Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)
Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées... Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...Bienvenue dans notre Monde!
Age : 44Mes RPs : Il y eu un début.
En mission de reconnaissance ( Hyena )
Un verre de lait parfumé à la cerise ( April )
Coule Oeuvre et Un appartement comme tant d'autres ( liza et mélusine )
Faille, Novlangue vieillit de 100 ans.
Effervescence ( Blanche )
Treglocumox-tripholphene ( Zoltan Gladic )
A la recherche du temps perdu ( Lilith Asimov )
Contemplation ( Léna )
Journée de merde
Journée de merde (Suite) et Duck and Cover ( Avec April, Samuel, Lewis Golden, Dr. Fritzerman, Emilie, Newton, Eldon et Caroline, Hyena, Cornelius Thrope et Llewelyn )
C'est comme il l'avait dit et C'est comme il l'avait dit (Suite) ( Hyena )
Les murs ont des oreilles ( Avec Jade, Anouck, San'o Nyme, Sanay Fleo, Emilie et Karmine ) Fan Club RP : 26 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Vermeil Mar 19 Avr 2011 - 19:02
Te souviens-tu de ces murs que tu brisais à coup de masse ? Ces blancs, ces vides que tu comblais en brisant la glace Toujours la première à prendre la parole, remonter le moral De ces foules anonymes, soupirante à travers ses râles
Foule triste, maigre et dépressive, sale et méprisante Que tu peignais de tes couleurs, vives et éclatantes Trempant ton pinceau dans tes songes, et tes sommeils Que tu préférais de toutes les couleurs, de préférence vermeil
Souvenirs mis en bouteilles Murmures couleurs vermeil Tu adorais cette couleur Que tu prétendais douceur
Excentrique, fantasmagorique, dans une bulle complétement hors du monde T'acharnant à réanimer le cadavre mort et froid de ceux qui se morfondent Te déplaçant dans ta vie comme à travers l'air, tu vibre et tournois Pendant qu'on se traine, se dépêtre, et on se noie dans la poix
Confronter le pire, le sourire dans un coin, s'en moquer, émerger de l'Achéron Sortir des enfers avec désinvolture, encore roussi Et nous demander des nouvelles de vieux amis Frottant ses vêtements, se débarrassant des dernières poussières de charbon
Souvenirs mis en bouteilles Murmures couleurs vermeil Marcher au milieu des choix Avec tout ces voix autour de toi
Hallucinante, rayonnante, mais pas assez pure pour en être immortel L'éclat se ternie, ton caractère s'adoucit, avant de notre vie tu étais le sel Maintenant tu te fond dans la masse, anonyme parmi les inconnus Un visage de plus dans cette foule grouillante, un masque de plus
Ces murs que tu brisais s'élèvent, brique par brique, une à une jusqu'au firmament Qu'avant tu prétendais atteindre sur ton piédestal doré, les rêves portés par le vent Avant, tu construisait ta réalité, prétendant repousser la fin du monde Tu remodelais avec des spirales notre terre désespérément trop ronde
Souvenirs mis en bouteilles Murmures couleurs vermeil S'engager sur une pente Où les charognards rampent
J'ai remplis des caisses et des cahier pleins de mes tentatives vaines, Je suis un idéaliste, j'accroche et encadre ses mondes dont tu es reine Avant ta chute du coté des ombres brûlantes dans lesquels l'éclat décline Ces sombres huis-clos avalant et régurgitant l'imagination en gélatine
Sous cette nouvelle apparences qui ne te ressemble pas, tu te terre La tristesse sur tes joues, ces rêves déformés et tordus que tu serre Tu oublie, je sais que désormais nous ne sommes plus que des fantômes de souvenirs Vestiges d'une époque trop lumineuse pour tes nouveaux amis qui ne savent que vomir
Déchirer toutes ces pages arborant la couleur Vermeil, descendre de ton piédestal Mettre au clou ton manteau aux couleurs du soleil, et enfiler un vieux blouson sale Toi même tu souffre de ton choix et des brûlures d'un monde qui n'est pas le tient Puis, sous l'acide ta peau revêt de nouvelles couleurs, fond comme du vulgaire étain
Au fil des années, le fil de tes rêves s'amenuisent et meurent Comme tes semblables, tes amis, ton esprit s'encrasse Tu deviens méchante, ferme tes yeux, ton esprit et ton cœur Perds toute notion de respect, n'est plus qu'élément de la masse
Ces souvenirs ont pris une drôle de teinte, j'hésite à les libérer Ouvrir la bouteille, laisser s'échapper au loin la masse colorée Dérivent, se plient, se contorsionnent, se dissolvent et s'évanouissent En une couleur Vermeil, celle qui hors de ton cœur, lentement, glisse
Et s'échappe, hors de tes souvenirs et des miens Dans un temps, un temps dont il ne reste plus rien
Vermeil
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