AccueilNovlangue 2140Dernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
Bienvenue dans notre Monde!

 
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Mots

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

April Thursday
April Thursday

Masculin
Age : 34
Mes RPs : Lalalala... Mes quoi?
Fan Club RP : 10

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Mots Vide
MessageSujet: Mots   Mots Icon_minitimeSam 7 Mai 2011 - 14:57

Texte écrit il y a plusieurs mois déjà :

Citation :
Supprimer les traces, les moindres traces…
Ce qu’il reste de candeur…

Oui, supprimer, arracher tout ce qu’il reste de cette candeur…
Se retrouver à vif, et s’enfermer dans une armure de silence, décorée de faux sourires pâles, pour éloigner les autres. Encore, toujours. Toujours, jamais. Saviez vous que ces deux mots, apparemment opposés, étaient en réalité parfaitement similaires? Mais chut, ça c’est une autre histoire.

Petite déjà, je ne supportais pas que l’on s’attroupe autour de moi lorsque je m’étais écorchée le genou en tombant dans la cour de récré. Foutez moi la paix, vos airs apitoyés ne me soulagent pas, au contraire ça m’énerve. Me laisser me calmer et me gérer a toujours été la meilleure solution pour moi.

Toi, tu le savais, tu étais idéale pour ça. Quand j’allais mal, il me suffisait de trouver refuge dans tes bras, et ça allait. Je pouvais me lâcher, tu ne restais pas me fixer comme les autres, tu me laissais faire. Dans tes bras, tu faisais comme si de rien n’était, ou ne disais rien, et c’est tout ce que je demandais.

Mais tu n’existes plus.

Tu n’as peut être même jamais existé, et je me suis attachée à un mirage. Tu n’es plus là, ne l’a sans doute jamais été, et encore une fois j’en veux à la terre entière de n’pas savoir me foutre la paix, et de me piétiner comme ça.

Ces mots qui caressent, ces mots qui blessent. Ces mots qui n’riment à rien, qui n’servent à rien, reprend les. En ce moment même, je voudrais t’étouffer avec. Te les faire comprendre, ces mots auxquels j’ai tant de mal à croire. Te les faire oublier même, à quoi bon… Ces mots qui sont faux, qui ne collent pas avec la réalité. Ces mots d’un rêve maudit, condamné à ne jamais se réaliser. Ces mots sont faux, voilà pourquoi. Pourquoi je voudrais les entendre de ta bouche, m’y accrocher, et qu’ils ne me laissent pas tomber cette fois. Parce que malgré tout, à chaque fois, je veux y croire.
Revenir en haut Aller en bas

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

April Thursday
April Thursday

Masculin
Age : 34
Mes RPs : Lalalala... Mes quoi?
Fan Club RP : 10

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Mots Vide
MessageSujet: Re: Mots   Mots Icon_minitimeSam 7 Mai 2011 - 14:59

Mots qui pleuvent, qui ruissellent. Mots qui claquent comme le vent sur des bâches par un temps d’orage. Mots qui blessent, mots qui pourrissent, qui se corrompent et se tordent, devenant plus sombres, plus cruels. Les Mots ont des sentiments eux aussi, ils peuvent se fâcher si on ne les laisse pas s’exprimer, si on les garde enfermés dans son cœur, enfouis une pelletée de terre. Terre de culpabilité, de peur, de résignation, de quoi d’autre ? D’humus de sentiments qui pourrissent encore, et encore. Normal qu’ils étouffent les Mots après. Normal qu’ils tapent contre le bois du cercueil qu’on est en train de leur tailler, qu’ils s’écorchent leurs doigts d’encre dessus. Qu’ils se débattent, griffent et blessent, jusqu’à pouvoir sortir.

Mais ça leur ferait quoi de pouvoir sortir, hein ? Les Mots, ça espère toujours pouvoir changer les choses, faire la différence. C’est leur façon à eux de donner un sens à leur existence. Un peu comme nous en fait. Mais quoi si ça ne fait pas de différence cette fois ? Qu’est-ce qu’ils vont faire ces Mots ? Retourner dans leur tombe ? Ils accepteront de se taire cette fois ? Ils arrêteront de se battre contre leur créateur, et resteront tranquilles dans leur coin ? Non, ils sont trop francs pour ça les Mots. Si on ne les écoute pas, si on refuse de les entendre, ils se mettront à hurler à vos oreilles, ils couvriront vos murs, ils refuseront de s’arrêter tant que rien n’aura changé, tant qu’on refusera de leur accorder ce pourquoi ils sont nés. Tant pis si ça blesse leur créateur. Pourquoi ils n’y pensent pas, à ça ? Ils sont nés de sa souffrance, et continuent pourtant de l’alimenter. Bien sur, c’est pas leur faute, eux veulent bien faire, juste changer un peu les choses, les rendre de nouveau supportables pour celui qui leur a donné vie…

