L'épais manteau de la nuit pesait sur la chambre du jeune valkyrie. Les quelques lumières de la rue s'infiltraient entre les store. L'atmosphère douce et chaude de la pièce laissait transparaitre la chaleur d'Isÿlin allongé sur le ventre, une jambe recroquevillé, qui dans son sommeil tira un bout de couverture qu'il amena à son visage et par ce geste inconscient dévoila sa croupe et la base de son scrotum, figeant la scène en une photo de calendrier érotique.
Dehors l'on pouvait entendre le bourdonnement de la pluie qui tombait depuis quelques jours, les piétons, nombreux malgré l'orage, s'amassaient autour des vitrines des magasins poussé ar le dictat consumériste. Soudain le tonner retentis dans un fracas assourdissant, faisant taire la foule et vibrer les vitres. Dans la chambre notre bel endormis sursauta dans son sommeil et ouvrit les yeux. - Tain c'est quoi ce bordel? - La vue encore embrumé Isÿlin jeta un coup d'œil à son réveil [18:53] qui allait bientôt sonner. L'heure lui fit oublier ce qui l'avait réveillé et d'un geste rapide il appuya sur le bouton dela radio et se dirigea vers la salle de bain.


Après avoir réglé la température de l'eau, Isÿlin entra dans la baignoire et se plaça sous le jet de la douche. Il aimait la chaleur de l'eau qui coulait sur son corps, l'eau apaisait tout. Elle emportait au loin le souvenir des clients qui avaient pu le toucher, la fatigue de leurs fantasmes, la transpiration de sa nuits ainsi que celle de la journée. Il arrêta le jet et frotta vigoureusement sont corps de gel douche bleuté. Parvenu aux bourses il ralentis le rythme. Cet endroits était un gagne pain précieux il fallait le cajoler, un léger gonflement ne se fit pas attendre, les corps caverneux de l'appendice commencèrent à se remplir et finirent bientôt par durcir son membre - Merde, c'est pas le moment - se dit il à regret esquissant un sourire presque frustré. Il continua de laver le reste de son corps pour ne plus y penser mais rien n'y faisait, l'envie était trop forte qu'il décida de se rincer à l'eau froide, calmant ainsi ses ardeurs et sortis. Devant le miroir il se sécha le corps et les cheveux tout en fredonnant l'air de la radio.


Il venait a peine de finir de se sécher que l'on sonna à sa porte - Tien qui c'est? - Il mit une serviette autour de la taille et s'empressa d'aller regarder dans le judas. Ce n'était que le coursier. Isÿlin ouvrit la porte sous les yeux hagard du garçon:
- Bonjour.
Apparemment le coursier n'avait pas l'habitude de venir dans la Ruche puisqu'il resta comme pétrifié. Isÿlin se racla la gorge:
- J'ai dis, Bonjour.... dit il en étant amusé.
- Heu oui... pardon. Voici une lettre ainsi qu'un colis pour vous. Il se retourna et chercha dans son cadis un paquet qu'il tendis au valkyrie. Et voila la lettre. Si vous pouviez signez ici. Merci.
Puis il s'en alla rejoindre l'ascenseur.
Isÿlin posa le paquet sur la table du salon, il savait ce que c'était, cependant il n'avait pas pour habitude de recevoir des lettres tamponné par le sceau d'un automate, qui garantissait la délivrance du courrier en moins de 6h, et pris la peine de s'assoir pour la lire:

"LETTRE ANONYME":

Intrigué par cette lettre mais aussi attiré par le gain en jeux, Isÿlin se dit qu'il irait à ce nouveau nightclub sitôt son rendez-vous terminé. Il s'empressa donc de s'habiller, bu un verre de jus de fruit et mangea une viennoiserie tout en sortant de chez lui.