AccueilNovlangue 2140Dernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
Bienvenue dans notre Monde!

 
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Affaire Aeon Systems

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Sœur Douleur
Sœur Douleur

Féminin
Age : 38
Présentation du Personnage : Affaire Aeon Systems
Fan Club RP : 1

Affaire Aeon Systems Vide
MessageSujet: Affaire Aeon Systems   Affaire Aeon Systems Icon_minitimeLun 25 Jan 2016 - 4:17

L'appareil situé dans un coin du bureau de l'agent du N.O.D. affichait avec peine les images du disque holographique que venaient d'insérer les deux agents. L'image clignota, palote et pleine de bruit, puis au bout de quelques secondes se stabilisa et fut totalement claire.

- C'est le bon fichier ?
- Ouais, me semble bien.

Le policier du N.O.D. attrapa la boîte qui contenait un peu plus tôt ledit fichier et lut à haute voix l'étiquette :

- 18.02.2140, salle : V.A. 06, interrogatoire du détenu n°23170225, affaire 576. Interrogateur : Soeur Douleur.
- Encore cette sororité de tarées ? fit l'agent en poussant un soupir agacé.

Soeur Douleur entra dans la pièce d'interrogatoire, qui ressemblait à un mélange qu'on aurait fait entre une salle d'isolation d'asile psychiatrique et un bloc opératoire. Il y avait un lit très austère, des toilettes, et un minuscule lavabo. Le tout était d'un blanc aveuglant. Poussée dans un coin de la pièce, une table en acier inoxydable.

Une voix féminine s'éleva, générée par l'hologramme :

- Détenu 23170225, affaire Aeon Systems. Session n°2, la précédente ayant été tenue par un agent du N.O.D. Sans résultats.

Un bruit sourd s'échappa de la bouche du prisonnier, bailloné. Il était positionné en forme de X contre le mur, retenu par les poignets et les chevilles grâce à des bracelets magnétiques, et était presque nu à l'exception d'un morceau de tissu qui lui servait vaguement de pagne. Vu l'état ravagé de son corps et de sa pilosité faciale, il avait sans doute passé plusieurs jours dans cette salle. Il avait l'air de suer énormément, alors qu'il semblait faire un froid de canard dans la salle.
La femme aux cheveux parfaitement blancs posa son pouce dans l'encadré à gauche de la poignée de porte afin de déclencher le verrouillage biométrique, et se mit dos à la porte, pour faire face au prisonnier. Son visage était impassible.


- Commençons.

Elle s'avança vers lui lentement, regardant par terre alors qu'elle parlait, comme en pleine réflexion, d'une voix dénuée d'émotions, d'une élocution presque mécanique.

- Si nous résumons depuis le début : vous avez donc pris part à l'assaut qui a été fait à Aeon Systems le mois dernier.

Elle fit une pause.

- Cet acte militant avait été organisé, d'après vous, pour - j'ouvre les guillemets - "Buter ces connards transhumanistes extrémistes qui se prennent pour Dieu".

Elle se situait à présent un à peu près un mètre du détenu. Elle fit une nouvelle fois une pause dans sa phrase, se redressant et portant les mains derrière son dos, toisant l'interrogé.

- Alors, bien que mon avis soit totalement superflu dans cette affaire, je vous dirai d'une, que vous vous êtes réveillé un peu tard pour ça. De deux, que c'est plutôt nous, Mentalistes, qui sommes les mieux placés pour savoir ce que Dieu veut, et de trois ...  que si vous ne coopérez pas vous allez le regretter, comme vous vous en doutez sûrement déjà.

L'un des agents, qui s'était allumé une cigarette en regardant la vidéo appuya sur l'avance rapide.

- Le nom qui nous intéresse est un peu plus loin.

Il relâcha le bouton.

- ... n'était donc possible que si aviez un contact vous ayant fourni les codes, pour toutes les raisons mentionnées précédemment. Et les contacts qui fournissent des codes à des hostiles, jusqu'à nouvel ordre, ça s'appelle des pourris. Je veux un nom.

Soeur Douleur arracha le baillon et le balança dans un coin de la pièce. Elle se tenait droite devant lui, le menton légèrement en l'air. On pouvait sentir toute son éducation militaire derrière sa manière de se tenir.

- Rien ?

Sans un seul mouvement de sa part, le détenu se mit à secouer légèrement la jambe.

- Qu'est-ce qui vous arrive ? Des petits picotements dans la jambe ? Sûrement votre imagination.

Il eut des grognements faibles.

- Les seuls qui auraient pu vous fournir ces informations étaient Reed, Howard, et Torres. Mais nous savons depuis les récents événements que seul l'un deux était trempé dans votre petite révolte.

Elle fit une nouvelle pause.

- Je vois que vous êtes timide.

Cette fois-ci, le prisonnier laissa échapper un cri de douleur sans équivoque et essaya de se tordre de douleur, en vain, puisqu'il était toujours attaché au mur.

- Par pitié, saute au moment qui nous intéresse, j'peux pas mater ça.

Le bouton d'avance rapide fut pressé à nouveau. En acceléré, on vit Soeur Douleur détacher le détenu, qui se tordait de manière étrange, bougeant très fréquemment.

- Là.
- ... fait mal, hein ?

Les cris était apparemment devenus un fond sonore constant.

- REED, C’ÉTAIT REED, PITIÉ !
- La seconde d'avant ça vous crache dessus, celle d'après ça demande la pitié. On aura tout entendu.

Il se tenait aux pieds de la soeur, rampant sur le sol.

- Interrogatoire terminé, fit-elle à l'attention de l'enregistrement. Le sujet semble dire la vérité, les démarches de vérification vont être enclenchées. Stop.

L'holographe émit un petit "bip" pour signaler qu'il avait fini de lire le fichier.
Revenir en haut Aller en bas
 
Affaire Aeon Systems
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell) ::  :: Présentation de personnage-
Sauter vers: