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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Space ... The last frontier ...

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Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Paulus Varan
Paulus Varan

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MessageSujet: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeDim 16 Déc 2012 - 21:38

    En 2140, Novlangue
    Institut VirtuaLife


Le taxi avait déposé le mentaliste à bonne distance. Comme il ne souhaitait guère être suivi, Paulus Varan avait l'habitude de faire usage de ruses, de pare-feux sophistiqués, et de faire un peu plus de marche que le commun des mortels de 2140. Se rendre à VirtuaLife était, en soi, quelque chose de commun, de normal, et, depuis plus d'un siècle, les loisirs autorisés étaient de toute façon le dernier havre d'impunité pour ceux qui pouvaient se les offrir.
Cette impunité, Paulus aurait pu la considérer d'un bien plus mauvais œil s'il n'y trouvait pas, aujourd'hui, une possible cure, une échappatoire, à son mal, à cette gangrène de l'esprit qu'il s'était infligée et n'avait soigné qu'en tournant le couteau dans la plaie, encore et encore. Se rendre à VirtuaLife, lorsqu'il était entré dans l'Ordre, était une chose qui lui serait parue bien incongrue. Il avait vénéré la pureté de l'esprit, adoré le stoïcisme d'une ferveur qui tendait presque à l'hérésie. A présent, il lui fallait trouver une issue pour ses pulsions, ses désirs, ses envies. Ses émotions et ses sens tendaient à créer en lui des besoins qu'il avait bien peur de ne pouvoir plus contenir. Il pouvait, souvent, bloquer ses réactions émotionnelles ; mais il coupait alors son don psychique. Il avait vite fait le lien entre la désactivation des zones de son cerveau créant les émotions, et son incapacité à s'imprégner de celles des autres ; car c'était bien de cela, qu'il s'agissait, après tout : reproduire un peu de l'autre à l'intérieur de lui-même ; sentir, en lui, ce que l'autre croyait être le seul à sentir.

Il avait poussé la porte de l'entrée nord pour se retrouver dans le hall baigné de lumière ( note : penser à réhéberger les plans et images :] ). Il ne lui fallut que peu de temps pour être pris en charge. Comme il était nouveau, il reçut, de la part de l'hôtesse d'accueil, un formulaire de routine à remplir, pour des questions de sécurité, pour signer la charte de confidentialité, et autres formalités. Lecteur rapide, Paulus parcourut toutes les pages, rapidement, s'arrêtant sur des passages qu'il jugeait important, mais ne passant guère plus de trente secondes sur chacune. Il signa, rendit son papier. On ne tarda pas à appeler l'hôtesse chargée de son voyage. On lui dit de Cathy qu'elle était une Valkyrie de choix, et une hôtesse toute désignée pour un nouveau client aussi peu commun qu'un militant de l'Ordre, un garant de l'intégrité morale et spirituelle de la Nouvelle Europe.

* S'ils savaient, * se disait-il, * s'ils savaient que notre intégrité était assurée par un fruit pourri ; pourri par moi. *

Plus que tout, Paulus craignait de se retrouver seul avec l'hôtesse. Ce serait probablement un baptême du feu, pour lui, que de se retrouver dans une pièce, seul, avec une femme, peut-être une belle femme. Il espérait que le passage dans le caisson viendrait vite. Il n'en pouvait déjà plus d'attendre, rien que par anticipation.
Lorsqu'elle arriva, ses craintes furent justifiées. Elle était magnifique. Il dut reprendre son conditionnement de zéro, réalisant à quel point son trouble l'avait à nouveau écarté du droit chemin. Il ferma les yeux, inspira profondément, et se concentra sur les battements de son cœur, jusqu'à retrouver le calme, et la sérénité. Il réussit à se lever et à observer l'hôtesse qui arrivait à sa hauteur, à la dévisager sans rougir, sans perdre de sa contenance. Pour le moment, tout allait bien. Il lui tendit la main alors qu'elle arrivait, et la lui serra en se composant un air aussi placide que possible.

« Madame. J'espère pouvoir compter sur votre entière discrétion ? »

Ainsi étaient rapidement expédiées les présentations. Il ne pouvait en faire davantage, pour le moment. Au fond de lui, vraiment, il était terrifié par ce qu'il s'apprêtait à faire. Il craignait de ne pas sortir de VirtuaLife vivant, à présent ; mais il ne pouvait s'arrêter à de telles craintes, fussent-elles fondées. Il avait dépassé le cap de non-retour en serrant cette main, et son entraînement lui interdisait formellement d'abandonner.
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MessageSujet: Re: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeLun 17 Déc 2012 - 0:58

Et un nouveau client, un de plus !
Le mentaliste, c'est bien ça ? J'en connais un peu et ils sont compliqués. Mais pas de préjugé ! juste savoir qu'il faut s'attendre à tout.
C'est des gens malins, capables d'une imagination explosive si on arrive à allumer la mèche. Ça risque d'être amusant.

Ah ! Le voilà !

Madame. J'espère pouvoir compter sur votre entière discrétion ?

Quel accueil... un vrai glaçon. Le genre de mentaliste droit dans ses bottes. Normal. Un peu inquiet peut-être ?
Je serre la main qu'il me tend en guise de "bonjour" et commence à faire de mon mieux pour le mettre à l'aise.

