I want it all!

C'est sale, ça pue, et ça pullule.
Voilà pourquoi je hais les bas quartiers. Au moins chez nous, on a la notion de l'accueil, du standing. Ici, je pourrais attraper le tétanos rien qu'en caressant un mur du bout du doigt, et pourtant le tétanos c'est même plus une maladie du Tiers Monde... Enfin, chez moi. Ici, c'est tellement pouilleux, ça court peut être encore les rues après tout.
Pouilleux. C'est exactement le mot.

Mais moi, je ne suis pas une Pouilleuse, alors écartez vous sales clodos! Je tape des pieds sur les pavés, je jette mes semelles compensées devant moi à chacun de mes pas, dégagez ou je vous déplace le colon à coup de pompes.

J'suis venue ici mais je ne sais pas exactement où trouver ce que je cherche. C’est ça l’ennui du marché noir, y’a pas d’annuaire…

L'enseigne, là bas, elle a l'air bien crasseuse, elle fera l'affaire.

Rapidement, je grimpe les marches métalliques qui mènent à l'étage du building. J'enfonce la porte plus que je ne l'ouvre. Un carillon sonne, d'un petit air aigrelet.
Je hais les carillons.
Dedans, c'est sombre, et rempli de chiffons. Des fringues.
Je hais les fringues.

Un mouvement au coin de mon œil. Le vendeur qui s’agite. Enfin, vu l’air apathique qu’il traine, s’agiter est sans doute un peu exagéré.
- Je peux faire quelque chose pour vous ?

Déjà, si t’arrêtais avec cette gueule de condamné à mort, ça irait mieux.

- M'aider à trouver quel chiffon m’enlaidirait le mieux ? Je ne crois pas non. J’ai du faire erreur sur l’enseigne.

J’amorce un demi-tour, mais ne vais pas plus loin… Car l’horrible bonhomme m’a retenu par le bras…

Je me retourne pour lui faire mon regard-glacial-et-plein-de-mépris, mais le dépressif plein de rides a maintenant des étoiles plein les yeux.

- Ah, mais bien sur ! Si Mademoiselle veut bien se donner la peine…

De QUOI ? Quelle peine ? Mais tu me traines de force là ! Putain de sale type de merde !
Je dégage mon bras d’un coup sec. J’ouvre la bouche pour l’injurier… Regarde autour de moi… Me ravise.

- C’est bien mieux.

Une armurerie, c’est bien plus intéressant que des fringues grises pour prolétaires non ?

Sans savoir comment, je me retrouvai dans un quartier assez ... malfamé à première vue.
Des gens sous des capes, des têtes déformées, une puanteur ambiante.
Mes habits qui m'avaient parus si pouilleux le jour où que j'avais du me séparer de ma robe de cuir, me permettaient de me fondre dans la masse. Et encore... je devais passer pour un nanti...

Je ne cherche rien de spécial, j'erre sans but.
A vrai dire, je suis un peu perdu...
Etudier les humains, c'est bien. Mais je veux trouver quelqu'un d'intéressant, qui se démarque du lot.
Les gens ici-bas sont différents de ceux près du hangar.
On a l'impression qu'ils se battent pour vivre.
Il se battent oui, mais plutôt comme des bêtes pour survivre.
Personne jusqu'à maintenant n'osait se démarquer du lot.

Et là, miracle!
Une femme, jeune, l'air arrogant, hargneux et surtout étincelante.
Ses vêtements clinquaient au milieu de la foule, du bleu, du métal brillant, des cheveux longs et colorés.
C'est surtout son regard qui m'attira.
Derrière le dégoût évident que lui inspirait le lieu, son regard était déterminé et fier.
Enfin! Quelqu'un!

Discrètement, je la suivis.
Elle entra dans un magasin délabré à l'enseigne à moitié illisible.
Je grimpai les marches qui y menait sans faire de bruit, bien que cela ne servait évidemment à rien avec le brouhaha ambiant.
A travers un carreau cassé, j'observai.

