Arène principale et bar

J'ai porté ma cigarette à mes lèvres et j'ai pris une inspiration à plein poumon, avant de relâcher la fumée distraitement par la bouche.
Les cendres de ma cigarettes se sont dispersées au gré du vent à mesure de mon tapotement à l'autre extrémité de celle-ci.

« Et bien, au contraire. Vous devriez être heureuse. Si votre ancienne vie ne vous appartenais pas, la nouvelle sera surement entièrement construite par vos choix et vos actions. Du libre arbitre, ce n'est pas ce que tout humain pourrait souhaiter ? »

Mon regard n'est plus sur elle pendant mes quelques paroles, mais vaguement planté sur le décors, le lieu et ses occupants occupés à l'alcooliser sévèrement. ( Et n'oubliez pas les enfants, celui qui boit, c'est celui qui ne conduit pas ! )
J'ai tapé du doigt sur le verre à plusieurs reprise pour indiquer au barman de me resservir, ce à quoi il consenti d'un hochement de tête.

« Ce qui est sûr, c'est que cette chute dans la faille ne sera pas sans conséquence sur nos habitudes. La question, c'est : Allez vous faire de cet événement un tournant positif, ou bien négatif ? »

Nouvelle bouffée de poison nicotiné.

« Moi, je serais vous, j'y réfléchirais à deux fois... »

Le bar continue à se remplir, les gens y affluent et s'y pressent dans un vacarme montant crescendo, et qui dit foule dit événements intéressants. Cette soirée sera à marquer d'une pierre blanche.
C'est marrant, j'étais sûr que cette soirée ne serais réservée qu'à l'élite au départ, mais je me suis trompé. Insurgés, orthodoxe, N.O.D et mentalistes doivent pulluler dans tous les coins. Maintenant, pour tous les dissocier les uns des autres, c'est une autre histoire...

« Ah, au fait... Nous sommes en 2140. Cent ans plus tard, donc. »

Je crois que l'ambiance de la fête m'atteins, j'ai un espèce de sourire niais sur le visage par instant quand j contrôle pas.
Je m'émerveille du décors, des gens que je découvre après d'après ce que j'ai compris 100 ans de sommeil...
J'approche du bar, je me mêle pas aux gens laissant juste trainer l'oreille et retenant quelques brides de conversation.
Je commande un soda au barman, vu que j'ai pas la moindre idée des effets de l'alcool sur moi je préfère une valeur sure puis verre à la main je sors de l'arène et me dirige vers la foire aux monstres !

[venant de la foire aux monstres ]

Je les ai semé ? Ohlàlà ! ils vont venir me chercher, c'est sûr !
pas de panique, pas de pa-ni-queu !

Je suis où ?
C'est chic ici.
La déco est chic, les gens sont chics... ya pas de mutants. J'ai l'impression de pas être à ma place. J'ai le droit d'être ici ?
Bon, ça ne fait rien. Après tout, je fais parti de la fête, j'ai été achetée exprès pour. Du certaine façon, je suis légale.
Ya des gens qui me regarde bizarrement.
La télécommande ! hop, dans la poche de pantalon. Non non, je ne suis pas évadée d'un cirque, je fais une pause, j'ai quartier libre. Ou alors je me suis perdue, mais c'est surement pas de ma faute, je suis innocente.
Ya un règlement qui dis que les monstres de foire ne doivent pas quitter la foire ? C'est écris où ? Et ça sait lire, un monstre ? Ils sont bien capable de croire que non. Et puis des autres de la foire, je crois qu'il y en a pas beaucoup qui savent lire. Voilà, j'ai encore une excuse si je me fais chopper.

Oh non, un NOD ! Il manquait plus que ça.
Pourvu qu'il ne me voit pas.
Je garde le bras gauche du bas dans mon dos, pour être plus discrète, mais j'ai quand même l'impression de faire un peu tache dans le décors.

Tous ces gens riches, toutes ces lumières, tous ces regards braqués sur moi... je suis rouge de honte ou blanche de peur ? On peut être les deux à la fois ? Dans tous les cas, je suis trop visible. Ya pas un coin plus tranquille où je pourrais me planquer ?
En plus j'entends des voix qui s'élèvent de la salle d'où je viens. Je sent qu'ils vont pas tarder à me retrouver, faut pas rester là.

