8 avenue Roosevelt

Dans le quartier des résidences Automates, se trouve l'avenue Roosevelt. L'artère principal, ou du moins celle ou on trouve les plus belles et luxueuses demeures.

Devant le numéro 8, deux gardes NOD contrôlant les entrées, deux ou trois se baladant arme à la main sur les pelouses. Vu leurs têtes ils préfèreraient surement être au chaud ou loin de la ville plutôt qu'a surveiller sous la pluie battante.

Quelque chose ou Quelqu'un est caché ici.

Planifier une telle opération en si peu de temps avait été bien cavalière. D'habitude, ils aurait pris le temps de surveiller pendant des jours, des semaines la maison à fouiller, là, ils n'avait pu effectuer qu'une reconnaissance sommaire, hstoire d'estimer les forces en présence. Ils était d'ailleurs gâtés de ce côté là.
Après son entrevue avec le fille Borski, Zoltan avait vite réunit l'équipe dans un hangard abandonné où ils avait délogés les quelques junkies qui y traînées pour les besoins de l'opération. Là, ils s'étaient tous penchées sur un plan des lieux et sur plusieurs autres documents qu'ils avaient pû glaner ici ou là.

Devant l'impossibilité de la tâche qui s'était dessinée à eux, Zoltan avait claqué sur la table la grosse liasse de billets avant de commencer :

"Nous n'avons pas beaucoup le temps les gars ! Si nous menons à bien cette mission, on pourra raccrocher les gants !"

Il fit une pause avant de reprendre, faisant les cent pas autour de la table et des hommes ammassés.

"Je sais que c'est ce que tous nous voulons ... notre boulot n'est pas sans risques ! Qui a envie de se faire coincer et de finir dans les geoles de l'administration ..."

Il reprit en s'installant sur une caisse :

"On s'empare de ce biblot là ... et ta femme aura sa morphine, Tom ..."

Zoltan désigna un type en combinaison noire un peu plus loin qui regardait le plan d'un regard perdu. "...et ta mère pourra se faire soigner, Mathias" continua-t-il en direction d'un jeune homme blond, assis à côté de lui.

"Nous avons toujours fait ce qu'il fallait pour survivre et faire vivre nos familles ! Alors, je me le demande, aujourd'hui ... Vous êtes avec moi ?"

Plusieurs voix se firent entendre "Ouai !!"

Zoltan reprit, comme pour galvaniser ses troupes : "Vous êtes avec moi ?"

Tous, désormais se levèrent et s'écrièrent : "Ouaiii !! !Ouaiii !!"

Zoltan acquiesça alors en regardant le plan attentivement et leur expliqua, ce qui fut peut être le plus culoté de ses plans ...

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Le propriétaire de la maison s'appelait Edouard Morrow. C'était un industriel dans l'armement de pointe, à ce qu'il se disait ... Un gars qui avait ses entrées auprès du pouvoir central. On le disait très proches des hautes sphères voir conseiller spécial.

Il vivait seul dans sa maison de l'Avenue Roosevelt mais recevait très souvent, les plus jeunes et jolies valkyries de la ville, pour des nuits d'orgies que personne n'aurait pas même pu imaginer ...

Zoltan aurait éventuellement pû utiliser cette porte d'entrée mais cela aurait été bien trop compliqué et dangereux en si peu de temps pour passer à l'action. Il dû alors trouver un autre plan. Alors qu'il confia différentes missions spécifiques à chacun de ses hommes il fit appeler Tobias, le cadet de l'équipe, en lui confiant une mission :

"Mon vieux, tu vas devoir me sortir un ordre de Mission NOD ...Je sais que je te demande beaucoup mais le succès de cette mission en repose ..."

Le jeune homme avait été nerveux, mais encore une fois Zoltan avait pû être fier de lui. De lui, et d'Henry, son tailleur qui lui avait fournit deux ou trois uniformes NOD très saillants.

Le plan était simple ... Se présenter aux gardes en uniforme d'officier avec un ordre de Mission bidon. Entrer, mettre Morrow aux arrêts pour conspiration et se saisir des différentes pièces à convictions qu'on pourrait trouver chez lui, dont ... il fallait l'espérer, la Vis de DeVinci.

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Deux jours plus tard, Zoltan était là, en face de la longue allée le menant à la maison du 8 Roosevelt Avenue. Vêtu de son uniforme de Commandant NOD, il était accompagné de Shamus et Jeff, ses deux fidèles lieutenant, vêtus en uniformes classiques et jouant le rôle de ses hommes. Ils avaient poussé le perfectionisme jusqu'aux boutons de manchettes et le sceau à l'arrière de l'oreille, qui heureusement s'effacerait dans une ou deux semaines ...

