Nightmare and Fear ..

Sujet: Nightmare and Fear .. Lun 20 Sep 2010 - 18:16

1. Le révolutionnaire est un homme condamné d'avance : il n'a ni intérêts personnels, ni affaires, ni sentiments ni attachements, ni propriété, ni même de nom. Tout en lui est absorbé par un seul intérêt, une seule pensée, une seule passion — la Révolution.

Celui qui a envie de vivre, c'est celui qui sait dire non. Qui sait, si nous n'avions pas eu des mecs capable de dire un jour " non ", on vivrait encore sur les arbres. La bonne nouvelle, c'est que certains ne seraient pas obliger de bêler et d'autre part, on aurait pas à vivre en société avec les autres, mais .. c'est une autre histoire. Un jour de plus dans la ville qui a perdu toute signification d'être, une sorte de brouillard sordide, de fantasme pourri jusqu'à la moelle, qui n'offre plus que comme distraction, du gris, de la fumée, du gris et encore de la fumée. Continuer à exister, c'était pas assez suffisant pour lui, exister, même la mouche, le mouton, le moustique et le cheval le font. Vivre, c'est sans doute un plaisir des puissants, une sorte de volonté de jouissance. Ces phrases, ils se les répètent dans sa tête ou il décide de les écrire, pour être sur de pas finir complètement débile à se parler à lui même et s'imaginer qu'il peut vraiment avoir une discussion avec quelqu'un qui pourrait un temps soit peu .. le .. comprendre ?!

Depuis longtemps, il n'avait pas accepter sa vie, la manière dont elle vivait. Ce qu'il se passait ? Il s'en réjouit presque, lui qui n'attend que le chaos, la fin, le néant pour essayer de donner des pieds aux cul qui permettraient qui sait, de recommencer quelque chose à zéro ..

- Oui .. Plus rien, le néant, le chaos. On rase tout, on détruit tout, on purifie par le feu et par le sang et si on y met tous de la bonne volonté, sans doute ressortira t-il quelque chose de ce monde pourri ! Oui .. l'Anarchie .. disait-il à son interlocuteur, sans doute un ouvrier qui sortait de son boulot et qui ne semblait pas vraiment le croire. Tu sais ce que tu as envie de faire, fais le pleinement et pas à moitié. On passe la moitié de notre vie à se forger des chaines et l'autre moitié à se plaindre de les porter ..

Comme pris de panique, le travailler s'en alla rapidement, comme par peur d'être surpris en la présence de Guinea et sans doute qu'il sait que ce qu'il disait, était une atteinte totale à la Loi. Il fit un signe à tous ces compères de le suivre, le laissant continuer à vociférer dans son coin, assieds sur son petit tas de détritus, d'ordure. Il était en train de chercher quelque chose, mais on ne savait pas trop quoi. Quand il releva la tête, il vit que tout le monde s'éloignait. Pris d'un accès de rage, il se leva et leur jeta différents amas de .. comment on peut qualifier ça ? Bref, tout ce qui lui passait sous la main.

- Je ne sais pas moi .. ! Dit-il en haussant la voix. Mouton pour mouton, vache pour vache je ne sais pas moi, commencez à bêler ! Mieux, trouvez vous une prairie et commencez à brouter, vous aurez l'air encore plus crédible .. LUMPEN' DE MERDE !

Et une fois qu'il eu fini de cracher sa bile infâme, il se remit à tirer, ranger, garder, jeter tout ce qui pouvait lui servir. Pourquoi était-il là ? Lui même sans doute ne le savait pas, il fallait qu'il s'occupe à quelque chose, sous peine de devenir vraiment complètement schizophrène. Il siffla légèrement, oubliant que, on est jamais à l'abri, surtout quand on est pas chez soi. Le faisait-il exprès ? Sans doute, il souriait, sachant que .. il allait être cueilli, d'une façon ou d'une autre et que cette altercation, allait pas passer inaperçu.

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Lun 20 Sep 2010 - 19:48

trouvez vous une prairie et commencez à brouter, vous aurez l'air encore plus crédible .. LUMPEN' DE MERDE !

Je suis arrivée un peu tard et n’ai entendu que la fin du discours. Dommage.
Quelqu’un a passé un coup de fil pour dénoncer un individu, dans la décharge. Alors on m’a envoyer pour vérifier et m’en occuper. Des fois, les délateurs en rajoutent un peu pour se donner l’air intéressant ou se venger de quelqu’un. Mais ça, ce que je viens d’entendre là, ça sent vraiment le rat.

Qu’est-ce qu’il fabrique avec ces machins qu’il ramasse et qu’il jette ? Il cherche quelque chose ? Des trucs à refourguer à ses petits camarades des bas fonds, peut-être.

