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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
Bienvenue dans notre Monde!

 
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 Rideau [Libre]

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Orgienne
Nous sommes ce que vous voulez voir

Nyriss
Nyriss

Féminin
Age : 124
Présentation du Personnage : Une commande spéciale de Mr Daïre.
Mes RPs : Première nuit.
SUBLIMATION
Nuit pluvieuse.
Rencontre avec un ressac.
Même nuit, au Murphy's, rencontre avec des insurgés...
Journée.
Déguisement.
Deuxième nuit.
L'anarchie s'organise.
Attaque de la prison.
Rencontre avec Melian aux docks.
Troisième nuit.
Réparation de la jambe et papotage.
Retour au Murphy's.
Visite du QG, sentiments et sensualité brute.
Quatrième nuit.
Croiser une soeur...
Et l'embarquer dans un plan foireux, retour à la prison. (annulé)
Chinatown (anim Premier signe)
Plus tard, dans Chinatown, l'épidémie fait rage.
Dans l'hôpital.
Bien après.
Retrouvailles avec Guinea.
Burger Bitch (annulé)
Nuits lambda.
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. (annulé)
Des petits trous dans le cerveau.
Un gros trou dans le cerveau (en cours)
Une autre nuit sur les toits.
Que va-t-on faire de toi Nej ?
Encore plus tard.
Little boxes (annulée )
Et une autre nuit.
Essaye de tuer Charmant (en cours)
Des mois plus tard
Pacte avec le diable (projet 1/2)
Adieu Nej (projet 2/2)
Courtes retrouvailles nécessaires
Mélancolie nocturne d'un robot trop humain.
Fan Club RP : 30

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

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MessageSujet: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeVen 27 Aoû 2021 - 21:42

[peut-être que quelqu'un a reçu un message pour venir secourir Nej à Chinatown, s'il veut, n'importe qui.]




Nyriss, qu'est ce que tu fous ?
NYRISS ?
hmmm hmmhm HMMM hmhmhmhmhm



***


L'orgienne pénètre l'opéra où elle a fait rassembler un grand nombre d'insurgés, et pas que ceux qui suivent Kory. Il devrait y avoir de tout, des dissidents de tous les côtés.
Une dégaine de rockeuse qui va entrer dans un stade pour son dernier concert avec ses tatouages, ses cheveux colorés, son regard déterminé, sa veste en cuir. Rockeuse ou cowgirl, ça se discute. Elle se tient droite et fière, comme si rien, ni personne ne l'arrêtera.
D'ailleurs, il faut la connaître pour savoir qu'elle n'est pas humaine car plus rien ne la distingue d'un être de chair et d'os.

- Sympa la nouvelle couleur. Elle lui rend son clin d’œil alors qu'elle parcourt le long couloir sombre qui constitue les coulisses.
- Salut Nej !
- Yo mec... Elle ne sait pas qui c'est, et peu importe. Elle échange encore quelques salutations, distribue des mots grossiers et des checks idiots avant enfin d'arriver sur scène.

- Salut Avalga, ça f'sait un p'tit moment.
- Tu peux me dire ce que c'est que ce bordel ? J'aimerai qu'on en parle et que tu me dises tout avant de faire ton annonce, et c'est un ordre.
Elle lui décoche un sourire sarcastique en guise de réponse, puis se tourne vers un mec qui ressemble à un régisseur.
- Toi, ouvre les rideaux et éclaire la scène. On n'a pas le temps pour ça Avalga, tu vas devoir te contenter d'la surprise. Elle lui sourit plus grandement et regarde l'opéra plein à craquer qui devient silencieux au fur et à mesure que les rideaux s'ouvrent. Elle laisse s'installer le silence presque une minute avant de se lancer.

- Vous me connaissez tous.
Vous.
Ramassis de chiffes molles.
Une clameur mécontente parcoure la foule, quelques rires s'échappent, Avalga croise les bras, elle semble tendue.
Je pèse mes mots, mais j'ai fait l'effort de rester polie.
Vous êtes les insurgés ou les endormis ?

QUAND EST-CE QUE CETTE CITE TOMBE ?
QUAND EST-CE QUE LES TÊTES TOMBENT ?


Bras ouvert, elle sourit.

Alors ? Maintenant ?

Une clameur, cette fois enjouée, s'empare du public si facilement captif.
Aussi rapide que peut l'être une orgienne, son bras se plie, dégaine une arme. Elle tire. Avalga Kory s'effondre au sol.

Puis elle pointe l'arme sur Gregory et sur les proches d'Avalga, en préventif. Elle se tient toujours fière et droite, imposante dans sa façon de se sentir invincible.

A partir de maintenant, je prends la direction des opérations !
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Insurgé
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Guinea
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MessageSujet: Re: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeLun 30 Aoû 2021 - 20:40

« Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu, sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante » - Maximilien de Robespierre

Bordiga était introuvable. Peut-être qu'il ne voulait pas qu'on le retrouve après tout. Grand bien lui fasse, se disait Guinea. Après tout, il lui avait enseigné suffisamment de choses pour qu'il puisse se débrouiller tout seul. Guinea errait pendant ce temps, cherchant un moyen ou un autre de trouver une réponse à ce qu'il désirait le plus. Mais tout semblait avoir changé, si profondément qu'il ne reconnaissait plus grand chose. Même lui, il ne se reconnaissait plus. Tout ce qu'il entendait depuis quelques jours, c'est que quelque chose allait se tramer à l'opéra et qu'il fallait absolument y être. Encore un coup d'Avalga ? Maintenant qu'il n'était plus là, elle serait certainement entrain de se mettre en valeur en expliquant qu'elle incarnait le véritable mouvement des insurgés, qu'il fallait enfin repartir sur des bases neuves, loin de l'influence des dinosaures comme Guinea.

Si ce petit manège ne lui faisait pas plaisir, il fallait au moins qu'il soit présent pour éviter que les conneries ne s'enchaînent et que tout ce beau monde aille se suicider collectivement vers le néant le plus complet. Mais comment faire ? Il serait certainement attendu. Il avait beau retourner ça dans sa tête dans tout les sens, il devait être présent quitte à ce que tout lui retombe dessus. Après tout, il était suffisamment connu pour essayer de faire pencher la balance en sa faveur et ce malgré tout ce qui s'était passé il y a maintenant une éternité : Guinea avait longtemps regretté ce qui s'était produit, considérant que tout était hors de contrôle. Mais depuis qu'il est de nouveau sur ses deux pieds, repassant dans son esprit les bribes de souvenirs de cette période... Peut-être que lui et Philos avaient eu raison. Il cogitait tout ça dans sa tête, quand il fut pris dans une marée humaine qui se bousculait pour aller jusqu'à l'opéra.

