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 Réflexion du matin.

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Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Samuel
Samuel

Masculin
Age : 50
Fan Club RP : 10

Fichier Edvige ♫ ♪♪
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Réflexion du matin. Vide
MessageSujet: Réflexion du matin.   Réflexion du matin. Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 15:22

Les End-Vices sont très pratiques. Pas de sentiments, pas de révolutionnaires, juste un troupeau de moutons qui font ce qui doit être fait. Circulez y a rien à voir, fais ton boulot et soit productif car c’est bien.

Pas de sentiments, juste une fausse loyauté. Loyauté imposée, car c’est ça ou la mort. Fais ce qu’on te dit de faire, où et quand on te dit de faire et t’auras un susucre. Et si tu ne le fais pas, si tu oses désobéir, la police des pensées s’occupera de toi.

La police des pensées, pas mieux que les mentalistes. Ils ont des émotions, des sentiments, mais sont tellement conditionnés qu’ils n’ont pas de pensée libre. Il y a bien quelques réfractaires mais la plupart son mort d’une balle dans la tête, ou le seront bientôt.

Au final, quelle que soit l’échelle à laquelle on regarde, Novlangue est remplie de chiens et de moutons. Certains mangent les autres, mais tous obéissent au fermier. Ce fermier, le gouvernement, n’a d’ailleurs plus besoin de faire grand-chose. Tout est bien huilé, ça marcherait presque tout seul. Une société parfaite qui produit du fric et des objets consommables, le tout sans sentiments…

Les sentiments, les émotions…

Pour le gouvernement, ils sont le mal, le vil, l’abomination à exterminer. Ils mènent au besoin de liberté, de respect, ils réveillent les révolutionnaires et empêchent d’exploiter le prolétariat tranquillement. Mais, est ce tout? Peut-on résumer ces deux concepts en une chose mauvaise ou bonne? Peut-on les résumer tout court d’ailleurs?

J’ai toujours eu ce pouvoir, aussi longtemps que je m’en souvienne. Manipuler les émotions, et les gens qui les ressentent. Depuis que je suis tout petit je regarde et j’analyse les gens tel un petit scientifique, tout comme j’ai été regardé et analysé par ceux qui voulaient utiliser mon pouvoir pour leur propre compte. Le résultat? Le projet a été abandonné car les «résultats restent imprévisibles».

C’est vrai, c’est imprévisible même pour moi. Car même si je manipule les émotions depuis ma plus tendre enfance, je n’ai jamais réussi à les comprendre. Je choisis pour les gens ce qu’ils ressentent et comment ils le ressentent, mais cela marche t’il vraiment? Puis-je créer le véritable amour, celui qui durera toujours? Est-ce que je crée de véritables sentiments, ou des simulacres? Puis-je réellement forcer quelqu’un à ressentir une chose en particulier?

Je ne sais pas, je ne comprends pas les sentiments. J’ai l’impression que chaque fois que j’utilise mon pouvoir, je prends une lame pour couper l’âme de ma cible, la tailler comme je veux qu’elle soit. Est-ce que eux le ressentent pareil? Et pourquoi, après, ça ne repousse jamais comme je le voudrais? Pourquoi cette tristesse et ce sentiment de vide reviennent en moi à chaque fois alors que je continue de les couper, encore et encore? Pourquoi ma joie et mon plaisir s’évaporent t’ils au fur et à mesure?

Faut dire, même chez ceux que je n’ai pas «trafiqués», ça ne marche pas normalement. Pourquoi l’amour mène-t-elle au désespoir et à la souffrance, comment après avoir été tellement heureux un homme peut il souhaiter ne plus avoir de sentiments? Est-ce pour ne plus souffrir? N’ont-ils pas de moyen d’oublier leurs souffrances?

Ca, c’est l’ironie de ma vie: Je passe mon temps à manipuler les gens et leurs émotions, sans pour autant les comprendre, ni les un ni les autres… J’use d’un pouvoir que je ne comprends même pas. Je l’utilise sur moi comme sur les autres, mais cela ne m’aide pas. Je suis un maître marionnettiste qui tire les ficelles, mais aussi une des marionnettes que je dirige. Des deux côtés du fils, manipulateur manipulé, est ce normal? Est-ce homologué par les lois de cette nature, ai-je le droit de vivre ou suis-je une erreur qui devrait disparaître, comme les insurgés?

Mais olah! Ce sont de biens sombres pensées que j’ai là.

Je m’approche du miroir et active mon pouvoir. *Pan* la mélancolie on la vire, idem pour ce sentiment de solitude, mais aussi pour ma peine, et mon incertitude, et mes regrets, et tout le reste. Ensuite on booste la joie et le plaisir… C’est bon, le sourire me revient malgré cette larme qui coule sur ma joue droite. Je ne devrais pas faire ça, mais je n’ai plus vraiment le choix.
Il est 7h52 je pars au bureau pour une journée de travail qui m’occupera pour la journée, et me fatiguera si bien que je dormirai toute la nuit. Et demain matin, un nouveau passage devant le miroir.

Je suis Samuel L «peur», cela fait maintenant une quinzaine d’années que je travaille pour la police des pensées, et presque 30 ans que j’utilise mon pouvoir quasi-quotidiennement, dont 4 ans sur ma propre personne pour tenir le coup.
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