[Venant de la chambre 201]

On arrive dans l'ascenseur. Pas de groom à l'air simplet cette fois, on va pouvoir discuter en toute tranquillité. J'ai rien à dire, mais ça c'est un autre problème... j'ai à réfléchir en tout cas. Haakon en savait pas plus que nous, même s'il y a la possiblité qu'il ne soit pas de confiance, mais ça n'a rien d'étonnant. Les NOD sont des moutons, ils ne valent pas mieux que les insurgés, ils ne sont que des pertes acceptables pour faire tourner la machine. Les seuls qui peuvent savoir ce qui se passe, ce sont les automates... c'est eux qu'on doit trouver.

L'ascenseur vient de se mettre en marche quand une sorte de cri étouffé par l'insonorisation se fait entendre. Ca doit venir du couloir, mais c'est un peu tard. Je tourne la tête, regarde Kaÿla un instant pour voir si ça la fait réagir, on sait jamais... ça lui va bien, cette robe. J'en oublie ma réflexion, et déjà l'ascenseur s'arrête. Ouverture des portes sur le hall, nous voila comme des poissons dans l'eau.

Je te rejoins, il faut que je récupère quelque chose.

Je lui souris et traverse la grande salle, jusqu'à la réception. Quelques personnes devant moi, j'attends un moment en jetant un coup d'oeil pour voir par où Kaÿla est sortie et quand enfin je me présente au troufion, je n'ai même pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il m'envoie son sourire de premier de classe.

Ah, Monsieur Goldfarb... je vous attendais.

Si tu savais comme j'ai envie de t'en coller une pépère, tu m'attendrais moins... je sais déjà qu'il va me donner ce que je suis venu chercher, à voir son air réjoui. Une arme serait interdite n'importe où normalement, enfin je crois, mais ici on dirait bien qu'on est les rois. Beaucoup trop pour que ça ne cache pas autre chose... en tout cas, je suis soulagé d'avoir remis la main sur Jéricho, je crois qu'elle m'en aurait voulu. Je remercie le réceptionniste et me dirige vers la porte que ma compagne a empruntée après avoir rangé l'arme à ma ceinture.

De l'autre côté, l'atmosphère est particulière. Il fait assez sombre, il y a juste quelques loupiotes au plafond et des lampes plus vives éclairent des meubles étranges. Sortes de tables en bais épais, creusées en haut d'un tapis vert. Pas pratique pour manger, mais ça n'en est pas la fonction. Des boules y sont rangées en triangle, peut-être un jeu... jamais entendu parler de ça.

Je rejoins Kaÿla dans un espace moins curieux, et m'assoit à côté d'elle sur la banquette. Pour faire comme si j'étais habitué à ce genre d'endroits, j'attrape une carte sur la table, où sont détaillés des cocktails.

Tu veux boire quelque chose?

Un metropolitan... j'en ai pas la moindre idée, je suis pas le barman du coin. Je sais même pas ce que c'est moi, on dirait qu'elle a vécu ici toute sa vie. Je suis pas aussi à l'aise, j'ai l'impression que mon costume va craquer chaque fois que je bouge un peu, les godasses me font un mal de chien... je crois bien que je préfère mes loques, au final.

Je sais pas bien si c'est qu'elle se prend au jeu, ou si elle a seulement décidé de se venger de ma curiosité maladroite de tout à l'heure en se montrant à son avantage. En tout cas, c'est réussi, j'écoute à peine ce qu'elle me dit ensuite... reporter son attention sur autre chose, ne pas écouter le froufrou de la robe... surtout pas. Jeter un coup d'oeil aux autres canapés, voila une bonne idée. Certains sont occupés, mais sur aucun d'eux je ne reconnais une des personnes de la rue. Pas eu le temps de bien tous les voir, mais je crois quand même qu'on est "seuls" ici.

Pour savoir, il faut commander...

Puisqu'il n'y a que nous pour le moment, autant en profiter tant que c'est calme. Et vu qu'elle sait pas mal de choses, j'ai ma curiosité à satisfaire.

Tu sais jouer à ça...? On essaie?

En pointant du doigt les tables étranges. Les bourgeois ça doit utiliser ce genre de machin, pour faire comme s'ils étaient habiles de leur dix doigts. Je me lève donc à nouveau, la carte en main et l'autre proposée à ma compagne en lui faisant un sourire courtois de circonstance. Je devrais pas loucher comme ça, c'est pas la bonne attitude... pas l'habitude.