Remontant une sorte de capuche sur sa tête, il marchait la tête baissé et suivait la foule autour de lui qui semblait heureuse et exalté. En levant la tête de temps à autre, il se rendit compte qu'il ne connaissait quasiment personne. Décidément, il pensait qu'il était réellement une relique et que tout ceux qui étaient avec lui à l'époque étaient morts, ou alors n'étaient plus dans le circuit. Tout ce beau monde se précipita dans l'opéra, qui n'était plus ce qu'il était. Un amas de ruine, alors qu'il était un des haut lieu du raffinement il n'y a pas si longtemps. En se rendant comme ça à l'opéra et en le désacralisant, Guinea sentait que quelque chose était entrain de se passer, mais quoi ? Essayant de ne pas se faire marcher dessus, il décida de prendre place sur la gauche par rapport à la scène, légèrement décalé. Tandis que tout le monde continuait de s'affoler, il enquillait les clopes. Il ressentait un quelque chose, un quelque chose qui oscillait entre de l'anxiété et un sentiment de bien-être. Le rideau commence à s'ouvrir. Avalga a décidé de se reconvertir dans le showbiz' maintenant ? Tout cela prend une éternité, mais à la plus grande surprise de Guinea, ce n'est pas Avalga qui parle. Il lève la tête.

Il reconnait cette voix, même s'il ne l'a pas entendu depuis un sacré bout de temps. Il se fige, regarde la scène. Impossible d'entendre ce qui se dit, bien que cela semble exister pas mal de monde. Merde alors. Il n'a pas le temps de réagir, ni même de penser à quoi que ce soit d'intelligent. Un coup de feu retentit, Avalga tombe raide morte. Merde alors ! Nyriss a fumé Avalga de sang-froid. Personne ne semble rien dire, tout le monde acquiesce après avoir gueulé un bon coup, sans doute par peur d'être les prochains à se manger une bastos. Le sang de Guinea ne fait qu'un tour, il cramponne son siège et ferme son œil encore valide. Il souffle un bon coup, puis il se dresse. Il se racle la gorge, suffisamment fort pour que tout le monde le remarque au milieu de ce silence qui laissait Nyriss en plein triomphe. Il lève la main droite, bien en évidence. Puis, il fait retomber sa capuche et relève la tête. Il fixe Nyriss, nouvelle rockstar du moment et patronne autoproclamée d'une meute qui est passé de chien foufou à mouton apeuré. Il peut percevoir une clameur s'élever lentement dans la salle de l'opéra, car certains ont dû le reconnaître. Il ne laisse rien transparaître, attendant un instant avant de l'ouvrir à son tour.

- Je ne suis pas d'accord

Rien de plus. Il baisse sa main et reste debout. Il tourne sa tête vers le reste de la salle, dont la réaction semble pour le moins mitiger sur ce qu'il venait de dire. Pourtant, il sait qu'il doit dire quelque chose et certains le poussent timidement à continuer.

- Je ne suis pas d'accord et d'abord, tu ferais bien de te présenter à cette noble assistance avant que l'on décide collectivement de savoir si l'on veut remplacer la tyrannie d'Avalga par la tienne, sombre...

Il réussit sans doute à se stopper au bon moment, par peur que ses paroles ne dépassent sa pensée. Mais jamais depuis qu'il venait de sortir de son coma, Guinea ne s'était subitement senti aussi vivant. Tout semblait recommencer comme avant, mais dans des rôles inversés et des protagonistes tout à fait différent.
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Retour au Murphy's.
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Quatrième nuit.
Croiser une soeur...
Et l'embarquer dans un plan foireux, retour à la prison. (annulé)
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Que va-t-on faire de toi Nej ?
Encore plus tard.
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Et une autre nuit.
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MessageSujet: Re: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeMar 31 Aoû 2021 - 22:19

Bien sûr qu'il est là, elle le savait. Un sourire narquois aux lèvres, toujours campée dans son personnage, elle range son arme. Tout le monde est calme, personne n'oserait. Oh bien sûr, elle ne gagnerait pas contre cette foule entière, mais elle aurait le temps de partir. Elle ne craignait plus grand chose.

Guinea... Il fallait que tu sois contre moi. J'aurais cru que l'idée t'intéresserait, voire même te plairait. Tu n'étais pas celui qui voulait tout faire péter ?

- Tiens v'là le Guigui, toujours vivant et toujours aussi rabat-joie, fait-elle avec sa meilleure voix de poissonnière, reproduisant un bruit de pêt à la fin de sa phrase, genre ciao les nases. Imitation presque parfaite de l'autre abrutie qui gâchait son talent, son cadeau. Il continue, elle ricane. Il sait bien sûr, parce que si Nyriss peut se montrer aussi insultante et aussi insupportable que Nej, elle n'en a pas l'allure. Il y a quelque chose d'inévitablement gracieux chez elle qui tranche avec le vulgaire de sa sœur. Les duper n'est de toute façon pas une grosse partie de son plan.

- Pétasse ? Elle finit sa phrase, sourit toujours, s'approchant du rebord de la scène, un pied sur l'ancien renvoie de son qui dépasse, l'avant-bras nonchalamment appuyé sur sa cuisse. Tout le monde sait qui je suis ici Guinea. Et si vous croyez que votre tyran c'était Avalga, je ne sais pas dans quel monde vous vivez. Je vise plus haut que ça, bien plus haut. Mais il semblerait que vous vous contentiez de la merde dans laquelle vous vivez et que Novlangue ne vous appartiendra jamais. C'est comme vous voulez hein.
Je vous offre une ouverture, ici et maintenant, et comme Cendrillon, l'offre expire après minuit. Réfléchissez bien.


Tu veux leur dire que je ne suis pas Nej ? Mais je t'en pries, ils auront juste encore plus la trouille.  Nej est cent fois moins terrifiante que moi, c'est rien qu'une sombre abrutie qui ne vit que pour son petit plaisir. Nyriss, ils ne la connaissent pas, c'est juste un nom, une ombre qui les protège. Et qui vient de buter leur cheffe.
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Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Quarante-Deux
Quarante-Deux

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Une nuit Sanglante
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MessageSujet: Re: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeMer 1 Sep 2021 - 7:11

Combien de temps avait-elle errée ? Combien de temps, à ne croiser âme qui vive, ou rescapés, qui parfois, face à elle, ne le restaient pas longtemps?