-Bien entendu. Ce qui se passe dans le Virtualife reste dans le Virtualife. C'est secret professionnel.
Veuillez me suivre dans mon bureau. Nous allons programmer ensemble votre séance.


Ensemble oui, juste tout les deux en toute confidence et intimité.

J'ouvre la porte et l'invite à s'installer dans le fauteuil devant mon bureau. La pièce est assez sobre, blanche, comme une page vierge pour laisser place à tous les rêves de mes clients, et une plante verte sur un coin de table. Je prend place de l'autre côté du bureau tactile et commence à pianoter sur les touches qui s'affiche sur l'espèce de plaque en verre.
C'est beau le progrès. Il n'y avait pas ça il y a un siècle. Même pas besoin d'écran, et il y a des images holographiques qui sortent en 3D pour montrer les trucs quand ya besoin. Très pratique pour préparer une simulation en parfait accord avec les attentes du client.

-Alors Mr Varan, c'est votre première séance au Virtualife. Avez-vous déjà une idée de l'expérience que vous voulez y vivre ? Des envies, des désirs particuliers à assouvir ? Un lieu, une scène que vous voudriez connaitre ? Un rôle à incarner ? Vous pouvez tout demander ici, sans restriction.
Ou peut-être avez-vous besoin d'être un peu plus guidé ?


Allez dit-moi ce qui te plais. Ouvre moi ton jardin secret et je lui donnerais vie avec ces machines sophistiquées.
C'est souvent comme ça le début de première séance. C'est comme un jeu de pêche aux envies. Il faut poser les bonnes questions, se comprendre, aller cueillir les envies ou les semer selon ce qu'on récolte. Après c'est comme une plante qui pousse à l'image du rêveur. Certaines font des fleurs d'autres ont des épines. A chacun sa branche, ici il n'y a pas de mauvaises herbes.
Voyons s'il a la main verte. Sinon, ça viendra et je suis là pour l'aider avec tout un paquet de graines d'évasions.
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Paulus Varan
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MessageSujet: Re: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeLun 17 Déc 2012 - 11:04

On est toujours surpris lorsqu'on explore les limites de l'esprit humain ; à commencer par le sien, à soi. Notre esprit nous semble toujours si fragile, cassant, malléable, lorsqu'on se contente simplement d'égratigner l'écorce. Pendant un temps, Paulus Varan s'était dit qu'il ne tarderait pas à s'écrouler. Pourtant, cela faisait maintenant des mois que la pression jouait au yo-yo, et qu'il se sentait partir, mourir à l'intérieur, pour mieux réaliser qu'il était toujours présent et intact une fois la tempête passée.

Que disait, déjà, la Litanie de la Peur du Bene Gesserit, dans Dune ? Il tentait de se le remémorer tout en suivant la belle demoiselle vers son bureau. Penser, laisser divaguer son esprit, tendait à l'aider à se défaire du réel, à lui laisser un peu d'air dans son espace secret, où il était libre, et sans limites. Le tout était de lui éviter d'exciter des envies ou des peurs, de lui éviter d'alimenter sa propre perdition plus avant.
Tandis qu'il repensait à Paul Atréides passant sa main dans la boîte noire ( une bien belle métaphore de sa situation ), les vers lui revenaient.

    Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit.
    La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale.
    J'affronterai ma peur.
    Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.
    Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
    Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien.
    Rien que moi.

Le mentaliste s'interrogeait sur ces écrivains du passé. Ne faisaient-ils qu'écrire sur des choses qu'il n'avaient jamais connu, ou traduisaient-ils des choses qu'ils avaient vécu, en eux, par des histoires purement fictives ? Plus il lisait et s'abîmait dans les émotions, et plus le lien entre la littérature et l'essence de l'âme lui semblait clair.

Rasséréné par ce petit jeu de mémoire, il se laissa conduire dans une salle d'un blanc si immaculé qu'il manqua d'abord de lui faire plisser les yeux ; mais le blanc n'était pas agressif, et il se dirigea avec assurance vers un fauteuil qui se révéla être un chef d’œuvre de relaxation ; exactement de quoi permettre à n'importe quel automate se complaisant dans les plaisirs et la bonne chaire de se détendre en débitant ses rêves. Arrivant à cette pensée, Paulus resta droit dans le siège, prenait une allure altière, presque princière, qui ne devait trahir aucun relâchement ; plus encore, il ne devait pas se laisser tomber, ou il sentait qu'il serait capable de gémir de bonheur en laissant ses lombaires reposer dans ce cocon artificiel.
La Valkyrie avait pris place face à lui. Ils se trouvaient à distance respectable l'un de l'autre, séparés par le bureau, mais c'était quand même trop près pour le mentaliste, qui préféra se perdre dans la contemplation de la rareté qu'était la plante verte dressée en bout de table, plutôt que dans celle des cheveux et du visage de celle qui, peut-être, serait capable de le détendre, de le libérer d'un poids trop lourd.