Par là ! Il a l'air d'y faire plus sombre et plus calme. Je m'y dirige gentiment, l'air de rien, mais sans trainer.

- Deux milles… Cent quarante ?! Bon sang !

Cette date lui fit un tel choc qu’elle du se tenir pour ne pas tomber de sa chaise. Elle avait fais un bond de cent ans dans le futur. Même s’il y avait encore un espoir, infime cela dit, mais existant tout de même pour elle de retrouver sa famille, ses amis, sa patrie, elle, elle n’en avait plus. Pour elle tout était fini.

Elle devrait être heureuse disait-il. Heureuse d’avoir perdu une seconde fois sa vie. Heureuse d'avoir perdu tous ceux qu'elle aimait. Mais durant cette vie, elle s’imaginait avoir encore une chance de rentrer chez elle. Mais maintenant, elle avait cessé d’y croire.

- Je crois que vous ne comprenez pas bien. En fait vous ne pouvez pas comprendre. Malgré que cette vie n’était pas tout à fait la mienne, j’y avais des objectifs. Mais maintenant, tout est fini. Tout s’est envolé à cause de cette… faille.

Elle commanda un autre verre que le serveur s'empressa de lui donner. Elle regarda un instant les ondes se propager sur le liquide, comme si elle s'attendait à y voir quelque chose apparaitre. Puis elle reprit:

- Depuis que je suis ici, des événements étranges s'enchainent. Je sens que je ne suis plus la même. J'ai juste envie de rentrer chez moi... Jamais je n'ai demandé à venir ici! Je sens que ça ne va m'apporter que des ennuis...

La jeune femme baissa la tête. Elle ne voulait plus penser à ça maintenant. Elle ne devait plus y penser, sinon, qui sait ce qu'elle pourrait faire.

Le temps passé dans le Bar était plutôt intéressant est assez riche d'images, toujours en espérant que la caméra fonctionne comme il faut. La soirée ne faisait que commencer comme aimaient le dire ces DJ dans les soirées animées. Justement en parlant de DJ, il était temps que Jim se bouge pour aller voir ailleurs, à la piste de danse pourquoi pas. Tous ces gens qui buvaient ne le dérangeaient pas tellement, l'alcool n'était pas interdit, ça n'était pas une source de plaisir, mais ça permettait souvent de mener les gens à avoir du plaisir, s'ils en étaient capables. Au final l'alcool pouvait être un allié du Nod, comme son pire ennemi. Car lui-même buvait de temps en temps, il avait fini sa bière avant de quitter son siège et c'est cette même bière qui lui montait à la tête, mais pas en quantité suffisante pour provoquer un effet visible, le Nod se méfiait de ce breuvage à double tranchant, boire de trop s'était se risquer à prendre du plaisir, car lui n'était pas pucé, bien que dans les règles.

Mais revenons en à la soirée, l'homme en uniforme de gala se dirigea donc vers la zone de bal, après tout cet accoutrement était en partit fait pour ce genre d'endroit. Il laissa son verre vide sur la table, dont les sièges furent occupés en presque moins de temps qu'il avait fallu au Nod pour se lever, celui-ci commença à avancer vers la sortie pour rejoindre maintenant la Zone de bal...

...La chasse continue.

>>vers la zone de bal<<

« Hm... Tu m'ennuie à te plaindre. Ce n'est pas un reproche, juste une remarque. »

Non, mais c'est vrai. On a TOUS perdu quelque chose en passant cette faille, mais c'est trop tard pour faire marcher arrière... Je préfère voir cela comme un échange : j'offre ma vie précédente et j'en gagne une nouvelle.

Oh, et puis merde. Je suis pas là pour philosopher devant un verre d'alcool comme un pilier de bar lambda !

J'ai éteins ma cigarette dans son verre d'alcool.

« Regarde, par exemple tu ne peux plus boire ce truc. Mais comme tu l'a dis toi même, c'est dégueu. Donc, tu y gagne l'opportunité de commander autre chose de meilleur. Si tu considère ta vie de la même façon, je ne vois pas où est le problème. »

Je me suis levé, ai jeté des crédits sur le comptoirs pour régler mes consommations, et je me suis éclipsé sans un au-revoir. Avant qu'elle se s'aperçoive que j'ai flingué sa boisson. Quitte à être un salaud, je préfère l'être jusqu'au bout.