[venant de la chambre 204]

Je me demande si les autres arrivent à se reposer eux, dans leurs chambres. Apparemment tout le monde ne dors pas, j'entends des voix venant d'une pièce à la lumière tamisée. Voyons ce qu'il y a par là.

Un bar et au milieu une table avec des trous dans les coins. Pour calés les verres peut-être ? Ou alors c'est un de ses machins inutiles qu'on trouve chez les automates. Un billard je crois, à moins que ce soit un green... non, ça c'est au golf. Enfin je crois. J'y connais pas grand chose en jeux et j'm'en fout un peu en fait.

Mon attention se porte sur les boules de couleurs avec des numéros dessus. Je sais pas pourquoi. C'est rond, c'est lisse et bien rangé dans un genre de triangle, sur la surface verte qui ressemble à de la moquette. Ça m'intrigue.
Il y a aussi ces objets longs et lisses, ces espèces de queues ou je sais pas quoi. Un truc en bois. J'en attrape un, le sous-pèse, fait glisser mes doigts gantés de cuir le long de ça forme allongée.
Il manque un truc au bout, je verrais bien une pointe en métal ou quelque chose comme ça. C'est léger, ça semble maniable, ça donne envie de s'en servir mais je sais pas bien à quoi.

Il y a deux personnes dans la salle, peut-être que eux ils savent. Je pourrais leur demander, mais au fond on s'en fout. C'est pas comme si j'allais jouer à ce machin.

J'allais lâcher sa main pour me diriger vers le bar lorsqu'elle chuchote quelques mots. Faire comme eux. Je tourne la tête pour regarder une table au fond de la salle et aperçoit deux hommes en train de tourner autour, les longs bâtons en main avec des airs de grands stratèges. Visiblement il faut envoyer les boules dans les trous, ça parait logique.

Mais avec tout ça, on a toujours pas à boire, et... ah non, c'est pour tout de suite. J'ai même un coup de coude en prime, sauf que cette fois elle arrive à pas me faire mal, comme quoi elle sait se retenir parfois. Je me retourne donc à nouveau, et j'ai à peine les yeux posés sur la nouvelle venue que j'esquisse une grimace dégoûtée. C'est elle, la fille du Bagdad. Celle qui a tiré sur Santy, et qui m'aurait probablement tiré dessus si elle m'avait vu. Je me penche légèrement pour murmurer à l'oreille de Kaÿla, un rien nerveux.

NOD...

Ca veut dire que c'est le moment d'être bons acteurs. Et hop, je lui donne un petit baiser sur la tempe pour camoufler la messe basse, un brin d'improvisation ne fait pas de mal. Je passe une main dans mon dos pour m'assurer de la présence de l'arme, et m'écarte pour m'approcher de la table. Les boules se sont échappées du triangle, et je m'efforce de les replacer le mieux possible avant de lancer un regard joueur à ma compagne.

A toi l'honneur.

Et en faisant mine de ne pas avoir vu l'autre, parce que j'aimerais si possible éviter d'engager la conversation. Pourquoi j'ai la bouche toute sèche quand je pense à elle... elle me fait peur cette fliquette. Il est temps de commander je crois.

Les deux personnes se rapprochent. Je crois qu'ils m'ont vu. Je les laisse venir, tenant d'une main la queue de billard par un bout et tapotant machinalement dans l'autre main avec cet objet. Mais quel silence ! On entend guère plus que le bruit du bois contre le cuir dans ma paume.

paf, paf, paf... paf...

Mais c'est qu'ils m'ignorent !
Elle je l'ai reconnu, mais lui il pourrait au moins se présenter, ce serait plus correcte. Je sais qu'il m'a vu, il a même grimacé. C'est ça, baisse bien les yeux pour ne pas croiser mon regard. Est-ce que tu sent seulement son poids sur ton petit crâne d'autruche ?
Nerveux ?
Ma face ne lui revient pas peut-être... ou peut-être a-t-il quelque chose à se reprocher ?

Je jette un oeil à mon poignet comme j'aurais pu le faire pour regarder ma montre. Mais il n'y a pas de montre à ce poignet, c'était juste pour vérifier que le tatouage était bien couvert par la manche de ma chemise... blanche... nickel. Il y a au moins ça de bien dans cet hôtel, il fournissent des chemises irréprochables. Bref. Il n'a pas du voir mon code-barre. Est-ce qu'il aurait deviné quand même ?
Et lui, qu'est-ce qu'il cache de si honteux pour ne pas oser lever les yeux ?
Tentons d'entamer la conversation et peut-être que j'en saurais un peu plus sur ce suspect et sur sa présence ici, comme la notre à tous d'ailleurs.