Elle lui demandait, avec politesse et professionnalisme, s'il avait besoin d'aide, ou s'il savait ce pour quoi il était venu. Un petit relâchement dans son pare-feu émotionnel lui permit de goûter à ce qu'elle ressentait réellement. Il sentit bien d'autres choses que le professionnalisme. Il sentit une admiration constante des choses toutes simples qui l'entouraient, et aussi beaucoup de l'amusement ; pourquoi, il l'ignorait, peut-être prenait-elle la vie du bon côté, comme on disait ? Bien sûr, sans plaisir ni déplaisir, dans ce monde stoïque, il n'y avait plus de bon ou de mauvais côté sinon ceux fixés par la Loi, mais l'expression avait survécu à cent-trente ans de privation d'émotions. Il était des étrangetés auxquelles on n'accordait même pas d'attention.

S'il savait pourquoi il était là ? Oui, il le savait bien. Instinctivement, Paulus porta sa main gauche à sa poche, mais se ravisa. Il avait senti le disque qui contenait tout ce qu'il avait recueilli et préparé pour l'expérience ; mais, maintenant qu'il se trouvait là, il se disait que transporter un lot complet de données proscrites, censées être détruites depuis plus d'un siècle, avait été une idée vraiment stupide, et que les sortir, même ici, serait du pire effet. Il était le fruit pourri qui tuait l'Ordre, et il ne tenait pas, malgré son attachement à cette congrégation, à ce qu'on le sache. Il commença à rassembler ses idées, ses souvenirs, et voulut trouver un moyen de décrire, sans trop de précisions, ce qu'il avait en tête.

« Et bien, à vrai dire, il y a quelque chose que vous pourriez faire. J'ai ... fait un rêve ... ahem. »

Il se racla la gorge comme si elle était prise, pour cacher son malaise. Un rêve ! Bien sûr, et pourquoi ne pas te mettre à une tribune et déclarer à la face du monde pourquoi tu es ici ? Son masque s'était brisé, le temps que sa tentative de sauver les meubles dure. Pendant un bref instant, la Valkyrie avait probablement pu voir son trouble, ce qu'il cachait tout au fond. C'était terrifiant. Pourtant, Paulus ne prit pas ses jambes à son cou, et décida que rester ici le rendait moins suspect. Il chercha encore ses mots, tenta de les accompagner de gestes pour les rendre plus censés. Mais lorsqu'il ouvrait la bouche et levait ses mains, les mots mouraient dans sa gorge, et il tenta ainsi, à plusieurs reprises, de commencer une histoire, sans y parvenir. C'était bien simple : rien de ce qu'il pourrait raconter n'aurait l'aspect ou la saveur de ce qu'il avait vu, de ce qu'il voulait vivre. Finalement, il fit tomber ses bras en signe de reddition, et se laissa aller dans le fauteuil. Sur son visage, les brumes de la fatigue avaient remplacé le marbre de son expression habituelle.

Fouillant dans sa poche gauche, il finit par se pencher en avant pour tendre un petit appareil à la Valkyrie, comme s'il signait une capitulation qui lui coûterait le déshonneur éternel et des noms d'oiseaux. Il la laissa ouvrir le fichier principal avant de révéler pourquoi il était là.


« J'ai ... trouvé quelques vidéos interdites, et je voudrais ... explorer cet univers, comprendre comment il peut corrompre les âmes de nos concitoyens. J'ai besoin de m'y rendre, de le sentir autour de moi, pour mieux l'appréhender. Pourrez-vous m'y aider . »

A mesure qu'il trouvait une nouvelle piste d'explications, le mentaliste reprenait le pas sur l'hérétique désemparé. Il retrouvait de sa contenance. Mais tout de même : Star Trek ! Il avait conscience qu'il s'agissait, apparemment, d'un monument de la culture du divertissement, mais il aurait, tout de même, pu trouver plus original pour justifier un prétendu intérêt professionnel. Il savait que Cathy ne serait pas dupe, mais il espérait, de tout cœur, qu'elle jouerait le jeu. Il devrait peut-être la tuer si elle décidait de donner l'alarme. Et cela, il ne le souhaitait pas.
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MessageSujet: Re: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeLun 17 Déc 2012 - 20:18

C'est laborieux.
Il y a un truc qu'il ne veut pas dire. Il a honte surement. Alors que je ne suis pas là pour le juger et que je lui ai bien dit qu'il pourrait avoir tout ce qu'il veut dans sa simulation.
Il a l'air très embêté. A croire qu'il y a un enjeux vital dans ce qu'il essaie de me dire sans le dire.

Je le brusque pas. J'attends sagement qu'il crache le morceau, approuvant chaque petite tentative. Il finira bien par avouer son désir honteux, quand il sera près.
Je me suis rapprochée un peu pour mieux entendre son secret, penchée en avant, les coudes sur la table et le menton appuyé gracieusement sur mes doigts entrecroisés. Je suis toute ouïe.

Alors que j'avance, lui recule, avachis confortablement dans le fauteuil.
La vie est dure on dirait.
Ça va aller monsieur. Dis moi tout. Qu'est-ce qui te tracasse ?
Je sent qu'on approche du but.

