est fiable, il n'y a que lui qui pourra répondre a ça. Il est juste la, juste a coté il la touche avec sa main et avec son esprit, s'assurant d'un large coup d'œil qu'elle n'a rien de grave. *J'crois que j'ai pris un morceau de plafond sur la tête* *En gros oui, y'avait un bout de table aussi, a part ça, rien de cassé.* Ce n'est pas une question il sent ce qu'elle sent, dans son état elle ne contrôle absolument rien et il a un accès quasi total a tout son esprit. D'une main couverte de crasse et de poussière elle frotte doucement ses paupières pour essayer de refaire la mise au point sur le truc vaguement orange. *Ah tient, encore lui?* *Heu pas vraiment en fait, j'ai pas tout compris mais y'a eu du changement*, dit il en lui faisant un bref résumé de la conversation qui a eu lieu un peu plus tôt casant au passage la disparition progressive de toute trace de vie autour d'eux, et la voix hyper flippante du mec qui parlait de pêche … Elle essaie de parler, un son rauque et éraillé sort de sa gorge on dirait un tas de ferraille en train de passer a la moulinette. Elle se racle la gorge, une fois, deux fois avant d'arriver a articuler un son a peu prés humain. -Moi c'est Miki, lui c'est Mike, c'est mon frère. Au point ou ils en sont, ça sert plus a rien de faire des mystères, autant se serrer les coudes. Mike l'attrape par la main et l'aide a s'assoir lentement. Il lui tend ce qui doit être une bouteille avant même qu'elle aie eu le temps d'y penser. L'eau coule dans sa gorge, nettoyant les kilos de poussière qu'elle a ingurgité pendant le tremblement de terre. A la première gorgée elle a l'impression d'avaler un bol de plâtre, la seconde coule fraiche et délicieuse dans sa gorge irritée. Niveau vision c'est toujours légèrement flou mais après que Mike lui aie sommairement nettoyé le visage elle s'aperçoit que la encore c'est la poussière qui lui colmate les yeux. -Ça dépend ce que tu appelle des trucs louches, enchaine Mike en posant son cul dans la poussière a coté de Miki, un machin verdâtre qui pue, une voix qui sort de nulle part, les gens qui disparaissent les uns après les autres... ah et puis le tremblement de terre, les portes qui refusent de s'ouvrir... on est pas dans la merde. Miki hausse un sourcil, ça ne ressemble pas trop a Mike ce genre d'expressions, mais la situation est tellement étrange … peut être l'étrangeté est-elle contagieuse va savoir …
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Quatorze
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Ah ça non, ils sont pas dans la merde mais plutôt en enfer. Ainsi, tout le monde a disparu? Comment les gens peuvent disparaître d'abord? On ne disparaît pas comme ça, on laisse des traces. Il doit forcément y avoir un responsable, et Samuel voulait le trouver à tout prix, histoire de lui mettre un bon coup là où faut, stérilisation offerte par la maison si vous voyez ce que je veux dire.
Et bien dites donc... Je... faut... Putain, mal la tête.
Le programme principal s'affole, il se passe quelque chose dans le cerveau de Quatorze, quelque chose que tous les implants et fils du monde ne pourraient contrôler. Ses émotions ne sont plus sous son contrôle, et il en découvre une autre... Mais il n'a pas le temps de réagir que...
Samuel a levé le poing et a fracassé une pauvre taque électrique qui n'avait rien demandé à personne. Il n'a pas crié, il a hurlé comme un animal. On pourrait d'ailleurs le croire enragé.
Beaucoup de choses sont acceptables mais pas ça. On peut lui triturer le cerveau, on l'a bien transformé en cyborg, mais ça... Il respire profondément pour reprendre son calme, et puis fait fasse à ses deux compagnons d'infortune. Ils ont l'air d'avoir vu la même chose que lui, ils n'ont peut être même pas vu son pétage de plombs. Par contre, chez eux aussi ça y est, celui qui joue avec Samuel joue avec eux tous.
Peur, hein?
Il tremble, même s'il a repris le contrôle il est toujours en colère. Il y a un enfoiré qui a osé lui faire connaître la peur... Le programme-principal ne sait que faire, il n'ose pas reprendre le contrôle alors il se contente de conseiller Samuel qui pour une fois écoute. Il est l'aîné, et entraîné au combat car c'est un NOD. Il est donc responsable des gamins et doit les protéger, ou au moins les aider.
