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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
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 Jean-Hugues

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Automate
Nous sommes Dieu...

Sowa
Sowa

Masculin
Age : 32
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Jean-Hugues Vide
MessageSujet: Jean-Hugues   Jean-Hugues Icon_minitimeMer 23 Fév 2011 - 20:53

Sowa ;
Automate]~(MegamassoSumire September Love).
Jean-Hugues Sowanov

Lorsqu'il était enfant il attendait toujours ce jour avec impatience. Non pas parce qu'il ne travaillait pas, mais parce que c'était le seul moment où ses parents lui accordaient un peu de temps. Ce dernier s'avérait souvent, malheureusement, bien plus précieux que tous ce qu'ils possédaient. Et ce, uniquement par le fait qu'il leur permettaient d'amasser davantage de richesse et de pouvoir. C'est pourquoi, même cet instant qui était alors pour lui et sa jeune sœur d'une grande importance, durait à peine quelques heures. En général ils se contentaient de prendre un simple repas en famille, avant de retourner travailler sur leur projet respectif.

Quelques années plus tard, cette petite réunion familiale était encore d'actualité. Mais le sentiment d'impatience qui l'accompagnait avait complètement déserté ces futures retrouvailles pour laisser place, à la réticence. Cette tradition avait même été reléguée au rang de banale corvée. Peut-être en avait-il toujours été ainsi du point de vue de ses parents ? Quoiqu'il en soit, Sowa ne parvenait pas à s'en détacher, malgré tous ses efforts, inlassablement, il finissait par s'y rendre... tout comme aujourd'hui.


L'asiatique se trouvait donc dans une pièce immense pourvu d'une grande table en son centre. Il s'agissait là de l'unique élément vraiment notable pour les ventres affamés. En pareille condition, nul ne porterait attention à la singulière décoration de la salle à manger. Mis à part les mets délicats exposés sur la table, il n'y avait aucune autre couleur présente en ces lieux que le blanc. Du mur jusqu'aux plus insignifiants des couverts, tout l'était. Sowa, lui, se contentait d'admirer cette couleur sur les plats présents sous ses yeux. Jusqu'à ce que son père, assis en face de lui l'interpelle.
    « Ces plats sont-ils à votre convenance ? »

Il y avait quelque chose de différent chez lui, quelque chose de, rose ? De très rose.
Dans ses épais cheveux noirs, trônait, bien en évidence, une petite barrette en forme de papillon. Il lui semblait que cet insecte s'y était d'abord posé pour y reprendre des forces, et, qu'au final, il avait décidé d'y élire domicile. Mais ce n'était pas la seule chose qui gênait le jeune homme. Le visage même de son père semblait très différent. Il avait l'étrange impression qu'il s'était légèrement maquillé. Son père ? Impossible. Et pourtant, ce qu'il avait sous les yeux ne faisait que le lui confirmer.
Devant le manque de réaction de Sowa face à sa question, son père s'adressa ensuite à son père avec une moue agacée.
    ° Une minute... Depuis quand ai-je deux pères ?! °

Le jeune asiatique les observa tour à tour plus en détails, avec discrétion toutefois. L'un paraissait indéniablement plus féminin que l'autre. Sûrement parce qu'il n'avait pas deux pères, mais un père et une sœur. La pauvre avait hérité du visage de leur géniteur bien que ses traits fussent légèrement plus fins, même Sowa éprouvait parfois quelques difficultés à les différencier. De plus, ses formes étaient quasi inexistantes et elle était bien plus grande que leur père. Au final, elle ressemblait beaucoup plus à un homme qu'à une femme malgré les efforts qu'elle faisait. Sowa ne se privait d'ailleurs que très rarement de le lui faire remarquer.
De son côté, il avait plutôt hérité de sa mère. D'où sa petite taille et son allure d'androgyne. Tout comme sa petite sœur, il s'en serait bien passé.
A cause de cela, beaucoup de personnes se trompaient et prenait Sowa pour la petite sœur et Saorie pour le grand-frère, ce qui avait eu pour conséquences de les mettre dans l'embarras, de trop nombreuses fois.
Tout en mangeant, le petit androgyne glissa ensuite un regard vers sa mère. Elle était très belle et élégamment vêtu, tout comme à son habitude. Seul un petit... détail, surpris Sowa. Il avait l'impression qu'un de ses membres n'était pas tout à fait à la bonne place. Serait-ce dû à la magie de la chirurgie esthétique dont elle était tant friande ? En tout cas, elle avait permit la naissance d'une jambe au niveau d'une de ses omoplates.
C'est l'effet qui aurait sûrement été produit si elle était en vie à l'heure actuelle. Mais son père lui avait apprit qu'elle était morte il y a bien longtemps lors d'un stupide accident. Il l'avait aussi informé, bien plus tard, de l'existence des insurgés. Des ignobles petites créatures selon lui.
    ° Alors pourquoi est-elle là ? °

