Drew Connor

Washington; 15 septenbre 2035:
15 ans et dejà dans l'armée.
C'est vrais qu'on fait rentrer les jeunes le plus tôt possible, mais 15 ans qu'est-ce que c'est? A 15 ans on est même pas encore fait! Je suis jeune, je ne suis qu'une enfant! Je veux profiter de la vie! On a à peine appris à pisser droit qu'on nous tend une arme pour dégommer la populasse!
Putain, c'est quoi ce bordel?! Qu'ils se débrouillent seul en Europe pour se sortir de leur merdier!! Ils ont bien réussi à y entrer, ils arriverons surement à en resortir!
Bref. C'est mon père qui m'a forcé. Vu qu'il est lieutenant-colonel de l'armée de terre et il veut que sa fille-fille suive le chemain de la gloire militaire! Et bla bla bla... pourquoi il ne pouvait pas faire ouvrier ou je ne sais trop quoi?
Bon, voyons le bon côté des chose... Enfin pour ça il faudrait déjà qu'il y en ait un!

[...]

Washington, 27 novembre 2035:
De plus en plus de jeunes sont engagés dans l'armée. Elle s'agrandit de jour en jour. on est déjà 2431 ados d'après ce que j'ai compris. En comptant les vieux qui son là depuis des années déjà on doit surement dépasser les 30 000!
Durant ces quelque mois j'ai appris a utilser x sortes d'armes et je me suis surprise à aimer ça! Moi qui ne voulais pas devenir soldat! Il parait en plus que je suis douée et que j'ai de l'avenir dans le métier. Qui sait, peut être qu'on jour je pourait diriger un petite élite de, disons, 300 personnes.

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Washinton, 11 septembre 2037:
17 ans aujourd'hui! Joyeux anniversaire Drew! Peut-être qu'on va t'organiser une fête et t'offrire un beau cadeau. MON CUL OUI! Ton cadeau tu peu te le foutre ou je pense! Tout le monde a oublié, même papa! Evidament puisque hier il est passé de petite merde à tresor nationnal! Maintenant il est trop occupé à sauter sa supérieur pour la remercier!
Moi j'ai passé le permis pilote, je suis entrée dans l'armée de l'air, je suis félicitée tous les jours pour mes progrès, mais on s'en fou!

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Washinton, 5 août 2039:
18 ans et déjà capitain de l'USAF. Tout le monde est fière de moi et papa est mort d'un "mistérieux" accident de voiture dont je n'ai stictement rien à voir. En gros: tout va bien dans le meilleur des monde!
Ca fait deux moi que mon supérieur parle encore et encore d'envahire Novlangue pour libérer les européen de cette étrange dictature. Si tout se passe comme prévu, dans trois moi je décolle avec ma petite armée pour tous les buter!

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Washinton, 2 janvier 2040:
Et voilà, nous avons décollé. Ca a pris plus de temps que prévu mais ce n'est pas grave. Nous voilà en vol. Ici, le voyage se fait dans un silence de mort. Tout le monde est anguoissé et personne ne parle. Si tout va bien nous serons en europe d'ici demain matin.

Europe, 3 janvier 2040:
Il est 2 heure du matin et de coup de connon ou je ne sais trop quelle arme son tirés du sol. C'est la panique! Je n'ai plus de contacte avec 35 autres avion. L'alarme de bord retentit encore, encore et encore! Je vais devenir dingue! Je crois que l'aile droite est touchée. Je n'en peut plus! Bon sang, on s'écrase!

Europe, 3 janvier 2040:
Le jour se lève sur la planète chaos. Tous les avions sont foutus, et je ne vois aucun survivant. Je suis seule au monde. Je ne sais pas quoi faire. Je pense que je vais tenter de marcher jusqu'à Novlangue pour voir à quoi ressemble réellement cette ville. De toute facon qu'est ce que puis-je encore perdre? Si je ne meurt pas maintenant je mourrais là bas!

Europe, 7 janvier 2040:
Je marche encore et encore sans croiser personne. Pas un signe de vie. Je suis faible. Je n'en peux plus. J'ai faim, j'ai soif! Toute les source son polluées et la seule nouriture que je trouve c'est un verre de terre tout les 10 lillomètre.

Europe, 8 janvier 2040:
Enfin je la vois! Je vois Novlangue! Dans quelques jours j'y serais! L'éspoir me reviens! Je surviverais!


Novlangue, 10 janvier 2040:
Qui suis-je et où suis-je sont les premières questions qui me sont venu à l'esprit en me réveillant ce matin dans une petite rue. je suis dans un état déplorable et je n'ai aucun souvenir de ce qui s'est passé. Je porte un badge disant que je suis le capitain Drew Connor et pourtant ce nom ne me dit rien. J'ai trouvé ce journal portant le même nom que sur mon badge dans mon sac, et je l'ai lu en me disant: "mais porquoi je ne me rappelle pas?". J'ai peur. Peut-être que cette soudaine amnésie est post-traumatique. Mais je ne comprend pas pourquoi elle n'est pas apparue tout de suite après ce soit-diasant crash. Je ne sais pas quoi faire!