Puis, trainant de ça, de là, dans ce qui restait encore debout des murs de la cité, une rumeur se propageait. Infime d'abord, puis grossissante au fur et à mesure qu'elle croisait les survivants.

Pour en arriver là. Ce soir. Dans ce qui semblait être un vieil Opéra.
Il y avait du monde, plus que ce qu'elle n'imaginait encore vie. Il faut dire que longuement, elle avait trainé dans les ruines irradiées, à Sa recherche.
Une petite voix lui avait alors soufflé:

"S'il est vivant, il sera là"

Alors elle avait suivit le flot de gens, qui prenait place dans cette salle.
Elle cru reconnaitre quelques visages, mais comment savoir? Sa vie de loup solitaire l'avait conduite à s'éloigner bien loin de tout ça.
Elle était incapable de savoir combien de temps s'était écoulé, entre le Boom qui avait tout emporté et cet instant, dans cette salle aux sièges rongés, où à nouveau elle entendait les gens rire et vivre.

Puis elle avait fait son apparition.
Elle, croisée il y a si longtemps, dans une autre vie.

Elle ne remettait plus son nom, mais elle la connaissait.

Elle tenta de forcer sa mémoire, mais elle fut tirée de ses souvenirs par un coup de feu.
Quarante-Deux ne comprenait rien. Elle ignorait qui était mort, elle ignorait pourquoi la foule réagissait. Elle ignorait même jusqu'à la raison de sa présence ici, si ce n'est, d'espérer LE retrouver.

Un homme se leva et fit tomber sa capuche.
Lui aussi lui était familier. C'était lointain et flou, comme si une chape de brume avait tout recouvert.

Une sort de joute verbale, de jeu  d'éloquence était en train de se jouer.
Et elle ne comprenait rien. Mais elle sentait que quelque chose était en jeu.
Elle n'y comprenait rien.
Si ce n'est qu'encore une fois, le chaos et la destruction se mettaient en marche.


Dernière édition par Quarante-Deux le Mer 1 Sep 2021 - 9:33, édité 1 fois
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Guinea
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MessageSujet: Re: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeMer 1 Sep 2021 - 9:21

« Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu, sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante » - Maximilien de Robespierre

Une scène surréaliste était entrain de se jouer, comme dans un très mauvais film. Chacun y jouait un rôle très précis, presque caricatural. L'éternel ronchon contre l'éternel optimiste. Seulement à ce moment là, Guinea sentait que quelque chose n'allait pas. Impossible de le définir, mais cela le traversait et le prenait jusqu'à sa chair. Il avait disparu, il pensait que c'était son cas également. L'histoire se répète toujours deux fois, mais de façon bien distincte : D'abord comme une farce et ensuite comme une tragédie. Dans cet opéra en ruine et rempli d'une foule de personnes attendant sans doute un peu d'espoir, deux protagonistes étaient entrain de s'écharper, jouet qu'ils sont de la fatalité et contre laquelle ils ne peuvent rien.

Pendant que Nyriss essaye de se donner un faux air de rebelle, il préfère prendre les devants et monter à son tour sur la scène, histoire que tout le monde puisse bien le voir. Lorsqu'il monte les quelques marches, on peut sentir que son pas est hésitant et qu'il n'a plus la même fougue qu'avant. Le poids du temps, le poids des déterminismes, le poids insupportable des responsabilités. Une fois sur la scène, il fait quelques pas vers le cadavre encore frais d'Avalga. Il se penche légèrement et lui mollarde dessus. Au moins, elle ne serait plus là pour le tenir en otage. Au moins, Nyriss avait eu la bonté de mettre fin à la vie exécrable d'une personne que Guinea aurait tué il y a des années de cela.

Mais il faut croire qu'un homme ne change pas totalement, mais qu'il est surtout entrain de vieillir. Qu'est-ce qu'elle disait déjà ? Rien de bien intéressant, si ce n'est chercher à provoquer une colère collective qui pourrait ensuite être dirigé et manipulé à sa guise. Un piètre effort auquel il ne voulait pas participer, trouvant le procédé insultant en plus d'être fondamentalement mesquin. Alors que le silence planait après la dernière tirade de l'orgienne, lui était entrain de se rouler une cigarette. Il semblait que tout le monde attendait qu'il dise quelque chose, mais il prenait son temps. Il alluma sa cigarette et jeta son œil du côté de l'assistance. Mains dans les poches, il fit un pas en avant en ne daignant pas répondre immédiatement à la rockstar du moment. Qu'elle continue ses jérémiades, il l'emporterait sur le long terme.

- Camarades, défiez-vous de celles et ceux qui vous promettent de vous guider vers la Terre Promise. Car une fois que vous y serez, il y aura toujours un autre charlatan pour vous promettre de vous en sortir, ou de vous menez à la véritable Terre Promise.

Le silence.

- Bien, Avalga n'est plus. On vous propose simplement de remplacer son inaction chronique par une fuite en avant tout aussi irresponsable. Vous ne voyez pas qu'on essaye de vous mettre dedans ? Réfléchissez, vous savez parfaitement qu'on est entrain de vous mener en bateau.

Le silence, à nouveau.

- Vous voulez sortir et vous faire tuer ? Très bien, vous êtes libre de le faire. Mais n'entraînez pas les autres dans un traquenard. Cette sombre... Cette sombre merde qui vous parle et essaye de vous blesser dans votre orgueil en vous insultant se contrefiche de ce que vous pensez. Elle a des comptes personnels à régler. Grand bien lui fasse !

On s'agite un peu, l'on peut entendre clairement que l'assistance est divisée sur ce qu'il est entrain de dire et nombre sont ceux qui veulent suivre Nyriss dans sa fuite en avant et d'autres semblent pencher du côté de Guinea. Il fait quelques pas sur la scène, tirant sur sa cigarette. Puis dans un geste qu'il ne saurait expliquer, il sort son arme alors qu'il est dos à la scène. Il inspire profondément puis se retourne, laissant son arme le long de sa jambe droite, se tournant cette fois-ci vers Nyriss.

- Explique donc à ces gens qui tu es réellement et quel est ton plan, ainsi que tes motivations. Minuit est encore loin, on a le temps pour t'écouter nous vendre tes salades. Si une majorité est d'accord avec toi, alors on te suivra. Dans le cas contraire...

Tirant à nouveau sur sa cigarette, l'on peut discerner du bout de l'oreille qu'il venait de retirer la sureté de son arme. Il regarde Nyriss, puis l'assistance puis à nouveau Nyriss.