Visiblement, il est tout seul. Les gens à qui il parlait ont du partir.
C’est parfait. Aucun gêneur, je vais pouvoir m’en occuper comme je l’entends. Mais il faut quand même faire ça bien comme il faut.

Je m’approche, arme en main, chargée.
Il ne me voit pas, trop occupé à fouiller un tas d’ordure.
Il n’a pas l’air armé. Ça va être facile.

-Et toi, tu ne broutes pas ?

Je le butte sur place ou je l’embarque pour voir si on pourrait lui faire intégrer le troupeau ?
Peut-être qu’il sait des choses qui pourraient nous intéresser.

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Lun 20 Sep 2010 - 21:03

2. Au fond de lui-même, non seulement en paroles mais en pratique, il a rompu tout lien avec l'ordre public et avec le monde civilisé, avec toute loi, toute convention et condition acceptée, ainsi qu'avec toute moralité. En ce qui concerne ce monde civilisé, il en est un ennemi implacable, et s'il continue à y vivre, ce n'est qu'afin de le détruire plus complètement.

Plus rien d'important ne le retenait ici bas, si ce n'était sans doute la volonté de voir la monde explosé une fois pour toute, reconstruire, tuer, reconstruire et annihiler tout ce qui subsiste .. ce qui subsistait du Vieux Monde. Il n'avait plus qu'un seul but, c'était celui de détruire encore et encore, toujours et pour toujours. Dès lors qu'on fricote un peu trop souvent avec la mort, on fini par se rire d'elle, de jouer au plus malin. Pour l'Homme qui se donne encore le temps et le courage de pensé ici, la mort n'est pas la fin de tout, elle est le commencement d'une nouvelle façon d'être. Rien ne passe au travers de son regard, il voit tout, ressent tout. Il n'est plus attaché à cette Terre, il n'a plus d'attaches sentimentales, d'attaches symboliques .. Repeignez de sa cervelle les murs de vos prisons, de vos abattoirs, cela ne servira à rien non, car il savait très bien au fond de lui que ..

- Vous pouvez tuer les révolutionnaires, les excités, les enragés, les utopistes, les libertaires, les rêveurs. Mais sachez que jamais vous ne pourrez jamais tuer l'âme et le coeur de la Révolte et de la Révolution. Vous avez perdu d'avance, mais vous ne le savez pas encore.

Dit-il en déterrant quelque chose de bien lourd et de gros, sans doute une plaque en béton ou quelque chose dans le style. Il l'essuya d'un revers de la main, souffla dessus et la fit tourner sur elle même, pour s'assurer qu'elle était encore en état. Il tapa dessus plusieurs fois et la laissa retomber lourdement à côté de lui, continuant toujours de manière machinale à chercher, collecter ce qui pourrait lui être utile, peut être aussi à ses camarades, si jamais il arrive à en rencontrer. Car son plus grand problème, vient du fait que ses manières ultra-violentes, brusques ne collent pas avec l'idée que ce sont beaucoup de gens de la lutte armée ou de la guérilla. Le pacifisme, on voit bien où ça mène, à la décadence et la stagnation de la pensée révolutionnaire. Et une pensée qui stagne est une pensée qui pourri de manière irréversible. Une fois qu'il eu fini, il se redressa, fouilla dans ses poches rapidement et se frotta les mains, en regardant devant lui, les yeux dans le vide total.

- Non, je revendique le droit d'être un être humain. Mais .. j'ai utilisé trop de mots que tu ne peux pas comprendre, parce que ta Loi de merde, que l'on m'a forcé à accepter, nous prive de toute réflexion. Vous ne vous rendez pas compte, que c'est de votre faute si la société va si mal. Vous vous faites vieux, comme vos slogans.

Il se retourna lentement, désolidarisant ses mains les unes des autres, il les leva légèrement, haussant légèrement les épaules, finissant par retirer les lunettes teinté qu'il portait, pour les laisser tomber au sol et fixé celle qui était venu pour lui. Oui rien que pour lui, il devait vraiment valoir la peine pour que on décide de se déplacer pour sa simple carcasse. Il baissa légèrement les yeux puis les repointa sur celle qui lui faisait face, il avait toujours un sale sourire narquois sur le visage, abaissant finalement ses mains pour les croiser à la hauteur de sa poitrine et sans se gêner ..

- Tu vas faire quoi ? Me loger une balle c'est ça ? Bravo, tu auras été une brave petite chienne, tu pourras ensuite aller lécher le cul de tes maîtres et si t'es sage, il te la carreront pas trop profond.

Sur ce, il écrasa ses lunettes et se retourna pour commencer à marcher lentement dans la direction opposé de son assaillante. Il avait l'air d'avoir un sacré sang froid, mais au fond de lui, il avait quand même une mauvaise appréciation de ce qui pourrait se passer.

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Lun 20 Sep 2010 - 22:08

Il veut une balle ?
Mais pas de problème, je suis un bon chien chien moi, comme il l'a dit. S'il veut jouer à la baballe...

