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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
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 Ballade improvisée

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Valkyrie
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Járnsaxa Baldr
Járnsaxa Baldr

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L'art de la séduction
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Ballade improvisée

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Aux premières loges pour l'apocalypse
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MessageSujet: Ballade improvisée   Ballade improvisée Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 1:15

Járn sortit de sa poche son holo-phone qui martelaient sa cuisse de ses vibrations depuis la poche de sa tunique. Un message ...

" Cc Járn c'est Jim, je suis dsl je suis obligé d'annuler le rdv de cet aprem. Le boulot, comme d'hab ... On remettra ça ! "

Hop, un client absent qui, du coup, lui file un après-midi d'oisiveté. Jim était un de ses clients réguliers, et bossait dans les affaires. Ca lui arrivait souvent de remettre leur rendez-vous à plus tard à cause d'une réunion ou d'un client de dernière minute. Elle n'avait aucune rancune, c'était pas son genre. Et puis elle pouvait se tourner les pouces dans ce magnifique parc, elle allait pas s'en plaindre !

C'est la première fois qu'elle visitait cet endroit. On lui avait souvent parlé de ce "jardin suspendu" mais n'avait pas pris l'initiative de visiter l'endroit ...
C'était sympa, les architectures contemporaines se mêlaient au règne végétal.

Elle s'approcha d'une balustrade. Ho, c'était haut dites donc. D'ici on voyait le grouillement des rues en bas, les voitures qui volaient un peu plus haut et même quelques personnes qui se prélassaient sur leurs balcons dans les bâtiments résidentiels voisins.

L'endroit n'était pas super fréquenté en semaine, juste quelques couples et vieilles personnes qui avaient un peu de temps à perdre.

Járn traversa l'un des ponts qui reliaient les différentes parties du parc entre elles afin de trouver un coin d'herbe où elle pouvait se poser, et une fois installée, sortit de son sac les petites choses qu'elle avait ramenées pour que Jim et elle se régalent. Bon, du coup, elle se retrouvait un peu bête à les manger toute seule ...

Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle et repéra un homme pas loin. Hmm ... Allez, il a pas l'air méchant, et puis je vais pas manger tout ça ... Elle n'avait pas envie de gaspiller en jetant tout non plus.

Elle se releva, laissant un instant ses affaires dans l'herbe, et aborda le jeune homme.


" Excusez-moi ... Vous avez une petite faim ? J'ai de la bouffe en trop et je ne finirai jamais ça toute seule ... "

Elle devait avoir l'air un peu louche à demander ça comme ça. Elle rajouta :

" Euh bien sûr, vous n'êtes pas obligé de manger en ma compagnie ... "


Elle lui fit son plus joli sourire de Valkyrie. Il n'en était peut-être pas obligé mais Járn ne refuserait pas une autre présence en ce bel après-midi ... !
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Danny Masterson
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MessageSujet: Re: Ballade improvisée   Ballade improvisée Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 16:49

Ce monde part en couille. Je le pense souvent en ce moment, certainement trop. Je réfléchis trop, en fait. Et presque à chaque fois j'en arrive à cette conclusion un rien pessimiste. Chaque émission que je vois me le rappelle, chaque bureaucrate libidineux que je croise me le jette en plein visage, chaque discours que j'entends l'insinue au plus profond de mon esprit. Nous n'avons plus de besoins, plus de but... plus rien d'autre à produire que des richesses superflues, encore et encore, et la plupart trouvent le moyen de s'en réjouir. Ils pensent sans doute que ça y est, c'est fait, nous avons gagné le grand jeu concours de l'Univers, nous voila au sommet et plus rien ne pourra nous faire tomber. Hormis nous-même.