Ho les jumeaux, Mike et Miki, c'est bien ça? Je vais vous sortir de là, parole de NOD. Cette histoire commence à me sortir par les trous de nez alors j'me casse et j'en profite pour sauver vos vies au passage. Vous pouvez toujours refuser bien entendu. Je reviens dans deux minutes.
Il va fouiller toutes les étagères, et prend un peu de tout. Il n'a pas de sac donc doit se contenter de l'essentiel: à manger, à boire et n'importe quoi qui pourrait servir d'armes, mais il ne trouve qu'un seul grand couteau à viande. Il revient donc près des jumeaux, et leur lance deux pommes à Mike car il juge que Miki n'aura peut être pas les réflexes nécessaire. Ensuite il dépose le couteau au sol et donne un coup dedans pour le faire glisser jusqu'à Mike.
Si jamais il m'arrive quelque chose, sers-t-en pour protéger ta sœur. Bon, c'est pas tout mais j'ai pas d'idées moi... Apparemment on ne peut pas sortir par la porte d'entrée, c'est ça? Euh... vous avez une idée?
Aveuglé par sa colère, il n'a rien prévu et ça le dérange. Il sait que ce n'est pas normal, il ne se serait jamais laissé emporter comme ça "avant"... Il faut toujours prévoir, avoir au moins un coup d'avance ou un plan de secours, mais là il n'a rien. La peur, et la colère qui l'emporte, c'est inhabituel et il n'aime vraiment, mais vraiment vraiment vraiment pas ça.
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Mike
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Jeu 2 Sep 2010 - 13:56
Une idée.... Il est malin celui là dis donc ! Si on avait eu une idée, on serait pas là ! Et puis qu'est ce qu'il veut faire avec son couteau de boucher...On voit bien qu'il a pas eu l'autre furieux en face lui...Non mais je te jure, on aura tout vu...
Mike pousse un soupir, échange un regard dépité avec sa sœur. Il n'a même plus envie d'ouvrir la bouche. Il avait déjà l'impression d'entendre Conscience la dernière fois, ça ira pour lui. Mais le pire c'est que Conscience a raison... Ils ne sont pas plus avancés avec ce couteau de cuisine ou ce compagnon de fortune... Surtout qu'il a pas l'air beaucoup plus net qu'eux.
*Un choc post-traumatique peut-être.* *Ouais, ouais, ouais c'est ça... Il est choqué et moi je suis un petit bonhomme vert qui te parle depuis la planète Mars ! Non mais arrête de réfléchir Mike, c'est de pire en pire à ce niveau là... A mon avis c'est surtout toi qui a pris un choc. Surtout que tu fais celui qui a rien vu mais moi je l'ai bien vu encore la bonne femme là et pas qu'elle ! Faudrait pas se foutre de la gueule du monde quand même.*
Mike se redresse subitement comme frappé de stupeur. Il ne pensait pas que Conscience avait ressenti lui aussi ce qui venait de leur arriver. En fait oui, il avait gardé son calme. *Pas de vague. Ne surtout rien laisser passer.*
Cinq bonnes minutes à se répéter ça inlassablement. A contrôler les tremblements des nerfs qui vont pas tarder à lâcher. A faire tout son possible pour ne pas succomber à la folie. Il a déjà assez d'une voix supplémentaire dans le crâne tous les jours. Il est capable de gérer un flot d'image comme ça... ça lui rappelle le camp, les heures d'entraînement à la torture, où on vous flashe en pleine rétine les pires horreurs que l'humain puisse imaginer.
*Ouais ça c'était un bon entrainement à leur partie de cache-cache ici...* *ça y est Mike t'as pété les plombs ! Il prend ça pour un jeu, le pauvre... Si quelqu'un m'entends, venez nous en aide, nous sommes perdus...*
Il jette un œil à Miki. Elle fixe le sol. Il ne sait pas trop ce qu'il doit en conclure. Il a un peu fait abstraction d'elle et de Samuel pendant les flashs. Trop de concentration.
*ça va toi ?*
La question est lancée sans grande conviction. Il sait pertinemment que ça ne va pas. Il le sent. D'ailleurs il se rapproche et attrape sa main. Il a envie de la serrer très fort, assez pour que personne ne puisse les séparer si toutefois l'autre fou devait se repointer. Elle lève la tête vers lui et lui rappelle la présence de Samuel du bout du menton. Mike hausse les épaules.