Direction la salle de bal !

Face à cette ignoble remarque et à cette méchanceté, Drew ne sut pas tout de suite comment réagir. Mais lentement, une rage folle lui monta à la tête. Elle s’empara du verre et l’envoya valser contre le mur où il se brisa en mille morceaux.

- Salaud !

Et agrippa ses cheveux et hurla de colère. Comment un type comme lui pouvait-il se permettre une chose pareille ?

Tout à coup, une douleur s’empara d’un de ses doigts. Elle aperçut sur le bar une petite chose beige : un ongle. Elle regarda sa main, il y avait un vide à son annulaire. Sans s’en rendre compte, dans son accès de folie elle avait cogné le comptoir en y laissant un de ses ongles. Mais curieusement, elle ne saignait pas. Par reflexe, elle porta son doigt à sa bouche, attendant que la douleur passe.

Le cœur encore battant, troublée par les événements de la foire aux monstres, Evra s’approcha du comptoir. Elle arriva juste au moment où une jeune adolescente colérique se fit lamentablement plaquée et lança son verre contre un mur. Ceci, bien sûr, eu pour effet d’enlever cet étrange sentiment de l’esprit d’Evra.

- Enfin quelque chose d’un peu intéressant, se dit elle à elle-même.

Elle s’avança, prit place à côté de la jeune fille et commanda un verre.

- Pauvre chérie, c’est bien minable la façon dont vous vous êtes fait lâcher, petite. En fait, c’était surtout très divertissant !

Elle ricana et bu une gorgé. Seulement il manquait quelque chose. Le contentement. La satisfaction de se montrer supérieure. Mais là, ça n’y était pas. Même se foutre de la gueule de quelqu’un ne lui faisait plus le même effet qu’avant. Cette implant était de la vrai merde.

D’abord cet homme, ensuite cette femme ! C’était le comble de l’ironie. C’en était plus que ce que Drew pouvait supporter. Qu’avaient-ils tous contre elle ce soir ? Surtout que jamais elle n’avait voulu venir. C’était juste qu’elle ne pouvait pas partir avant de savoir comment rentrer.

Elle se tourna pour faire face à cette femme habillée en homme. Elle plongea son regard dans le sien et dit :

- Toi, je t’emmerde !

Et d’un geste aussi vif que celui d’un chat, et griffa la femme lui infligeant trois belles balafres. Elle lui fit un petit sourire narquois, se leva et s’en alla. Elle attendit d’être à quelques pas pour faire un petit « Aïe » discret en remarquant qu’elle avait perdu un autre ongle en griffant l’inconnue.

Vlam !

Evra ne l’avait pas vue arriver celle-là. L’inconnue fut si rapide qu’elle ne put évider le coup. Elle porta une main à sa joue et comprit vite fait que la femme ne l’avait pas vraiment giflée mais griffée. Elle essuya du revers de sa main le sang qui coulait quand quelque chose se décrocha de sa joue et tomba sur le comptoir. En regardant de plus près, elle remarqua qu’il s’agissait d’un ongle. Instinctivement, elle regarda ses doigts, il ne manquait rien. L’autre femme avait donc perdu un ongle simplement en la frappant. Bizarre.

Mais Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir. Le barman venait de débarquer avec une pelle et une balayette pour ramasser les morceaux de verre. Il sourit à Evra et dit :

- Elle vous a bien eu la gamine ! Ce sont de jolies marques qu’elle vous a fait là.

Evra leva un regard hautain vers l’homme. Elle n’avait pas envie de s’énerver ce soir là, mais tout amenait le contraire.

- Ferme-la, toi ! Contente-toi de nettoyer !

Le barman marmonna quelque chose d’incompréhensible et se remit au travail.

Evra vida son verre, se tourna vers l’homme qui avait presque fini de ramasser le verre, et donna un petit coup au sien pour le faire tomber par terre où il se brisa. Le serveur ouvrit de grands yeux.

- Tiens, regarde ! Il en reste encore ici.

Elle fit un grand sourire au type et quitta le bar, tête haute.

Je sort de cet espèce de lupanar , bien cachée sous le manteau et avec la personne qui me l'a gentiment prêté.
Mais il y a du monde ici, et c'est beaucoup mieux éclairé qu'à l'intérieur.