Le petit monsieur qui apparemment gérait le magasin se courbait devant elle.
Après quelques mots échangés, il la traînait à l'arrière du magasin.
Le dégoût était encore plus présent son visage lisse.

Tous les deux sortirent de mon champ de vision.
Je rentrai dans la magasin.
Clining-ting-ting
Un tintement faux retentit.

Je n'avais pas prévu ça.
Pris de panique, je sautai dans un pile de fringues crasseuses.

Encore ce carillon agaçant. Si c'est pour ajouter au coté pouilleux de la boutique, ce n'était vraiment pas nécessaire. C'est d'un mauvais gout...
Apparemment je ne suis pas la seule à détester ce bruit, ce brave commerçant illégal commence à suer à grosses gouttes. Non, attendez, en fait, ce n'est pas normal...
Il recommence à m'agripper le bras.

- C'est la police des pensées, c'est ça? C'est vous qui les avez conduits ici? Vous êtes avec eux?
- Vous voulez rire.

Je dégage encore une fois mon bras de sa poigne. Bien décidée à lui prouver ma bonne foi, je retourne dans la boutique principale voir quel innocent civil a eu l’audace de venir à cet instant précis.

Personne.
OK, là c’est mauvais.
Je me retourne, et m’empare de la première arme à feu qui passait à portée de main. Un fusil à canon scié. Un fusil découpé de manière artisanale pour que les plombs se dispersent dans une surface plus grande et touchent plus de personnes, sans forcément tuer à longue distance. Pas très discret, un peu archaïque, mais j’adore. Et c’est tellement bien indiqué dans la situation actuelle.
Y’a des munitions ? Oui. OK, here we go…

Retour dans la chiffonerie.

- OK le rat, sors de ta planque maintenant. Ou je crible de trous tout le mobilier jusqu’à ce que j’ai la certitude de t’avoir eu avec.

Par contre, si t’es effectivement un NOD, je suis dans la merde jusqu’au cou.

- Mais enfin, vous ne pouvez pas faire ça ! C’est ma boutique tout de même, et puis -

Ah, et v’la l’autre mauviette qui se la ramène…

- Vous, contentez vous de vous faire dessus.

Ca se prétend marchand d’arme, mais ça reste sagement caché derrière la frêle jeune fille que je suis…

- Vous êtes pas vraiment le patron en fait, pas vrai ? Vous tenez la boutique le temps que votre frère aille aux toilettes ?

Ne te laisse pas déconcentrer par ce minable, garde ton attention focalisée sur la menace potentielle qui est juste en face de toi...



[HRP : euh, mon bleu foncé ne t'attaque pas trop la rétine? Je peux changer sinon ^^']

Telle une tornade, la jeune femme réapparut.
Elle était plus belle encore de près.
Cet air agressif lui allait parfaitement bien, soulignant ses traits fins.

Derrière ma pile d'habits, je n'étais pas spécialement bien caché.
En cherchant même pas 1mn, elle aurait vite fait de me débusquer.
Son arme apparemment chargée ne m'effrayait pas, j'aurais tôt fait de me rétablir.
Ce qui me poussa à sortir de ma cache, ce fut l'envie de lui parler, d'avoir un échange avec elle.

-Ce n'est pas la peine de détruire le magasin de ce pauvre homme.

Je levai les mains au ciel.

-Je suis Arthonis, et je vous trouve très belle.

C'était la seule chose que je trouvai à dire.
Ce n'était pas la conversation la plus adaptée dans un endroit comme celui-ci.
Le pauvre commerçant tapi dans un coin était après tout un marchand d'armes.

-J'aimerais mieux vous connaitre.

Son regard était tellement déterminé.
Mais je n'avais pas peur. Je la fixais sans ciller.
Je sentais qu'elle était le genre de personne à bien réfléchir avant d'agir.
Elle ne me tirerait pas dessus sans avoir de bonnes raisons.
Non pas que me voir souffrir la gênerait, mais si ça ne servait pas ses intêrets, alors .. quel intêret?
Sinon il y aurait longtemps qu'elle aurait décimé la population alentours.
J'avais l'impression d'avoir cerné son caractère rien qu'à ses yeux.
Peut-être me trompé-je...