De toute façon... *On est fait comme des rats !* *On est fait comme des rats !* *On est fait comme des rats !*
On est fait comme des rats !
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Matie
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Jeu 2 Sep 2010 - 16:01
Tu ne croie si pas bien dire Mike. Regarde derrière vous. Toi et ta sœur êtes cernés par ... DES RATS !!!!!
Un nid énorme et répugnant vous épie de milliers d'yeux glauques et globuleux. D'ailleurs quelques uns d'entre eux se sont déjà fait la malle.
Miki ! Quel est donc la chose qui te grimpe dans le dos ? Et toi Mike ! Quelque chose bouge dans le bas de la jambe de ton pantalon. Et toi Quatorze ? Penses-tu que tes câbles tiendront le choc face à l'un d'entre eux et surtout face à ces petites dents acérés et tranchantes ?
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Quatorze
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Ven 3 Sep 2010 - 20:35
Des rats? Des rats! Ils sont faits comme des rats, entourés par des rats... Mais Samuel n'est pas un rat et il va leur montrer. Raté, le programme principal reprend directement le contrôle... Sans aucun geste brusque il dégaine son arme et s'approche des jumeaux.
"-Ici le programme principal. Veuillez garder votre calme. Il vous faut rester calmes et vous lever. Nous devons quitter les lieux immédiatement. Les rats sont vecteurs de maladie et peuvent être violents, c'est dangereux."
Il est calme et parle posément, comme s'il maitrisait la situation. C'est normal, c'est un programme qui ne ressent rien ni même la peur de la mort ou de l'inconnu. Pour lui, tout va bien, pourtant pour lui tout va mal. L'autre, l'humain est en train de littéralement devenir fou. Les sans-puces sont des rats, des rats qu'il a éliminé et qui reviennent pour le bouffer. Il a bien vu que Mike et Miki étaient des insurgés, des rats d'insurgés, ce sont sûrement eux qui ont amené les rats. Il a donc voulu les tuer, mais le programme principal est intervenu.
Les rats sont donc là, vivants. Que veut le programme principal? Les convertir? Il n'y arrivera pas, les rats ne veulent pas d'un implant, c'est bien connu. Ces deux gros rats, plus les centaines de petits, ils sont tous ses ennemis. Il devrait les détruire, mais ce putain de programme-principal refuse de le laisser faire.
Le programme va bien, il a analysé la situation et sait quoi faire. Ne pas affoler les bestioles, essayer de sortir de là. Mais ils bloquent la porte d'entrée, il faudra soit forcer le passage soit trouver une issue, ou au pire la créer en faisant exploser un mur. Le programme va mal aussi, car il doit garder le contrôle et pour ça il ne sait pas quoi faire. La personnalité de l'hôte est de plus en plus forte. Il a peur, il ne contrôle plus rien et fera des erreurs. Les erreurs sont interdites, le programme-principal doit donc rester aux manettes et ceci à tout prix.
Froid et raid comme n'importe quel robot le serait, il prend les jumeaux par la main et les lève. Une fois debout il les fait marcher quelques mètres mais s'arrête net: Encore des rats.
"-Il nous faut agir et vite. Il faudrait essayer de trouver une autre issue, je dégagerai le passage. Sauf si vous avez de quoi les faire fuir."
Les murs ont été fragilisés par les récents événements, et l'un deux semble en mauvais état, le revêtement s'est même détaché.
Peut être que...
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Miki
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Dim 5 Sep 2010 - 18:01
*T'as vu ça? Tu l'a vu dit?* *Oui* *Tu sais a quoi ça me fait penser?* *Oui* Forcément qu'il le sait elle l'a pensé tellement fort qu'il aurait fallut être sourd pour ne pas l'entendre. Ces flash ça lui a fait remonter en mémoire le centre, les expériences, les ratages. Ils étaient tellement fiers d'avoir réussi a faire fonctionner les implants de communication non orale qu'ils avaient voulu tester différentes programmations, différents réglages, ça envoyait dans le cerveau des cobayes des images tellement intenses venus des autres qu'il avaient l'impression d'y être, mais les images n'étaient jamais stables, elles flashaient, le programme cherchant l'équilibre entre deux réalités.