On respire un bon coup et on se détend.
Je suis une jeune femme normal au côté d'un riche automate, tout ce qu'il y a de plus en règle (ou du moins qui peut en avoir l'air).
Je prend son bras quand même, qu'on voit bien que je suis avec lui. C'est vrai qu'on ne se connait pas, qu'il risque de se faire des idées alors que je devais avoir l'air plus distante à l'intérieur, mais c'est toujours mieux que de se faire fouiller par un NOD.

Essayons d'avoir l'air naturel... même si je rougie... je n'ai plus l'habitude de me tenir aussi proche de quelqu'un. Ça fait quelques années que j'évite tout contact avec autrui.

Les mouvements de foule m'emmènent directement depuis la scène de danse directement jusqu'au bar. Enfin presque, je n'ai plus que quelques mètres à faire ce qui est facile vu ma carrure et mon habitude des foules. C'est presque plus facile que chez les insurgés!

Mon nouvel ami n'a pas l'air d'être déjà là. Chouette, ça veut dire que ce sera lui qui payera. Parce que les faux papiers et les tickets d'entrée ils sont bien jolis, mais ça coûte un rein. Heureusement que j'en ai deux d'ailleurs, parce que sinon j'étais pas sorti de l'auberge.

Je m'accoude au bar et attend, je n'ai que ça à faire pour le moment.

De retour dans le bar qu'il avait quitté quelques minutes plus tôt, cette fois il y avait encore plus de monde et la situation n'était pas la même. Il était maintenant à la poursuite d'un étrange inconnu, quelqu'un qui prenait plaisir à jouer avec le danger, prendre des risques et s'échapper de justesse, quelqu'un qui aimait l'adrénaline.
En effet l'homme en question s'était approché suffisamment près du Nod pour qu'il puisse l'attraper, ce qu'il tenta sans hésiter mais le bougre était rapide, il s'esquiva et disparu dans la foule, du moins il essaya, car cette fois Jim le suivait de près, à peine deux personnes les séparaient l'un de l'autre, ils entrèrent dans l'arène principale s'approchant du bar de plus en plus, quel était donc le but de sa proie, et était-ce bien une proie et non pas un chasseur ?

Car il le savait, Jim se trouvait dans un carnaval où de nombreux criminels, insurgés et autres dangers pour la société se trouvaient. Depuis que le jeu du chat et de la souris avait commencé il n'était plus très prudent, la preuve était que l'étranger avait réussi à le surprendre. Pendant un moment il pensa donc à dégainer son arme pour rétablir l'équilibre, mais ça n'aurait fait que créer un mouvement de panique et les choses auraient vraiment empiré, pour le moment il n'y avait pas de danger immédiat, surtout dans une telle foule.

C'est donc jusqu'au bar qu'il suivit le fuyard, du moins jusqu'à quelques mètres du bar, car pour approcher plus près il fallait maintenant traverser cette masse compacte de gens qui voulaient avoir leur verre et surtout leur bracelet...

Franchement, les gens! Ils sont intenables. Avant ils m'empêchaient de jouer avec mon nouvel ami, et voici qu'ils tentent de m'écraser contre le bar (empêchant ainsi mon ami de me rejoindre).
Mais qu'est ce qu'ils sont ennuyant ces gens! Si le NOD s'appelle Jean, je le flingue, direct. Comme ça les gens sauront qu'il faudra pas me faire chier, sinon je tue des Jeans.

Ils poussent, ils râlent, ils crient, absolument aucune discipline. Ce n'est même pas pour quelque chose de nécessaire, mais juste pour un "bonus".
Entre le petit vieux qui en profite pour plonger sa tête -ou sa main- dans les décolletés, et les jeunes femmes qui font les offusquées alors qu'elles aiment se faire tripoter de la sorte, je ne sais pas où me mettre. Je sais que nous appartenons à deux mondes différents, mais on est pas si éloignés les un des autres normalement.
Je veux boire merde, boire et m'amuser! Il y en aura pour tout le monde, pas besoin de se presser, alors attendez votre tour, merde!

Ca me pèse, j'ai envie de sortir mon flingue et de tirer dans le tas, mais c'est pas poli il paraît. Tant pis, je commande deux boissons et rajoute un pourboire histoire que le serveur me file deux bracelets même si je suis seul. Après tout, c'est le NOD qui payera.

-Attention, laissez passer!