- Allez Nyriss, the show must go on !
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Plus tard, dans Chinatown, l'épidémie fait rage.
Dans l'hôpital.
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Retrouvailles avec Guinea.
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C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. (annulé)
Des petits trous dans le cerveau.
Un gros trou dans le cerveau (en cours)
Une autre nuit sur les toits.
Que va-t-on faire de toi Nej ?
Encore plus tard.
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Et une autre nuit.
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MessageSujet: Re: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeSam 4 Sep 2021 - 7:41

Elle parcourt la salle, plonge son regard dans ceux de la foule, reconnaît quelques visages. D'une oreille elle écoute le discours aussi attendu que prévisible. Certaines choses ne changent, et la drôle de haine qu'il éprouve pour elle non plus. Elle n'aura jamais compris. Qu'a-t-elle fait d'autres que de les aider ? La différence c'est qu'à l'époque elle pensait avoir une part d'humanité, elle croyait penser par elle-même. Aujourd'hui elle sait que tout n'a jamais été qu'une programmation drôlement bien réussie pour la tromper elle-même. Alors elle a arrêté de croire qu'elle ressentait quoi que ce soit, qu'elle était autre chose qu'une machine et c'est pour ça qu'elle est là. Son absence d'émotion, son immense compréhension du monde et ses capacités... Elle a toujours été programmée pour renverser ce système, ni plus, ni moins.

Quand il prononce enfin son nom, son sourire factice s'efface. Non par mécontentement, simplement pour retrouver sa neutralité. Elle se débarrasse alors de tout ce qui fait Nej : sa veste en cuir, son t-shirt. Elle redevient Nyriss dans une combinaison noire, Nyriss à la voix douce et chantante. Tant mieux, elle en avait marre de jouer les débiles.
Mais personne ne se demande où est Nej ?

Elle se tient droite et regarde Guinea quand elle reprend la parole, avançant doucement vers lui.

- Sombre merde ? Comptes personnels ? C'est tout ce que tu avais en stock après toutes ces années ? Elle hausse un sourcil. Je ne jouais peut-être pas si mal la comédie pour que tu me confondes avec Nej. Bien sûr, elle, elle n'est qu'une humaine améliorée, elle a le droit d'être stupide, d'être une sombre merde.

Je t'en pris Guinea, tire. Explique-leur que ta haine envers moi est toute personnelle. Tu m'as aimé autrefois, puis tu m'as haïs sans que je ne comprenne pourquoi. Je suis étonnée de voir que tu transportes toujours cette haine avec toi. Alors dis-leur, que si tu veux me tuer, c'est uniquement pour des raisons personnelles. Ils questionneront ta crédibilité eux-mêmes à leur ôter leur unique chance de faire changer le monde à leur avantage.


Tire, si tu crois pouvoir me toucher...
Elle tourne la tête vers la foule.

Ils savent tous qui est Nyriss, ils connaissent tous ce nom. Mais si tu le souhaites, refaisons les présentations : Je suis Nyriss, androïde, orgienne reprogrammée pour détruire le gouvernement de Novlangue. Votre meilleure arme, tristement jamais utilisée. Avalga Kory était corrompue, payée par les Automates pour créer juste ce qu'il leur fallait de rébellion, elle est tombée comme ils tomberont tous.

Elle hausse les épaules. Cette infos, elle a eu du mal à la dénicher et plus encore à en trouver des preuves mais elle s'imagine qu'ils vont dire qu'ils le savaient déjà. Les humains sont trop prévisibles.

Je n'ai pas besoin de vous pour aller faire ce que j'ai faire. Je n'ai pas non plus l'intention de vous envoyer au charnier, à quoi cela servirait-il ? Mais je dois bien reconnaître que les armes tuent et que les NOD n'en sont pas dépourvues, ce monde est dangereux, ça n'est pas une nouvelle. Vous avez le droit d'avoir peur de la mort, de manquer de courage. Vous avez le droit de faire absolument tout ce que vous voulez de toute façon, y compris d'attendre sans rien faire, je ne suis pas juge, ni bourreau, ni tortionnaire.

Elle regarde Guinea à nouveau, le regard si dénué d'émotion. Elle n'a jamais été aussi terrifiante sans doute. Son humanité la rendait belle.

Mais comme je vous disais, je n'ai pas besoin de vous. Tout est déjà en place. A vous de voir simplement si vous voulez décidé de ce que ce monde deviendra ou si vous voulez attendre passivement qu'on décide à votre place à nouveau. Je peux le faire aussi, seule, cela m'est parfaitement égale. Je pensais que vous aviez des convictions, une cause à défendre...
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Guinea
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<b>Particularité </b> Particularité :
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MessageSujet: Re: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeSam 4 Sep 2021 - 19:21

« Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu, sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante » - Maximilien de Robespierre

Les hostilités venaient de s'engager. Alors que le sort tout entier de Novlangue pouvait se décider ce soir, deux êtres qui étaient si proche par le passé semblent sur le point de se dépecer mutuellement. En l'a poussant jusqu'à ses retranchements et à lui faire retirer son déguisement de pacotille, Guinea avait réussi à la mener où il le souhaitait. Personne n'aurait plus à se cacher et sur cette scène, il n'y aurait donc plus de personnages mais seulement des individus exposé au grand jour. Mais l'on perdait du temps. Leur rancœur mutuel qui semblait culminer après toute ces années, ses longues années où ils ne s'étaient pas vu. La haine et l'incompréhension avaient été le ciment de leurs derniers instants ensemble, sans qu'ils ne puissent se dire le fond des choses. Mais la situation était trop grave pour étaler ce que l'on pouvait avoir sur la conscience, pourtant c'est ce que Nyriss souhaitait faire.

L'inversion accusatoire fit légèrement sourire Guinea, qui ne s'attendait pas à un tel manque de rhétorique de la part d'un être capable de se montrer beaucoup plus intelligent qu'elle ne le laissait paraître devant tous ces gens. Si quelqu'un avait de la haine, c'était bien elle. Lui, après plusieurs années dans un coma profond, avait eu le temps de faire la paix avec lui-même et avec tout le monde. Il savait d'ailleurs qu'il ne lui restait pas longtemps à vivre et que le temps était si précieux qu'il fallait qu'il soit rationné pour être optimisé. Mais en la poussant à se dévoiler, Guinea cherchait moins à régler des comptes personnels qu'à voir la réaction de la foule. Difficile d'oublier que parmi les insurgés, une rancune profonde continuait d'exister envers les orgiennes et ce qui s'était produit au moment de l'effondrement du dôme. Contrairement à une légende tenace, il ne s'en était jamais pris à des orgiennes pour ce qu'elles étaient, cherchant même à en protéger certaines du temps où le Comité régnait sur le Mirail.

