AccueilNovlangue 2140Dernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
Bienvenue dans notre Monde!

 
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 CHAMBRE 202

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Maitre du jeu
Ecoutez ma voix...

Corben Dallas
Corben Dallas

Fan Club RP : 34

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeSam 15 Mai 2010 - 9:16

...
Revenir en haut Aller en bas
https://novlangue-city.1fr1.net

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Lambda
Lambda

Masculin
Age : 29
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 0:13

La clé tourna dans la serrure, déverrouilla la porte, comme tout clé se devait de faire en tournant dans sa serrure. Nul piège ne s'activa. Il ne mourut pas dans un déluge de flammes, aucune flèche ne sortit de la porte.

Il ouvrit la porte. Et rien de grave ne se passa. C'était une suite luxueuse comme une autre, comme on en trouve dans tous les hôtels qui coutent la peau d'une certaine partie intime du corps. Deux lits deux places, pas de fenêtres (ben voyons...), une salle de bain, des placards, une table, le tout dans la catégorie "Dubaï power". Dégoutant. Enfin... En fait cela lui plaisait follement. Si l'instant précédant, il craignait pour sa vie, il était maintenant persuadé d'être arrivé au Paradis. Il était enfin mort, et toutes souffrances étaient compensées par cette opulence.

Une corbeille de fruit était remplie a ras bord de... fruits. Logique, mais pour son estomac, c'était une bénédiction du ciel. Il se saisit d'une poire et la mordit comme un damné. Étrange comparaison. Il s'empiffra la poire, puis enchaina sur une pomme, puis une banane. Je vous passe la suite. Dix minutes plus tard, la corbeille était vide, ses mains poisseuses de jus, sa bouche recouverte de chair végétale, et son estomac plein. Il était heureux mais crade. Même par rapport a son état normal.

Cette suite n'en finissait plus de le ravir. Les placards étaient pleins d'habits, propres, et miracle ! a sa taille. Enfin, l'une des deux armoires. L'autre contenait des habits féminins. Il choisirait plus tard. Après la douche.

Il prit une douche. La première depuis des lustres. Il se récura au savon. Plusieurs fois. Pas le moindre grain de poussière, le moindre caillot de sang ne fut négligé. Toutes ses plaies furent désinfectées. Au sortir de la douche, il se regarda dans le miroir au dessus du lavabo. Propre, son corps était presque regardable. Son visage semblait juste particulièrement abimé, mais rien de dégueulasse. Et là, panacée divine, il remarqua le set de maquillage. Il ne savait pas spécialement s'en servir, mais au bout de plusieurs essais et quelques pots vidés, son visage était... pas beau, non, mais potable. Humain, quoiqu'un peu contrefait et vieilli. Il passa dans la chambre, ouvrit l'armoire, et choisit un costume complet : sous vêtements propres (vous ne pouvez pas imaginer le malheur qu'est que de se trimballer pendant des semaines avec les mêmes sous vêtements), chemise blanche, pantalon et veste noirs, gants blancs. Il y avait même des chaussures.

Complètement neuf, il se laissa aller sur le lit. Et s'endormit aussi sec.
Revenir en haut Aller en bas

Automate
Nous sommes Dieu...

Gwenaël
Gwenaël

Féminin
Age : 43
Mes RPs : 1-
Fan Club RP : 15

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 15:08

202

Au moins 202 chambres... Quel hôtel immense... Combien de temps va-t-il me falloir pour trouver celle qui semble m'avoir été attribuée ?
Alors que, perdue, je regarde autours de moi, un homme s'approche et me demande si j'ai besoin d'une aide quelconque. Sans un mot je lui tends ma clé, il regarde le numéro et me demande de le suivre. Rien de plus facile... Pour la première fois de ma vie, si tout ceci n'est pas une blague, je vais dormir dans une vraie chambre...

Tout en suivant l'homme, je jette des regards inquiets autours de moi, m'attendant à revoir la femme des flammes... Je fais attention à chaque détail, pour pouvoir revenir dans le hall d'entrée au cas où...
Arrivés devant la porte, il hoche légèrement la tête et, après un faible merci, me quitte. Avec appréhension, je fais pénétrer la clé dans la serrure, mais la chambre est déjà ouverte.. Je reste ainsi, la main levée tenant ma clé, un long moment, sans oser bouger. Prenant une longue inspiration, je pousse la porte et pénètre dans la chambre. Tout ce luxe... Je ne sais pas trop si ça me plait. En tout cas, ça me fait surtout flipper un peu plus. Qui va payer en plus ?

C'est à ce moment là que je le vois. Pourquoi est-il là ?
Mon premier réflexe est de m'enfuir, mais, une fois dans le couloir, j'hésite. Il a l'air de dormir. Je peux essayer de trouver de quoi soigner mes blessures, et ensuite j'irais voir ailleurs...

Je prends la clé, ferme la porte et sans bruit, me faufile dans la salle de bain et repousse le battant avant de m'y adosser en fermant les yeux.

Un long moment je reste ainsi, sans rien faire. Mais mes mains se rappellent à moi alors j'ôte lentement mes vêtements. Il va falloir que je les lave... Mais d'abord, il faut que je m'occupe de moi...
Par où commencer ? J'hésite. Prendre une douche, pour laver ma peau de toute cette crasse, tout ce que le feu y a posé ?
L'eau se met à couler, et j'approche ma main. Ça me fait comme des milliers de petites piqures là où m'a peau avait été abimée. Mais tant pis, je ne peux pas rester comme ça, sinon mes blessures vont sans aucun doute s'infecter... Serrant les dents, j'entre toute entière dans la douche, me place sous le jet d'eau tiède. Elle m'apaise tout autant qu'elle me meurtrit. Je veux sortir et rester ici, continuer de sentir la caresse de l'eau sur ma peau non abimée. Mes yeux se ferment, j'essaie d'oublier la douleur, de calmer la peur qui est encore là, à fleur de peau...