Les verts en l'air, je traverse la foule. Avec ma carrure il n'y en a pas un seul qui ose moufter, j'aime 2140 et son peuple de croquettes ambulantes. Enfin, le NOD c'est pas une croquette, mais lui c'est mon pote donc il ne compte pas.

Mon bon sens me dit que parler ainsi de l'ennemi, le désigner comme ami, c'est mauvais pour les affaires, ou pour ma survie. Mais je n'y peux rien, il me rappelle tellement mes anciens collègues, qui étaient des types bien. Ah si seulement on avait vécu dans une autre époque.

Mais ce n'est pas le moment de repenser aux fantômes, c'est un véritable NOD que j'ai en face de moi, un ennemi redoutable. Un verre dans chaque main, mon bracelet au bras et le sien caché entre ma paume et mon verre. Je me tourne vers une demoiselle et lui décroche mon plus beau sourire en lui tendant mon verre.
-Tenez moi ça une seconde, merci.

Je me retourne vers le NOD et lui tend son verre. Dès qu'il l'a saisi, je lui fixe rapidement le bracelet de tombola tout en le fixant des yeux, puis reprend mon verre sans le quitter du regard.

-Je m'appelle Samuel, enchanté. Vous me rembourserez la bière plus tard, car j'ai gagné.

[venant de l'entrée]

Bon, où est-ce qu'il a bien pu aller ?
On m'a dit qu'il se tenait mal, qu'il devait être complètement beurré et vautré dans la débauche à l'heure qu'il est. Donc, il y a des chance pour que je le trouve avachi au bar. Ou alors peut-être dans la Loge dont j'ai lu la description sur le plan à l'entrée. J'espère quand même que je n'aurais pas à aller le chercher là dedans.

Bon, allons voir déjà au bar.

... j'ai cru reconnaitre quelqu'un... mais non, c'est impossible. Ca fait des années que je ne l'ai pas vu. Déjà en 2040, on pensait qu'il était mort... mais bien sûr qu'il est mort, sinon où est-ce qu'il aurait bien pu aller ? Et c'est sans doute encore plus vrai aujourd'hui.

Je me fraie un chemin dans la foule. Bon sang ce qu'ils sont nombreux ces soiffards ! Il se passe quoi pour qu'ils s'amassent tous ici ? Un striptease sur le zinc ? vu le genre de fiesta, ça m'étonnerait même pas. Quelle époque... Inciter comme ça les gens à faire ce qui est interdit par la loi, c'est quand même une drôle d'idée. Après on s'étonne qu'il y ait des débordements et des gens qui fraudent. Les riches agitent leurs privilèges jusque devant la souricière et après ils s'étonnent d'être envahis par la vermine.
Mais ce soir, je ne chasse pas la vermine. Il faut que j'arrête de me torturer l'esprit avec les rats. Ce n'est plus à moi de m'en occuper, ou en tout cas, pas ce soir... sauf si d'aventure, une bande de rebelle viendrait foutre le bordel en pleine fête, ce que je ne souhaite pas vraiment.

Je me sent fatiguée...
Me voilà accoudée au bar comme n'importe quel alcolo dépressif, la tête appuyée dans la main. J'ai mal.
Il y a la foule autour dont je ne distingue plus qu'une espèce de bruit de font assourdissant. L'impression d'avoir la tête dans un bocal.
Le bruit du verre qu'on pose juste devant moi me sort de cet espèce de flottement. Mais j'étais mieux la tête sous l'eau en fait. Ce que c'est bruyant à la surface ! Ce n'est plus juste un vague bruit de fond maintenant, ça piaille comme des mouettes, ça parle fort, comme si tout le monde avait besoin d'entendre ce que chacun veut dire à son voisin.

On vient de me passer un bracelet. Qu'est-ce que c'est cette connerie ? J'entends des gens qui gueule le mot "tombola". Ça doit être ça. Ouais ! c'est bon, on a compris qu'il y avait une tombola ! Arrêtez de le crier, je ne m'entend même plus souffrir. C'est ce qu'on appelle une douleur sourde. Et ça tape dans la tempe...
Finalement, je ne sais pas si l'alcool, c'est bien conseillé avec ce que j'ai pris. On croirait que j'ai déjà la gueule bois.