Mais on refuse de les écouter, ces Mots. Alors, comme ils sont « inutiles », on les enferme, on les enterre, on les éloigne. C’est pas gentil pour eux, c’est pas leur faute si on veut pas les écouter, c’est pas leur faute si la personne en face elle préfère écouter les Siens, de Mots, car les Siens sont bien plus doux à entendre, bien plus réconfortants. Oh oui, c’est tellement plus agréable d’écouter ses propres Mots plutôt que ceux des autres, surtout quand on en est à l’origine…

Moi mes Mots, je veux plus les retenir, ils me font trop mal. Ils tapent contre ma poitrine, ils voudraient me déchirer les entrailles pour sortir, percer et déchirer ma peau pour te jaillir dessus, se coller à tes yeux, t’aveugler de leurs sentiments, pour qu’enfin tu arrêtes de les ignorer. Mes Mots ils tapent dans ma tête, contre mon crane, ils emplissent ma bouche, ils butent contre mes dents, et retournent dans ma gorge s’y coincer pour me faire suffoquer. Ils me font mal, car je ne les laisse pas sortir.
Et moi, je les garde enfermés, en moi, pourquoi ? Pour toi ? Parce que de toute façon, tu n’écouterais pas ? C’est fini ça, c’est trop simple, j’en ai marre moi. La prochaine fois, tu m’écouteras ou tu ne m’entendras plus jamais. Tout comme moi je veux plus entendre tes Mots, menteur et lâche, tu t’inventes des excuses et me colle tes propres vices à la peau. Fini ça, c’est fini. A force d’être ignorés, à force que rien ne change, ce sont mes Mots qui ont changé. De suppliants et tristes, ils sont devenus durs et froids. Maintenant tout ce qu’ils veulent, c’est me protéger, c’est que tout ça cesse. Pour ça, ils sont prêts à te blesser, te réduire en miette s’il le faut, pourvu que toi tu arrêtes de faire ça avec moi.

Trop facile ça. Lâche, tu choisis toujours la facilité. C’est pas ma faute, c’est la tienne, admet le, admet le putain ! Comprend ! Arrête de te cacher dans ton cocon d’accusations ! Admet, et change ! Oui je fais plus d’efforts, mais toi ça fait combien de temps que t’as arrêté ? Ne me les colle pas sur le dos ! Non, c’est pas normal que ça soit toujours à moi de faire le premier pas ! Oui, c’est normal que je te dise plus rien ! Qui voudrait parler à quelqu’un aussi sourd à des cris ? Tu ne m’entend pas crier, tu ne m’entend pas pleurer, et tu t’étonne de ne plus m’entendre parler, rire ? Tu t’étonnes ? Moi ça m’étonne plus, et je suis fatiguée, marre d’attendre une hypothétique amélioration, ça viendra pas, faut te faire une raison, ça viendra pas car si tu fais rien, rien ne peut changer, rien ne changera tout seul, et moi toute seule je suis tellement fatiguée, je peux pas tout faire toute seule, j’ai besoin d’aide moi, je ne suis pas « forte ». Toi non plus. Mais à nous deux, on pourrait l’être. On l’était…

Arrête de croire que ça ne me fait rien, et regarde moi dans les yeux. Regarde moi vraiment. Arrête de te cacher. Combien de fois je t’ai parlé comme je te parle maintenant ? Je ne les compte plus, j’ai l’impression de me répéter, mais je dois pas le faire tant que ça puisque tout est toujours pareil. Je vais encore me répéter, mais c’est fini. Bientôt, en face à face, fini la fuite, fini de croire que je suis qu’une gamine en mal d’attention. Ca passera ou ça cassera, et c’est pas moi qui casserais.
Revenir en haut Aller en bas
 
Mots
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell) :: ♫ ♪♫ Jeux de mots et partitions ♫ ♪♪
[ Hors contexte ]
 :: Histoires libres [ Pour un instant d’écrire ]
-
Sauter vers: