L'ascension de la reines blanche.

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Les kilomètres avaient été dévoré par le jet et il amorçait maintenant ça descente sur la plage rocailleuse d'Øvre Årdal où ont y avait maladroitement peint un gros ''H'' avec de la peinture blanche. Aussitôt que l'arrière de l'avions s'ouvrit Olympia fit signe à la fanfare de commencer à jouer. Tous s’efforçaient de resté dans le tempo et ne pas faire la moindre fausse notes par crainte de représailles sévères. Olympia se tenait sur un petit podium entourer de ces deux gardes du corps, Leur teint blanc et le sien les fit immédiatement ressortir de la foule d'à peine 200 âmes, mais ce n'était certes pas cela qui était le plus remarquable, en particulier chez-elle. Trois personnes débarquèrent de l'appareille et elle s’empressât de les accueillir. Hors de question de laisser les gueux les approché avec leur mauvaises odeurs et leur guenilles artisanales du plus mauvais goût.  


Salut à vous Novlangienois! Bienvenue à Øvre Årdal! Toute MA colonie et moi-même vous souhaitons la bienvenue à vous, nobles seigneurs et à vos serviteur. Vous  





Bon nous arrivons, pas que le voyage ait été pénible ou même très long. Avec ''Geai'', nous avons échanger quelque potins et anecdotes et j'ai aussi le temps de lui expliquer pour mon père. Ce qui consistait à lui dire que je ne comprenait toujours pas ce qui l'avait pousser à aider les insurgé et de ce faire abattre pour ça. Je rumines encore un brin là-dessus quand nous descendons du jet poser légèrement en angle sur la plage. Aussitôt une gamine d'à peine 9 ans nous adresse la parole et se présente comme étant nul autre que LA comtesse Olympia des monts neigeux, en personne, du haut de ces trois pommes et demi. Quelques demi-jurons s'échappent de moi devant la perspective que ce voyage ait été une perte de temps. Mon ami va-t'il m'en vouloir?


Put... Bord... Mer... Tabar...


Je regarde mes acolytes, perplexe et confus. Remarquant enfin un trait d'émotion sur le visage de la belle Keseena. Ça lui va moins bien que je ne l'aurai espéré. Jay, lui ne semble pas troublé outre mesures, mais je aucunes idées de ce qui ce passe dans sa tête.

Olympia:

Une enfant. La personne avec qui nous devons commercer est une enfant.
Du calme, pas le moment de te laisser impressionner ou déstabiliser.

J'ai déjà vu des choses plus étranges chez les insurgés et les mentalistes. Entre les mutations et les pouvoirs extra-naturels, il y a des choses qui échappe aux lois de l'univers.
Peut-être est-ce une adulte dans un corps d'enfant ? Ou un enfant au développement accéléré.
Pas question de se laisser démonter.

Je n'ai rien laissé paraître sur mon visage. Ni surprise, ni concession d'aucune sorte, et j'ai donné un petit coup d'épaule discret à Emon pour lui faire comprendre de se ressaisir de suite.
Nous jouons sur le terrain de cet enfant, se laisser distancer serait une garantie de se laisser dicter les termes du marché, et ça, cela n'arrivera pas.

Salutation à vous, ma dame, de la part de Novlangue et de nos entreprises respectives. Je me nomme Jay Carlson et voici un de mes amis et partenaire commercial dans cet échange, Emon Gekiyaku. Nous sommes ravis de commercer avec vous en ces terres magnifiques et enchanteresses que sont les vôtres.

J'ignore le protocole en vigueur, mais si rien n'indique ce n'est pas autorisé, je lui fais un baise main respectueux pour accompagner mes salutations.

Je pouvait compter sur Jay pour réagir au quart de tour. La gamine lui tend sa main qu'il gratifie d'un baisé, une étincelle de statique se produit en eux deux. Elle glousse comme si cela avait été une expérience des plus agréable et presque immédiatement elle s’essuie la main avec une lingette humides qu'un de ces malabars albinos récupère docilement.


Vous êtes bien aimable de vantés ainsi la beauté de cette terre empreinte de désolation et dépourvue d’attraits autres que notre aussi petite que modeste colonie. Veuillez me suivre, nous allons directement à la plantation, je vous reçois à dîner dans mes appartements et puisque...  c'est congé demain...    



Ces mots firent réagir les deux gardes du corps par un rire niais échangeant un regard complice. Ils étaient vraiment heureux à l'idée d'avoir ''congé demain''.



...nous allons pouvoir festoyer ce soir, mais nous devons prendre un téléphérique pour rejoindre mon domaine. Vous qui semblez priser les paysages naturels vous aller être servit.    