Je choppe quand même une paille dans un bocal pausé sur le zinc, j'en glisse un bout sous mon masque et l'autre dans le verre (et ouais, pas con la technique pour siroter en publique sans montrer ma gueule).
En même temps, je surveille d'un œil les environs, voir si j'y trouve celui que je cherche.

Bon, j'ai fini mon verre, la foule me saoule... au sens figuré hein ! Je suis pas beurrée moi... peut-être un peu pompette, à la limite. J'ai un peu moins mal à la tronche.
Je serais tenter de reprendre quelques verre pour finir de m'anesthésier, mais j'ai du travail.

Je n'ai toujours pas vu la personne que je dois ramener au temple. Il va falloir que je me bouge et que j'aille le chercher.
Je me lève, ça tangue un peu, l'espace d'un instant, mais c'est rien ça. Ça faisait combien de temps que j'avais pas bu d'alcool ? Et il y a avait quoi déjà dans le verre, exactement ? Oh et puis on s'en fout, j'ai des choses à faire.

Je pousse les gens sur mon chemin, parce qu'il y en a partout des gens, c'est chiant. je sais qu'il y en a qui râlent, mais de toute façon, je les entend pas... enfin, si je les entends mais j'ai à nouveau la tête dans un aquarium. Et puis j'en ai rien à cirer, qu'ils se plaignent du moment qu'ils se bougent de mon chemin.

Je traverse comme ça la foule et me met à la recherche de ce Lester.

Sujet: Re: Arène principale et bar Mar 1 Mar 2011 - 12:29

Je le laisse m’entraîner sans rien dire. A peine le temps de faire un petit geste de la main à mon cavalier qui se noie dans la foule. Où m'emmène donc Grioghar ?
Je me serre contre lui, une main crispée sur son costard. Il y a trop de gens autours de nous, et ça m'angoisse.

Je l'entends demander un verre de whisky pour lui et un verre de ce que le barman a de plus fort pour moi. Je me retrouve contre le bar, le corps de Grioghar me protégeant de la foule et son garde du corps tout à côté.
Le barman me tend un verre et, lorsque je le saisis, m'accroche je ne sais quoi au poignet. Grioghar ne dit rien, ça ne doit pas être quelque chose de grave. Et puis je m'en fou, je bois cul sec le verre. Le liquide me brûle la gorge, je tousse et les larmes me montent aux yeux.
J'entends Grioghar rigoler doucement et me tapoter l'épaule en me disant que ça va aller. S'il le dit...

Sujet: Re: Arène principale et bar Mer 2 Mar 2011 - 1:25

Il y a du monde. Il y a énormément de monde.
Trop ?
Je me suis assis au bar, sans m'occuper d'Evra. Elle est grande aprés tout, elle peut se gérer toute seule.

« Ce que vous avez de meilleur. Siouplait. »

J'ai fait tomber quelques crédits sur le comptoir. Suffisamment pour payer également le verre d'Evra.

On va même pouvoir participer à la tombola. Hourra !

« Vous n'avez rien contre l'alcool, j'espere ? »

Ma dernière phrase est évidement pour Evra. J'espère qu'ils n'en mettent pas trop dans les boissons, certaines personnes dans la salle paraissent dans un sale état.

Sujet: Re: Arène principale et bar Jeu 3 Mar 2011 - 10:45

Evra avait suivit Krebs jusqu’au bar. Il s’assit au comptoir et commanda directement sans l’attendre.

*Ouh… Vive la galanterie. Mais bon, vaut mieux ça, qu’un type faux-cul qui vous tire la chaise puis dans un moment d’inattention, vous pique un peu d’argent et prétend que c’est lui qui paye la tournée. Connard de Leg’ !*

Elle s’installa à côté de Krebs et commanda.

Elle jeta un petit coup d’œil discret à Krebs. Il avait l’air plus détendu qu’avant. C’était gentille de sa part de l’inviter ainsi à boire un dernier verre. C’est quelque chose qu’elle avait très peu connu.

- Non, je n’ai rien contre l’alcool, disons seulement que… c’est pas trop mon truc. Un verre de temps en temps ça ne me dérange pas. J’aime bien rester lucide, avoir les idées claires.

Elle regarda autour d’elle.

- En tout cas, j’ai pas envie de me retrouver dans le même était qu’eux.

Pendant qu’elle parlait, le barman lui avait enfilé un petit bracelet électronique avec le numéro 666 dessus.