Il faut me faire confiance, mon ptit père. Je peux comprendre que ce soit pas facile pour un homme droit, un mentaliste éduqué à proscrire tout ce qui peut être plaisant. Je peux lui donner tout ce à quoi il a normalement pas le droit. De quoi le pervertir. Il pourrait me voir comme une vile tentatrice, créature du diable conçut pour lui faire perdre la tête et son argent dans un tourbillon de bonheur et de jouissance infernale ! Alors que je ne suis là que pour son bien. Bien dont nous n'avons peut-être pas tout à fait la même notion.
Je suis une privilégiée. J'ai jamais eu à me plier autant à la règle du non plaisir. Je dois même bien le connaitre pour pouvoir en faire part à d'autres. Seulement il ne faut pas donner plus que ce que l'autre est près à recevoir. Ça se dose assez facilement avec un implanté, mais avec un non pucé, c'est plus subtile.

Je suis sûre qu'il meurt d'envie de quelque chose, mais tant qu'il n'accepte pas de le dire, c'est un peu comme s'il refusait de le vivre. Le forcer à réaliser un fantasme contre sa volonté, ce serait un peu comme du viole.
Il peut hésiter autant qu'il veut, mais il faut que ce soit son choix. Je peux lui suggérer des choses, lui prendre la main pour l'aider à sauter le pas, mais pas imposer. C'est lui qui a le pouvoir, il faut pas qu'il se sente piéger comme ça.

Mais enfin il semble se résoudre à... à me tendre un truc ?
Ok. Organisé à ce que je vois. Il a déjà tout prévu et tout enregistré en fait.
J'ouvre le dossier et... et j'ai du mal à croire ce que je vois. Une vrai mine d'or. J'en suis bouche bée.

-où avez-vous trouvez ça ?
euh, pardon. C'est surement confidentiel.
Mais c'est génial !


Du calme ma tite Cathy. Ton enthousiasme pourrait le mettre mal à l'aise. En dehors des Valkyrie, c'est les délinquants qui jubilent comme ça. Ça fait mauvais genre. Mais c'est génial !! J'aimerais bien faire une copie de tout ça.
Star Trek ?! J'y crois pas, ça existe encore ! Ça vaut de l'or ce truc. Il pourrait faire fortune en le revendant à un de ces milliardaires d'automate. Ce que j'aimerais être milliardaire là maintenant.
Mais bon, on est là pour son plaisir, pas le miens.

Oui, son plaisir. Il peut bien me servir des histoires comme quoi c'est pour voir, comprendre ce que ça peut faire sur les gens ou autres excuses professionnelles parfaitement bidon. Je ne suis pas blonde. Je m'en donne l'air des fois, mais c'est juste pour rassurer certains clients qui ont trop peur qu'on les comprenne. Je fais comme ça : hochement de tête, acquiescement, regard innocent.

-bien sûr. Une étude sans doute très intéressante. C'est courageux d'être volontaire pour tester ces effets sur vous-même. Chapeau ! Si jamais il y a le moindre soucis pendant cette expérience, vous pourrez toujours me faire signe pour que j’interromps le programme. Mais ça ne devrait pas poser problème à un esprit aussi entrainé que le votre, n'est-ce pas ?

Il ne me fera pas signe d'interrompre la séance, je peux en être assurée. Est-ce que je ne me paie pas un peu sa tête ? Si peu... Je ne fais que marcher dans le sens qu'il veut afficher. Je marche même pas, je cours ! S'il veut jouer la comédie, on sera deux. Jusqu'au jour où il me dira "oh oui ma ptite Cathy, je kiff à mort les épisodes de Star Trek ! Envoie moi encore dans l'espace !". Certains ne disent jamais ce genre de chose et continuent de feindre une relative indifférence, parce que c'est meilleurs quand c'est interdit et quand ça doit rester secret. On peut tirer un certain plaisir à faire ou ressentir des choses en cachette, c'est excitant.

-Voulez-vous vivre une des ces aventures fidèlement au scénario déjà existant ou une création inédite inspirée de cet univers. Cette deuxième option, vous permettrait d'avoir l'effet de surprise de toute personne découvrant un épisode pour la première fois. Ça peut jouer un rôle important, l'effet de surprise, le suspens qui tient en haleine le spectateur incapable de décrocher avant d'avoir eu le fin mot de l'histoire. L'éveil de la curiosité, le plaisir de découvrir...

C'est d'ailleurs une chose que j'aime dans mon métier : découvrir ce qui se cache derrière ces visages stoïques de nouveaux clients, ouvrir la porte de leurs fantasmes propres à chacun. C'est à chaque fois une nouvelle aventure.
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MessageSujet: Re: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeLun 17 Déc 2012 - 21:59

Paulus ne releva même pas les petites piques lancées à son attention ; pour peu qu'elles en fussent. Elle parlait de surprise, de stimulation, de recherche du plaisir à un mentaliste se disant en pleine enquête. Elle avait assurément compris son petit jeu, mais elle avait décidé de jouer avec lui ; sans doute pour profiter de ce programme. L'étonnement et l'excitation qu'elle avait montrés n'étaient pas feints. Elle avait véritablement accroché à l'idée, et n'avait, d'ailleurs, même pas cherché à véritablement savoir d'où ça venait ; probablement de peur qu'il ne se ravise et reparte avec. Le pouvait-il ? Probablement. Le ferait-il ? Certainement pas. Les risques étaient grands, et l'envie d'aller plus avant, forts.