Rouvrant les yeux, je prends un savon, et entreprends de me laver. Pourvu que le bruit de l'eau n'aille pas réveiller l'autre homme...
Petit à petit, je n'ai plus envie de partir, je voudrais juste faire comme lui, dormir...

Sortant de la douche, je prends mes vêtements, ôtant tout ce qu'il se trouve dans les poches de notre veste, et passe le tout sous l'eau. Je me mets à frotter avec le savon, essayant de leur rendre leur couleur d'origine...
Une fois fait, j'accroche le tout comme je le peux et me mets à fouiller dans tous les placards, prenant ce dont j'allais avoir besoin pour me soigner.

Tant bien que mal j'apaise le feu de mon corps, mais mes mains commencent à me faire trop mal pour continuer.
Poussant un soupir, je vais entrouvrir la porte afin de regarder si l'homme dort toujours. Sautillante, j'ouvre une armoire, et prends une longue chemise qui, une fois enfilée, me descend au milieu des cuisses. Me rendant compte que j'allais avoir du mal à l'attacher, je la jette au sol. Un sourire monte à mes lèvres lorsque j'ouvre la seconde armoire. Je prends une robe, l'enfilant rapidement, puis je m'approche de l'homme sur le lit.

Est-ce que je vais oser lui demander de m'aider à soigner mes mains et ma joue ?
Prenant une inspiration, je m'approche plus près encore et, du dos de ma main, touche son épaule afin de le réveiller.

Excusez moi... Pouvez-vous m'aider à soigner mes mains, et ma joue ?
Je... Je n'y arrive pas. Mes mains me font trop souffrir...
Revenir en haut Aller en bas

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Lambda
Lambda

Masculin
Age : 29
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 19:01

Il dormait. Il aurait du en être heureux. Mais comme toujours, les cauchemars ne le laissèrent pas en paix. Des images toutes plus horribles les unes que les autres défilaient, le torturant, le brulant, encore et toujours. Les flammes. Encore, toujours, les flammes. Une lumière aveuglante tombée du ciel, sa peau fondant devant les flammes embrasant son corps et ses vêtements. Avec cette sensation confuse, mélange de haine et peur, de colère et d'incompréhension, d'étouffement et d'aveuglement. Enfin, avec ceux là, de cauchemars, il arrivait a dormir : ils étaient récurrents. C'est quand le visage de cette femme était apparu qu'il aurait aimé se réveiller. Pour une fois, ce n'était pas spécialement désagréable, mais c'était inattendu et inhabituel, d'autant qu'il ne savait a qui était ce visage, qui était cette femme, qu'il était sur, absolument sur de n'avoir vu.

Contact sur son épaule. Il se redresse brusquement, dans un état de panique totale.

Hein ? Qui que quoi comment ? Il contempla la jeune femme qui l'avait réveillé. Et mit quelques longues secondes a la reconnaitre, étant donné qu'il venait de se réveiller (on est toujours un peu dans les vapes au réveil. Lui particulièrement.). D'autant plus qu'elle avait subi le même traitement que lui. Propre et habillée comme les riches du monde, elle était méconnaissable. Enfin, il pouvait parler. Son visage était recouvert d'une épaisse couche de maquillage pas forcement bien appliqué. Et encore, il restait laid. Regardable, mais laid. Donc il avait devant lui la jeune femme qui l'avait aidé a se relever, avant le... flash ? Une tête connue. Puis les paroles de la jeune fille arrivèrent a son cerveau (avec un peu de retard).

"Excusez moi... Pouvez-vous m'aider à soigner mes mains, et ma joue ?
Je... Je n'y arrive pas. Mes mains me font trop souffrir... "


De l'aide ? Oula. Il la regarda bêtement quelques seconde de plus, avant de briser le silence gênant qui commençait a s'installer.

"Hum. Okay. Pas de problèmes. Par contre, je ne suis pas spécialiste en soins, mais si vous m'indiquez la marche a suivre, je devrais pouvoir vous aider."

Il se souvint qu'il ne connaissait pas son nom, et que la chose était réciproque. Il se décida a donner le nom qui était inscrit sur le registre de l'hôtel. Bien qu'il l'ait sorti au hasard, ce nom lui plaisait bien. Il ne pouvait rester une personne Lambda, après tout.

"Ah, et je... mon nom est... (Comment devait-on se présenter déjà ?) Enfin voila, je suis Justin. Justin Rosald. Enchanté de vous connaitre, et encore merci pour votre aide de tout a l'heure."
Revenir en haut Aller en bas

Automate
Nous sommes Dieu...

Gwenaël
Gwenaël

Féminin
Age : 43
Mes RPs : 1-
Fan Club RP : 15

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeMar 18 Mai 2010 - 8:06

Je me recule d'un petit pas quand il se redresse, prête à m'enfuir s'il le faut. Même si j'espère grandement qu'il sera aimable, je ne pourrais pas partir sans mes affaires que j'ai laissé dans la salle de bain...

Sa voix me dit quelque chose, mais j'ai beau chercher, rien ne me vient à l'esprit, que j'ai si embrouillé... Où est-ce que j'aurais déjà vu cet homme ? Avant d'atterrir ici ? Peut-être qu'il est une connaissance de mon frère, ça expliquerait pourquoi il me semble tant que je l'ai déjà entendu... Ou alors, je l'aurais croisé tout à l'heure, dans une des rues.
Je pousse un soupir, un peu énervé et désespéré le soupir d'ailleurs. Pourquoi ne puis-je pas me rappeler ? C'est pas si compliqué normalement !
Enfin... Normalement, il ne m'arrive pas tant de choses étranges en si peu de temps.

Justin Rosald ?

Je connais ça moi ? Ça ne me dit rien. Rien du tout. Donc déjà, c'est pas une connaissance à moi. De toute façon, les connaissances, j'en ai pas tant que ça. Mon frère. Le NOD.
Est-ce que le type dans la rue qui crachait ses poumons en parlant ça compte ? Et l'autre avec ses lunettes ? ...

