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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Et il sourit, un sourire laid, et satisfait.

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AuteurMessage

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Guillaume
Guillaume

Masculin
Age : 43
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Et il sourit, un sourire laid, et satisfait. Vide
MessageSujet: Et il sourit, un sourire laid, et satisfait.   Et il sourit, un sourire laid, et satisfait. Icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 17:55

Il a la démarche nonchalante. A l'intérieur, il sent qu'il va s'énerver. Il ne faut pas. Il faut qu'il garde son sang-froid. S'il laisse sa colère sortir, il ne sera plus capable de réfléchir calmement. Il fera et dira des choses qui pourraient lui être fatales. Alors il essaie de se contenir. Mais il s'est moqué de lui ! Et, à travers lui, de sa sœur ! Et ça, il ne le supporte pas. On peut s'en prendre à lui. Il s'en moque. Les années l'ont battit d'une telle façon qu'il ne tombe pas à terre au moindre coup de vent. Il prend des coups. Il les rend. On l'attaque moralement. Il rit au nez. La seule chose qui pourrait lui faire du mal, c'est qu'on touche à sa sœur. On peut tout lui faire, à lui. Mais qu'on la touche, qu'on la regarde de travers, qu'on dise du mal d'elle, et là, là seulement, il s'énerve. Là, il se sent concerné. Attaqué. Là il a mal. Elle est son point faible.
Et c'est pour elle qu'il est ici. Parce qu'elle a le regard qui se perd plus souvent qu'à son habitude. Et puis, cette veste. Elle n'a pas voulu lui dire où elle l'avait trouvé. Elle semble y tenir. Plus neuve que tous ses autres habits, celle-ci est bien trop grande pour elle, la rendant plus maigre encore... Pourtant, il fait tout ce qu'il peut pour qu'elle ait toujours à manger...
Il est jaloux. Il ne sait pas trop quoi, mais il c'est forcément passé quelque chose, ce jour là. A qui est cette veste ? A un homme sans aucun doute. Il n'aime pas ça. Il n'aime pas se dire que quelqu'un l'a approchée. Peut-être même touchée. Non, ça il ne peut le supporter. Et pourquoi on l'a lui a donné ? Par pitié ? En la voyant si pauvre ? Ou peut-être l'a-t-elle volé ?

Il n'aime pas se poser toutes ces questions. Elles lui torturent l'esprit. Il n'aime pas se dire qu'elle porte quelque chose qui ne vient pas de lui. Il n'aime pas non plus ne pas savoir de qui vient cette veste. Il la prendrait bien. La jetterait dans un coin. Pour qu'elle ne la retrouve pas. Que tout redevienne comme avant. Parce que cette veste, c'est comme une barrière entre eux. Une maudite barrière.

Alors, il est venu ici. Pour lui acheter de nouveaux vêtements. Des plus beaux. Qui viendrait de lui. Et il s'est fait avoir. Parce qu'il pensait à sa sœur. Et à la joie -certaine- qu'elle ressentirait en le voyant. Mais il va se venger. Comme toujours. Ou plutôt, il va venger sa sœur. Ce n'est pas la première fois.
La démarche toujours nonchalante, il s'approche de l'homme. Il s'est joué de lui. A présent, c'est son tour.
Dans la même seconde où l'autre le voit, il se jette sur lui. L'homme se débat quand Guillaume l'attrape, essaie de le repousser, de lui porter des coups. On entend seulement deux souffles précipités. Le regard de l'homme est démentiels. Guillaume essaie de lui immobiliser les bras par derrière. Leurs regards se croisent. A ce moment, pivotant légèrement en arrière, Guillaume le frappe à l'estomac du poing droit, de toutes ses forces. Scié en deux, souffle coupé net, l'homme se voit trainé sur le sol dur et froid, jeté contre un mur sans pouvoir réagir. Guillaume se penche au dessus de lui. Il l'observe, à la fois attentif et prodigieusement détendu. Et puis, ostensiblement, Guillaume sourit à l'homme qui se trouve à ses pieds. Un sourire à la fois chaleureux et inquiétant.

-Vous savez ce que je veux bien sur.

Il le saisit au collet. Le remet sur ses pieds sans grand mal.L'autre hésite, croise le regard de Guillaume, et se met en marche. Il regarde autours de lui, pour trouver une sortie de secours. Une poigne de fer s'abat sur son épaule. Il n'est qu'un petit voleur. Un homme fin et sec. Qui se faufile partout. Mais là, ces doigts sur son épaule l'empêchent de faire quoi que se soit.
Il ne sait pas qui est cet homme. Il sait juste ce qu'il veut. Il a vu ses yeux. Il y a lu ce dont il est capable. C'est la première fois qu'il a peur. Il jette un petit regard à Guillaume, étonné de le voir si calme. Tous deux se faufilent dans les ruelles, arrivent à la planque du gars. C'est la caverne d'Ali Baba. Le petit filou...
Guillaume referme la porte derrière eux. Les yeux s'accoutument lentement. Guillaume s'approche.

-Merci.


Sa voix est chaude. Calme. L'autre se croit sauvé. Il ne voit pas la lame. Il la sent juste s'enfoncer en lui.

Le cadavre à ses pieds, Guillaume regarde autours de lui. Il se baisse. Essuie sa lame sur les habits du mort. Il s'en débarrassera plus tard. Pour le moment, il prend une jolie robe bleue nuit. il sort. Ferme avec soin la porte. Demain, il reviendra. Il se chargera du corps. regardera ce qu'il pourra trouver ici pour sa sœur.
Mais, pour le moment, il rentre. Il veut la voir sans cette veste. Les questions reviennent. Qui est-il ? Qui est-il pour qu'elle conserve cette veste si précieusement ? Une chose est sûre, se dit Guillaume, si elle tient autant à la veste qu'à l'homme qui lui a offert, il ne faudra pas le tuer. Elle risquerait de lui en vouloir. Il suffit d'être rusé. De trouver si il existe. Qui il est. Quels sont leurs liens. Et ensuite de trouver ses points faibles. Si c'est lui qui part, Gwen ne pourra pas en vouloir à son frère.
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Et il sourit, un sourire laid, et satisfait.
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