Ils s'approchèrent de l'entrée de la maison, en silence, l'air fier et hautain. Zoltan s'était même rasé pour l'occasion, ses yeux luisant de méchanceté comme se devaient de l'être ceux de tout Commandant NOD.

Saluant les deux gardes à l'entrée, il leur tendit les papiers officiels, l'ordre de Mission dument signé des plus hautes autorités :

"Commandant Muller, Services Secrets !
Garde à vous !"

Les deux gardes de l'entrée vous voit arriver, tout d'abord perplexe ils ont le temps de vous détailler des pieds à la tete jusqu'à ce que vous vous retrouviez face à eux.

Leurs regard se porte sur les blasons ornant votre veste et il vous salue au garde à vous. Le garde de droite semblant menez les opérations fait un signe de tête en lisant votre papier afin que la grille s'ouvre...

- Vous pouvez entrer Commandant !

Le Garde NOD vous laisse donc passer, ceci dit il reste méfiant, vous avez pu entrer sans grande difficulté prenez garde à pouvoir ressortir...

"Vous pouvez entrer Commandant !"

Pendant un moment, Zoltan se dit *ouf* mais ne peut pas manquer le regard plein de suspicions de la part des deux gardes leur ouvrant le passage.
Jetant un regard en direction de ses deux comparses, Zoltan se retourne avant de reprendre d'une voix autoritaire :

"Venez avec nous Messieurs ... Nous ne saurons pas trop pour mettre Monsieur Morrow aux arrêts ..."

Faisant quelques pas en direction de la porte, il expliqua aux hommes ce qu'il attendait d'eux :

"Monsieur Morrow est suspecté d'entretenir des relations avec la Résistance et notemment en ce qui concerne cette coupure généralisée du courant."

Il continua en direction de la porte, ses lieutenants d'un côté et de l'autre, prêts à parer à toute éventualité.

"Ceci est une opération secrète ... je n'ai pas besoin de le préciser ... Les informations que Morrow possède pourraient impliquer de hauts responsables, aussi ..."

Il s'arrêta devant la porte avant de se retourner et ordonner à l'un des deux NOD :

"Défoncez moi cette porte !"

Les deux gardes le suivent, la main sur leur arme méfiant. Il font chacun de leur coté un signe de tête à ceux se baladant sur la pelouse pour qu'ils les remplacent à l'entrée...

"Défoncez moi cette porte !"

Les deux gardes se regardent surpris, puis sortent leurs armes..

- Pouvons nous revoir cet ordre Commandant .

Sujet: Re: 8 avenue Roosevelt Dim 2 Jan 2011 - 16:00

"Pouvons nous revoir cet ordre Commandant ."

Aie ...
Bon, là, c'est le moment d'avoir confiance en ses hommes et surtout au service technique ...Du cran Zoltan, du cran ... te laisse donc pas démonter par ces deux clampins !

Jetant un regard à ses deux accolytes qui n'en menaient pas large en l'instant, Zoltan fit volte face en faisant claquer ses bottes et prenant une démarche militaire, fit quelques pas en direction des deux NOD qui semblaient, prêts à tout. D'un regard noir, il fixa l'un et l'autre pendant un instant avant de leur lancer, leur tendant les ordres à la main, signés du sous Prefet de Novlangue "lui même" :

"Vous n'êtes pas sans savoir que les Services Secrets ont cette possibilité de vous faire disparaître, qui que vous soyez et pour un temps résolument long ... C'est ce qu'il va advenir de Monsieur Morrow, ainsi que tous ceux, croyant faire du zèle, se revelerront gênants pour la poursuite de CET objectif ..."

Il jeta un regard en direction des gardes ayant pris la place des deux de l'entrée avant de reprendre :

"Voulez vous obéir à mes ordres ou exposez vos carrières ... que dis je ... vos existences personnelles dans les caves de nos services ?"

Puis, sans même que les deux n'eurent pipés mot, il leur désigna la porte de nouveau :

"Ouvrez moi cette porte, immédiatement !"

Sujet: Re: 8 avenue Roosevelt Jeu 13 Jan 2011 - 9:07

Les deux Nod tiquent légèrement mais décident d'obéir.
Le chef glisse sa main dans un pot de fleur suspendu sous le porche et en attrape une petite clé.

Un léger grincement lorsqu'il pousse la porte, il regarde son collègue un léger sourire en coin puis s'adresse au Commandant.

- Après vous mon Commandant !

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