Un couloir réservé à l'accés d'un salon VIP.
Ce salon n'est accessible qu'au plus hautes personnalités de Novlangue accompagnés de Valkyrie.
Il est possible d'y faire aménager des tables pour un repas en tête à tête, ou à plusieurs

Au choix et selon le nombre de convives.

Un petit salon aux fauteuils rouge, moelleux trône aux centres de la pièce. Des tentures et des paravents permettent d'en diminuer ou agrandir l'espace.

Keiko attend, debout juste à côté de la table basse, un sceau de glace, une bouteille de champagne, un verre.
Un seul verre sur la table car le second est dans sa main.
Elle observe la nuit à l'extérieur.
Beaucoup de Luxe dans ce lieu.
Le luxe artificiel qui remplace la véritable beauté d'une nature à laquelle ils n'ont accés que de loin.
Le luxe dont Keiko a besoin et que ce cher monsieur Armand-Xavier va augmenter encore si elle arrive à conclure un accord.

Le champagne coule lentement dans sa gorge, et les bulles éclatent en chatouillant. Le rose lui monte déjà aux joues.

C'est une bonne idée cette sortie. Se changer les idées après ....
Elle secoue la tête remuant ses longs cheveux encandrant son visage, une chevelure que parcourent de fines nattes savamment décorés de petites fleurs pourpres.

Il se fait attendre...

Le regard en dit long.
Keiko lui sourit, s'approche raisonnablement .

Elle le frôle en passant et se penche vers la table basse pour lui servir un verre de champagne.
Elle sait ne pas seulement se pencher, mais que ce geste évoque, grâce et sensualité. Reins creusés, épaules en arrière... courbes délicieuses.
Tout cela avec une lenteur délicate.

Et puis elle se redresse, lui tend le breuvage.

" Vous m'accompagnez dans la dégustation? "

Elle aime dominer la séduction, et prendre ses proies comme des papillons prêt à se griller à la lueur d'une chandelle.

Elle sait qu'il est comme elle. Ce qui promet une distraction des plus charmantes, dans laquelle elle ne peut perdre le contrôle cette fois.

(erreur j'ai posté au mauvais endroit et je peux pas supprimer)

Jeu de pouvoir, jeu de manipulation, jeu de dupes!
Mais jeu tout de même.
Alors distraction assuré et après et bien, au lit, et retour à la ruche avec ses chers petits.
Il y a des limites à ne pas dépasser et des désirs qu'un homme ne peut assurément pas combler.
En tout cas pas pour KEIKO.
Mais en attendant le rôle est tenu.
Et tout est ordonné.
Il est là dans ce fauteuil pourpre, le petit homme grisonnant qui se croit séduisant.
Trop vieux pour elle, mais la fortune a l'avantage de fermer les yeux aux plus clairvoyants.
Alors ce soir Keiko ferme les yeux, légèrement, à le contempler entre ses longs ciles épaix.
Elle calcule, essaye de voir ce qu'il pourrait lui apporter.
Ce qu'il lui demandera.
Elle essaye de cacher la pointe de mépris qu'elle ressent, fait en sorte qu'il ne l'entende pas dans sa voix rauque, dans son rire. Que les mouvements de son corps ne trahissent pas l'aversion.
Parfaite maitrise, rideau de fumé en place.
Art de la prestidigitation.

Keiko se place sur le fauteuil à côté de lui, jambe croisée, penché en avant, attentive aux paroles qu'il pourra prononcer. Une attitude d'écoute dévouée.

Mais ce qui se fait entendre est une annonce du gouvernement relayée partout, un virus... une quarantaine?

Keiko regarde Armand, aucune inquiétude, ce n'est pas dans le quartier des Valkyries.
Laissons le gouvernement régler ça à sa manière. Tant que c'est loin, cela n'existe pas.