Oué bon bref.
Justin...

Non, vraiment, rien à faire, ça ne me dit absolument rien.

Enchantée moi auss...

Qu'est-ce qu'il vient de dire là ? Merci ? Merci pour quoi ? Je viens juste d'arriver !

Euh... Excusez moi mais... Je viens juste d'arriver. Je ne vois pas trop comment j'aurais pu vous aider...

Je le regarde attentivement, me demandant si je ne me trompe pas. L'aurais-je vraiment déjà vu ? Qui ai-je aidé ? A part l'homme qui avait l'air si mal en point dans la rue, et encore, je l'ai juste aidé à se relever.
Et puis ils ne se ressemblent pas du tout...

Soudain, je me détourne, et me dirige vers la salle de bain. Ça sert à rien que je me triture le cerveau pour savoir, ça viendra tout seul. Et si ça vient pas, je trouverais un moyen de savoir. Mais pour le moment, j'aimerais soigner mes mains, et ma joue...

Alors que je suis presque dans la salle de bain, je m'arrête, me rappelant d'une de ses paroles.

Gwenaël...
Vous venez ?


Et je franchis la porte, approche avec mon pied un tabouret de là où il reste encore les traces de mon passage. Je m'assois et me penche. Repérant du désinfectant, je le fais glisser de mon pied à part, ainsi qu'un peu de coton. Ya un peu de tout par terre, et je ne sais pas à quoi sert la moitié de ces choses.

Redressant la tête pour le regarder, je lui adresse un petit sourire.

Je sais pas trop non plus comment on fait. Enfin, faut au moins désinfecter avec ça, dis-je en montrant du pied ce que j'ai mis de côté. Après le reste... Hum...

Et maintenant, j'attends, mes mains posées sur mes cuisses, paumes vers le haut. Mon frère n'aurait pas approuvé. Je fais confiance à n'importe qui, qu'il me dit tout le temps...
Revenir en haut Aller en bas

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Lambda
Lambda

Masculin
Age : 29
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeMar 18 Mai 2010 - 18:32

Ah. Hum. Oui. Trop de fond de teint tue le teint, hein ? Bel exemple. M'enfin bref, c'était pas bien grave, vu que son teint habituel n'était exactement pas ce qu'on pouvait appeler un teint de lys. A la limite, on pouvait dire que le fait qu'elle ne le reconnaisse pas était un fameux bon point. Toutefois, lui fit remarquer une parcelle de conscience, ce n'était pas bien honnête. Oh, et puis, il lui dirait, qu'il était ce tas de viande sanguinolent qu'elle avait aidé un instant. Il lui dirait. Dès que l'occasion se présenterait.

Le cul posé sur le lit et l'air un peu con, les yeux perdus dans un néant pas si lointain, il la regarda retourner dans la salle de bain. Ah, oui, les soins. Sa blessure n'avait pas l'air d'être bien grave, il devrait s'en sortir.

Il perçut tout de même une information (les bonheurs d'un réveil un peu violent après des jours dans la rue...), qui l'interessa un minimum, puisqu'il était le demandeur de l'information. Gwenaël. Elle s'appelait Gwenaël. Il associa le nom au visage, sans même se demander si le nom était joli, lui allait bien, le genre de question qu'on se pose quand quelqu'un se présente.

Encore dans les vapes, il se leva, ouvrit machinalement le placard, vérifiant du coin de l'oeil la présence du flingue du cowboy citadin, question de sécurité, des fois que la gentille petite fille se transforme en tueuse affamée. Il était la. Il referma le placard, souriant contre sa paranoïa.

"Désinfecter ? Okay."

L'air un peu absent, songeant au pourquoi de cette histoire de fou, il s'accroupit aux pieds de la demoiselle, se saisit du flacon de désinfectant, le retournant brièvement sur un morceau de coton.

"Les mains, donc ?"

Question purement rhétorique. Il allait appliquer le désinfectant, mais s'arrêta tout a coup, un peu figé. Il releva la tête vers Gwenaël.

"Ah, oui. En fait, si vous ne vous souvenez pas de moi, je crains que cela ne soit normal. Quand vous m'avez aidé, j'était un véritable déchet. Vous voyez, le brulé qui trainait par terre ? C'était moi. Remarquez, je suis toujours brulé, mais là j'ai suffisamment de fond de teint pour cacher tout les défauts de peaux du monde."

Il se déconcentra sur les mains de la demoiselle. Se fit la remarque qu'elle était surement plus vivante que lui, et qu'il devait faire attention a ne pas faire de mouvements brusques, ou ne pas appliquer trop fort le coton. C'est donc avec les plus grandes précautions et relativement lentement qu'il souleva ses mains, et avec la plus grande concentration (dont il était capable) qu'il s'appliqua a ne pas lui faire mal avec le coton imbibé de désinfectant.

Ci fait, il se recula un peu, toujours accroupi, et leva la tête vers la jeune femme.

"Voila. Je dirais que c'est bon. Un pansement peut-être ? Ou il y a avait un autre endroit a désinfecter ?"
Revenir en haut Aller en bas

Automate
Nous sommes Dieu...

Gwenaël
Gwenaël

Féminin
Age : 43
Mes RPs : 1-
Fan Club RP : 15

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeMar 18 Mai 2010 - 20:50

Je suis chacun de ses gestes des yeux, machinalement. J'ai beau me dire que ça reviendra si ça veut, je n'arrive pas à m'empêcher de me demander qui il peut bien être. Il ne me rappelle décidément rien, moi qui aies pourtant toujours eu une bonne mémoire pour les visages. Comment une voix pourrait-elle me marquer, sans que j'en connaisse le propriétaire ?
Mes sourcils se froncent, je veux savoir...