[HRP: Tant que tu ne fais pas trop parler Citronel, le bleu me va! Je file m'acheter des nouveaux yeux là.
Dommage j'aimais bien ceux là, je les connaissais depuis que j'étais tout petit...]

O-K. D'accord. Très bien. No souci.
Si on m'avait dit qu'un jour je me ferai suivre par une groupie...
Et pas trop moche en plus. Dommage qu'elle soit prolétaire quoi. Attends attends, pourquoi dommage? Dommage de rien du tout!
Soupir.
Je range mon nouveau jouet dans une poche intérieure de ma longue veste en cuir noir.

- Je vous prend celui là, son utilisation m'a convaincue...

Façon de parler bien sur. Je laisse quelques crédits sur le comptoir. Il n'y a surement pas assez, mais quand on est une lopette, faut s'attendre à se faire écraser par les autres.

Je continue à fixer la jeune inconnue devant moi. J'ai pas l'impression qu'elle plaisante. Ce qui ne m'arrange pas en fait, elle aurait été plus simple à dégager dans ce cas. Je sais pas comment réagir dans ce genre de situation moi.

Je suis une Automate. Je devrais surement la dégager d'une façon bien violente et méprisante. Ca, ou alors...

- Tu veux faire connaissance? Très bien, suis moi.

Ou alors jouer avec. Ca se fait aussi. Ca tombe bien, je ne savais justement pas quoi faire en venant ici.

Je pars sans me retourner. Surement qu'elle va me suivre de toute façon.
Une fois dans la rue, je reprends la parole.

- Tu as faim? J'ai envie de manger chinois. Au fait, moi c'est Citronel.





[HRP : Mieux la couleur?]

M'inviter à manger?
Mais je ne mange pas moi...
Néanmoins elle propose de passer du temps avec moi.
Une occasion à ne pas manquer!
Elle avait l'air dérouté pour la première fois quand elle m'a parlé, puis son regard était revenu à la normale.

-Citronel. Drôle de nom!
Un nom de plante, c'est toujours joli cela dit!

Ah... Je n'aurais peut-être pas dû dire ça...
Ses sourcils se sont froncés légèrement.
J'enchainai pour cacher mon mal-être.

-Un restaurant chinois? Je n'y ai jamais été.
On y mange quoi?

Pas de réponse.

-J'aimerais m'arrêter dans un magasin qui fasse des vêtements plus... comme toi.
J'ai vraiment l'impression de dépareiller.

Je commençais à ressentir un besoin de mieux me vêtir en présence de Citronel.
Mon comportement s'adaptait au sien. Et plutôt vite.

-Là! ça n'a pas l'air trop repoussant!

Je défonçai la porte dun coup de pied comme j'avais vu faire Citronel au premier magasin.
Je me surpris moi-même. C'était plutôt jouissif mais effrayant à la fois.
Je me retrouvai devant le vendeur et perdis mes moyens.
Mon adaptation à la présence de cette tornade bleue n'était pas encore apparemment complète.

-Je... euh... voudrais des vêtements.

Je regardai Citronel.
Un peu perdu.



[HRP: Ne t'inquiète pas! Mes nouveaux yeux marchent avec n'importe quelle couleur maintenant!
Choisis la couleur que tu veux!]

Et elle bavasse, et elle bavasse... Tu te fous de mon nom, et tu t'étonnes que je sois pas causante?

-Un restaurant chinois? Je n'y ai jamais été.
On y mange quoi?

Des Chinois, pardi. Pff. M'énerve. Je regrette déjà de t'avoir autorisé à me suivre.

Et là, elle a... Foncé dans un magasin. Défoncé la porte. Etait-ce vraiment nécessaire? Surtout pour faire la carpette après.
Oh, me regarde pas comme ça...
Je lève les yeux au ciel.