Une des causes de sa déchéance d'ailleurs. Un nouvel éclat de rire. Une fable sur Avalga comme étant payé par les Automates. Il rigole et glousse même bruyamment : C'est tout ce que tu as pour ta défense ? Un peu de sérieux, tout le monde sait qui était Avalga et qu'elle n'avait pas besoin d'être payée par quiconque pour être une connasse. Mais jusque là, il se retint d'intervenir, lui laissant tout le loisir de poursuivre et d'essayer de convaincre une foule qu'elle passait son temps à insulter, puis à caresser dans le sens du poil, avant de l'insulter à nouveau... Une bien piètre stratégie compte tenu de la situation. Qui allait écouter qui ? Une orgienne qui semble péter plus haut que son cul, ou un insurgé du sérail qui après toutes ces années, a toujours préféré resté humble ? Difficile de le savoir, mais bientôt une majorité se dégagerait pour savoir qui dans cette joute orale, aura finalement le dernier mot. Une fois qu'elle eut fini, Guinea écrasa sa cigarette sous son talon et fit quelques pas en direction du devant de la scène, soutenant son regard. Elle était effrayante, peut-être parce qu'elle pensait sincèrement tout ce qu'elle racontait.

Mais lui en avait vu d'autres et même s'il elle souhaitait mettre de la distance entre eux, ils se connaissaient suffisamment pour savoir que cela n'aurait aucun effet sur lui. Peut-être pour une majorité de ces personnes sans doute, mais lui a échappé aux sévices, tortures et à la mort encore récemment. Il faudra clairement hausser le niveau de jeu pour ne serait-ce que pour l'obliger à ne pas rester sur ses positions. Il resta quelques instants sans rien dire, se contentant de la regarder. Elle n'était plus la même et c'est parce qu'elle n'était plus la même qu'elle ne parviendrait jamais à s'attirer les faveurs de la majorité de ces gens. Cela, Guinea se tint bien de lui dire. Mais c'est ce que son regard semblait lui dire. Pivotant légèrement la tête et tapotant le canon de son arme sur sa tempe, il se décida à son tour à prendre la parole, arpentant en long et en large la scène.

- Je n'ai de haine contre personne en particulier. Pas plus contre Nyriss que contre un individu en particulier. Cet être par contre, vous déteste profondément. C'est le complexe du sauveur, c'est le but de leur création. Nous sommes perfectible, elles non. Nous sommes faible, elles non. C'est un fait, pourtant toutes ces tares font de nous ce que nous sommes. C'est cela la différence entre nous et toi, Nyriss. Je dirai même, c'est la différence entre ceux qui prétendent nous diriger et nous. En te comportant comme tu le fais, tu te comportes comme une ennemi. En as-tu conscience au moins ?

Il jette de temps à autre un regard vers Nyriss, puis vers la foule qui semble suivre tout cela avec amusement. Personne ne sait réellement qui il doit soutenir, tant les deux protagonistes de la scène semblent rivaliser dans leurs prises de paroles respectives. Il s'arrête à un moment, se remettant à rire.

- Tu viens de mentir devant toutes ces personnes, en prétendant que Avalga était payé par les Automates. N'inverse pas les rôles, tu es un produit de ces gens et pas l'inverse. Avalga nous était insupportable, mais nous l'avons connu depuis qu'elle était gosse. Payée par les Automates ? Sérieusement ? C'est minable Nyriss, même de ta part.

Lui dit-il, en la pointant du doigt. Le fait de mépriser le genre humain était une chose que Guinea connaissait, mais mentir éhontément était autre chose. Jamais il n'avait usé de tels stratagèmes pour essayer de se mettre dans la poche des gens. D'ailleurs, cela semblait provoquer l'effet inverse auprès de l'assistance.

- Donc je vais me permettre de récapituler que l'on comprenne bien. Tu n'as pas besoin de nous, mais tu viens nous humilier publiquement. Tu nous traite comme des merdes, avant de dire que tu ne nous imputes pas un manque de courage. Je te demande un plan, tu nous dit que tout est déjà en place. Nous te demandons d'être honnête, tu nous mens à propos de Avalga. Tu nous baratines sur notre inaction, mais tu souhaites décider à notre place si ton numéro fonctionne. Nous sommes des crétins, mais apparemment nous avons des convictions. Si tu essayes de faire de la psychologie, c'est raté.

Il se retourne une fois de plus vers la salle, bombant légèrement le torse pour bien se faire entendre.

- Pourquoi devrions-nous échanger mille tyrans dans leur tour d'ivoire, contre un tyran qui demain prétendra nous avoir libéré ?

Question rhétorique, dirons les plus malins. Cela pourrait continuer pendant des heures, chacun ayant de quoi pouvoir contrer l'autre et inversement. Alors, il préfère faire comme il l'a dit au début de son intervention, c'est à dire laissé le plus grand nombre décider.

- Faisons un vote. Ceux qui sont pour sortir cette nuit, mettez vous à gauche de la salle. Ceux qui sont contre, mettez vous à droite de la salle. Discutez-en avant si vous le voulez, mais prenez une décision.

Alors qu'une soudaine agitation commençait à prendre la salle, Guinea range son arme. Il vient se placer à côté de Nyriss, regardant tout ce beau monde partir à gauche et à droite, ne sachant pas exactement qui écouter. Profitant de ce capharnaüm, il pouvait quelques mots à Nyriss de manière tout à fait personnel.

- J'ai eu tort. Ce n'était pas de ta faute, pas plus que de la mienne. Le hasard a fait que nous n'avons jamais pu recoller les morceaux. Nous sommes les jouets d'un destin tragique que nous n'arrivons pas à maîtriser. J'ai passé quatre ans le coma, cela donne du temps à réfléchir. Je t'ai aimé autrefois, peut-être d'ailleurs est-ce toujours le cas. Je n'en sais rien.