Maintenant qu'il est debout, il me parait quand même petit... Et là, ça me titille. J'ai l'impression que, ça y est, je sais, au fond de moi, je sais... Une étrange impression, comme si quelqu'un me narguait, mais de l'intérieur. Qui est-il ?
Je le sens que je suis proche de savoir, et pourtant ça vient pas.

Quand il me donne la solution, j'ai presque envie de lui hurler de se taire. Pourquoi me donne-t-il si vite la réponse, j'aurais pu deviner moi-même. Ou ne pas deviner du tout. Mais c'est comme ça, quand on joue, on ne peut pas toujours gagner. J'aurais peut-être du lui dire en même temps que ça commençait à me plaire de chercher qui il est. Il aurait sans doute trouvé ça bizarre, comme jeu.

Pendant un moment, je ne dis rien, me contentant de le regarder faire. Il a tout de même changé, il a l'air d'aller mieux... Et il est plutôt doué. Il ne me fait pas trop mal, ça pique un peu, c'est tout. Ça me rappelle mon père. Je devais avoir six sept ans. Je jouais avec Guillaume, et je suis tombée. Je me suis écorchée le genoux. Je pleurais, Guillaume ne savait pas quoi faire. On est revenu voir mon père qui, tout doucement, en me racontant une histoire, m'avait soigné. J'avais rien senti, tant ses histoires étaient prenantes...

Un pansement ? ...
Je ne sais pas. Peut-être oui.

Et... Ma joue si ça me vous ennuie pas...


Je le fixe, peut-être un peu trop, et me fait la réflexion que, pour sa peau brûlée, le fond de teint, c'est peut-être pas l'idéal. Je me sens alors rougir, me rendant compte que j'ai parlé tout haut.

Je ... Hum... Je veux dire, si, si elle n'est pas cicatrisé... Enfin... Qu'est-ce que je m'y connais moi ?

Je me tais, les yeux sur mes genoux. Je balance un peu mes jambes, puis lance :

Je suis contente de voir que vous allez mieux...
Surtout après tout ce qu'il nous est arrivé...

Et... Merci à vous aussi, pour être venu me chercher quand le fou a commencé à tirer...
Revenir en haut Aller en bas

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Lambda
Lambda

Masculin
Age : 29
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeMer 19 Mai 2010 - 13:43

Sa joue ? Ah oui. Elle en avait parlé. Toujours accroupi, il regarda autour de lui, les boites éparpillées, cherchant des yeux les pansements, le coton et le flacon de désinfectant. Les trois repérés, il les rassembla près de lui, renversant une nouvelle fois le flacon sur un autre morceau de coton.

Il sourit lorsqu'elle souleva une objection a propos du fond de teint, puisqu'il était vrai que ce ne devait pas être l'idéal, que cela devait irriter ses brulures. Mais en fait, si irritation il y avait, il ne sentait rien. Il ne sentait plus rien. Son seuil de tolérance a la douleur avait tellement été dépassé qu'il ne sentait plus en dessous du choc violent ou de l'hémorragie. Comme ses gants, ou ses vêtements, d'ailleurs. Il avait complètement omis de panser les parties de son corps écorchées, et il sentait le tissu râper sa chair tout doucement. Le tout sera bon pour la poubelle, une fois qu'ils les aura ôtés. En fait, il n'avait même pas envisagé la possibilité de cicatriser. Cet état de demi-cadavre lui semblait absolument normal.

"Non, vous devez avoir raison, j'y m'y connais encore moins que vous. Mais j'ai préféré me rendre présentable, et puis... Je crains de pas avoir le loisir de cicatriser. Je suis maladroit.

Et ne me remerciez pas pour l'aide. N'importe qui l'aurait fait, a ma place. C'est vous qui avez du mérite, a aider a se relever un être comme moi."


Tout en parlant, il avait désinfectée sa joue, en évitant de toucher sa peau de son gant, puis il avait déroulé un peu de pansement, et commencé a envelopper sa main gauche.

Déchirement. Ses entrailles le trahissent. Douleur.


Son estomac avait mal supporté le festin de fruits. L'acidité et les fibres lui malmenaient les tripes. Il était a la limite de l'ulcère.

Lâchant le coton, les pansements, il s'écroula a terre, sa tête heurtant le sol, ses mains crispées sur son ventre.

"Merde... "

Il se releva, se pressa dans la salle de bain, poussant un peu brusquement Gwenaël hors de la salle de bain, marmonnant des excuses. Une fois la jeune fille dehors, il ferma la porte de la salle de bain, la claqua presque. Il la verrouilla, puis retomba une nouvelle fois, traversé des pires douleurs. Il aurait du prévoir. Il n'avait rien mangé depuis des jours. La dernière denrée acide datait de... trois mois, et c'était un vieux soda dégazé. Alors cette corbeille de fruits, fruits frais, lui avaient détruits les parois intestinales. Il allait tout recracher, de gré ou de force.

Ce fut de force. Tout son corps, tous ses muscles refusaient d'expulser cette nourriture, mais son estomac voulait a tout prix s'en débarrasser. Il vomit dans la cuvette des wc jusqu'à en pleurer.

Le calvaire passé, il ne pouvait plus s'arrêter de pleurer. Il était fini. Une loque. Un cadavre. Il n'était même plus capable de manger comme un être humain. Il prit la peine de se nettoyer la bouche, mais avec la sueur, les larmes, deux tranchées sanguinolentes lui barraient le visage, là ou les larmes avaient emportés le fond de teint. Il était lamentable. Il tomba a genoux sur le carrelage, serrant ses jambes contre lui, sanglotant comme un enfant.

"Pourquoi ? Pourquoi ? Pourq... pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal, bordel ? Pourquoi ?"
Revenir en haut Aller en bas

Automate
Nous sommes Dieu...