Je m'adresse d'abords à celle que j'ai déjà croisé plus tôt :

-Comme on se retrouve.
Alors vous aussi vous avez atterri dans cet hôtel... vous pourriez me rappelez votre nom ? Et par la même occasion me présenté votre compagnon...
Je vous offre un verre ?

C'est bien connu que l'alcool délit les langues. Et puis on n'est pas en train de faire un interrogatoire au Centre, autant les mettre un peu plus à l'aise, un peu plus en confiance... surtout lui. Ensuite on pourra plus facilement aborder les sujets qui fâchent.

Je flânais dans l'hôtel, de ces voyages de découvertes, sans aucun but, où l'on observe le monde,
ses moindres recoins et où l'on discute avec des personnes de toutes origines,
dans un milieu tout ce qu'il y a de plus mondain.
Ce qu'il est plaisant d'oublier sa fonction de temps en temps,
espérons qu'aucun rebondissement ne vienne perturber cette quiétude.

Dans le monde que je fréquentais actuellement, il fallait prendre en compte l'exarchat de presque
toutes les personnes présentes dans l'hôtel. Elles étaient tous haut placées, elles avaient du pouvoir, de l'argent,
tout ce qui définit notre monde moderne.

C'est donc avec exaltation que je recherchais toujours plus de compagnons de divagations, de découvertes,
et c'est en suivant les pas d'une jeune femme que j'étais arrivé dans la salle de, de ... billard !

Cela faisait des lustres que je n'en avais pas vu !
Mon grand père en avait un presque délabré chez lui, et je jouais de temps en temps avec lui,
généralement par jours de mauvais temps.

Mais depuis, plus une seule trace de ce jeu de comptoir !
Imaginez alors la véhémence avec laquelle je me suis dirigé vers les cannes de bois permettant de jouer,
prenant la première qui se présentait à moi et me mettant à chercher rapidement des compagnons de jeu.

C'est en regardant dans la salle que je vis un groupe de personnes bien habillées discutant, près d'un des billards.
Ils étaient trois, et je me disais intérieurement qu'une quatrième personne ne pouvait être de trop pour lancer une partie.
En effet, à quatre personnes jouant, la partie prenait plus d'ampleur et de charme.

Ainsi, je me dirigeais vers eux, proposant dans lancer cette fameuse partie de billard.

-Hyena

Je sert la main qu'elle me tend. Oups ! un peu fort peut-être. Elle a l'air toute fine. Des petits bras, une petite poigne. Quand je l'ai prise j'ai cru qu'elle allait fondre dans ma main. Je l'ai relâcher, j'ai eu peur de l'écraser comme un flan.
A l'image du flan qui s'échappe en purée entre les doigt, ma pommette à du remonter. Ça tire un peu.

Je me tourne alors vers l'autre planqué.

-Chad... enchantée.
Ce mot sonne tellement faux...
-Vous prendrez bien quelque chose ?

Kaÿla recule. Je lui fais si peur que ça ? Ah non, ce n'est pas moi qu'elle regarde. Je me retourne et vois venir une femme qui, à première vu, n'a pourtant pas grand chose de menaçant.
J'interroge la peureuse du regard, un sourcil levé. Est-ce qu'elles se connaissent ?

La dernière arrivée propose une partie de billard. J'hésite. C'est un jeu... ce n'est pas conforme. Mais c'est une bonne excuse pour me joindre à eux, l'air de rien, et en apprendre plus.
En plus je suis bien curieuse de savoir comment on se sert de se machin que j'ai toujours dans la main. Il faut frotter le bout sur le truc bleu ? Pourquoi faire ? Ça doit être pratiquer pour crever les yeux de loin, ça a le bon diamètre pour s'enfoncer dedans. Mais je maintient quand même qu'il manque quelque chose.

[Petite musique d'ambiance

Spoiler:

]

L'une à un geste de recul en me voyant, on se serait déjà vu ? Elle sait qui je suis ? Beaucoup de questions pour une simple mimique. Mais n'en prenons pas compte, je suis pas là pour en régler.
Néanmoins, l'autre me prend avec l'oeil fat, pour qui elle se prend elle ? Si elle savait ...

"Bonjour, je me nomme Sophia, Sophia Balthazar pour être précise."

Quelle belle tripotée de gens louche j'avais en face de moi, clients de l'hôtel ou personne qui étaient avec moi dans Chianatown ? Je le saurais bien assez tôt. Dans tout les cas, je suis là pour jouer au billard, pas pour me poser des questions.