Sa voix semble s'être apaisé. La joute verbale l'avait échauffé, mais tout ceci n'avait rien de personnel contrairement à ce qu'elle pouvait croire. Il tourna sa tête vers elle, la dévisageant un instant. Elle n'avait pas changé, alors que lui était entrain de se délabrer. Comme à chaque fois avec elle et malgré toutes ces années, ses sentiments étaient intacts mais terriblement contradictoires. Il a envie de lui tirer dessus, de l'étranger, de l'embrasser, de l'étreindre. Peut-être tout ça à la fois. Son plus grand crime est finalement de toujours subir cette dictature sentimentale qui peut fausser son jugement. Il fouille un instant dans son manteau, avant d'en sortir un petit étui. Il sort de ce dernier un morceau de papier en piteux état, rongé par le temps. Il le tend à Nyriss du bout des doigts.

- Il y a plusieurs années de ça, avant que nos chemins ne se séparent définitivement, tu m'avais demandé la fameuse lettre que Melton avait écrite avant de se mettre une balle. Je pense que tu as le droit de la lire après tout ce temps. Peut-être qu'elle te fera réfléchir un peu sur ce que tu étais, pourquoi il te voulait comme ça et ce que tu es devenu par la suite.

Avant qu'elle ne se saisisse du papier, il le garda un instant dans sa paume, la regardant à nouveau dans les yeux.

- Melton t'aimait à sa manière, peut-être pas de la meilleure des façons d'ailleurs. Il t'a programmé pour une seule chose fondamentale, que tu sembles avoir oublié désormais. C'est cette chose fondamentale qui m'a sans doute attiré chez toi la première fois. Comme lui t'as aimé maladroitement, je t'ai aimé aussi anarchiquement. Peut-être est-ce toujours le cas, va savoir...

Il libère le morceau de papier de sa paume et le laisse à Nyriss. Il fait quelques pas de côté, croisant les bras. Devant lui, un autre type d'anarchie était entrain de s'organiser. Si elle comprenait le massage qu'il venait de lui transmettre, les choses seraient sans doute plus simple pour dissiper l'indécision qui planait encore. Beaucoup l'a suivrait et lui aussi très certainement, en souvenir du bon vieux temps.
HRP:
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Orgienne
Nous sommes ce que vous voulez voir

Nyriss
Nyriss

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Présentation du Personnage : Une commande spéciale de Mr Daïre.
Mes RPs : Première nuit.
SUBLIMATION
Nuit pluvieuse.
Rencontre avec un ressac.
Même nuit, au Murphy's, rencontre avec des insurgés...
Journée.
Déguisement.
Deuxième nuit.
L'anarchie s'organise.
Attaque de la prison.
Rencontre avec Melian aux docks.
Troisième nuit.
Réparation de la jambe et papotage.
Retour au Murphy's.
Visite du QG, sentiments et sensualité brute.
Quatrième nuit.
Croiser une soeur...
Et l'embarquer dans un plan foireux, retour à la prison. (annulé)
Chinatown (anim Premier signe)
Plus tard, dans Chinatown, l'épidémie fait rage.
Dans l'hôpital.
Bien après.
Retrouvailles avec Guinea.
Burger Bitch (annulé)
Nuits lambda.
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. (annulé)
Des petits trous dans le cerveau.
Un gros trou dans le cerveau (en cours)
Une autre nuit sur les toits.
Que va-t-on faire de toi Nej ?
Encore plus tard.
Little boxes (annulée )
Et une autre nuit.
Essaye de tuer Charmant (en cours)
Des mois plus tard
Pacte avec le diable (projet 1/2)
Adieu Nej (projet 2/2)
Courtes retrouvailles nécessaires
Mélancolie nocturne d'un robot trop humain.
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MessageSujet: Re: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeVen 17 Sep 2021 - 20:19

- Sombre merde, ce n'est pas vraiment un terme flatteur.

Le visage impassible elle parcourt le public captif. Pourtant il y a une pointe de mélancolie dans le bleu profond de ses iris, peut-être même un peu de tristesse. Oui, elle s'est trompée, elle pensait que Nej serait une figure plus emblématique pour eux, quelqu'un qu'ils auraient envie de suivre. Tout le reste faisait juste partie du personnage et de sa crédibilité. Une autre erreur a ajouté à la longue liste de ses erreurs et piètres jugements. Elle était contrariée de s'être trompée plus qu'autre chose, cette perfection qu'elle n'atteindrait donc jamais. Et elle était contrariée aussi de ressentir de la peine et de la nostalgie, cela ne faisait plus sens. Elle pensait avoir résolu ce soucis...

Elle le laisse s'exprimer, elle n'est pas et ne sera jamais ce genre de tyran après tout. Et après tout ce temps il ne l'a pas compris ?

- Je ne cherchais pas à vous humilier... Je jouais un personnage, Nej, et j'ai eu tort. Cela ne change pas le fond, la ville a été bouleversée, elle vous tend les bras, les années se sont écoulées. Et vous ne faites toujours rien. Simple constat. Mais je n'ai pas menti pour Avalga, que vous ne vouliez pas le croire m'est parfaitement égale. Et je l'aurais tué de toute façon, bien sûr. Je n'éprouve aucun regret, ni culpabilité, je n'éprouve rien, je ne suis qu'une machine, une arme, programmée pour tuer. Juste pas n'importe qui. Je comprends vos craintes, elles sont humaines, je n'ai juste aucunes raisons de m'en prendre à vous, tout comme au reste de la population.

Pourquoi venir chercher une aide dont je n'ai pas besoin ? Une fois que les têtes seront tombées, cela va créer une vide qu'il faudra remplacer. Si vous ne venez pas, un autre opportuniste en profitera. Je ne laisserais pas faire ça. Je peux prendre cette place, même si cela ne rime à rien, mais ce n'est pas ce que vous souhaitez, n'est-ce pas ?



Sa voix est douce, si douce qu'il est toujours étonnant de constater sa portée. Douce et monotone.

- Votez, ce sera votre premier acte de personne libre.


Alors que la salle éclot en nombreuses discussions et débats plus ou moins animés, Guinea prend l'orgienne en aparté.

- Ça n'a pas d'importance Guinea. Je n'ai pas aimé, c'était une illusion, je n'ai pas de sentiments, je ne suis pas humaine, n'en ais pas non plus.

Quatre ans, oui, quatre ans pour que l'orgienne puisse explorer sa propre conscience. Elle avait continué à croire à cette humanité encore longtemps, jusqu'à il y a un an. Elle avait passé des jours à brancher des câbles et réparer des circuits pour se créer un ordinateur assez puissant pour revoir ses algorithmes. Elle avait tout passé en revu puis avait refaçonné, amélioré, ajouté ou supprimé. Tout n'était que code, tout ce qui lui faisait croire à une forme de conscience proche de l'humanité. Un algorithme qui apprenait de lui-même, très bien réalisé, néanmoins rien d'autre qu'un programme. Une douce illusion, il fallait bien l'admettre.