- Qu'est-ce que vous attendez? Vous voyez pas qu'elle fait tache comme ça? Envoyez moi ce que vous avez de mieux, on verra ce que ça donne.

Parce que c'est vrai qu'elle fait crasseuse. Et que j'adore dépenser l'argent de mon père dans un endroit où il ne pourra jamais le retrouver... C'est juste tellement dommage que notre compte bancaire n'existe pas encore. Ca m'oblige à retirer plein de liquide, et ça se perd encore plus facilement...

C'est vrai que la boutique n'est pas trop repoussante. Bizarre pour un commerce dans un quartier pareil. La plupart des fringues semblent un peu vieillotes, dans le style Victorien. D’autres dénotent avec un aspect plus « futuriste », en vinyle et cuir. Spécialisé vieux vêtements pour insurgés qui veulent se sentir propres? Certains vêtements semblent presque trop luxueux pour être vendus ici.
Trop bizarre tout ça. Je sors ma montre à gousset d'une poche, l'ouvre : un écran holographique s'affiche en face de moi. Et oui, c’est ça la classe : toute la technologie accessible à partir d’un accessoire vieillot. Je suis sans doute la seule à avoir eu l’idée de ce modèle.
Je tape le nom de la boutique, lance la recherche… Ah, je vois. La boutique n’existe que pour stocker les vêtements, avant de les envoyer chez les Automates qui ont passé commande. Comme personne ne prend la peine de se déplacer, ils pouvaient bien se permettre d’avoir un local aussi mal placé…

Maintenant je comprends mieux la gêne du vendeur. Malgré tout, j’espère quand même qu’il a une cabine d’essayage. Le voilà justement qui revient les bras chargés de cintres, débordant de tissu en tout genre.
Je me retourne vers Arthonis.

- Alors, tu as une préférence ? Corset ou tee shirt? Jupe ou pantalon ?

Les jupes pour trainer c’est pas l’extase… J’aime pas ça. Je préfère les bons vieux futals. Au diable le féminin, y’a que comme ça que je suis à l’aise et que je peux décocher des coups de pieds tranquille…

- Au fait, vous avez une cabine d’essayage ?
- Oui, au fond à droite…
- OK, on y va.

Encore une fois, ce n’est pas une question. J’entraine d’autorité mon jouet dans les cabines pour qu’elle puisse essayer. Manquerait plus que ça, que ça lui aille pas. Non mais.

Citronel parlait autoritairement et regardait sans ciller le commerçant.
Je l'admirais.

Autour de nous, des colonnes d'habits: des robes, des jupes, des corsets, des pantalons, des t-shirts, des pulls, des vestes, des chaussures. Tous les styles, toutes les couleurs, toutes les tailles et toutes les époques apparemment. La collection était vraiment riche.
Je dénotai totalement. Je voulais tout!
Pour Citronel, rien de bien particulier autour d'elle, je suppose.
Elle me traîna vers les cabines. Derrière nous le commerçant chancelait sous ses cintres.
Très serviable... ou effrayé.

-Je vais prendre vous prendre ça, ça et ça. Posez ça là.
Maintenant, allez faire un tour dans votre débarras.
Je vous appellerai quand j'aurais besoin de vous.

Et je fermai le rideau de la cabine avant que Citronel ne rentre.

-Dis moi, tu es une automate?
Je veux dire, je ne connais pas très bien l'histoire de monde.
Mais il est évident que ton niveau de vie est largement supérieur à celui de la population crasseuse d'ici.
Ne serait-ce que ta montre à gousset, tes vêtements luxueux, ton attitude...

En même temps j'enfilais ce que j'avais choisi.
Un t-shirt à manches longues bleu ciel, simple mais propre, avec quelques inscriptions d'un langage ancien dessus.
Un jean assez souple et de très bonne facture, idéal pour crapahuter dans ces rues puantes.
Une paire de chaussures pas trop lourdes, mais assez solides pour enfoncer des portes.

-Apportez moi une paire de chaussettes aussi!