J'ai bien tenté d'échapper à tout ça, cloîtré chez moi du matin au soir, mais rien n'y fait. Toutes les technologies du monde, aussi intelligentes soient-elles, ne restent que le reflet des mains qui les ont crée. Les mondes virtuels apprennent aux jeunes pousses comment spéculer sur le PIB d'un état, la télé montre aux gens comment devenir créatifs en matière de déchéance, et les livres... ils rendent bien trop nostalgique. Cet appartement, qui me semblait être un monde à lui tout seul quand j'étais enfant, accueillant différentes personnes chaque jour et qui paraissaient toutes impressionnées par mes prouesses, a aujourd'hui pris l'allure d'une cellule maintenant que j'y suis seul. Il me faut de l'air, du vrai, du pur, celui qu'on respirait avant. Il faut que je sorte, il me faut de l'espace !

***

"Ascenceur onze, en montée."

Je regrette presque l'appartement. Me voila encore plus mal à l'aise, seul dans cette cage de métal... je n'aime pas les ascenseurs, qu'on y mette des tableaux de Renoir ou pas. J'en ai presque la nausée, et cette "montée" me semble interminable. Je ferme les yeux, concentré sur ma respiration pour ne pas laisser d'autres pensées prendre le dessus. Tout est pensé, calculé, les pannes ça n'existe plus, aucune raison de s'inquiéter...

"Parc Merrill Lynch, terrasse trois. Passez une agréable journée."

Elle le sera dès que j'aurais mis les pieds dehors. La voix synthétique m'a fait rouvrir les yeux, un instant éblouis par la vive lumière de l'extérieur. A peine accoutumé, j'ai l'impression d'avoir atterri dans un autre univers. Je suis entouré d'arbres, de fleurs, il y a même de l'herbe qui tente de s'échapper des carrés de verdure sévèrement délimités. La beauté doit être organisée, elle aussi. Peu importe, je ne suis pas venu pour penser à ça.

Il suffit de quelques allées et venues pour oublier, de toute manière. Je retombe en enfance, dommage que j'ai passé l'âge de grimper aux arbres, ou courir à toutes jambes entre les massifs de fleurs. Au lieu de ça, je me contente d'effleurer une feuille du bout des doigts, me pencher pour respirer un parfum jusque là inconnu. Un peu plus loin, une passerelle mène vers la terrasse voisine, où la couleur dominante devient le rouge. Je m'engage, jette un coup d'oeil en bas... d'ici les moutons orthodoxes sont aussi petits que des fourmis, travailleuses acharnées qui ne s'arrêteront que quand la reine sera satisfaite. Eux n'auront jamais la chance de venir ici... et j'en ressens une coupable bouffée de fierté. Chacun à sa place, certains ont juste oublié où est la leur.

Je ferme à nouveau les yeux, posé là entre deux gratte-ciel, mais pas pour m'échapper cette fois. Seulement pour m'imprégner des odeurs printanières, profiter du silence à peine troublé par les-

" Excusez-moi ... Vous avez une petite faim ? J'ai de la bouffe en trop et je ne finirai jamais ça toute seule ... "

Je fronce les sourcils, espérant que le voix ne s'adressait pas à moi. Comment peut-on se permettre de troubler un instant de tranquillité comme celui-ci...

" Euh bien sûr, vous n'êtes pas obligé de manger en ma compagnie ... "

Je suis fait. Adieu, paix intérieure, même le robot de l'ascenseur résonnait plus doucement à mes oreilles quand elle me délivrait de ma claustrophobie. Mais soit, donnons un visage à cette voix apocalyptique. J'ouvre timidement les paupières, me tournant vers elle avant de la dévisager des pieds à la tête. Il ne manquait plus que ça... dans le meilleur des cas c'est une valkyrie, une de celles qui ont un peu de jugeotte. Au pire, c'est une gamine pourrie gâtée qui essaie de faire comme les professionnelles pour passer le temps. Inspecteur Masterson, l'enquête est ouverte! Si elle n'insiste pas, elle est de la première catégorie, celles là savent quand elles peuvent faire mouche.

"Bonjour... désolé, mais je n'ai pas très faim."