Novlangue, 11 janvier 2040:
J'ai honte! Cette nuit alors que je cherchait un endroit ou dormir, j'ai été agressé et violé sauvagement par deux hommes! Je ne peu plus m'arrété de pleuré. Il m'ont tout pris pour m'umilier: mon sac mes vetements, ma dignité! Il ne me reste que mon journal et un stylot trouvé par terre pour me vider l'ésprit. J'ai honte! J'ai froid! J'ai peur!

Novlangue, 12 janvier 2040:
Cette nuit j'ai étée recueillit par des soldats novlanguais. Ils ont été très gentille avec moi. Il m'ont nourit, logé et il m'ont expliqué le principe de novlangue et le danger que représentaient les rebelles. Il m'ont même proposé une place parmis les N.O.D.

[...]

Novlangue, 9 mars 2040:
Après m'avoir fait passé de nombreux teste d'aptitude, les N.O.D m'ont adoptée. J'ai même grimpé au poste de capitaine, encore si je puis dire. Tous les jours je me bats contre ces foutus rebelles. Il nous donnent du fils à retordre! Mais ne remarquent-ils pas que nous sommes plus puissant qu'eux? Ne peuvent-ils pas se plier au regle comme tout le monde et vivre libre et heureux? Peu m'importe que ce soit des homme, des femme ou des enfant, je les éliminerait tous pour faire reigner la paix sur Novlangue!

[...]

Novlangue, 3 avril 2040:
Je ne peu plus m'arreter de penser à ce rebelle que j'ai capturé hier. Grâce à lui j'ai enfin compris ce que lui et ses camarades essayait de faire. En réalité je ne fait pas partie des bons mais des mechants. Je n'aurais pas du les écoutés ces enfoirés! Ils m'ont bien eu! Mais je vais me vengé comme il faut. Non pas que je vais les abandonner, non! Je vais tout simplement souffler des infos importantes sur eux aux rebelles. Je serais en quelque sorte une espionne infiltée!
DANS VOS CULS BANDE DE SALAUDS!!!!

Drew se tenait debout au milieu de la grande salle, sans savoir d’où elle venait et comment elle en était arrivée là. En l’espace d’un instant, elle s’était retrouvée là, oubliant ce qu’elle faisait la seconde d’avant. Elle était déboussolée, perdue dans cet endroit inconnu parmi tous ces gens attendant un je-ne-sais-quoi, la fin du monde peut être. Ou bien le renouveau. L’ouverture d’une nouvelle dimension, d’un nouvel âge. Le nouveau Novlangue.

Drew se passa une main sur le front tout transpirant. Elle ne se sentait pas bien, quelque chose n’allait pas. Elle avait l’impression d’être différente. A qu’elle niveau avait-elle changée ? Elle ne pouvait le dire. Mais elle en était sûre, quelque chose faisait d’elle une autre femme.

Connor regarda tous ses gens s’avancer vers des portes différentes, se faire trier comme du bétail, et disparaitre, tous ça sans broncher, le regard aussi vide que la mort. Au loin, deux hommes discutaient entre eux en la regardant. L’un d’eux était vêtu d’une blouse blanche, un scientifique sans doute, et le second portait un uniforme rouge et un pistolet pendait à sa ceinture, un NOD. Elle put déchiffrer quelque bribe de conversation avec le peu d’expérience en matière de lecture sur les lèvres qu’elle avait.

-… un chat, le siens je pense. Les ordinateurs sont formels, disait le scientifique l’air grave.

-Alors c’est elle, vous dites… Elle n’a rien d’animal, fit le NOD, impassible.

-Ca va venir plus tard.

-Bien, allons-y.

Les hommes se mirent en marche vers la jeune femme. Cette dernière ne parut même pas s’en rendre compte. Elle resta inerte et les observa approcher. Ils s’arrêtèrent en face d’elle. Le NOD se tourna vers le scientifique.

-Pourquoi ne bouge-t-elle pas ?

-Elle est sûrement en état de choc. Une fusion, ce n’est sans doute pas de tout repo.

-Elle ne va quand même pas rester comme ça.

-Elle n’est pas tétraplégique, elle ne bouge juste pas.

Drew pencha la tête sur le côté avec une rapidité de 2 de tension. Et ouvrit lentement la bouche et articula :

-Vous… êtes… qui ?... Vous… êtes… laids…

Les deux hommes grimacèrent face à cette remarque.

-J’ai bien entendu ? Elle nous a insultés !

-On dirait, oui. – Il se pencha vers Drew – Vous pouvez parlez ?

-J’t’aime pas toi… marmonna-t-elle.

-Oh ! s’exclama l’officier. Ca suffit, emmenez-là !