-Ok, je ne suis pas contrariante.

PAN !
Rapporte.
Oups, j'ai oublier "va chercher". On gagne du temps comme ça.
Mais je suis bête, c'est moi, la chienne. C'est moi qui doit courir après la balle. Alors je viens le chercher.

J'ai visé l'épaule, qu'il puisse encore marcher. Il sera plus facile à rapporter à "mes maitres".

-Va pour ta version de l'histoire, mais je pense que mes maitres auront autre chose à fourrer ce soir.
Si tu apprends à brouter, ils seront peut-être un peu moins méchants.
Qu'est-ce que tu en dis ?
Tu te laisses guider par la chienne comme un gentil mouton, ou tu continues à être vulgaire et je te fais couiner comme un rat ?

Il m'a fait sourire, le con. Il fallait pas.
Quelle idée de me provoquer comme ça !

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Lun 20 Sep 2010 - 23:26

3. Le révolutionnaire méprise tout doctrinarisme, il a renoncé à la science pacifique qu'il abandonne aux générations futures. Il ne connaît qu'une science — celle de la destruction. C'est dans ce but et dans ce but seulement qu'il étudie la mécanique, la physique, peut-être la médecine, c'est dans ce but qu'il étudie jour et nuit la science vivante des hommes, des caractères, des situations, et de toutes les modalités de l'ordre social tel qu'il existe dans les différentes classes de l'humanité. Quant à son but, il n'en a qu'un : la destruction la plus rapide et la plus sûre de cet ordre abject.

La sadisme n'est rien d'autre qu'une forme refoulé du désir. Le sadisme, c'est une forme de jouissance, de bonheur .. de plaisir. Comme quoi, même ceux qui prétendent détruire le plaisir, la vie et la jouissance continuent de l'utiliser, mais change le sens des mots : On est plus des hommes, mais des déviants. On est plus des penseurs, on est des insurgés. On est plus des êtres humains, on est du bétail. Ce qui le pousse à toujours aller de l'avant, c'est qu'il sait que tout ce qu'il fait aujourd'hui, de demain et dans dix jours, servira sans doute les causes futures. Mourir .. de toute façon, faut bien que ça arrive un jour. Mais, il aimerait encore un peu en profité, un petit iota en plus, histoire qu'il paraisse pas complètement ridicule. Car, la plus grande chose que celle qui prenait du plaisir à le voir souffrir, c'est qu'elle aurait pu les tuer tous les deux. Quand le balle est partie, et s'est logé dans son épaule, il s'est juste jeté en avant, s'est rattrapé et à serré les dents pour que ça passe tout seul et que ça ne lui fasse pas trop mal. Pourtant, ça pissait pas mal le sang mais n'empêche, ça continuait de le faire sourire ..

- Tu sais que tu es aussi une déviante malgré toi ? Tu prends du plaisir .. à faire souffrir les autres. L'Enfer c'est les autres. Jean-Paul Sartre tu connais ? Il pars du principe qu'il n'y a aucun déterminisme et que nous sommes condamné à être libre toute notre putain de chienne de vie. Et toi ma grande, tu viens d'enfreindre la Loi en prenant plaisir à me tirer dessus. Mais ça restera encore nous, parce que la Loi .. c'est vous, vous pouvez la modifier comme bon vous semble.

Il passa sa main sur la plaie ouverte, la balle avait traversé. Il serra fort un corps moment et garda dons son bras gauche contre lui, histoire que ça ne lui fasse pas trop mal. Il se redressa, péniblement mais il se redressa. Il tapota un peu sa veste en cuir se mit à éclater de rire. Le rire sadique, ou du mec qui est au fin fin du désespoir allez savoir. Mais étrangement, il savait ce qu'il était entrain de faire, la situation semblait être contre lui, pourtant, il arrivait toujours à s'en sortir, et à pouvoir continuer toujours vers l'avant, dans son but de destruction massive et quotidien. Il sortit quelque chose de son veston, qu'il garde dans une de ses mains et il fini par l'ouvrir .. c'était .. c'était ..

-Quelques centimètres plus bas, et on sautait tous les deux. Tu vois cette petite boite qui fait tic-tac ? C'est petit, c'est facile à fabriquer. Dans le jargon, on appelle ça le cadeau du facteur. Mais pour vous, on appelle ça terrorisme ou bombe. C'est fragile ces petits trucs, tu vois, suffirait que .. je sais pas .. je le laisses tomber ou que je te le jette dessus pour que .. BADABOUM !!! ... Tu me suis ? Alors, tu vas toujours continuer à me suivre, ou tu vas jouer à un jeu qui te dépasse et qui risque de te coûter ta misérable vie de flic de la pensée ?