J'ai à peine le temps de terminer ma phrase que mon estomac décide de se rappeler à mon bon souvenir. Je mangerais bien un morceau, tout compte fait, et il suffit de jeter un coup d'oeil aux pique-nique de la demoiselle pour savoir que je ne serais pas déçu. Ce qui répond également à ma première question, bien joué Inspecteur!

"Mais je crois que je peux me forcer."

J'essaie de sourire, chose qui ne m'était pas arrivée depuis bien longtemps, pour lui faire comprendre que je plaisante. Que je plaisantais, plutôt. Bref, que j'ai faim. Je m'avance vers elle, sans oublier que je dois rester méfiant avec ce genre de personnes, les mains enfoncées dans les poches.

"Je trouverais assez déplacé de profiter de votre générosité sans profiter également de votre compagnie... je m'appelle Danny, et vous?"

Encore le sourire, un peu moins forcé cette fois. Depuis combien de temps je n'ai pas discuté avec quelqu'un, sans raison bien précise derrière la tête? Trop pour être habile en tout cas, mais cette journée est décidément placée sous le signe de la découverte.
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MessageSujet: Re: Ballade improvisée   Ballade improvisée Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 23:34

[Erm désolée pour l'attente, c'est impardonnable =_=' J'ai sacrément perdu la main moi.]

Le jeune homme semblait réticent au début, puis finalement accepta. Cool, de la compagnie ~
Au moins elle n'aura pas préparé tout ça pour rien.


"Je trouverais assez déplacé de profiter de votre générosité sans profiter également de votre compagnie... je m'appelle Danny, et vous?"

Járn l'accompagna jusqu'a sa petite aire de repos et lui répondit :

" Merci c'est bien gentil ... Au cas où vous vous posez la question, je n'étais pas sensée être seule, d'où la nourriture en trop. Je ne suis pas du genre à appâter les inconnus avec ma cuisine, expliqua-t-elle en riant. Je m'appelle Járnsaxa, mais vous pouvez m'appelez Járn pour faire plus simple ! Enchantée. "

Elle l'invita à s'asseoir.

" J'espère que ça ne vous dérange pas de vous asseoir dans l'herbe. "

Les plats, bonbons et autres petits gâteaux étaient déjà éparpillés sur le tissu qu'elle avait étalé par terre.

" Bon et bien, servez-vous, je vous en prie ! " fit-elle en prenant elle-même un gâteau sec pour ouvrir les hostilités.

A la base ils devaient peut-être n'être que deux mais elle avait fait à manger pour quatre. Histoire que quand il n'y aurait plus, il y en aurait encore.

Ce qui était dur lorsque vous étiez avec quelqu'un, qui plus est que vous ne connaissiez pas, c'était de ne pas laisser le silence s'installer. Et les questions semblaient souvent mal perçues dans Novlangue. Peut-être une espèce de paranoïa populaire, la peur du NOD, les autorités qui en étaient toujours à essayer de vous soutirer le moindre petit détail qui clochait dans votre vie pour le retourner contre vous et tout le tintouin. Bon, bien sûr, il y avait toujours des exceptions ... Et puis l'ambiance ne s'y prêtait pas trop, ici. Le parc était un peu comme une piqûre d'une quelconque substance vous permettant de planer un peu et laisser vos pensées divaguer et espérer que chaque personne n'était pas aussi pourrie qu'on voulait bien le croire.

Danny était bien habillé, classe ... Mentaliste ? Non, pas assez psychorigide. Quoi que ? Ou alors automate, ça serait déjà plus crédible. Oui. On dirait bien. Ou alors un insurgé qui cache bien son jeu, même si elle en doutait fort ... Bizarrement elle voyait mal un insurgé se balader dans un joli parc un beau jour de semaine. Sûrement parce que sa dernière rencontre avec un insurgé s'était faite dans un boui-boui peu fréquentable, et que l'Insurgée en question n'était ... disons, pas vraiment du genre fleur bleue. Bref.
De par son métier elle avait appris au fil du temps à déchiffrer les comportements types de chaque "classe" de personne. Ca lui arrivait de se tromper, évidemment. Mais c'était toujours marrant de se livrer à ce petit jeu de devinettes.