Le client réalisait qu'il était lui-même devenu une partie du jeu. Après tout, il avait décidé de se jouer d'elle pour son propre confort, alors pourquoi ne se jouerait-elle pas de lui ? Elle parvint à lui arracher un sourire amusé, quoiqu'un peu sinistre, qu'il cacha tout en le réprimant en rougissant derrière ses deux mains, dont il avait croisé les doigts pour faire mine de les amener à son visage pour l'y reposer. Son regard, toujours, pétillait. Jusque là, il s'était senti bien seul, et son hérésie avait le goût du péché et du chemin de croix. Jouer aux parfaits professionnels avec elle lui donnait déjà un nouveau regard sur tout cela. Il pouvait s'amuser, se jouer du monde entier, et le faire jouer avec lui. Il en ressentait une profonde excitation. Il aurait voulu pouvoir lui dire combien il aimait la façon dont elle jouait avec lui, mais il aurait brisé le charme ; et il était déjà bien trop perturbé lorsqu'elle se penchait sur son bureau pour s'approcher.

Il retourna à l'observation de la plante verte en se pinçant les lèvres.

« Comme vous dites, le véritable intérêt de l'histoire est d'en savourer la nouveauté et les péripéties. S'il était possible d'explorer une aventure originale, je ... serais probablement en mesure de ... de ... de comprendre un peu mieux les mécanismes faisant de ces divertissements une source de plaisir prohibé. »

Il se remettait à bafouiller. Il détestait ces creux qu'il subissait au milieu de ses élans créatifs. Il se rendait compte qu'il avait encore du chemin à faire avant d'être un vrai comédien, et avait bien conscience que penser cela le rendait condamnable à une pure et simple exécution sommaire. Depuis qu'il s'était éveillé aux émotions, Paulus avait d'abord préféré les exécutions sommaires, car il en ressentait pas la douleur des prévenus. Puis, son âme noircissant au contact de l'horreur, il avait fini par les exécrer, pour savourer la douleur, et l'agonie.
Tirer du plaisir de tout cela le perturbait, mais les gens d'autrefois semblaient trouver du plaisir dans une multitude de formes de divertissement. Apparemment, certains tiraient du plaisir de leur propre souffrance, ce qu'il n'avait toujours pas compris.

Mais il s'éloignait. Il s'en rendit compte et retourna son regard vers la Valkyrie. Bien que croiser son regard le mette véritablement dans une position inconfortable, il n'avait que ça pour éviter de se mettre à partir en divagations au contact de cette fichue plante verte.
De la plante verte ou de la rose de chair, il se demandait bien laquelle risquait cependant de le faire dériver le plus de son rôle d'éternel défenseur du non-ressentir.

« Je ne veux pas connaître le scénario, juste m'éveiller dans un vaisseau spatial et ... vivre l'aventure. Est-ce possible ? »

Il lui posait la question, mais il refusait qu'elle dise non. Au fond de lui, une boule, quelque part dans son ventre, suppliait qu'on lui réponde que oui. Son trépignement intérieur devait se remarquer, car il crut percevoir un éclair non plus juste amusé, mais peut-être malicieux, dans les yeux de la jolie rouquine. Décidément, il n'était pas le seul à jouer. En cet instant, le joueur qui devait prendre le plus de plaisir, ce devait d'ailleurs être elle. Réaliser que sa partie était devenue la sienne le renfrogna un instant, mais il se sentit quand même bien et rassuré avec une meneuse comme celle-ci.

Il devait à tout prix arrêter de la fixer ; il ne pouvait plus fixer la plante verte non plus. Il se mit à faire mine d'inspecter ses ongles, manquant définitivement de patience comme de réserve.
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Cathy Cardie
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MessageSujet: Re: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeLun 17 Déc 2012 - 23:11

C'est un sourire que je vois dépasser de ses mains ? bingo !
Ahah ! Tu peux toujours essayer de te cacher, je sais que tu kif. Mais on le dira pas, promis.

Il a l'air d'aimer la plante verte aussi. Elle ne fait pas de fleurs, mais elle est jolie quand même. Un peu de verdure, c'est bon pour le moral.
Nous contemplons tous les deux la plante. Normal que je m'intéresse à ce qui l'intéresse. Et ça lui permet de reprendre une contenance, tant que je ne le regarde pas directement lui. C'est pour ça qu'il se cachait derrière ses mains ? Il ose pas se dévoiler à mes yeux.
Je trouve ça... mignon, d'une certaine façon. Ça me donne envie de le taquiner, mais il faut y allez mollo avec ces gens là, surtout pour une première fois. A jouer trop fort je risquerais de le faire bouder voir de le mettre en colère. Et un mentaliste en colère, c'est un peu dangereux pour ma carrière. Le surprendre, oui, mais pas trop, il faut qu'il sente qu'il garde le contrôle.
Tu es le client, je suis l'hôtesse. Le client est roi, je ferais selon votre volonté mon seigneur. Dis moi où tu veux aller et je t'y emmène.