- C’est quoi ça ? lui demanda-t-elle.

-C’est pour la tombola. Au fait, vous n'êtes pas la nana qui a pété un verre avant et qui est partie sans payer?

- Moi? Nan. Je ferais jamais ça...

Elle inspecta le bijou et tenta de l’enlever, en vain.

- Ouah… Sexy ! On dirait que je suis sous surveillance électronique.

Sujet: Re: Arène principale et bar Jeu 3 Mar 2011 - 11:40

[Allez, soyons fou, je me tape l'incruste à la presque fin du carnival]

Putain, mais qu’est-ce que je fous là. Ca dois faire trois heures – ou bien la soirée est tellement chiante que le temps passe pas – que je suis assis au bar à m’enfiler verre après verre à écouter une nana plus que laide – bien roulée, faut l’avouer, mais laide quand même – qui me raconte ses chagrins d’amour et comment son petit ami l’a abandonné pour une autre – du moins si j’aime bien suivi… Je commence à en avoir mal au cul, à la tête et au ventre. J’vais encore lui vomir dessus si ça continue.

Ah ! J’en ai marre. Elle peu pas se la fermer cette conne ? Ta gueule, ta gueule, TA GUEULE ! Allez, faut que je m’en débarrasse. Je jette un coup d’œil par-dessus son épaule, je prends un air des plus étonnés, et je m’exclame :

- Ah merde ! Ma gonzesse !

Et voilà, c’est dans la poche. La nana se retourne et recrachant à moitié ce qu’elle a dans la bouche, elle panique pour moi, s’affole et regarde par tout. Elle hésite entre chercher ma gonzesse imaginaire ou me passer un savon pour l’avoir dragué alors que je suis soit disant déjà en couple. Ces paroles ressemblent à peu près à ça, mais j’écoute pas :

- Quoi tu as déjà un copine ?! Où ça ! Où elle est ? Mais pourquoi tu ne m’a rien dis ? Je ne la vois pas…

Et blablabla. Cause toujours, tu m’intéresses. Bon, la voilà entièrement déboussolée, instant propice à ma disparition. Je me lève et la regarde dans les yeux. Je lui fais mon petit sourire ravageur et :

- T’inquiète ma jolie, j’ai pas de copine. J’ai juste dis ça pour me débarrasser de toi.

Et je m’en vais la laissant là bouche bée. Puis, quelques pas plus loin, je fais volte-face pour ajouter :

- Au fait, j’ai oublié mon porte monnaie. Je te laisse le soin de payer.

Petit clin d’œil et je me barre pour de bon. Derrière moi, la nana me gueule toute les plus belle insulte qu’on peu me faire. C’est ça, continue, ça changera pas qui je suis.

Direction : le meilleur endroit pour un homme, un vrai. Lètse go tou zeuh loge !

Sujet: Re: Arène principale et bar Ven 4 Mar 2011 - 23:43

Mesdames et Messieurs, le tirage de la Tombola commence !

Pour tous ceux qui veulent y assister pour un dernier gros bordel collectif afin la fermeture de l'event, c'est par là !

Sujet: Re: Arène principale et bar Sam 5 Mar 2011 - 0:10

[Hrp : Post le plus nul de l'année... Mais je suis fatigué et j'ai pas envie de bloquer Evra ]

Un bracelet ? Je suis pas fan de ce genre de broutille, mais pourquoi pas.

Clac. Prisonnier.
Et en échange, j'ai un verre ! Wouuuh.......

« Bon. On en fait quoi, on attend ? »

Question rhétorique... Bien sûr qu'on attend. C'est magnétique, et à mon avis y'a aucun moyen de l'enlever. Ils ont fait des progrès en électromagnétisme en cent années ?

« Ok, J'espère juste que c'est pas un piège..... »

...

« Ok, faut retourner là bas. Encore...... »

J'ai vidé mon verre d'une traite.

« On y retourne ? »

Sujet: Re: Arène principale et bar Sam 5 Mar 2011 - 0:46

Mon ami n'a pas répondu. Ou peut être a-t-il répondu, je m'en moque.
Il n'est qu'un NOD, qu'un citoyen de 2140. Il est jeune, trop jeune même car c'est cent ans qui nous séparent. Par contre, ce courant d'air...