En sortant de la cabine, je remarquai que ma bande de tissu crasseuse qui maintenait ma poitrine était à moitié partie. Je compris alors pourquoi je me sentais moins engoncée.
Les contours de mes seins se devinaient sous mon t-shirt.
Le regard de Citronel, à moitié étonnée, s'y porta.

-Et une bande de tissu élastique, si vous avez!

Je décidai de ne pas totalement jouer carte blanche avec Citronel, mais la carte de la sûreté.
Je ne connaissais pas la position de la jeune femme par rapport à ma race.
Mieux vaut la jouer prudent.

-Je suis une femme, oui.
Mais je préfère juste éviter les embêtements.
J'aimerais que tu parles de moi au masculin, du moins en présence d'autres personnes.

Je camouflai en vitesse mes seins, remis mes chaussures par dessus les chaussettes que venait de m'apporter le vendeur et quittai la cabine, laissant mes loques derrière moi.

- Ah? Comme tu veux. Chacun ses délires.

Dommage, elle serait sans doute bien plus mignonne en femme. Surtout que c'est pas parce qu'elle se travestit qu'elle semble moins fragile.

- Bon, au moins tu es propre à présent.

C'est poli de dire ça? Sans doute pas. M'en fous, j'ai l'argent, je suis détestable, alors j'ai le droit.

Je me détourne de la cabine, sans un regard pour les loques qu'elle/il a laissé derrière lui/elle. Hm. Ca va me souler cette histoire...

Tandis que je compte les billets que je dois refiler au vendeur à tête de poisson, je me rappelle que j'ai toujours faim.

- Maintenant que t'es sortable, on se le fait ce Chinois?

Le vendeur écarquille encore un peu plus ses globes oculaires. Oh, pauvre chou, c'est vrai que ça doit pas être facile à entendre ce genre de choses. Vas y, appelle les flics si tu veux, qu'ils essayent de m'attraper. Je peux m'échapper hors du temps moi... Ca serait dommage pour mon nouveau jouet, enfin ce n'est pas comme si j'allais la prendre sous mon aile n'est-ce pas? Elle n'est qu'un passe-temps. Rien de plus.

Oui, rien de plus.

C'est pour ça que je suis désagréable avec elle? Surement. Dommage, elle a pourtant l'air drole. Enfin, je crois. Je n'ai pas trop fait attention à elle pour l'instant. J'essaye de ne pas y faire attention. Au début elle semblait assez peu sure d'elle, mais on dirait qu'elle gagne en autorité à vue d'oeil. C'est bizarre.

Hm. Je lui prête déjà trop d'attention. C'est pas bon. Payer, partir. Manger. Rien d'autre.

Elle est gentille.
Elle m'a tout payé, sans rien me demander.
Elle attendra surement quelque chose en retour.
On verra bien.

-Bon, ce chinois? Il est où?

Je sortis du magasin sans remercier le gérant.
En voulant "ouvrir" la porte avec les pieds, je la défonçai.
Totalement brisée. Elle n'était pas très solide.
Ou alors cela venait du fait que c'était la deuxième fois que j'enfonçais mon pied dedans.
Je me retournai vers le pauvre homme.

-Mettez-ça sur mon compte!

-Oui, mademoiselle.

Je n'ai pas de compte de toute façon.
ça lui fera les pieds à ce type!
Si je me camoufle, c'est que je n'ai pas envie qu'on m'appelle mademoiselle! Abruti!

En sortant, certaines personnes nous regardaient.
Sûrement parce qu'on était mieux habillé qu'elles.

-Je te suis Citronel.
Je n'ai pas spécialement faim, mais on pourra un peu plus discuter là bas.
Je me méfie de ces gens ici.



[HRP: On doit se déplacer vers le quartier chinois je suppose, non?]

Mon jouet casse des portes. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait rire. Je devrais peut être la garder auprès de moi tout compte fait. Non, c'est idiot comme idée. Mais quand même. Elle n'est pas laide, et avoir un garde du corps féminin qui vous ouvre les portes en les défonçant ça serait rigolo.

En attendant, direction Chinatown.