2D - Al Dante Devincy

Novlangue An 2040, 10:00 heure de Paris l'ancienne...

Je m'étais réveillé de mon havre psychique avec ce sourd mal de crâne, brisant mes rêves vers un retour brutal dans la réalité. Comme pour tenter de mettre a terme les douleurs, je me massais la nuque les yeux fermé, assis sur le matelas dans la petite chambre de fortune que je m'étais trouvé. Il ne faisait pas vraiment beau aujourd'hui a en jugé par le bruit qui s'abattait sur les toits des vieux quartiers de la ville: nuage gris et pluie acide. La pollution été a son paroxysme malgré les soi-dites "planifications vertes" et je ne pu m'empêcher de sourire a de telle sottises: Il y avaient des "problèmes" plus important.

Je me levais donc doucement en direction de la salle de bain, prit une douche et me posta torse nu serviette a la taille devant le miroir sale et brisé du lavabo, une main sur la zone de douleur de mon crâne. Seul dans cet appartement, j'avais déployé des efforts considérable a le rendre moins crasseux, a tenté de retrouver quelques peu l'atmosphère d'avant 2010, celle que l'on m'avait décrite. Et malgré ses tentatives, la chambre restait que peu accueillante: la petite bougie proche du miroir faisait apparaitre a la lueur du reflet un homme marqué.

J'avais les cheveux court, entourant parfaitement mon fin visage au blanc teint quelques peu coloré par les rares jours de beau temps. Ma bouche, doté de lèvres fines laissé entrevoir une belle dentition blanche au dents parfaitement alignés, avec ce sourire spécial où mes canines bien aiguisées laissé entendre de moi un amateur de viande accru. Mon corps, doté de cicatrice ne me rendait pas insensible aux yeux des femmes: ni trop fin, ni trop rien, ma musculature sèche et mon petit ventre sous la panoplie d'abdominaux faisait de moi un homme tout aussi normal qu'un autre.
Cependant...mes yeux étaient... d'un rouge sang effroyable. Tantôt pourpre, tantôt vif, les tracés veineux dans le blanc de mes yeux était immonde. Iris et pupilles avaient aussi changé de couleur après ce jour où...

J'étais plié de douleur. Affalé devant le miroir, j'avais laissé échappé quelques gémissements de rage et de désespoir sous le bruit tonitruant que j'entendais dans ma tête, comme un sifflement, des grésillements d'onde radio. C'était horrible et un souvenir d'horreur me fit cracher du sang dans le lavabo.

FLASHBACK

-"Dante, Dante ! tu va bien ? Répond moi garçon ! dit moi si ca va !"
Je levais la tête devant la douleur, larmes au yeux.
-"Ou...oui ca va Diddy"
-"Qu'est-ce qui ta prit de courir comme ca dans les tunnels? Je t'avais dit que ca arriverait tôt ou tard!"
-"Mais je voulais faire comme dans tes histoires!"
Mon parrain ou plutôt mon oncle prit un morceau de tissu de sa poche et l'appliqua sur mon genoux endoloris, un doux sourire au visage.
-"Le football se joue a plusieurs, pas tout seul surtout lorsqu'on sait ce qu'il y a au-dessus de nos têtes."
Son regard avait changé, comme...plus sérieux. Il continua...
-"tu sait ce qui arrive aux enfants qui s'écartent du groupe et se perd dans les tunnels?"
Je secoua la tête signe que non.
-"Et bien une voiture rouge avec plein de méchant robot vient, t'attrape et te mène faire plein de grosse piqure. Et ca fait très mal avec plein de sang !" Il me montra le tissu avec la petite marque rouge.
-"Je ne veux pas de piqure Diddy"
Je me mis a pleurer de plus belle.
-"Hey, t'en fait pas mon garçon. Nous sommes la pour te protéger a condition que tu respecte ce que l'on t'as appris."
Ensemble, nous récitions:
-"Jamais, tu ne..."

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-"Non, arrêtez, non ! faites pas ca ! Je ne veux pas de piqure ! laissez-moi ! Laissez-le ! bande d'enfo..."
-"Faites le taire. Infirmière Scalpel. Passez moi aussi les outils de précision allant du C6 au E27."
-"Ne t'en fait pas Dante, ca ne fait pas aussi mal qu'on le croit. Ça ne fait même plus du tout mal. On ne ressent plus rien après, même la douleur."
Je vis alors depuis la table où j'étais attaché mon oncle assis sur la sienne. Il souriait quand tout a coup, il déplaça les deux mains derrière sa nuque et commença a tirer de toute ses forces. Il s'ouvrit alors l'arrière crâne, puis enleva toute la partie de la peau et de muscle de toute sa tête dans une cascade de sang, laissant apparaitre un crane couvert de sang et filament veineux. Horrifié, je hurla...

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FIN

Ce n'étais pas possible. Ça ne pouvait pas être possible...C'était Irréel
Je pris le petit verre a coté du miroir d'une main tremblante, le remplit d'eau et me rinça la bouche du gout du sang. Je saisi aussi un vieux cachet d'aspirine et le goba. Cul sec.

Les visions, les bribes du "passé" été trop flou. Et je ne savais pas si cela été mes souvenirs ou si on me l'avait implanté comme ses fichu puces. Je ne savais pas quel age j'avais, ni qui j'étais vraiment ou ce que je faisais la. Mais j'étais la.
Je me faisais donc appelait Al "Dante Devincy" , dit 2D. C'était 2 auteurs connu des temps anciens, livres et œuvres qui m'avaient beaucoup plus. Inévitablement, j'avais oublié qui j'étais, mes origines, mon passé. Mais cela n'avait que peu d'importance. Seul le présent et encore plus l'avenir comptaient.

Moi même, j'aimais écrire. J'aimais imaginer un Eden verdoyant. J'aimais peindre. J'aimais vivre et je comptais chaque seconde du temps qui me rester a vivre a défaut du temps accumulé sur cette terre.

Je posa mes lunettes de soleil ronde sur le nez, endossa une chemise blanche et une cravate rouge ainsi qu'un par-dessus sombre et un jean noir. Je mis ma veste, mon carrick comme j'aimais l'appelais et mon grand chapeau rouge, ouvrit la porte et sortit.

[Insurgé]