"Je vous vois tous avec une canne en main, je suppose que nous pouvons commencer une partie ?

Ce genre de jeu n'étant pas réellement répandu et très légaux, je pense que vous ne savez comment on s'y prend ?
Mais passons, c'est un jeu très simple, le but étant de rentrer toute les boules dans les divers trous autours de la table.
Facile non ? Toutefois, on ne peut les rentrer n'importe comment, il faut les toucher avec la boule blanche que voici."

Expliquais-je en prenant la boule dans ma main.

"Et pour les toucher avec cette boule, il faut la lancer en la tapant dessus grâce à la canne que vous avez dans les mains."

Je mimais le mouvement correspondant tout en leur parlant.

"C'est un jeu qui se joue à deux ou en équipe, au tour par tout. Et si je me rappelle bien, pour pouvoir gagner, il faut rentrer tout les boules de la même couleur, puis il faut faire tomber la boule noire.
C'est au premier qui rentre une boule qui choisis les couleurs, par exemple si monsieur qui se trouve parmi nous rentre une boule rouge, son équipe devra rentrer toutes les boules rouges, et ses adversaires toutes les jaunes."

Je profitais du moment que m'accordait mes dires pour placer dans l'ordre les boules à l'intérieur du triangle noir, comme indiqué sur l'écriteau cloué au mur.

"Bien entendu, si par inadvertance, quelqu'un rentre une boule de l'équipe adverse, cela rapporte des points à cette même équipe. De plus, si une équipe rentre la boule noire avant d'avoir fait tomber toutes ses autres boules, elle perd. Par contre, si elle fait rentrer la boule blanche, elle offre un coup supplémentaire à l'équipe adverse."

[Hors Rp : je ne rajoute pas d'autre règles, autant faire simple.]

"Je pense avoir été assez claire. Alors si vous avez tout compris, je vous invite à commencer.
Mademoiselle Kaÿla, aurais-je le plaisir de vous voir vous joindre à moi ?"

Je posais la boule blanche au centre du demi cercle ou se trouvait son emplacement, imprégnait de bleu ma canne, et attendait leur réaction.

A se poser là avec sa muselière sur la truffe et son nonosse qui donne le rythme, j'aurais dû me douter qu'elle nous laisserait pas passer. Y a je sais pas combien de pièces dans ce bouiboui mais non, faut que la garde du chien enragé nous tombe sur le coin de la gueule comme un flacon de bulles parfumées. Et pis j'aime pas, on la voit à peine parler à travers son masque, ça lui file une voix étouffée, c'est complètement con comme principe. M'étonne même pas à vrai dire, doivent tous être à moitié tarés pour faire leur boulot d'enfoiré.

N'empêche que je sais pas où me foutre, puis se faire passer pour un plein aux as avec la tronche de traviole et l'expression du mec qu'a pas vu les gogues depuis trois semaines, c'est un sacré challenge. Visiblement raté, d'ailleurs, vu les regards qu'elle me lance. Je m'attendrais presque à ce qu'elle facilite mon transit avec sa canne.
Et vas-y que ça déballe les mondanités, présentation et tout le florilège... ouai, je prendrais bien quelque chose, à commencer par un peu de distance. Depuis tout à l'heure que j'essaie d'aller au bar, faut à chaque fois qu'on me dérange et en plus c'est pour me demander ça.

Un sourire pour la forme, mais je me tais. J'ai pas envie de parler, j'veux qu'elle aille jouer ailleurs. Mais faut croire que le sort a décidé pour moi, y a la troisième drôle de dame qui se pointe, et ça prend un certain temps à la reconnaitre à cause du changement de tenue.
Les cheveux ça trompe pas, c'est la foldingue de la rue, une de plus... là pour le coup elle passe vite fait sur les formules d'usage, et c'est parti pour le monologue. Si on veut en placer une on prend un ticket, rendez-vous après l'exposé pour lui dire qu'elle peut éventuellement demander si elle est pas en trop.

Enfin moi ce que j'en pense... on était venus pour trouver des réponses, on en a au moins une. On sait jouer au billard maintenant, si on gagne on a le droit de rentrer chez nous?
Bref, on a pas vraiment le choix, va falloir faire une partie... elle a pas dû se défouler assez sur le gros flingue tout à l'heure, y a plus qu'à espérer qu'elle se contrôle un peu mieux ici. Par contre j'aime moyen l'idée qu'elle soit avec Kaÿla, ça veut dire que je me retrouve avec Miss joviale. Je voudrais pas non plus lui montrer que ça me pèse, ça lui ferait trop plaisir, alors je me concentre pour faire comme si c'était le dernier de mes soucis et l'ouvre enfin.