Cette silhouette...
Une gamine…
Non, plus une gamine mais une jeune femme, elle a bien grandit. Je parie que ses seins ont encore grossis depuis…

On est plus au centre NOD, ni dans un test pour qu’elle intègre la brigade. On n’est plus en 2040, et encore moins en 2035… Je ne suis plus un NOD, elle n’est plus mon élève ni mon amie. Enfin je crois qu’on était ami…

Mais quand bien même, le serions-nous encore ? Ca fait un bail que je ne l’ai plus vue, elle me croit probablement mort depuis longtemps et n'a pas tout à fait tort. J'ai changé, énormément changé: Passer de NOD à insurgé ça a des conséquences. Se faire trahir par ses supérieurs aussi.

Je devrais peut être m'excuser de ne pas avoir donné de nouvelles, ni d'expliquer les raisons de ma disparition. Mais d'un autre côté une grande partie de Samuel est mort cette nuit là, celui qu'elle a connu n'existe plus. Je ne suis plus vraiment moi, plus vraiment lui, le passé est oublié.

Et pourtant, un simple regard a suffit à ébranler tout mon être, jusqu'aux tréfonds de mon âme et de mon corps. Elle m'a vu je crois, mais n'a pas semblé avoir de réaction. La distance était trop grande pour utiliser mon pouvoir, et puis elle a disparu si vite.

Elle s'en est allé en un instant, je l'ai à peine remarqué. Disparaissant comme un fantôme... Peut être qu'elle est morte elle aussi, peut être que je peux voir les fantômes depuis que j'ai traversé la faille.
Bien entendu il est possible qu'elle ait traversé la faille. Mais j'ai épluché tous les effectifs NOD, même les officiers supérieurs rattachés au gouvernement: elle n'y figure pas.

Depuis j'ai l'impression d'être seul, je ne me rends même pas compte de ce qui se passe autour de moi. Je n'en ai plus grand chose à faire, ils pourraient même crever tant qu'ils me la laissent. Oh tien, y a une tombola par là, peut être qu'elle y sera.

Elle est devenue bien jolie n’empêche.

Sujet: Re: Arène principale et bar Mer 9 Mar 2011 - 0:03

[venant de là]

Ya un peu moins de monde ici. Lester est grand, s'il est ici, je devrais pas avoir trop de mal à le trouver. Ça se repère de loin un grand couillon comme ça.
Mais c'est quoi cet éclairage à la con ?! Ya trop de lumière, ça me fout encore plus la migraine. Je plisse les yeux et avance jusqu'au bar, prendre de quoi calmer mes maux de têtes et rendre le bruit plus supportable. Ensuite je continue mes recherches.
Juste un petit remontant, pour rendre la chasse moins pénible.

***

3 ou 4 petits remontants plus tard, je ne l'ai toujours pas retrouvé. Mais j'ai réussi à retrouver le bar pour la 5ème fois... ou la 10ème... après 5, c'est bien 10, non ? Comme le nombre de verre posés devant moi. Yen a deux qui sont encore pleins.
Cette fois, le barman a pensé à mettre une paille dans chaque sans que je n'ai eu besoin de l'engueuler et de menacer sa mère.

Quelle heure il est ?
Ça fait combien de temps que ce rond vide pend à mon poignet ? Tient, ça a l'air gluant. C'est dégueu ! Ya quelqu'un qui a craché sur mes menottes ou quoi ?! Beuw, j'ai pourri mes gants.

Je me sent sale, saoule et seule.
Je crois que c'est foutu, je ne suis pas prête de lui remettre la main de dessus au collègue. Si seulement j'avais pas bêtement lâché son oreille quand il m'a laissé tomber... boarf ! j'ai plus qu'à finir de noyer mon échec dans l'alcool.
Je crois que jamais une mission n'a été aussi lamentablement foirée. En plus j'ai l'air d'une épave, avachie au bar comme une merde. Je retournerais pas au Temple dans cet état, ça attendra demain que j'aille leur dire que j'ai merdé.
T'façon, c'est leur faute au Temple, ils avaient qu'à pas me bourrer le sang de saloperies. Comment veulent-il que je travaille dans ces conditions ? C'est leur faute si je suis bourrée ! Ils auront qu'à envoyer quelqu'un me chercher si ils sont pressés. Peut-être qu'il pourra en profiter pour ramener aussi Lester (s'il le trouve).

J'ai sommeil.

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