Nom : Freyja
Sexe : féminin
Age : 19 ans
Adresse : la ruche
Profession : valkyrie
Casier judiciaire : 0
Numéro d'ID : 9212217834 RS 5843 F0

- Tout est en règle, vous pouvez circuler. déclara l'officier du NOD en tendant sa carte d'identité à Freyja.

- Vous trouvez que je ressemble à un terroriste pour douter comme ça ?! se vexa Freyja.

- Circulez, je vous dit ! répondit-il.

Freyja tourna la tête en faisant un moue dédaigneuse et pressa sur l’accélérateur de son auto. Elle quitta très vite les lieux et s'empressa de traverser la ville pour rejoindre son rendez-vous de 18h30. Freyja arriva juste à l'heure devant la grande porte d'entrée de la tour ou vivait son client. Elle descendit de sa voiture et alla chercher dans son coffre une mallette blanche. L'homme qu'elle devait voire était âgé de plus de 70 ans, il ne savait pas lui même quand exactement il était né. Ce pauvre homme était cloué au lit, sa fin était proche et toute sa famille s'était cotisé pour lui offrir un dernier plaisir. Evidemment le magnifique implant que possédaient ces gens les aurait empêchés de ressentir de la peine et de "l'inviter" au chevet de leur patriarche, mais elle avait su se montrer convaincante. Il lui avait suffit de désinhiber leur puce au moment ou la tristesse et le remord se seraient fait le plus ressentir, d'endormir leur vigilance au moment de leur parler du pouvoir et de l'utilité d'une valkyrie dans un cas comme celui-ci et deux jours après, elle avais un rendez-vous, à domicile en plus.
En arrivant, Freyja ne dit mot et se contenta de s'asseoir sur le lit au côté du malade. Elle commença par désactiver la puce de manière très légère et à peine perceptible, ainsi, le client aurait l'impression que la présence de Freyja suffirait à lui faire de l'effet. Elle ouvrit ensuite sa mallette, à l’intérieur un ordinateur incrusté s'alluma en émettant de petits "bip". Freyja assit le petit vieux contre le mur derrière son lit, s'assit à côté de lui et posa l’ordinateur sur leurs genoux. Elle désactiva encore un peu l'inhibiteur de plaisir, elle savait le régler en fonction de sa proximité avec les gens, ainsi la plupart des gens : client ou non, avaient des sensations étranges. Bien sur seul les clients avaient le droit à un désactivation plus poussée.
Freyja tapa sur plusieurs touche de son ordinateur et un film démarra. Il était tant pour Freyja de désactiver progressivement la puce du vieillard alors que les images sélectionnées par des professionnels défilait à plus ou moins grande vitesse : ces images agissait comme des stimulus et provoquait une sensation de plaisir artificiel très intéressante. Tendis que le plaisir de son client augmentait de manière exponentielle, Freyja se rapprocha de celui-ci, elle agissait avec lui comme aurait agit une adolescente amoureuse mais lui ne bougeait pas. Freyja se refusait à tout acte sexuel avec ses clients, mais savait combien il est agréable de se sentir aimé dans un monde ou le plaisir n'existe pas.
Après un quart d'heure de plaisir de plus en plus intense, la puce de l'homme malade était presque entièrement désactivée et le film sur l’ordinateur s’arrêta. Freyja activa d'autre touche et une musique très rythmée mais apaisante se fit entendre. L'homme semblait au paradis, Freyja s'éloigna de lui et désactiva lentement sa puce au fur et à mesure qu'elle s'éloignait. Elle était à nouveau assise sur le côté du lit et écrivait sur son ordinateur un compte rendu se sa séance. Cinq minutes étaient encore passée , la puce du vieillard était presque de nouveau à son état initiale, Freyja sorti un objet d'une poche de sa mallette puis ferma celle-ci. La musique ne s’arrêta pourtant pas et semblait émaner de l'objet en question, Freyja déposa l'objet sur la table de chevet puis remis le vieillard en position allongée en veillant bien à faire coïncider l’intensité de la puce avec sa proximité. L'homme montra de son doigt noueux et tremblant une grande enveloppe blanche, Freyja s'en approcha et vu qu'il s'agissait de son salaire, elle l'empocha puis s'approcha à nouveau du malade. Elle l'embrassa sur le front et déactiva entièrement sa puce brutalement. L'homme fut tétanisé de plaisir. Freyja quitta les lieux et rentra chez elle.
Pendant ce temps, le malade ressentait encore du plaisir et la musique amortissait la réactivation progressive de la puce malgré l'éloignement de la valkyrie. Le lendemain matin, à l'arrivé de sa fille, il était mort en souriant. Freyja eu une fois de plus la visite d'un officier du NOD à qui elle avait endormis la vigilance lui faisant croire au mensonge habituel sans se forcer. Freyja avait l'habitude, c'était sa spécialité les deniers plaisirs.