Puisque vous avez la canne, commencez donc... je vais chercher de quoi boire.

Pas besoin de demander ce qu'elle veut, je sens que le barman aura déjà tout préparé avant que j'arrive et qu'il me sortira ses dents blanches comme si de rien n'était. Du coup, je vais simplement au comptoir, en jetant des coups d'oeil derrière moi pour voir ce qui se passe. J'aime pas cet endroit finalement, et j'aime pas cette fille.

[HRP]Je passe a la 1er personne pour un moment a durée indéterminé[/HRP]
J'arriver dans la salle, il avait du monde, ca parler, jouer, les balle fesser du bruit, l'ambiance ni était pas spécialement pesante, j'était bien la.. tien, quatre jour a une table, qui avait l'air de bien s'entendre, je devrait peut être les aborder non ?

Bonjour, je me nomme Sophia, Sophia Balthazar pour être précise

Donc, elle s'appelait Sophia, déjà je pourrais paraitre moins imbécile a tous leur demander leur nom, mais ca paraîtrai suspect non ? je pence pas, non ca pourrait être utile ... sait-on jamais

Mademoiselle Kaÿla, aurais-je le plaisir de vous voir vous joindre à moi ?

Kaÿla ... c'était donc le nom de cette grande chose habillé dans cette belle robe ? charmante... mais sa parraiser presque trop naturel... pas besoin de s'inquiète il avez l'air de tous s'entendre

Puisque vous avez la canne, commencez donc... je vais chercher de quoi boire.

Poli, gentil, presque gentleman, je devrais aller l'aider, il a l'air sympathique, et assez ouverts d'esprit je pourrais surement m'intégrer...


Je m'approcher donc de lui

-Bonjours, Risa, Hamachiro Risa, Enchantée, vous aller chercher a boire pour ces demoiselle ?
Laisser moi vous aider, vous n'avez que deux mains après tout *il fit un grand sourire et tendit Amicalement ca main*
- et puis, aussi, je pourrait vous aider a payer si vous le désirer, je n'est pas grand chose a faire, et je ne connait personne dans ce grand hôtel...
*après un cour instant il repris*
- J'espère ne pas paraitre impulsif ou bien malpoli en vous abordant comme ceci
*il avait toujours la main tendu avec un grand sourire chaleureux au lèvre*

[HRP] j'ai fait une erreur j'edit ..[/HRP]

Elle si connait drôlement en jeu, tout en sachant que ce n'est pas très légal... mais nous sommes bien toujours à Chinatown ? ici, les règles du jeu sont changées. Dire que je dois tolérer ça et pire encore, y participer. C'est parfaitement immoral et interdit. Il manquerait plus que j'y prenne plaisir et ce serait le bouquet.
C'est pour la bonne cause... on va dire ça... un peu de patience...

Elle donne des directives, dicte les règles, fait les équipes... Et moi, comme devant un supérieur, j'accepte sans broncher, les ordres de cette espèce de poule de luxe qui se prend pour un chef. A moins que ce ne soit qu'un déguisement de poule grimant un rat. De toute façon hors la loi comme beaucoup de chose qu'on trouve ici.

-Où avez-vous appris à jouer ? Mme... Balthazar.

Est-ce que ce nom me dit quelque chose ? Où est-ce que j'aurais bien pu en entendre parler ? Non, ce n'est qu'une impression, ou je dois confondre avec autre chose.

Chad se dévoue pour aller chercher les boissons. Galanterie ou bien... mouais, un tantinet crispé dans sa démarche, comme si je lui avait déjà tiré une balle dans le dos, je m'attend presque à le voir s'écrouler un mètre plus loin. Ou c'est peut-être un truc qu'il ne digère pas ?

Un jeune blondinet le rejoins. Je tend un instant ma demi oreille pour essayer de savoir un peu ce qu'ils se racontent, mais n'en capte pas grand chose à cette distance. Et puis on m'attend pour la partie. Quoique... oui, laissons commencer l'expert en la matière, Sophia.

-Vous pourriez commencer, pour nous donner l'exemple ?

Je ne sais même pas comment il faut tenir cette tige en bois et ne suis pas vraiment pressée de m'y mettre, à ces bêtises. Je pourrais bien me contenter de regarder, même.
Un coup d'œil à une table voisine. Je vois un monsieur se pencher et faire un tout petit geste avec sa queue pour faire rouler tout doucement une des boules. Ça a l'air d'un ennuis...