Gwenaël
Gwenaël

Féminin
Age : 43
Mes RPs : 1-
Fan Club RP : 15

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeMer 19 Mai 2010 - 17:44

Je ne comprends pas tout ce qu'il dit. En quoi le fait d'être maladroit peut-il empêcher de cicatriser ? Au pire, il reste dans une chambre comme celle-là, le temps que sa peau aille mieux. Ça doit bien se faire ce genre de chose.
Pis, on doit bien avoir quelques spécialistes de ce genre de chose, en bas.

Je n'ai aucun mérite... dis-je en marmonnant. C'est plutôt ceux qui ne font rien qui sont égoïstes.

Pendant qu'il soignait ma joue, mes yeux allaient de son visage à la douche, ne sachant pas trop où se poser, n'osant pas rester sur lui surtout. Il est près quand même, je devrais en profiter, tant que Guillaume n'est pas là.
Il n'a pas grand chose en commun avec mon frère ou avec mon NOD. Juste par la taille déjà. Quel âge il peut avoir ?

Et puis, surtout, c'est la première fois que je vois quelqu'un aller aussi mal. J'aurais du me douter après tout, dans la rue il avait déjà fait un truc dans le genre. Je ne réagis malheureusement pas assez vite, le voilà déjà à terre. J'allais l'aider, sans trop savoir comment, quand il me poussa hors de là.

Surprise, je mets un petit temps avant de comprendre ce qu'il venait de se passer. Je me retourne précipitamment mais c'est déjà trop tard, la porte est fermée. Je me retrouve toute bête, ne sachant comment réagir. Je frappe de la main gauche sur la porte, l'appelant.

Je commence à paniquer, arrête de frapper, et pose mon oreille sur la porte. J'écoute, et ça ne m'enchante pas. Je tourne dans la chambre, paniquée, ne sachant que faire. Je regarde autours de moi, m'approche de la lampe, la prend, la repose. Comment ouvrir cette fichue porte ?
Je reviens, frappe à nouveau en l'appelant.

Bon sang...
Je me dirige vers la fenêtre, reviens, tourne au milieu de la chambre, puis sort en courant dans le couloir, et me mets à hurler à l'aide, espérant que quelqu'un viendra...
Revenir en haut Aller en bas

N.O.D
La mort vous va si bien...

Haakon
Haakon

Masculin
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeMer 19 Mai 2010 - 18:59

A chacun de mes pas, pour traverser le couloir la silhouette de celle qui m'appelle au secours devient plus claire, et mon cœur de s'emballer.
C'est elle ! Gwenaël... J'en suis sur.
Et pourtant elle semble différente de notre première rencontre.
Les cheveux toujours aussi noirs, c'est la seule chose identique qui me permet de la différencier parmi d'autres.
Son visage est abimé, ses jambes éraflées comme si elle avait fait une chute de plusieurs étages pour atterrir sur un lit de ronces.
Ma gorge se serre et mon cœur ne cesse de battre la chamade mais les raisons sont différentes cette fois.
Que lui était-il arrivé ?
Pourquoi est-ce que sa main gauche est bandée ?
Qui a osé lui faire du mal ?
Je sens doucement une rage intérieure me consumer, prêt à punir celui l'auteur de ses affreuses marques.

A quelques centimètres je m'immobilise.
Les yeux sur elle, prit entre la joie de la retrouver enfin, et la colère qui me ronge encore en dedans.
J'esquisse un sourire, mais très vite mon visage exprime l'inquiétude.
J'avance d'un pas en tendant une main vers elle.
Je voudrais lui dire quelque chose, savoir ce qui s'est passé, mais ma bouche ne m'autorise que ces mots tous simples.

Je suis là...

Alors je m'avance un peu plus.
Ma main vient recouvrir la sienne, je sens la chaleur de sa peau abimée à travers le bandage.
J'ai mal...
Drôle de sentiment que la douleur. Surtout être capable de la ressentir sur quelqu'un d'autre. Je crois que ça en devient plus désagréable encore que de se blesser soi-même.
Je suis assez près d'elle maintenant pour la serrer dans mes bras, mais je ne le fais pas.
Elle est couverte éraflures et je risque de la faire souffrir.
Je tourne ensuite la tête en direction de l'intérieur de la chambre pour m'assurer du danger.
Puis mon visage se décrispe et je lui offre enfin un sourire digne d'elle.
Revenir en haut Aller en bas

Automate
Nous sommes Dieu...

Gwenaël
Gwenaël

Féminin
Age : 43
Mes RPs : 1-
Fan Club RP : 15

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeMer 19 Mai 2010 - 20:33

Je dois avoir l'air d'une hystérique, à sortir de la chambre, rentrer à nouveau, pour voir si j'arrive à ouvrir la porte, puis ressortir, paniquée à l'idée de ce que je pourrais trouver si j'arrivais à ouvrir la porte. Je n'ose pas m'imaginer, de peur de me trouver à nouveau paralysée.
Dans le couloir, j'arrive même à me moquer de moi-même, tant je me trouve sottement émotive. Un homme me canarde dans la rue ? Je reste debout comme si les balles ne pouvaient pas m'atteindre, tellement la peur est grande de m'en prendre une. Ya un petit temps où je pourrais partir ? Mais non ! Je reste. Et c'est même pas du courage ! Juste de la faiblesse. Un type manque de mourir à quelques pas de moi ? Je cours partout, sans réfléchir.

Alors je m'arrête, devant la porte de la chambre. Je suis vraiment paniquée, et ça aide pas du tout pour réfléchir.
Et personne qui vient... Il doit pourtant y avoir du monde là...

Tout à coup, malgré la panique, je sens que quelqu'un approche. Je lève vivement la tête.

Vertige.
Mon cœur s'emballe, j'ai l'impression que je vais, là tout de suite, lâcher.
Je tremble.
Il est là.
Il m'a entendu. J'aurais du le savoir, que lui au moins viendrait.
J'ai peur, mais ça s'atténue... Doucement, je me calme.
Il est là !
Mon cœur bat comme dans la ruelle, sauf que c'est de joie.