Le scientifique sortit une seringue de sa poche et l’enfonça dans le cou de Drew. Elle leva mollement la main pour écarter celle du scientifique main sa vue commençait déjà à se brouiller.

-Que… me… voulez… v… …

Et elle s’endormit.

-… fini.

-Et que comptez vous en faire après ?

-Je ne sais pas. On la jettera.

-Vous voulez dire… avec les autres ?

-Où d’autre ?

-C’est vrai.

-Monsieur ?

-Oui, Cadet ?

-L’ordinateur à détecté une activité cérébrale. Le sujet ne va pas tarder à se réveiller.

-Ce n’est pas sûr. Peut être que ce n’est rien.

-Quand je dis activité cérébrale, c’est une forte activité cérébrale. Je pense même qu’elle nous entend.

L’homme se leva brusquement de sa chaise et se dirigea vers la cuve ou trempait une jeune femme dans du liquide amniotique. Il observa le spécimen de haut en bas puis se tourna vers son collègue.

-Elle nous entend, tu dis ?

Le jeune homme hocha la tête.

-Capitaine Drew Connor ? M’entendez-vous ?

La jeune femme frémit. Elle ouvrit les yeux. Elle ne voyait pas grand-chose mais pouvait quand même distinguer des formes humaines en face d’elle. Un tuyau lui procurant de l’oxygène descendait dans sa gorge, lui procurant une terrible sensation de devoir vomir, et d’autres câbles et tuyaux en tout genre lui criblaient le corps. Drew se mit à se débattre frénétiquement, à gratter la paroi de la cuve, à s’emmêler dans le câblage.

Le scientifique, n’ayant pas réagit face à se spectacle, se tourna vers son collègue qui stressait.

-Vide la cuve.

-Mais…

-Vide-la.

Cadet disparut dans une petite pièce adjacente et enclencha le « dispositif de libération d’hôte ». La cuve se vida lentement. Lorsque tout le liquide amniotique fut enlevé, seule demeurait Drew couché au fond du cylindre de verre. Elle tenta plusieurs fois de se relever mais n’y parvint pas.

Le jeune scientifique, sorti de la cabine de commande, demanda à son supérieur.

-Doit-on l’aider ?

-Non, laisse la faire.

-Bien, monsieur.

Tous deux restèrent plantés devant la cuve et regardèrent Drew se débattre pour se relever. Elle mit une bonne minute avant de parvenir à se mettre à quatre pattes. Elle arracha d’une main tremblante câble après câble sur son corps, faisant apparaitre de temps en temps un petit filet de sang. Pour finir elle s’attaqua aux deux tuyaux : d’abord celui pour la nourrir, qu’elle peina à enlever et fini pas l’arracher d’un coup avec un cri de douleur étouffé par le second tuyau l’aidant à respiré qu’elle enleva en dernier. Elle l’attrapa à deux mains et tira doucement tout en hoquetant. Elle sentit le tuyau remonter doucement les parois de la trachée tout en frottant sa glotte. Elle manqua plusieurs fois de vomir mais parvint à se retenir jusqu’au moment où le tuyau fut entièrement sortit.

Drew se réveilla en sursaut et se redressa dans son lit. Elle se frotta les yeux et bailla.

-Quel drôle de rêve…

Elle s’étira. La pièce était très sombre, et portant elle avait le sentiment que c’était le jour. Elle se leva et s’avança vers l’emplacement où devait se trouver la fenêtre, mais en chemain ele heurta quelque chose. Un meuble.

-Mais que fait cette tablette ici ?

Elle contourna l’objet et longea le mur à tâtons et trouva la fenêtre un peu trop loin à son goût. Elle chercha la manivelle et à la place rencontra un bouton. Elle appuya dessus et le volet s’ouvrit automatiquement. La lumière du soleil aveugla Drew pendant quelques secondes. Lorsqu’elle s’y habitua, elle regarda autour d’elle et constata avec effroi que son appartement n’était plus son appartement. Tout avait changé. Il était toujours aussi petit mais semblait plus spacieux. Il n’était plus aussi délabré qu’avant et semblait presque beau. Les meubles étaient neufs et d’assez bonne qualité. Elle regarda à l’extérieur, c’était le même scénario. Novlangue n’était plus Novlangue. Tout avait changé, grandi, évolué. Il y avait des voitures volantes, des objets incongrus, des gens partout, en haut comme en bas…

Alors elle comprit. Elle avait fait un bond dans le futur. Mais de combien d’année ? 10 ? 50 ? 100 ans ? Ce rêve qu’elle avait prit pour un rêve n’en était pas un. Mais que pouvaient bien lui vouloir ces scientifiques ? Qu’étaient devenus les autres novlanguais de 2040 ? A quoi pouvaient bien ressembler les Etats Unis maintenant ? Et son père ? Avait-il traversé le vortex ? Tant de questions dont elle ne voulait pas forcément connaitre les réponses, mais qu’elle ne tarderait pas à résoudre…