Qu'est-ce que c'est encore ce machin... j'aspirais à un peu de tranquillité, au moins le temps de commander les boissons, respirer un coup et insulter la NOD dans ma barbe pour éviter que ça sorte plus tard. C'était sans compter sur la dernière apparition en date, un homme cette fois. Celui là il a pas l'air méchant, c'est déjà ça de gagné, et puis je refuse pas un peu d'aide. Allez, un petit geste, je serre la main qu'il me tend et lui offre un sourire des plus poli.

Chad Goldfarb... vous n'avez qu'à vous joindre à nous.

Un petit coup d'oeil au barman, qui me renvoie son sourire plein d'étoiles comme s'il avait compris ce que ça voulait dire. C'est pas déplaisant, de ne rien avoir à dire pour être servi, mais d'un autre côté... c'est frustrant, surtout quand on sait ce qui se passe dans le coin, ça ajoute au malaise on va dire. Le voila qui s'affaire, et qui pose devant moi les verres en énonçant les noms façon grand trésor enfin découvert. Métropolitan, ça c'est pour Kaÿla.

Je règle, prenez ce que vous pouvez.

Bah ouai, c'est le première fois que je vais payer quelque chose, c'est un grand moment. J'allonge quelques billets sans même savoir ce que ça vaut, et lève le nez pour m'arrêter sur la pendule au dessus des étagères où s'alignent les bouteilles. J'en ai pas vu souvent, mais je sais que ça doit pas accélérer comme ça... non, ça devrait aller beaucoup moins vite, pourquoi ça défile, quasiment un tour de cadran alors que j'ai juste cligné des yeux...

Ca m'aurait pas choqué plus que ça, les pendules ça déconne comme le reste, si dans cette folie d'aiguilles le visage de tout à l'heure n'était pas apparu. Le visage de mort, celui de la femme étrange et ses yeux globuleux de gorgone. Cette fois j'ai vraiment l'impression qu'elle me regarde, qu'elle veut s'approcher pour me bouffer l'âme ou un truc moyen dans ce style. J'en recule d'un pas, mais déjà elle est partie et la voix du serveur me fait revenir à la réalité.

"Hum?
- Votre monnaie, monsieur...
- Gardez."

Encore un peu effrayé, je prends deux verres en tremblotant et me retourne. J'en ai marre... et ça m'épuise. Je retournerais bien me coucher maintenant, sauf qu'on est de plein pieds dans la merde et qu'apparemment c'est pas encore fini. Le coup de la pendule c'était pas un coup de folie, c'était plus sérieux, et faut que je sache si je suis le seul à avoir remarqué. Quitte à passer pour un taré et me griller définitivement auprès de Hyena.

Un regard en biais au dernier arrivé, et je reviens à la table pour donner son verre à Kaÿla. Une grande inspiration, et je balance.

Vous l'avez vue aussi, la morte?

D'autres tête apparaissent, certaines s'en vont, quelques unes semblent gênées, ou encore exaspérée ...
Quel beau monde. C'est mon arrivée qui vous traumatise c'est ça ?
Mais bon, passons, j'a me suis promis de faire abstraction du monde pour le moment, faisons comme si ...

Où avez-vous appris à jouer ? Mme... Balthazar.

-Ah, bonne question, mon grand père un possédait un. D'où il le tenait, je ne le sais point, mais j'ai encore les moments où je jouait avec lui bien gravé dans l'esprit. Mais bon, c'était bien avant les centres ...

N'en révélons pas trop je vous prie, laissons d'abord le jeu et l'alcool détendre les esprits ... En parlant de détente, je me ferais bien une petite cigarette ...
J'en allumais ainsi une, respirant une longue bouffée, et inspirée par les recommandations de mes camarades, peu enclins à commencer, j'entamais la partie.
Prenant pose, essayant de retrouver mes marques après tout ce temps. On place la queue de billard dans ces mains comme ceci, on essaye de viser, on prépare son coup et tack. Voilà la boule blanche partie à toute allure, venant cogner avec force le triangle des autres boules, les dispersant plus ou moins aléatoirement sur le tapis. Bien entendu je n'en avais rentré aucune, du premier coup cela aurait relevé d'une précision de maître.