*On peut voir ça plus tard?* Quatorze les décolle du sol comme s'ils ne pesaient rien et les emmène avec lui de l'autre coté de la pièce. Miki ne fait presque pas attention aux rats, elle est bloquée sur son idée comme Windows sur son écran bleu, tellement buguée qu'elle ne remarque même pas qu'il y'en a un qui squatte sur son épaule. C'est quand Mike le déloge qu'elle se réveille et réalise pleinement ce qui se passe autour d'elle. -Ça sort d'ou ça? -De nulle part, dit-il en prenant par la queue un rat qui essaie de grimper sur son pantalon. Pas de violence, pas de brusquerie, ne pas leur donner de motif pour attaquer, surtout qu'ils n'en auront probablement pas besoin. Quatorze aussi a bugué il regarde le mur décrépit comme s'il y voyait une porte de sortie, okay il est dans un sale état avec les secousses et tout le tralala, mais de la a y faire un trou … avec quoi en plus? Y'a plus qu'a appliquer les bonnes vieilles méthodes anti-rats façon vie dans les égouts. Les rats ça aime pas ni l'eau ni le feu, dans une cuisine on doit pouvoir trouver l'un ou l'autre si c'est pas les deux. Elle se dégage de la poigne de Quatorze et saute sur un plan de travail en inox, les rats on pas encore réussi a grimper jusque la, ça glisse trop. Mike la suit en silence, pas besoin de parler, tout comme elle il sait exactement ce qu'il y'a a faire, il n'y a que le robot NOD qui reste debout comme un con. -Ben reste pas la, tu va te faire bouffer! Lui crie Miki en lui indiquant de monter lui aussi sur les plans de travail. Mike penché sur les bruleurs a gaz cherche le tuyau d'arrivée pour le transformer en lance flamme, Miki farfouille dans les éviers cherchant elle l'arrivée d'eau pour essayer d'inonder la cuisine. *T'as du feu?* Elle farfouille dans les poches de son trop grand blouson. *v'la* dit elle en lui lançant une boite d'allumettes défraichies *si t'en trouve d'autres tu les prend hein, c'est mes dernières* Vu de l'extérieur ça doit faire bizarre il agissent l'un avec l'autre, sans ouvrir la bouche, s'aidant quand il en ont besoin s'envoyant divers objets a travers la cuisine sans un bruit ignorant totalement les rats et le cyborg, a part pour lui coller dans les mains un tuyau de cuivre arraché a une plaque de cuisson. Les rats quand a eux s'agitent, voir de la viande fraiche hors de portée ça les énerve, ils se grimpent les uns sur les autres, s'accrochent comme ils peuvent poignées des portes de placards. L'empilage de fourrures grises et mouvantes monte lentement, et pourtant la cuisine n'a pas l'air de se vider, au contraire c'est comme si il y'avait un renouvellement infini de rats.
*Terminé* dit-elle triomphalement. *Pareil* répond-il sur le même ton. -C'est parti. Elle ouvre d'un coup tous les robinets d'eau de la cuisine, robinets qui pendent lamentablement hors de leurs logement au dessus du tas de bestioles, et l'eau se déverse sur les rats les faisant couiner et reculer. Mike ouvre l'arrivée du gaz et enflamme les tuyaux avec une allumette, il a bricolé des poignées sommaires mais ça chauffe les mains quand même, enfin quand ils commencent a griller les première fourrures les rats battent en retraite. Ils ne s'avouent pas vaincus cependant, retranchés dans les coins de la cuisine ils guettent la moindre faille.
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Matie
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Sujet: Re: Cuisines de l'hôtel Jeu 9 Sep 2010 - 10:27
Le feu ! Il courre partout maintenant. Vous pensiez qu'il allait se contenter de cibler seulement les rats. Sauf que vous avez mal calculé. Vous venez de provoquer votre propre perte car le feu se propage. Certes les rats grillent un par un en couinant dans les aigus. Mais vous ... Vous aussi êtes dans la pièce.
D'ailleurs il fait chaud ! Très chaud ! Le feu courre désormais sur les murs et le plafond. Vous connaissez Jeanne D'Arc ?!?! Sa mort a été ... atroce. Brulée vive. Comme vous. Parce que les flammes vous encerclent, lèchent vos pieds et flirtent dangereusement avec votre corps.
Qu'est-ce qu'il fait chaud ! C'est intenable. La peur vous tient entre ses doigts et votre dernière heure est arrivée. Parfois hurler est un bon moyen d'accueillir la mort ... C'est bientôt terminé.