Quand il parle, je ferme les yeux, avec l'impression que cette voix revient de loin, de trop loin. Je n'ose pas rouvrir mes paupières, de peur que tout ceci ne soit qu'un rêve, qu'une illusion. Il y a eu tant de choses étranges ici, pourquoi pas ça ? Pourquoi ne pourrait-on pas me jouer un tel tour, des plus vicieux...

Je sens sa main autours de la mienne, tout comme je sens la douleur de ma joue. Ne pouvant plus me retenir, j'ouvre les yeux, et pousse un soupir de soulagement. Il est bien là, bien réel...
Alors, sans tenir compte de la douleur, je me jette dans ses bras, pose ma joue abimée sur son torse. Il est mon baume, avec lui je ne peux aller mal...

J'ai envie de lui raconter, de lui dire que j'ai eu peur... Si peur... Mais je reste juste comme ça, à respirer son odeur, qui m'avait tant manquer.
Un instant, ne reste plus que lui et moi. Oublié l'homme qui est dans la salle de bain, le fou au fusil... Le feu... Tout. Ne reste plus que Haakon...

Mais déjà la réalité revient, par vague. La douleur, la peur, la panique. Tout. Ça me submerge. Je m'accroche à Haakon.

Dans la salle de bain...
Il... Il faut l'aider... S'il-te-plait....


Je le regarde, me demandant s'il lit tout les sentiments qui me traversent à l'instant. Il faut qu'il m'aide. Qu'il l'aide.
Revenir en haut Aller en bas

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Lambda
Lambda

Masculin
Age : 29
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeMer 19 Mai 2010 - 20:46

Souffrance. Tout son corps souffre. Toute son âme souffre. Ce petit mal de ventre n'était qu'un avant gout, de la sinistre symphonie qu'allait sonner pour lui son petit corps meurtri.

Il pourrait dire que son ventre s'était calmé un instant. Le temps de pleurer, de se lamenter sur lui même. Puis ça avait recommencé. Il n'avait eu que le temps de s'inquiéter pour la jeune fille qui frappait a la porte en l'appelant.

La douleur reprit. Plus forte. Partout. Milles aiguilles d'acier traversant sa chair, jusqu'aux os, sa moelle épinière affolée, qui envoyait toujours plus de messages d'alertes a un encéphale aveuglé par la souffrance.


Souffrance. Sa peau le brule. Son corps le ramène a la réalité. Il s'est offert un temps de repos ? Il est l'heure de payer l'addition.

Il ne comprend pas pourquoi maintenant. Alors que cinq minutes auparavant il ne sentait rien. Comme si ses tripes lui avaient rappelées la gout de la douleur, et que tout son corps replongeait dans cette dangereuse drogue. Toutes ses blessures le brulaient. Toutes, sans exception. Il avait conscience de chaque morceau de chair, de chaque os, de chaque douleur.

Il hurle. Il hurle. Il hurle jusqu'à que les parois de sa gorge saignent.

Le sang envahi sa gorge, le fait tousser et cracher. Son esprit ne tourne plus dans le bon sens. Il ne sait où il est, quel nom a-t-il donné a la jeune femme, quel nom celle-ci lui a rendu, ni même si cette jeune femme est réelle.

Il se souvient d'une chose, peut être. Il souffre. Mais peut y mettre un terme. Le Casull. Le Casull dans l'armoire.


Sous sa main, dont le gant rougi toujours plus, la porte se déverrouille et s'ouvre.

Il trébuche a moitié dans la chambre, aperçoit deux silhouettes. Il ne voit plus rien, ses yeux lui font trop mal. Il ouvre l'armoire en grimaçant comme un pestiféré, et sa main s'empare du pistolet.

L'arme lui échappe des mains. Celle-ci tombe a ses pieds, et alors qu'il se prépare a la ramasser, il voit les deux silhouettes un peu mieux, a travers un filtre flou de douleur. Aucune idée de leurs identités. Trop mal pour se souvenir. Trop mal.

Il se baisse, ramasse l'arme, et la relève...
Revenir en haut Aller en bas

N.O.D
La mort vous va si bien...

Haakon
Haakon

Masculin
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeJeu 20 Mai 2010 - 0:32

Dans les bras l'un de l'autre, l'espace d'un instant, aussi court qu'il soit, et je me sens entier à nouveau.
La partie de moi qui me manque depuis l'autre jour, en haut de cet immeuble est revenue.
Comme avant.
J'en oublie même le visage affreux de la dame aux cheveux ocres et me contente de profiter de la chaleur et du parfum que dégage Gwenaël.
Ma Gwenaël...

Mais ce moment est vite interrompu par l'ouverture bruyante de la porte de la salle de bain et le fracas du corps presque sans vie de celui qui en sort.
Je fais à présent face à la porte, la tête baissée sur l'homme.
Les battements du cœur de Gwenaël, accrochée à mon bras, font canon avec ceux dans ma poitrine.
Je fixe l'individu qui se traine avec difficulté sur le parterre de la chambre.
Les yeux révulsés, la peau partiellement brulée comme s'il venait de sortir d'un four à pain.
Si mon Insurgée était dans un état inquiétant, alors lui se trouvait dans une position lamentable.

Il regarde dans notre direction pendant quelques secondes, sans nous prêter attention, puis se dirige vers l'armoire en bois.
Son visage tordu de douleur me dégoute tellement que je détourne les yeux.
Et c'est à ce moment là qu'il s'empare d'une arme.
Un 454 Casull.
Je le sais parce que j'ai vu plusieurs NOD s'en servir à l'école.
Mon sang se glace, et instinctivement je place Gwenaël derrière moi, pour la protéger.
C'est surement lui qui l'avait blessé !
Il semble si perturbé, affolé...
Ce serait si simple maintenant que je suis libre de mes mouvements de sortir mon 45 et de lui planter une balle entre ses deux yeux imbibés de sang.
*KLUNG !*
L'arme lui échappe et tombe au sol, c'est le moment pour réagir.
Je dirige la main vers le pan de ma veste mais hésite... me rappelant de ces mots.