Mais, voilà quelque chose d'étrange, le cadran de ma montre s'affolait, les aiguilles, dans un concours de vitesses, filaient tel l'éclair, traversant les minutes et les heures.
Qu'est ce qui se passait ?
Elle s'arrêtèrent sur le chiffre indiquant qu'il était la dix-neuvième heure de la journée, et ce mécanisme enclencha une vision qui s'encra dans ma rétine.
Cette femme, qui était elle, cette méduse des temps anciens, que faisait-elle ici ? Dans ma tête !
Ah, cette eidétique vision, instant éphémère, d'abomination.
Sans même que je le remarqua, je m'étais affalée sur le tapis, ayant lâché ma cigarette. Son incandescence rongeant le tapis d'émeraude. Je me reprenais, je la reprenais, dévoilant par là le trou qu'elle avait creusé. J'en reprenais une grande bouffée pour évacuer et m'installais dans un fauteuil non loin.

La question n'était pas moins le phénomène qui venait de se produire que son objectivité. Avais-je eu des hallucinations, devenais-je folle ? Ou tout le monde avait-il subit la même chose ? L'homme qui était partit chercher à boire pour sa compagne revient, l'air tout aussi blême qui moi, et il sonna l'hallali de mes questions en demandant à la fille masquée si elle aussi avait vu cet esprit damné.
Sans prendre en compte le fait que la question ne m'était pas adressée, je lui répondis :

-Je l'ai vu, en effet, un visage horrible ... qui cela peut-il bien être ? Mais avant ça, qui à bien pu causer ça ?

Un visage... j'te connais ou j'te connais pas ? ... oui, on s'est déjà vu je crois. T'es qui ? Un souvenir enfoui ou juste un délire ? Je vais faire comme si tu n'existais pas. D'ailleurs, tu n'existes certainement pas. Me regarde pas comme ça ! Dégage !
Tous ces évènements m'auront sans doute un peu perturbé. Ça fait combien de temps que j'ai pas pris de médocs ?

Ce visage cauchemardesque s'efface et je vois la queue de billard qui vibre. Ou plutôt c'est moi qui tremble. Je vais la poser là, sur le bord de la table.
Et Sophia, qu'est-ce qu'elle foutait avachie dessus ? Un malaise ? Elle a pas l'air bien.
Lui non plus. Mais... De qu'elle morte est-ce qu'il parle ?
Elle aussi l'a vu ?

Je regarde autour de nous, cherchant une morte quelque part, par terre ou à une table. J'en ai bien vu une qui avaient un peu une gueule de macchabée, mais ça ne peut pas être ça. Ou alors ils lisent dans mes pensées et ça c'est pas bon du tout !
Nan, nan ! C'est pas ça. Ou alors... c'est si moche que ça ? Ils sont tout pâles. Me regardez pas comme ça ! J'ai rien fait. Juste ce qu'il faut, comme il faut... presque. Non ? Ah non, c'est pas moi qu'ils regardent. Pas spécialement... je crois.
Mais alors quoi ?! C'est quoi ce bordel ?

Les yeux grand ouverts sur... rien. Je cherche. Elle est encore là ? Où tu te caches, connasse ?! Tu compte réapparaitre au moment où je m'y attendrais pas, comme un spectre ?

Merde ! Il faut que je reste calme.
Je respire un coup, passant nerveusement la main dans mes cheveux. Un son s'échappe, un petit rire, bref et aiguë, le mien. Je l'avais même pas senti venir me tirer la gueule. Merde ! Médicament.

Ma main cherche dans ma poche, en sort le précieux tube en plastique. J'ai un peu de mal à l'ouvrir comme je tremble, mais parviens quand même à tenir un comprimé, fermement dans ma main. Je me le fourre sous le masque vite fait, ni vu ni connu et remet le tube à sa place, bien rangé comme il faut dans la bonne poche.

Ça va aller maintenant.
Qu'est-ce qu'ils disaient déjà ? Ah oui, ils ont vu une morte.

-Et elle ressemblait à quoi cette morte ?

Pas possible qu'on ait vu la même. Si ? Dans ce cas j'aimerais bien savoir où ils sont allés la chercher. Si ça se trouve ça vient pas de moi. Ça m'est déjà arrivé de voir une tronche qui n'existe que dans ma tête, mais c'était la même, pas aussi net, pas comme ça. Mais c'est quoi si c'est pas une hallucination ?

Il avait l'air gentils et m'empoigna la main sans qu'il parraise déranger par mon comportement, il avait l'air, heureux..., content.