Elle prit la lettre, la lirait surement, plus tard lorsqu'elle serait seule.

- Je n'ai pas oublié. Et je sais parfaitement pourquoi il m'a construite : la vengeance. Seulement la vengeance n'a pas de fin. Je suis la dernière orgienne, Guinea, et après ça il faudra me détruire... Sinon je continuerais de tuer, il y aura toujours quelqu'un de plus à tuer et cela devra cesser. J'ai tenté de me déprogrammer... Crois-moi. Je n'ai jamais menti, sache-le, jusqu'à ce soir du moins en me faisant passer pour Nej.

Il y a toutes ces années, elle n'avait jamais voulu déclencher un tel génocide. Cela lui avait brisé le cœur à l'époque, même si ce n'était qu'un programme. Elle n'avait pas menti lorsqu'elle avait promis de retrouver les orgiennes et de les détruire, elle l'avait fait. Il ne restait qu'elle, dernier vestige d'une page à tourner.

- Je suis désolée que tu ais crus à cette illusion que Melton a su créer. Moi aussi, il m'a trompé.

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Warren Morgan
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MessageSujet: Re: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeDim 26 Sep 2021 - 12:20

La rouille. La rouille s'était abattue sur les Insurgés. De longues années à faire ce qu'ils savaient faire de mieux, depuis bien longtemps déjà : survivre.
Après tout, c'était tout de même une légère amélioration de la condition quotidienne. Un peu plus de liberté, un peu plus d'espace, un peu plus de pouvoir, un peu plus d'autonomie, face aux vestiges des Automates, de leurs chiens de garde et de leurs grenouilles de cyber-bénitiers.

Et puis, la direction des ressources humaines autoproclamée de ce joyeux bordel anarchique et désorganisé avait décidé de se réveiller, convoquant une messe solennelle en grandes pompes. Une grande pompe pour brasser du vent, souffler sur les braises, agiter les moulins, et probablement, nous gonfler. Encore.

Le choix d'un opéra était assez approprié pour la suite des événements. Le drame tragi-comique qui se déroulait sous nos yeux avait de quoi décontenancer. Personnellement, le meurtre de sang-froid d'une connasse à peine croisée, qui n'avait qu'un égard très hautain envers moi - ça je m'en fous - et le travail que j'ai accompli - ça je m'en fous beaucoup moins - m'a à peine fait hausser un sourcil sous mon masque. Certains avaient ri, d'autres s'agitaient nerveusement, d'autres encore semblaient prêts à montrer les crocs. Mais quelques chiens fous ne constituent pas une meute.
Tous autant que nous sommes, nous ne faisons figure que de troupeau hétéroclite.

Les longs palabres me font toujours le même effet. Le but, s'il vous plaît ? L'ordre du jour ? L'objectif ? Est-ce que vous le connaissez seulement ?

Je souffle un mot à Trevor, ce bon vieux Trevor, bien plus apte que moi à prendre de la distance et réfléchir posément.

- Et sinon, on attend qu'ils se choppent sur scène ou y'a un entracte avant ?
Fidèle à lui-même, mon compère pose un long regard sur moi, pendant que je perds contact avec un dialogue qui m'apparait abscons.
- C'est pas à moi qu'il faut poser la question.

Enfoiré, va. Il sait pourtant bien que je ne suis pas de ce genre.
... Et après tout, pourquoi pas ? Est-ce que ce n'est pas le moment de mettre un peu de tiers dans cette relation duelle toxique ?

J'observe la scène. Les idées et les émotions se bousculent. Ils m'énervent autant qu'ils me fascinent.
Allez, j'vais venir jouer avec vous.

J'avance dans la foule, élève la voix.


- Dites, vous aimez bien vous écouter parler, pas vrai ? 'Scusez-moi hein, mais au cas où vous auriez pas remarqué, on est là, en fait.

Petit temps d'interdiction. Je crois que personne ne s'attendait à ce que quelqu'un intervienne. Ceux qui me connaissent s'attendaient encore moins à ce que ce soit moi. Soyez certains, les copains, que je suis le premier surpris.

- Non parce que franchement, là, vous nous faites juste perdre notre temps. Je sais pas si vous en avez bien conscience, mais y'a un monde qui bouge, là dehors, et il vous a pas attendu. Alors pendant que ça baragouine sur qui a fait les grands exploits, qui est responsable de quel progrès et quel merdier, faudrait voir à pas oublier que ce sont les petits gestes quotidiens des gens ordinaires qui ont fait tenir ce bordel aussi longtemps.

Je suis maintenant au pied de la scène. Mais je ne compte pas monter. Eux font leur numéro d'alphas faisant valoir leur autorité pour se partager le troupeau. Moi, je fais partie du troupeau, et j'y tiens.

- On est juste un tas de gens qui ont rien demandé à personne, vous savez. On est là, et on fait ce qu'on peut. Mais franchement, Nyriss, ou Nej, ou je sais plus comment t'appeler et je m'en cogne, toi l'orgienne, t'as pas l'impression de te foutre un peu de notre gueule ? Je suis pas un brillant intellectuel, encore moins un philosophe, mais je sais une chose : nous ordonner d'agir en personnes libres, c'est ce qu'on appelle une foutue injonction paradoxale, la putain de ta cyber-race. C'est là qu'on voit bien par qui ton logiciel a été programmé. Tu peux juste pas t'en empêcher.

Je me tourne vers le pauvre amant éconduit.

- Et toi là, avant d'ouvrir grand ta gueule comme d'habitude, t'aurais pas pu lui demander ce qu'elle comptait faire ? T'as une tête connue, c'est un fait, et on peut pas dire que t'as aucune légitimité à être ici, mais t'as vu pourquoi tu l'utilises ? Au début ça partait bien, ton intervention, histoire d'avoir un autre son de cloche, ça aide toujours à mettre les choses en perspective. Mais au final on en arrive à quoi ? À t'entendre régler tes histoires de cul en public. Et on est censés t'écouter ? Flash info : une équipe d'enquêteurs spécialisés du NOD cherche actuellement si on en a quelque chose à foutre.

J'ouvre grand les bras. J'en oublie presque que j'ai une pétoire à la main, tiens. Le canon manque de rentrer dans l'oeil de mon voisin, lequel m'envoie une bourrade dans les côtes. Bien fait pour moi. Et merci à lui de montrer que je ne me penses pas au-dessus des autres, que je ne joue pas les intouchables en me pavanant sur scène.