" Ce parc est beau tout de même ... On ne dirait même pas qu'on est à Novlangue ... Ca me change de mon petit quartier. Vous venez souvent dans le coin ? Enfin, vous pouvez ne pas répondre, si vous trouvez que ça ne me regarde pas, bien sûr."

Elle avait comme une peur que tout ce qu'elle demande paraisse suspect, ou trop curieux. Un peu comme si elle avait quelque chose à se reprocher. Ou alors peut-être était-elle un peu "soumise" sur les bords. Déformation professionnelle ? Hmm. On se le demandait.
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MessageSujet: Re: Ballade improvisée   Ballade improvisée Icon_minitimeSam 21 Avr 2012 - 14:22

Me voila assis là, devant un repas pour le moins généreux et en compagnie d'une inconnue, une valkyrie qui plus est, à devoir faire la conversation. Ce qui il faut bien l'avouer, n'est pas une franche réussite pour le moment. J'ai répondu par des sourires, ne sachant trop si je devais discuter ou me contenter d'attendre qu'elle fasse le premier pas, et avant d'avoir pu répondre à cette existentielle considération je me suis empressé d'engloutir un petit gâteau. Un peu sec, soit dit en passant, mais goûtu.

Et maintenant avec la bouche honteusement pleine, je suis encore plus mal à l'aise de ne pas être capable d'avoir un échange banal... d'autant qu'elle ne semble pas plus encline à se faire entendre. Etrange, d'ailleurs, pour une personne de sa condition. Je m'attendais à ce qu'elle soit moins hésitante, qu'elle me déride d'un clin d'oeil, qu'elle m'enflamme d'un sourire, je ne sais pas. Qu'elle corresponde un tant soit peu aux clichés qu'on a des vendeuses de charme, en somme.

" Ce parc est beau tout de même ... On ne dirait même pas qu'on est à Novlangue ... Ca me change de mon petit quartier. Vous venez souvent dans le coin ? Enfin, vous pouvez ne pas répondre, si vous trouvez que ça ne me regarde pas, bien sûr."

Merci, elle brise enfin le silence. Pourtant même ainsi, elle est sur la défensive... je ne dois vraiment pas être engageant, comme garçon. Et puis elle ne peut pas être si dangereuse que ça, je ferais bien de m'ouvrir un peu. Je suis venu pour m'aérer l'esprit et me détendre, je dois m'y tenir. Je finis donc ma bouchée en hâte, m'habille d'un sourire amusé et remonte les yeux vers les siens.

"C'est la première fois que je mets les pieds ici, et je le regrette... j'ai l'impression d'être ailleurs, aussi. Et je n'ai pas pour habitude de voir du monde, pour tout dire. C'est... ça change."

C'est un bon début, maintenant il va falloir enchaîner. Difficile de lui demander à quoi elle occupe ses journées quand je suis convaincu d'avoir la réponse, mais je n'ai pas grand chose d'autre qui me vienne en tête, si ce n'est l'enrobage de compliments traditionnels qu'on sert aux belles femmes. D'ailleurs, j'ai tout le loisir de remarquer qu'elle l'est, belle. D'une manière qu'on ne retrouve pas chez les automates, ce n'est ni sa stature, ni la perfection de ses formes ou de ses traits qui lui donnent son charme. Son visage est enchanteur, certes, mais le plus étonnant reste son allure... elle dégage quelque chose que d'autres n'ont pas.

Et si je continue à la fixer de la sorte elle va vraiment prendre peur ou pire, se dire qu'elle pourra repartir avec un client de plus. Plutôt me jeter du haut de cette terrasse que de succomber comme les autres. Me revoilà parti dans mes préjugés, je dois les mettre de côté aujourd'hui.

"Vous faites quoi dans la vie?"