En plus il bafouille. Il va falloir être bien sage, faire comme si j'avais rien remarqué et avancer avant qu'il ne devienne trop ridicule pour croire à ma comédie.
Il parle de plaisir prohibé. C'est comme ça qu'il veut le voir ? "prohibé" ? Alors qu'ici c'est autorisé. Qu'il est joueur ! J'aurais même pas besoin de me servir de mon don avec lui.

Oups ! Il a levé les yeux de la plante et a peut-être vu mon sourire en coin. Mince. Ou peut-être tant mieux, tout dépend... De toute façon, il est pas idiot, il a du le comprendre que j'étais de mèche avec son petit jeu de "je vais me faire plaisir mais faut pas le dire".
Ça se voit quand même qu'il a pas l'habitude de jouer la comédie. Il est maladroit. Ça aussi il doit bien s'en rendre compte.

Il me regarde, je le regarde. Puis je détourne les yeux avant lui, jeux du chat et de la souris. C'est toi l'chat !
Mais tu auras du mal à capter mon regard tout de suite, vu que celui-ci est en train de courir avec mes doigts sur les touches et les écrans. Et il cours très vite !

N'empêche, s'il avait vu la tête qu'il fait... il a faim de plaisir. Il est même si affamé qu'il pourrait peut-être me manger si je ne lui sert pas son univers virtuel assez vite.

-Rien n'est impossible. Je vous programme ça tout de suite.
Encore un petit instant...
...et voilà !
On peut y aller.
Je vous emmène à votre caisson d'immersion ?


Bien sûr que je l'emmène. Je suis même déjà debout à côté de lui et à deux pas de la porte du bureau. Manquerait plus qu'il dise non.
Il va se lever et me suivre quand il aura fini de s'inspecter les ongles.
J'ai dit "c'est toi l'chat", mais si tu veux pas jouer... sauf que cette fois je serais la première à quitter tes ongles des yeux pour voir ta frimousse. J'ai même déjà pris de l'avance.
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MessageSujet: Re: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeMar 18 Déc 2012 - 10:38

Devait-il arrêter de jouer la comédie ? Oh non, sûrement pas. Il apprenait beaucoup trop, seul face à celle-là, et celle-là, d'ailleurs, s'amusait beaucoup trop, dans son rôle, pour la priver de ce petit bonheur. Essayait-il de lui faire plaisir ? Pas vraiment, non. D'une manière qu'il ne comprenait guère, c'est à lui que tout cela faisait plaisir avant tout, de son point de vue. Il faudrait qu'il y réfléchisse dans les jours qui viennent. Qu'est-ce qui pouvait bien faire qu'on était heureux d'apporter une distraction à quelqu'un ? Etait-on heureux parce qu'il s'agissait là d'une manière de reconnaître notre existence, ou était-on heureux de faire plaisir à certaines personnes, seulement ? Paulus ravala sa salive, et chassa son trouble pour mieux se relever, avec un temps de retard, et rejoindre la Valkyrie près de la porte. Il s'efforça de reprendre la stature droite de celui qui était arrivé là. C'était lui le chat, mais, à la manière de quelqu'un qui jouait son propre petit jeu en même temps, il était ce chat qui refuse de courir. Qu'elle court donc ! Il avait tout son temps, lui. Allait-elle être celle qui continuait de taquiner depuis sa branche ? ou celle qui descendrait pour venir bougonner et se faire prendre au piège ? Il aurait parié pour la première option.

Et le voilà qui s'était mis à jouer à un nouveau jeu. Était-ce ça, finalement, la vie des gens d'autrefois ? Un éternel jeu de dupes ? La clarté que la Loi imposait à tous avait subitement des allures de paradis. Personne ne pouvait se cacher, puisque personne n'avait rien pour pousser à la révolte.

« Vous êtes une rapide. Merci. »

Chassant son trouble à la faveur de ces quelques mots, il la remercia non sans sincérité. A peine avait-il eu le temps de finir de réfléchir qu'elle avait déjà terminé de tout préparer. Il ignorait comment ces logiciels fonctionnaient vraiment, mais il se doutait, au fond, qu'elle avait une vivacité d'esprit et une créativité peu communes. Deux qualités qui, recherchées chez les Valkyries, étaient une gageure dans toute autre couche de la population. C'eut été bien dommage de la voir suivre une autre voie et de finir à un peloton d'exécution.

Alors qu'elle sortait, il la suivait et se prenait à la détailler, une fois de plus, tandis qu'elle marchait non loin devant lui. Il dut soupirer et se concentrer pour rétablir son souffle brutalement court. Il savait d'où cela pouvait venir, et il trouvait, mine de rien, cette impulsion fort déplacée dans l'instant. Il était soudain pressé de grimper dans le caisson et de s'y abîmer. Il quitterait, pour un temps, ce monde, et oublierait, peut-être, la présence de la rousse non loin de son vrai corps.
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Valkyrie
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MessageSujet: Re: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeMar 18 Déc 2012 - 23:45

