Vous y avez cru ? que j’allais rester là dans cette chambre a me morfondre tout le long du voyage ?
Et ben on n’est pas couché…
Je suis Vicky la digne descendante de mon père, d’ailleurs j’ai pas vraiment le choix je n’ai QUE mon père, et oui je suis un bébé éprouvette issue d’une matrice artificielle, rien que de la joie ! Il contrôle tout le père même ça d’où mon nom Victoria…victoire….face à la science.
Mon père toute une histoire a lui tout seul, issue des bas fond de Londres il s’est frayé un chemin jusqu’au sommet du monde, chef d’une multicontinentale, cherchez pas c’est la seule et l’unique, il est devenu l’une des éminences grise les plus influentes de cette partie du globe. Moi j’allais faire tous le contraire…
Enfance, ennuyante, remplie de tout ce qu’un cerveau d’enfant peut imaginer, seule, délaissé, blasée, gâtée a en vomir…
Voilà de ça 3 ans déjà, je me suis sauvée loin de toutes ces dorures, et je suis redescendue au plus bas de l’échelle sociale, là où il ne me retrouverait pas…
J’ai survécu tant bien que mal, j’ai rencontré des gens bon et moins bon, j’ai appris la vie, enfin a 17 ans il était peut-être temps…
Et puis il m’a retrouvé, un bête concours de circonstance, depuis je suis en cage, oui elle est belle ma cage, elle éveille surement des convoitises, mais ça reste une cage…
Surtout que maintenant il a triplé la surveillance, ce n’est pas demain que je pourrais m’en sortir…
Alors je profite, je lui en fais baver…
Aujourd’hui je suis sur ce rafiot, je ne sais pas où il va, secret, surement une ile paradisiaque quelconque, histoire de m’éloigner le plus possible tout en me gardant à l’ œil, et puis sur un bateau, qu’est-ce que pourrais-je bien faire hein ? surtout que je suis supposé rester anonyme…
Par la fenêtre j’ai aperçue quelque connaissances de papa, les vieilles mégères, ça se trouve elles sont là pour me surveiller. Me demande si elles vont feindre de ne pas me connaitre ou au contraire me coller aux basques de tout le voyage ?
Enfin je sens bien que je ne vais pas leur laisser la chance de me répondre.
Allé assez de bavardage, tout le monde semble déjà être à bord, je sors prendre l’air et joué à cache-cache avec le gorille derrière ma porte…