"Il faut l'aider..."

Pourquoi veut-elle l'aider ?
Quoique ce soit je dois lui faire confiance, elle a surement de bonnes raisons.
Le pauvre il parait si perdu.
Il se penche, ramasse l'arme puis lève le bras...

C'est au moment où il s'est baissé et qu'il a fixé toute son intention sur l'arme au sol que je me suis glissé derrière lui, sans bruit, bien que mes chaussures neuves frappent le parquet lourdement.
Le bras droit arqué, je me jette sur l'arme qu'il vient de relever en lui donnant un coup sur le poignet pour qu'elle tombe derechef à ses pieds, puis vient placer l'autre de manière qu'il ne puisse plus bouger, emprisonner contre moi.
Je reste droit en maintenant ma prise, et l'entraine vers le lit sans pour autant le blesser plus qu'il ne le semblait déjà.

Tout va bien maintenant...

Ces mots étaient pour Gwenaël qui se trouvait toujours au seuil de la chambre et à laquelle je faisais signe d'entrer nous rejoindre en refermant derrière elle, tandis que je rejoignais le lit avec le fou furieux en bras.
Revenir en haut Aller en bas

Automate
Nous sommes Dieu...

Gwenaël
Gwenaël

Féminin
Age : 43
Mes RPs : 1-
Fan Club RP : 15

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeVen 28 Mai 2010 - 9:10

Les cris provenant de la salle de bain sont horribles, si fort, il y a une telle douleur en eux... Que lui arrive-t-il donc là-dedans ? Je regarde Haakon, un brin d'espoir au fond de mes yeux, va-t-il m'aider, ou bien faire ce que sa condition de NOD l'oblige normalement à faire ? Tout à coup, j'ai peur. Peur pour Justin. Ce n'est pas parce qu'avec moi Haakon est tendre qu'il doit l'être avec tout le monde...
Je me demande comment je réagirais, si je le voyais faire ce pourquoi il a été entrainé...

Je me retourne vivement, en entendant la porte s'ouvrir. Ma bouche s'ouvre sur un cri muet quand je vois l'arme dans sa main. Que fait-il ? A-t-il senti que Haakon est un NOD ? Peut-être qu'il veut le tuer, ou se tuer lui-même ? J'ai envie de me jeter sur lui, pour l'empêcher de faire ce qu'il veut faire, peu importe ce dont il s'agit, mais Haakon a réagit plus vite que moi.

Je vois la main de Haakon se diriger vers sa hanche, me rappelle notre course poursuite. J'ai envie de lui hurler de ne rien en faire. Il y a suffisamment d'arme ici !
Mais il ne l'a prend pas, se dirige vers lui. Je souffle, un brin soulagée. Que va-t-il faire maintenant ?

Le temps que je réagisse et que je rentre dans la chambre, tout est déjà finit... Je les regarde, tous les deux, hébétée, ne sachant que faire, que dire. Je recule, ferme la porte sans les quitter des yeux, et m'y adosse.
Tout va bien a-t-il dit...
Je ne suis pas vraiment sûre d'aller bien, alors un petit moment je reste là, comme pour calmer ma respiration. Lentement, je me dirige vers eux, mais reste à un pas. Je jette un regard à Justin. Que faire pour lui ? Comment l'aider ?
Revenir en haut Aller en bas

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Lambda
Lambda

Masculin
Age : 29
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeMar 1 Juin 2010 - 15:58

Ah... Ah... Ah... Arggggeuuuh...

Il haletait, tandis que la douleur s'estompait, comme toujours. Lorsque la douleur devenait insupportable, elle finissait par atteindre un seuil a partir du quel il ne sentait plus rien, comme si tout son système nerveux se mettait en panne pour qu'il ne meure pas. Il fallait donc juste qu'il tienne jusqu'à ce fameux seuil, sans que son cœur ne claque. Et ça, c'était pas gagné.

En fait, il n'avait plus conscience de rien. Il savait vaguement que son suicide avait raté, qu'on l'avait maitrisé, et qu'il était maintenant sur un lit, incapable de bouger. Il voyait vaguement le plafond a travers un voile flou, et il sentait la douleur. Dans tous les sens du terme. La douleur, par toutes ses pores. La douleur, dans tous ses os. Il délirait, pour ainsi dire.

Bon sang de dieu de merde... Merde... J'ai mal... Butez moi, bordel, butez moi... Maman, achève moi ! Aaaah...

Changement. Souvenir. Folie.

Achève le ! Justin Rosald ! En état d'arrestation, de par les pouvoirs qui sont a l'Ordre ! Oh mon dieu... Aaron ! AAROOON ! Il est resté près des caisses... BORDEL ! Un mort, un de plus, un insurgé de moins, RELOAD the GAME, la foudre tombe !

La foudre. C'était douloureux, hein ?

Le seuil de douleur passa. Le mal disparu, avec le délire... Il était en nage, et ses vêtements étaient définitivement bons pour la poubelle. Il sentait que toutes ses blessures s'étaient rouvertes, mais qu'importe, puisqu'elles n'étaient plus douloureuses.

Il s'assit sur le lit. Et se tourna vers le nouveau venu.

NOD. Danger. Force de l'ordre. Pion. Subalterne.

Il faillit ouvrir la bouche pour gueuler des ordres, avec la vague impression d'être quelqu'un d'autre. Il se rattrapa a temps, referma la bouche, et resta silencieux, interrogeant du regard Gwenael, puisque la présence du NOD ne semblait pas l'affoler plus que ça.
Revenir en haut Aller en bas

PNJ

Sydney
Sydney

Féminin
Age : 34
Fan Club RP : 0

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeDim 6 Juin 2010 - 23:29

Elle entre sans frapper, sans crier garde. Culottée ou transparente ?
Peu importe, elle vous salue, vous sourie et vous invite pour le repas du soir.