Chad Goldfarb... vous n'avez qu'à vous joindre à nous.

il venait de se prononcer ces mot, mais ca me parut comme un éternité ... le soleil avait traverser la fenêtre qui se trouver derrière lui en quelque seconde...
venait il de provoquer cela ?
et cette femme.. qui était elle, elle me fixait, elle était effrayante.
mais bon l'as n'était pas la question, Chad avancer et je devait le suivre.
il arrivait au comptoir et il y avait comme un grain de complicité entre le barman et lui.

Je règle, prenez ce que vous pouvez.

il dit ces moi et sorti quelque billet ...
il n'était pas si mal qu'il en avait l'air...
Bon.. mais quoi qu'il en soit, je devait apporter ces verre

Votre monnaie, monsieur...
- Gardez.

En plus il se la pété avec son blé...
Bon pas grave
j'apporte ces verre a la table et il seront tous contant je me présente et voila je suis plus seul et comme ca l'autre va rester tranquille pour un moment...

Vous l'avez vue aussi, la morte?
il se fou de moi ou quoi ?
il l'aurait vue lui aussi cette "chose" ?
ou alors, il dit sa juste pour me perturber
bon je vais faire comme ci

-Oui, je l'est vue, assez effryante, et le pire, elle me fixait,c'était comme ci... elle me voulait quelque chose
-A oui, excuser moi je me présente: Risa, Risa Hamachiro

Elle entre sans frapper, sans crier garde. Culottée ou transparente ?
Peu importe, elle vous salue, vous sourie et vous invite pour le repas du soir.

Vous n’aviez pas fait attention à l’heure ? C’est ballot.

20 heures dans le Restaurant de l'hôtel, soirée habillée.

Elle repart comme elle est arrivée.

Elle était rentrer, puis quelque seconde après était repartie mais Kaÿla m'avait fait repenser a ces horrible yeux vers, et j'avais comprit que ce personnage passager nous inviter a manger

Bon aller, le sourire, un peu enthousiasme et tu te concentre en même temps sur cette vision, qui me rappeler quelque chose.

- ce n'est pas une si mauvaise idée non ? on pourrait parler de tout ca a table et on jouera notre partie après non ?
je propose qu'on monte dans nos cambre, que nous nous changions pour la "soirée" que nous mangions en discutant de cette "mort" comme l'a dit chad... sa serait surement plus constructif que de rester planter la a regarder le soleil traverser la fenêtre

Il faut voir le bon côté des choses... je ne suis pas fou. On est plus ou moins tous d'accord sur le fait qu'il y a bien eu une apparition, qu'elle était laide et effrayante, et qu'on ne sait absolument pas qui c'est ni d'où ça vient. Autrement dit, on subit comme de gentils moutons, et on essaie de garder le pantalon sec en attendant la prochaine misère.

La NOD masquée, elle a quand même dit un truc qui m'inquiète... si elle demande à quoi elle ressemble, c'est qu'elle l'a pas vue, sinon elle le saurait. Ca arrive pas tous les jours des crevées qui s'invitent chez les bonnes gens, et quand bien même on s'en foutrait bien de savoir la gueule qu'elle a et si c'est la même que le voisin, l'important c'est qu'on ait vu un truc bizarre au même moment, que le temps pète un câble, qu'on a échappé je sais pas comment à un incendie qui aurait dû nous tuer, et je passe sur la guerre de tout à l'heure. A quoi elle ressemble... bien une question de NOD ça.

Je fais l'impasse là dessus pour cette fois, mais je la garde à l'oeil. Les autres sont aussi dérangés que moi, donc potentiellement des alliés pour se sortir de cette merde. Je porte le verre à mes lèvres et boit une grande gorgée, voila, là ça va mieux. Juste à temps pour voir la groomette arriver et balancer une invitation à aller manger. Il a l'air loin le repas de Chinatown tout d'un coup, je me ferais bien un petit festin après toutes ces aventures.

J'avais pas remarqué, mais Risa a pas pris le temps de s'habiller avant de descendre... décontracté dans cet endroit noyé sous le luxe et les faux-semblant. Si y a sauterie, il ferait bien d'aller mettre quelque chose de moins... original. Et nous dans tout ça... vingt heures c'est bien, mais moi je sais pas lire l'heure sur les pendules. Y a la petite aiguille sur le sept, l'autre qui a dépassé le douze, ça veut dire quoi... sept heures? Midi? Boarf, je sais pas, je laisse tomber, faut juste que ça se remarque pas sinon je serais catalogué. Je vais tenter un truc, on verra bien.

Je propose qu'on termine la partie, et qu'on y aille ensuite... si vous avez toujours envie de jouer, bien entendu. Je crois qu'on n'en apprendra pas plus avant le dîner...