Le chat feint de ne pas avoir faim ?
Ou peut-être se réserve-il pour le plat principal : la simulation. Les amuse-gueules, ça va un moment, surtout quand c'est juste pour regarder. Je parie qu'il matte le déhanché pendant qu'il me suit jusqu'au caisson. Je ne me retournerais pas pour vérifier. Qu'il profite ! Ça fait parti de mon job, d'être agréable à regarder. Les régimes et les heures passées en salle de gym n'auront pas servi à rien.
Il y en a qui passent sur le billard au moindre petit kilo de trop. Avec les techniques actuelles, c'est facile et sans trop de séquelles. Les cicatrices ne se voient plus comme au siècle dernier et les chirurgiens font de vrais miracles. Mais je préfère continuer à l'ancienne. C'est moins cher et plus naturel. Ça me permet aussi de me défouler un peu, plutôt que de me gaver d'antidépresseurs comme certaines collègues le font. C'est pas facile tous les jours comme travail, mais l'aide médicalisée n'est pas forcément une très bonne aide.
Et puis je n'ai pas à me plaindre, j'ai été plutôt chanceuse jusque là. Tant point de vu physique que moral. J'ai été choisie pour sur métier sur des critères génétiques que je n'ai eu qu'à entretenir. J'ai bien croisé quelques clients assez dérangés, pas très corrects, mais ça n'a jamais trop mal tourné. Quand on a une petite idée du nombre de violes et maltraitances de valkyries qui ont lieu chaque année, ya de quoi être pas rassurée. Mais à quoi bon penser au pire si n'est pour le provoquer ? En plus hôtesse de Virtualife, c'est pas ce qu'il y a de plus risqué comme place pour une valkyrie. Les clients peuvent exprimer toutes leurs plus vilaines pulsions sur des personnages fictifs, dans un monde virtuel, plutôt que de me les faire subir. C'est beau le progrès.

La porte du caisson s'ouvre. J'invite Mr Varan à y prendre place.
C'est bon ? Il est bien installé ?

-A tout à l'heure Mr Varan.
Amusez-vous bien ♥.


Oups ! Ça m'a échappé. Il est pas là pour s'amuser mais se dévoue pour tester des trucs de façon tout à fait professionnel. C'était ça le scénario au départ. Tant pis, dans quelques instant il sera parti pour une toute autre histoire.

En avant toute !

Je file en vitesse à mon bureau finir de programmer les derniers détails et observer ce qui se passe sur mes écrans.
Le rêveur par pour le pays des merveilles. Ou plutôt, pour l'espace, l'ultime frontière.
Il s'éveillera à bord d'un vaisseau galactique dont la mission est d'explorer des mondes nouveaux et étranges, découvrir de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations, et s'aventurer dans les recoins les plus éloignés de la galaxie.
Avec un genre de costume synthétique jaune et noir très moulant et un petit badge qui fait titwouit quand on appuis dessus pour communiquer à distance.
Va-t-il prendre le temps d'explorer sa chambre d'officier ou courir partout dans les couloirs comme un ptit fou ?
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Paulus Varan
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MessageSujet: Re: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeJeu 20 Déc 2012 - 11:35

Le mentaliste se retrouva mené vers une salle munie d'un caisson. Il allait se retrouver immergé dans un sommeil aux rêves artificiels. Elle, elle resterait certainement à côté, à diriger la simulation et à surveiller ses constantes. Au début du XXIe siècle, les Hommes avaient mis en évidence la corrélation entre certains rêves et des crises d'angoisse, voire des cas d'automutilation. Bien sûr, la technologie du rêve était autrement plus moderne qu'à l'époque où ces expériences sophistes avaient été menées, mais on ne saurait plonger un individu dans un tel sommeil sans s'assurer qu'il ne réagisse pas mal ; fut-il habitué, ou non.

Paulus s'installa sans un mot, respirant avec calme. Etait-il stressé ? Il avait appris à gérer son stress, cela faisait partie de la formation du mentaliste, et à plus grande raison de celle du bras armé. Parfois, le stress était ce qui séparait le soldat de la seconde qui lui aurait sauvé la vie. La peur était épuisante, mais un puissant catalyseur pour la concentration et les réflexes de combat ; mais comme elle pouvait endommager le système nerveux, un des biens les plus précieux du mentaliste, l'Ordre l'avait également prohibée à ses agents. L'homme s'installait ainsi sans stress, ni peur, et il sentit comme un vide. Il décida de relâcher la pression, rien qu'un peu. Sa respiration devint un rien plus lourde, ses pupilles se mirent à courir un peu partout, et il se mit à douter. Il fut pris d'idées proprement insensées, qui déferlèrent dans sa tête. C'était une perdition terrifiante, mais aussi, d'un côté, délicieuse. Il se sentait prêt, et humain.
Lorsque Miss Cardie ferma le caisson avec un mot d'encouragement, il ne prit d'abord pas la mesure de ce qu'elle venait de dire. Il se contenta de sourire nerveusement et de lui faire un signe de tête. Lorsque le caisson fut fermé, il fit les yeux ronds et réalisa ce qu'elle avait dit, et comment il avait réagi. Perdu dans son attention nombriliste envers son seul plaisir, il avait merdé correctement ; elle aussi, d'ailleurs, mais ça faisait partie du jeu.

Peut-être une vision de son esprit, Paulus sentit un vertige et un sifflement au moment, très court, où il se sentit glisser de ce monde vers un autre : celui du rêve.