Puisque qu'apparemment elle était en vie, et qu'elle avait décidé de nier sa condition d'orthodoxe et de rejoindre celle des insurgés, elle n'avait rien à faire là. Son père ne paraissait pas s'en préoccuper le moins du monde et bavardait tranquillement avec elle. Soit. L'androgyne poussa un soupir résigné et continua de manger comme s'il n'avait rien remarqué.
Mais lorsque sa sœur se remit à parler il ne put s'empêcher de glousser. Elle avait la voix qui déraillait, passant de l'aiguë au grave en une poignée de secondes. Son rire s'accentua lorsque des bulles se mirent à lui sortir de la bouche. D'abord, petites et rares, elle se firent de plus en plus présentes jusqu'à ce que Saorie ne puisse plus prononcer un seul mot.
Enfin, son hilarité se transforma en cri quand il remarqua que ce qu'il avait dans son assiette était vivant et comptait bien le rester. Son dîné fit d'abord d'infimes mouvements avant de finir par être totalement agité. Sautant dans tous les sens, il renversait tout ce qui se trouvait sur son passage. Noyant l'éclatant blanc qui dominait la pièce dans une nuée de couleurs chatoyantes.

La salle à manger finit par être le théâtre d'un chaos sans nom. Alors que l'ordre y régnait un instant plus tôt, on se serait à présent cru au beau milieu d'une terrible guerre.
Sa mère, qui avait toujours aimé la propreté au point d'en être presque considérée comme une maniaque compulsif poussa un horrible hurlement. Elle se jeta sur Sowa, l'ayant apparemment jugé pour une obscure raison responsable de tout ce désordre. Sous la force de l'impact, il s'écroula sur le sol. Sa mère se trouvait au-dessus de lui et tentait de l'étrangler sous les acclamations du reste de sa famille. Un filet de bave se déversait le long de sa bouche tandis que ses griffes lui déchiraient la peau. La dernière image qu'il vit fut ses yeux injectés de sang penchés au dessus de son visage.


Quand il rouvrit les yeux, Sowa était allongé sur le ventre. Il ne savait plus vraiment où il se trouvait et la lumière, inexistante, ne l'aidait pas à s'y retrouver. Bizarrement, il n'avait aucun goût de sang dans la bouche. Mais, quelque chose s'appuyait contre son dos et l'empêchait de respirer convenablement. Un petit gémissement apeuré franchit la barrière de ses lèvres tandis que des griffes se plantèrent dans son dos. Malgré son hésitation et sa peur, il se décida à interroger ce mystérieux individu.
    « Maman ? »

Aucune réponse ne lui parvint suite à sa question, si ce n'est qu'une langue se mit à lui lécher la joue.
    ° Gah... un... un pervers ?! °

Sowa ne savait pas comment il devait réagir en de pareilles circonstances. Crier ? Appeler à l'aide ? Se débattre ? Tenter de s'enfuir ? Il choisit donc, de crier, d'appeler à l'aide, de se débattre et pour finir, de tenter de s'enfuir.
Après une vaillante bataille contre son agresseur qui dura moins de deux minutes et dont il en sortit presque vainqueur -mais non sans mal-, une porte s'ouvrit. Un jet de lumière s'infiltra dans la chambre et lui permit de distinguer un peu mieux où il était. Sa petite sœur, les cheveux en batailles se tenait contre l'encadrement de la porte de sa chambre.
    « 'tain ! Qu'est-cequetufousbordel ? »

L'androgyne était assis face à son chat-sumo, Jean-Hugues... qu'il tentait de pousser loin de lui d'une main tout en se protégeant des crocs de l'autre.
    ° Eh... ? Un cauchemar ? °

    « Tch ! T'esvraimenttropdébile ! »

La douce jeune femme referma la porte du '' vraimenttropdébile '' avec violence tout en grognant de sombres insultes... dans sa barbe ?
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Jean-Hugues
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