Vous n’aviez pas fait attention à l’heure ? C’est ballot.

20 heures dans le Restaurant de l'hôtel, soirée habillée.

Elle repart comme elle est arrivée.
Revenir en haut Aller en bas

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Lambda
Lambda

Masculin
Age : 29
Fan Club RP : 0

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeLun 7 Juin 2010 - 20:26

Gné ?

Les gens ne s'étonnaient plus de rien, dans ce monde... Une serveuse rentre dans une chambre, dans laquelle est allongé un pseudo cadavre, sous la garde d'un homme relativement louche et une jeune femme terrifiée (sans oublier le gros calibre a terre), et... Elle annonce d'une voix neutre que c'est l'heure de manger. Et repars 'ssi sec.

Du coup, et puisque les fruits étaient mal passés, Justin (puisqu'il faut lui donner un nom, utilisons celui la) se leva sans attendre la réponse de Gwénael, se saisit d'un nouveau costume dans l'armoire, ramassant l'arme par la même occasion, et alla dans la salle de bain se changer. Il se changea, se nettoya un peu, désinfecta a l'arrache sa peau, mit quelques pansements sur son visage, de façon a cacher le plus de misère possible.

Mouis. Ainsi, il était regardable, quoique un peu pathétique, mais moins contrefait que tout a l'heure, avec l'épaisse couche de maquillage.

Il traversa la chambre, sortant de la salle de bain, sans regarder les deux autres, de sorte qu'il ne sut pas s'ils avaient réagis.

Il ferma la porte derrière lui. Et un détail lui sauta aux yeux. Quand il était "arrivé" dans le hall, c'était le soir, il en était sur. Après le diner, lui semblait-il. Alors pourquoi... Gné. Il devait avoir mal vu a son arrivée.

Il fit quelques pas, puis s'arrêta encore, alors qu'un fâcheux visage s'imposait dans sa mémoire. Le même que dans son cauchemar. Cela lui déplut profondément, aussi tenta t-il de penser au menu du soir... Un truc facile a digérer. Oui, c'était ça, un truc facile a digérer. Il ne prendrait pas le risque d'une nouvelle crise.


Direction le Restaurant
Revenir en haut Aller en bas

Automate
Nous sommes Dieu...

Gwenaël
Gwenaël

Féminin
Age : 43
Mes RPs : 1-
Fan Club RP : 15

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 11:54

C'est comme si la douleur le rendait fou, il hurle, je ne comprends pas tout, il parle trop vite, ne prononce pas toutes les syllabes. J'arrive à prendre en vol quelques unes de ses paroles. Justin Rosald... Ce serait son nom entier ? Mais où est-il en ce moment même ? Pas avec nous, ça c'est sur... Aaron ? Qui est-ce encore ? Je ne comprends pas ce qu'il dit. Il aurait vécu ça ? Ca ne peut pas être son cerveau qui produit ces images, comme ça, pour notre bon plaisir, il doit avoir vécu ça... Oui, ça doit être ça.
Et puis tout à coup, plus rien. Je reste devant lui, éberluée, ne sachant trop quoi faire. Je vois le regard qu'il m'adresse, mais qu'est-ce que je peux lui répondre, qu'il ne craint rien ? Qu'est-ce que j'en sais ? C'est à Haakon qu'il faut poser la question, c'est lui le NOD, c'est lui qui doit être méchant. Lui qui doit nous tuer, au moins moi en tout cas. Il aurait du me tuer. Il aurait pu me tuer...
J'ai l'esprit tout engourdi, je vois les choses se passer devant moi, sans pouvoir bouger. Comme si tous mes membres étaient englués... Je vois la femme venir, repartir, et comprends ce qu'elle veut bien après que Lambda nous ait quitté.

Je pose ma main sur mon front, je ferme les yeux, et sens les bras de Haakon se refermer autours de ma taille. Je nous sens tomber sur le lit, je ferme les yeux. Je suis las. Je ne comprends rien à ce qui se passe ici... Je ne suis même pas sûre de vouloir le comprendre. La chaleur de Haakon se propage à travers nos vêtements, m'entoure. Je me sens bien.
Laissez moi juste fermer les yeux. Ne plus penser à tout ça. Je vous en prie.

Je ne veux pas penser à ce quartier, qui était si plein de vie et qui tout à coup est devenu si vide, si triste, si gris. Comme la vie en fait. On croit que tout est beau, et quand on se sent bien, si bien, la bulle éclate, et la réalité nous revient à la tronche, mesquine, toute contente d'elle, qui vous nargue... Je veux oublier cette peur de mourir dans la rue, avec tous ces fous de la gâchette. Je veux oublier mes jambes qui me font mal, mes mains qui tremblent, ma tête qui divague. Je veux oublier le feu, le visage de cette femme. Je veux oublier que la lumière du jour est étrange ici, qu'elle passe du soir au matin pour revenir au soir en quelques secondes. Je veux oublier que je ne comprends rien.

[...]

Mes yeux s'ouvrent lentement, se pose sur le visage endormi de mon aimé. Je souris tendrement, et reste ainsi, à le regarder. Combien de temps ai-je dormi ? Je ne sais pas, je m'en moque.
Mais pas mon ventre, il grogne. Il a faim. Je n'ose pas le réveiller. Il est si beau quand il dort, les traits détendus... Avec lenteur je m'extirpe de ses bras protecteur et descend du lit. Une grimace au visage, j'avance. J'ai mal partout. Je lui jette un petit regard, il dort toujours... Je vais aller nous chercher à manger, et ensuite je reviendrais... [direction le restaurant]
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


CHAMBRE 202 Vide
MessageSujet: Re: CHAMBRE 202   CHAMBRE 202 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
CHAMBRE 202
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell) ::  :: Archives de Novlangue :: Animations terminées :: [ANIM TERMINEE] Elle 21 :: Grand Hotel de Chinatown :: Chambres du Grand Hôtel-
Sauter vers: