[Bonjour. J'aime toujours saluer les gens avant de m'insérer dans un univers Rp. Magnifique forum. Très tentant. Forcément, sinon je ne serais pas là. au plaisir de se croiser en jeu p-s j'avoue avoir du mal à faire court. J'suis étudiante en lettres, pas de ma faute...]

Pour Lovelia, devenir Valkyrie n'avait été que la suite logique des choses. Une gamine, esclave d'un riche maître de Novlangue, qui n'avait longtemps eut comme tâche que de répondre à ses besoins, un peu capable de contrôler les implants, ne pouvait, bien sûr, que devenir valkyrie.

maigre à en faire peur, elle avait plutôt mal compris sa transition d'esclave à valkyrie. Ayant maintenant la propre gestion de son argent, de son corps, et presque de son temps, elle avait visité bien des salons de tatoueurs et de perceurs, avait gardé le confort de ses vêtements rapiécés, y ajoutant une touche de style, faisant des dreads avec ses cheveux, bref, adoptant un style peu commun, au grand damne de certains qui l'auraient voulu plus anonyme, plus féminine, plus politically correct... plus valkyrie.

Elle avait commencé comme tous les autres, un an plus tôt, à faire voyager ses clients dans tous leurs fantasmes les plus insignifiants, contrôlant plus ou moins bien la situation, gagnant de l'expérience au fil des jours. Puis, un jour, sans vraiment le vouloir, une séance avec un client avait viré mal. Un acte manqué façon freudienne? probablement. Chose sûr, le client avait bien peu apprécié son expérience. Au lieu de lui emmener les plaisirs promis, elle l'avait plongé dans la torture et la souffrance, incertaine si cet univers de plaisirs sombres était à elle ou à lui.

L'homme se laissait tendrement prendre par un autre homme lorsque soudainement celui-ci était devenu plus agressif, griffant son dos, l'empoignant par la nuque, se retirant pour l'obliger à s'agenouiller devant lui....

En pleine crise, elle avait craint que le client ne lui cause problème. Il paniquait, encore dans ce sentiment trop intense qu'il ne savait contrôler. Lorsqu'il était parti, elle était certaine qu'il avait été son dernier client avant sa destruction par ses patrons.

la jeune fille, aux cheveux sombre et au visage percé, tentait vainement d'attirer de la clientèle. La petite au style cybergoth avait prouvé qu'on devait se méfier d'elle. Marchant dans la rue, affamée, elle aurait donné son petit corps pour un peu d'argent. Elle aurait voulu s'approcher des insurgés, eux qui auraient pu l'aider, mais l'implant spécial qui la reliait en tant que valkyrie ne lui permettait pas d'aller prendre ce risque, malgré la faim.

Il y avait en effet eu une période d'accalmie. Puis un premier client, qu'elle n'avait jamais vu auparavant, vint lui demander de la plonger dans cette souffrance.... "J'aurais aimé vivre la souffrance exquise d'enfanter.... faites moi connaître le sentiment du condamné à mort... je savoir ce qu'est la strangulation... comprenez, je ne suis pas dérangés, mais faites-moi connaître ce qu'est l'obéissance... cela peut vous sembler étrange, mais j'ai toujours souhaité savoir ce que l'on ressent lorsque l'on est affamé et sans nourriture.... Et d'autres vinrent, lui demandant divers séances toutes plus tordues les unes que les autres, certains demandant à expérimenter l'angoisse des prisons sombres ou des camps de concentration, d'autres celles des tortures les plus moyen-âgeuses et technologiques. Habile et connaisseuse des souffrances, elle savait les mêler aux plaisirs les plus exquis pour emmener ses clients d'Éros à Thanatos, du plaisir à la mort.

En à peine quelques mois, la jeune femme hétéroclite, cachée vu son talent plutôt controversé, se fit une clientèle régulière, certains voulant vivre des expériences seulement mentales, d'autres lui demandant des services plus physiques, toujours dans cette ambiguité qu'elle seule savait créer pour satisfaire ceux qui le lui demandaient. Et parfois, pour ceux qui savent chercher, elle sait trouver un endroit dans son horaire pour offrir quelques plaisirs sombres...

Cette fois-ci elle n'était ni plus ni moins la dominatrice d'un homme. elle mêlait les souffrances réelles à quelques manipulations mentales où elle lui faisait vivre diverses humiliations. Elle y prenait un plaisir blasé, plus heureuse de la paye faramineuse qui l'attendait que de voir cet homme, à ses pieds, redemandant plaisir et souffrance.

Lorsqu'il eut joui, elle le laissa simplement là, sur le sol, haletant. Elle fit mine de nettoyer les quelques plaies qu'il avait, un peu à contre-coeur.

"Merci, murmura-t-il simplement, hésitant à sourire.

-Pas d'quoi."

Il laissa un pourboire. Ainsi que son numéro personnel. Elle réprima un sourire, n'osant pas lui dire que, sans compter le fait qu'il ne l'intéressait pas, elle aurait été dans le trouble si elle l'avait contacté pour quelque chose de plus personnel.

Une heure plus tard, elle lui faisait discrètement quitter l'appartement où elle exerçait, sous la bénédiction tordue des maîtres de la cité, consciente toutefois qu'elle n'avait pas si bonne réputation, pas plus que ceux qui la fréquentait ouvertement.

lorsqu'elle eut nettoyé l'endroit, sa nuit étant fini, elle sortit fumer une cigarette, tirant lentement la fumée dans le soleil levant. Elle n'exerçait que de 2h à 10h, et rarement elle recevait quelqu'un de 8h à 10h. Elle se permit d'aller marcher, un peu, mettant son long manteau de pvc par-dessus sa mini-jupe, son bustier et ses bas résilles déchirés. Elle opta pour une paire de bottes sans talons puis s'enfonça dans les rues de la cité.


[à noter qu'elle possède un don de séduction qui lui permet de contrôler, pendant un court laps de temps, l'esprit de celui qu'elle séduit. Pour ce faire, elle doit garder le contact visuel avec sa victime pendant un certain temps. D'ailleurs, celle-ci n'a aucun souvenir de ce qui se passe lorsque Lovelia prends le contrôle de son esprit.]