    Journal du capitaine, USS Morpheus, date stellaire 32185.1 ...
    Poussés par notre devoir et notre curiosité, nous remplissons notre devoir en explorant les confins de l'univers connu, à la recherche de nouvelles planètes et civilisations. Nous avons reçu un signal très faible provenant d'une zone non répertoriée de l'espace, et nous avons reçu l'ordre de suivre sa trace, et d'agir de la façon que nous jugerions appropriée en cas de rencontre avec un nouveau peuple.

Paulus coupa l'alarme de son réveil, et se redressa dans sa couchette - plus un lit qu'une couchette, à vrai dire - avec un soupir de lassitude. Les yeux encore à demi-fermés, il se traina jusqu'à la douche, et s'y réveilla sous le jet glacé. Il se promit de ne plus se laisser embarquer dans ces jeux de mâles débiles par le Klingon. Il n'avait jamais eu la gueule de bois de sa vie, mais ces breuvages barbares l'avaient littéralement anéanti. Sensible aux questions d'honneur, le Klingon l'avait probablement transporté jusqu'ici, jugeant qu'un officier de Starfleet ne saurait être vu dans un état d'ébriété avancé, même hors des heures de service. Il fallait dire que les heures de service étaient une chose relative sur un navire de la Fédération. Ici, ils étaient à des jours de la zone neutre, et ne risquaient pas de croiser de Borgs. La Dominion était à des dizaines d'heures à distorsion maximale. Pourtant, l'Histoire démontrait que ce qu'on ne connaissait pas pouvait être bien plus mortel que ce qu'on ne connaissait que trop bien.
Plus mortel que les Borgs ? Le lieutenant Varan eut un frisson dans l'échine en mettant son uniforme noir à bandes rouges. En tant que membre d'une des équipes d'intervention du bord, il avait eu droit à la lecture des rapports sur chaque ennemi rencontré, et les Borgs étaient le pire ennemi imaginable, impossible à tuer, sinon en se faufilant au cœur de sa ruche pour l'éliminer d'un coup décisif au cerveau. Pire que les Borgs ... Il préférait ne pas imaginer ça.

Un signal sonore indiqua une communication entrante. On l'appelait sur le pont. Tiens, on devait enfin avoir atteint la source de ce signal inconnu, ou rencontré quelqu'un. Même avec toutes leurs technologies, les gars des coms n'avaient pas réussi à situer précisément l'origine du signal. L'émetteur était puissant, mais la focalisation laissait à désirer. Encore que ... un des Vulcains avait avancé, à la cantine, qu'il pouvait simplement s'agir d'un signal sans objet, destiné à appeler à l'aide n'importe qui passant par là. Le fameux Klingon, lui, avait précisé qu'il pouvait aussi bien s'agir d'un piège, comme chez un de ces insectes dont il avait la connaissance, qui attirait ses proies en feignant l'agonie et les exécutait froidement lorsqu'elles s'approchaient pour tâter la prise.
Un nouveau soupir. Paulus vérifia son teint, et fut satisfait de constater qu'il avait relativement bien récupéré. Il agrafa ses insignes à son col, son badge à sa poitrine. Il se composa une tenue protocolaire, défroissa le tout, et sortit pour prendre la direction du turbolift le plus proche.

« Passerelle, » lança-t-il laconiquement, en se demandant, pendant les quelques secondes de répit dont il disposait, si cette journée serait bonne, ou non.
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MessageSujet: Re: Space ... The last frontier ...   Space ... The last frontier ... Icon_minitimeDim 6 Jan 2013 - 22:04

Les portes s'ouvrent sur la passerelle.
Le capitaine récolte les informations qu'on trouvé son équipage sur une planète inconnue.
Les conditions atmosphériques sont idéales, la végétation luxuriante, le climats tempéré et un village arboricole a été repéré.

Le signale semble provenir de quelque part dans ce village ou à proximité. Si sa localisation, bien qu'encore vague, a pu être précisée, le message quant à lui reste incompréhensible, comme si l'appareil dont il provient était déréglé, endommagé ou utilisé par des chimpanzés.
En tout cas, ce nouveau peuple a au moins la technologie nécessaire pour envoyer un signal dans l'espace.

L'officier Paulus Varan, son ami le klingon et une scientifique sont désignés pour une mission d'exploration en surface. Il faudra entrer en contact avec ces hommes des bois à cornes de bellier, étudier leurs mœurs et coutumes et surtout en apprendre d'avantage sur la raison de ce signal. Peut-être ont-ils besoin d'aide, ou peut-être cherche-t-il encore à savoir s'ils sont seuls dans l'univers. Il faudra toutefois être très prudent et ne pas oublier son phaser réglé sur paralysie. Se méfier également de la faune et de la flore locale. On a vite fait de se retrouvé empoisonné ou bouffé dans ce genre de jungle.

A part ces quelques détails, c'est comme une promenade de santé... ou pas.

Oh ! j'oubliais les marais. Il semble y avoir de l'activité de ce côté aussi, un peu à l'écart du village. Un petit groupe d'humanoïdes y patauge pour on ne sait quelle raison.

Bref il y a du pain sur la planche. Il est temps de passer en salle de téléportation.
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