Øvre Årdal est clairement le vestige d'une ville minière du début du 20ième siècles. À l'approche du bâtiment, je remarque les lignes à haute tension qui remonte dans la montagne et semblent alimenté chaque foyer en ville. Miss Hammond nous accompagne avec deux soldats, les quatre autres resteraient avec l'avions. Dans l'édifice, qui semble faire partie d'une station balnéaire inachevée, il y avait une multitude de portraits, hommes, femmes d'âge et d’ethnies variée. Par endroit on pouvait voir qu'on avait brûlé des cierges et laisser quelque offrandes. Dessins, bijoux et bouquet de fleur tout sec. Le tout est splendide, mais transpire d'une ambiance mortuaire. Nous arrivons enfin devant l'engin, probablement centenaire, et je constate à mon grand désarrois que cette nacelle est du type auto-propulsé. Au lieux que ce soit le câble qui est tracté avec la cabine c'est un moteur sur le toit de celle-ci qui va nous faire monter accrocher à un câble fixe. Rien de bien rassurant!

Vieux téléphérique:

Ça a tout d'une secte. S'ils voulaient, ces pauvres gens pourraient se débarrasser d'elle en un instant. Pourtant ils lui mangent dans la main. Ils sont terrifiés.
Je ne le suis pas. Il ne nous arrivera rien. J'imagine que cette brave dame n'a pas envie qu'une armée de NOD rase la ville et n'en laisse qu'un cratère fumant. Ce serait mauvais pour les affaires.

Elle nous a emmenés jusqu'à un vieux machin suspendu à un fil qui n'a probablement jamais vu une maintenance de sa vie. Et nous devons monter dans cette chose ?
Bien. Un contrat est un contrat, il faut se soumettre aux conditions de l'autre partie et subir les rituels protocolaires.

Je vais très vite détester cet endroit.

Je suis monté prudemment dans l'engin, et j'ai pris place sagement.
Quant au festin de ce soir, nous verrons.

Quinze minutes de grincements, craquements, couinements et vibrations absolument terrifiantes. La gamine nous fait une description sommaire du système féodale qu'elle semble avoir réinstaurer dans sa ''colonie'', mais je n'arrive pas à écouter. À chaque poteaux la cabine se met à trembler de font en comble en donnant l'impression qu'elle allait se fracasser en mille morceaux. Finalement nous sommes arriver en haut et je remarque que je me suis accroché au bras gauche de miss Hammond qui me lance un regard mauvais et je la lâche aussitôt.


En débarquant sur le quai je regarde mes pieds pour chassé mes vertiges et constate que contrairement à ce que nous avons vue en bas, les installations ici sont propres et semble assez ressentes. En chemin la comtesse nous offrit de répondre à nos questions, mais laisse le soin à Jay de parlementé avec elle. Nous rencontrons quelques constructions très basse avec des accès rudimentaire sur le coté. On peut entendre des ricanements et des gloussement humain s'en échapper. Je me risque à poser la question...


C'est quoi c'est trucs au juste?



Oh ce sont des huttes de culture! Il y en a de dispersées partout dans ces montagnes mais elles ne sont pas toutes exploité.


Un peu plus loin une personne, poussant un bac en plastique remplit de racines devant elle en rampant, s'extirpe de la ''hutte'' pour ensuite ce relever avec son fardeau bien en main. Ma stupéfaction du moment ne vient pas tant du fait que c'est une jeune femme à peine plus bâtit que moi qui transporte approximativement son poids à bout de bras, mais son tient d’albâtre et sa chevelure argentée. Une autre albinos, je n'aurai pas flanché, mais deux têtes blanches plus loin mes doutes sont dissipés sur l'étrangeté de la chose. Nous à bonne distance des huttes approchons enfin de ce qui semble être un bâtiment principale qui est scintillant dut à ses larges baie vitré.

''Hutte'' de cultures & Bâtiment Principale:

Peu de technologie et peu d'hommes.
Ne serait-ce pas une bonne idée de raser la ville avec une vingtaine d'homme et de la technologie de pointe made-in novlangue ?
J'en parlerai avec Emon une fois que nous serons rentrés à Nov. Pas question d'en parler sur le territoire ennemi, ce serait prendre le risque de se faire tuer.

De plus, il suffirait de déclencher des révoltes pour que le système s'écroule de lui-même. C'est clairement de l'esclavage.

Pourtant, mon sourire ne m'a pas quitté. J'ai regardé le paysage, excité comme un gosse.

C'est magnifique. Tout est magnifique. Nous avons comme point commun d'aimer les belles choses, madames. Des gens de goûts cheminant ensembles. Et Emon. Ah ah.

J'ai donné un coup de coude à Emon pour lui indiquer que c'était une blague. Je ne suis pas à la pointe, question humour, il faut l'avouer.

Je dois avouer que j'ai grand hâte de festoyer et de parler affaire avec vous. Tant de personne influentes parlaient de ce lieu, je ne suis pas déçu, c'est exactement comme les rumeurs !

C'est un mensonge, mais c'est également un compliment. C'est un mensonge pour gonfler son égo.