J'aurais peut-être dû réfléchir à deux fois sur ce coup là, mais je pense que j'ai paru tout à fait innocent. Au moins je n'aurais plus besoin de faire semblant, et peut-être que je serais plus à l'aise après ça. Et puis merde, pourquoi je me pose autant de questions... ce serait trop demandé de pouvoir éteindre ses pensées cinq minutes?


[hrp: c'est avec quelle couleur que tu écris tes paroles?^^]
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MessageSujet: Re: Ballade improvisée   Ballade improvisée Icon_minitimeSam 19 Mai 2012 - 11:00

De mon perchoir, j'observe le manège de la foule dans le parc. Foule, c'est beaucoup dire. J'ai déjà vu plus de monde dans le coin. Du coup, les cibles sont rares. Pourtant, je suis en chasse, je dois choisir ma proie.

Je pourrais prendre la mamie qui va certainement se retrouver les quatre fers en l'air très rapidement. Elle n'est pas stable sur ses appuis. Dès que la consistance du sol va changer, lorsqu'elle passera du chemin de gravier à l'herbe, elle glissera certainement. Là, je n'aurais qu'à jouer les gentils garçons pour l'aider. De deux manières. La remettre sur pied, certes, ce qui me vaudra certainement une tape sur la tête et un sourire édenté. Et qui sait, une prime de risque. Mais surtout, l'alléger quelque peu du contenu de son sac à main. Il a l'air bien lourd pour une si vieille dame...

Pas elle Marty, souviens toi de la dernière fois.

Un frisson me parcourt l'échine. Oui, je me souviens. Quel moment terrible. Traumatisant même. Je ne suis qu'un môme, et ce qui s'est passé à mon dernier détroussage de vioque, ben ça marque à vie. Je lui ai servi de déambulateur tout l'après midi à la vieille. Et comme récompense, j'ai eu droit à une pièce de monnaie de l'ancien temps. Un truc qui ne se collectionne pas, et qui ne se revend même pas au marché noir. Pourtant, tout se vend au marché noir. Bon, effectivement, j'avais moi même pris ma commission dans son sac. Mais ce n'était qu'un maigre butin. Parce que maintenant, les vieilles, elles planquent leur argent dans le soutif! Oui m'sieur dame! C'est inadmissible. Et là, j'crois que même Bad, il ne se risquerait pas d'aller le chercher. Donc non merci, pour moi, les vieilles, c'est fini.

Y'a bien ce type en costard là, avec sa mallette. Si c'est un espion ou un dealeur, y'a surement des fortunes dans la mallette. Sauf que je vois bien que ce n'est qu'un pauvre gars qui veut se donner un genre. Et des mallettes remplies de vieux journaux ou de rouleaux de PQ, j'en ai récolté assez.

Bon, ben j'ai plus qu'à sortir ma fronde, et faire du tir au pigeon à plume en en attendant un sur pattes. Tiens, si j'enquiquinais un peu ce coule qui roucoule sur une nappe? Mais hey! C'est qu'elle est bien fournie dis donc! Tout ce qu'il faut là où il faut! J'me la ferai bien celle là... Il va me falloir un plan. Un méga plan. Pour éloigner les intrus de ma belle. En plus j'ai une technique d'enfer. Tu la choppes par les quatre bouts, tu tires, et tu te barres aussi vite que possible. C'est un vendeur à la sauvette qui me l'a apprise.

Cible verrouillée. Je ne partirai pas de se parc avant d'avoir embarquée cette nappe si bien approvisionnée. Maintenant, le plan. J'ai une idée. Je sais qu'il y a un essaim dans l'autre arbre là bas. J'en ai payé les frais quand j'ai voulu le squatter la semaine dernière. J'le décroche, j'leur lance dessus, ils vont s'enfuir, et moi j'prends la nappe. Pif paf pouf l'affaire est dans le sac. Ni vu ni connu j't'embrouille.
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MessageSujet: Re: Ballade improvisée   Ballade improvisée Icon_minitime

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