- Faut que je me présente aussi, pour jouer à votre petit jeu d'opportunistes qui profitent du bordel pour sortir du lot ? Désolé, j'ai pas votre égo, autant défier un mille-pattes à un concours de coups de pied au cul, c'est un no-contest. Ceux qui me connaissent savent qui je suis, les autres s'en foutent, et moi aussi. On est pas là pour savoir si ma deuxième molaire a un plombage réglementaire. Mais maintenant que vous avez bien lavé votre linge sale, moi je vous le dis, si c'est pour continuer à nous élargir le potentiel de circonférence anale, y'a que quatre options.
Un, entretuez-vous.
Deux, choppez-vous dans les loges.
Trois, gardez vos conneries pour plus tard et participons, tous ensemble, à l'élaboration d'un plan, un vrai, un truc solide, qui tient la route, et surtout que vous aurez la délicate attention de porter à notre connaissance au lieu de vouloir nous faire obéir aveuglément. Je ne m'engagerai pas derrière un leader autoproclamé qui ne m'explique pas dans quel merdier je fous les pieds, et je peux vous garantir que je loin d'être le seul.
Quatre, faites-vous couler un bain, versez-y un bon gros bidon d'acide fluoroantimonique, et buvez la tasse.

Chacun à votre manière, vous voulez porter la responsabilité de mener un peuple vers un lendemain meilleur. C'est tout à votre honneur. Mais franchement, vous vous y prenez comme des gamins. La récré est terminée, l'heure est venue de prendre une décision. C'est quand vous voulez. Mais maintenant, ce serait bien.


La question reste en suspens : lequel des deux va me coller une bastos ? Question subsidiaire : est-ce qu'au fond de moi, j'en ai vraiment quelque chose à foutre ?
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Guinea
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MessageSujet: Re: Rideau [Libre]   Rideau [Libre] Icon_minitimeMar 28 Sep 2021 - 9:29

« Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu, sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante » - Maximilien de Robespierre

- Ta gueule

Maintenant, il fallait tout reprendre à zéro. Pendant que tout le monde commençait à discuter et prendre position sur l'avenir de la soirée, voilà qu'un gars sortant de nulle part vient rajouter une couche de merde sur la merde déjà existante. Non seulement Guinea ne l'avait pas écouté, mais en plus il se trouve qu'il l'avait juste perturbé alors qu'il était entrain de faire les comptes. Impossible de gérer une marée humaine, d'écouter les palabres d'un sombre idiot et en plus d'écouter la flûte de Nyriss. Cela faisait trop d'un coup.

Il soupira un long moment, fermant les yeux pour essayer de gagner à nouveau un minimum de concentration. Il fit quelques gestes pour que l'on puisse l'aider à tenir les comptes et surtout être capable de déterminer quelle majorité pouvait l'emporter. C'est à ce moment là qu'il porta brièvement son regard sur l'individu qui venait faire un nouveau sermon, avant de le zapper directement, comme si dans le moment présent il ne comptait pas. Il ne l'avait de toute manière pas écouté et tout ce qu'il disait ne l'intéressait absolument pas. Un énième exercice de rhétorique alors que tout a déjà été dit, c'est comme pisser dans un violon.

En plus d'être totalement à contretemps du moment, il semblait ne rien proposer de concret. Enfin, c'est sans doute ce que Guinea pensait vu que de toute manière il ne l'avait pas écouté et ne pouvait donc pas se faire un avis objectif sur ce qui venait de se dire. Quelqu'un avait eu l'idée ingénieuse d'apporter avec lui de quoi écrire et donc de tenir les comptes. S'abaissant légèrement au bord de la scène et se positionnant sur la pointe des pieds, le borgne regardait attentivement les petites mains entrain de s'affairer à compter, calculer afin de savoir si une majorité se dégageait enfin.

- C'est bon, ton quart d'heure de gloire est terminé ? On peut passer aux résultats ?

Sans lancer un regard quelconque vers le nouveau showman, Guinea lâcha sa nouvelle pique. Puis il se saisit du petit morceau de papier sur lequel se trouvaient les résultats. Lui même avait du mal à y croire, mais il semblait qu'après tout pas mal de monde avait envie d'en découdre ce soir. Il lança un regard presque amusé vers Nyriss, avant de froisser le papier et de le jeter dans un coin.

De manière monotone, il sortit de la poche de sa veste de quoi se rouler une cigarette. Un long moment d'attente, ou certains commençaient à s'impatienter et cela pouvait se ressentir. Mais comme la soirée promettait d'être longue et riche en suspense, chacun pouvait attendre encore un peu ne serait-ce que pour faire monter la pression. Une fois qu'il eut allumé sa cigarette, il leva la main droite en l'air.

Spoiler:

- A une majorité plus qu'écrasante et c'est un euphémisme, il a été décidé souverainement que ce soir, tout devait se régler. Ne briguant aucun mandat et n'étant de toute manière pas apte à diriger quoi que ce soit, je laisse donc Nyriss et le mec chiant s'occuper de la suite. Félicitations !

Des applaudissements jaillirent de partout et l'on pouvait même entendre des coups de feu tiré vers les hauteurs. Certains criaient, scandaient et semblaient s'époumoner pour montrer leur joie. Cette situation décocha un léger sourire au borgne, qui n'avait pas ressenti une telle énergie depuis longtemps. Il était resté un bon rhéteur et c'était à peu près tout. Aucunement revanchard, il alla donner une tape sur l'épaule à Nyriss en lui baragouinant quelques mots de félicitations. Il descendit les marches qu'il avait monté il y peu pour rejoindre le reste de la foule présente, passant ensuite à côté du type qu'il avait snobé tout le long - et un peu insulté aussi - en le... snobant une fois de plus.

Certains qui savaient maintenant parfaitement qui il était et ce qu'il représentait malgré toutes ces années, se mirent à scander son nom. Magnanime, il se contenta juste de leur dire qu'il fallait moins scander son nom, celui de Nyriss ou de n'importe qui d'autre, que celui du désir ardent de la libération prochaine. Parti comme il était venu, Guinea reprenait désormais sa place parmi la foule des anonymes et des inconnus, échangeant des paroles ici et là, se prenant des réflexions injurieuses par moment pour son attitude, mais conscient qu'il n'était de toute façon "plus dans le coup". L'heure de la retraite, sans doute. On distribuait frénétiquement des armes et quelqu'un lui en tendit une. Sans hésiter, il s'en saisit. La suite semblait désormais appartenir à l'histoire.
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