Il garda dans son poing fermé son petit instrument de mort et cracha juste devant celle qui continuait de lui pointer son flingue dessus. Il serrait les dents, car ça continuait de lui faire mal, cette balle qu'il venait de se prendre. Mais il ne se dégonflait pas, il n'avait rien à perdre de toute manière. Pensait-elle la même chose ? Sans doute pas, la vie à protéger la Loi, c'est plus important que tout le reste.

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Mar 21 Sep 2010 - 0:57

Encore un qui me dit que j'agis par plaisir. Comme s'il savait mieux que moi ce qui se passe dans ma tête.
Il cherche à me mettre hors de moi ? A me déstabiliser ? Il peut rire, je vais le tuer avant qu'il y arrive, tant pis pour les éventuelles info qu'on pourrait en tirer.

Mais au moment où je m'apprête à lui mettre un pruneau dans la citrouille qui lui sert de tête, il me sort un petit objet.
C'est quand même pas...

Merde ! Je ne m'attendais pas à ça.
Un terroriste.
Kamikaze aussi ?
Et si je pointe mon flingue sur sa main ?
C'est sans doute, le mieux à faire. Les pertes seront moins grande si la bombe explose ici, dans la décharge.
Mais je ne connais pas sa puissance. Et à cette distance, j'exploserais sans doute avec.

Je dois faire mon devoir, mettre le terroriste hors d'état de nuire et limiter les dégâts. Sinon c'est une autre partie de la ville qu'il fera sauter et il y aura des victimes. Il ne faut pas prendre le risque.

Il faut que je le fasse, c'est la meilleurs solution. C'est mon devoir !
Je vise la petit boite dans sa main, presque à bout portant.
Je n'ai qu'à presser la gâchette.
Allez ! Je vais me sacrifier pour... mais pour quoi d'ailleurs ?!! merde !!!

J'abaisse mon arme.
Elle me tombe de la main. Le contre coup, sans doute. J'allais nous faire crever tout les deux. D'une main fébrile, j'essuie la sueur sur mon front.

Mais la bombe est toujours là. Je n'ai pas fait ce qu'il fallait.
Non.
Si ça se trouve ça aurait rasé tout le quartier et il n'y a pas qu'une décharge dans le coin. Je ne connais pas la portée de son truc. C'est petit, peut-être que ça n'aurait pas fait grand chose, que je n'avais qu'à reculer de quelques pas... De toute façon, il n'a peut-être pas l'intention de s'en servir... je ne sais pas... je me suis flanqué une de ses trouilles ! J'ai du voir ma vie défiler devant mes yeux. Et quelle vie ! En avoir bavé autant pour finir comme ça ... ouais, ça m'aura fait mal au cul. Quoiqu'il parait qu'on n'a plus mal une fois qu'on est mort.
Mais c'est pas fini.

En plus j'ai lâché mon flingue. Mais quelle conne ! Je lui ais laisser prendre le dessus. Je suis dans la merde.

Je pourrais essayer de lui paralyser le bras avec mon pouvoir et rattrapper la bombe avant qu'elle ne touche le sol, mais je ne me sent pas de le faire. Trop hasardeux. Je ne suis pas en bonne condition pour me concentrer, je risque de lui faire mal et s'il a mal avec ce qu'il tient dans la main qui sait comment il va réagir ? Une maladresse est si vite arrivée, ce serait trop bête.

Ça me fait mal de le dire mais, j'ai pas vraiment le choix :

-j'te suis.

Qu'est-ce qu'il compte faire, maintenant ?

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Mar 21 Sep 2010 - 1:37

4. Il méprise l'opinion publique. Il méprise et hait dans tous ses motifs et toutes ses manifestations la moralité sociale actuelle. A ses yeux il n'y a de moral que ce qui contribue au triomphe de la Révolution ; tout ce qui l'empêche est immoral.

La peur d'utilisation de moyen subversif, comme une bombe, un stylet, un couteau, fait toujours peur au tenant de l'Ordre établi. Celui qui se révolte, c'est celui qui refuse sa condition d'existence, qui se bat pour s'en débarrasser et aller de l'avant, détruire toutes les barrières qui l'empêcherait tout simplement de s'accomplir. C'était peut être ça qui résumait toute la vie de Guinea en fin de compte ..

- La lutte c'est comme la vie : On ne la cesse que lorsque on est mort ou frappé d'incapacité d'en profiter.

Il avait passé une bonne partie de sa vie à lutter dans une société démocratrique et voilà qu'il luttait également dans une société totalitaire. La différence ? Aucune. Pour lui, la démocratie et la totalitarisme sont deux facettes de la société capitaliste, le maintient du pouvoir de la bourgeois et sa dictature ouverte sur l'ensemble du peuple. L'un dans l'autre, est quelque chose à éliminer. Il s'en foutait pas mal pour tout dire, il savait qu'il haissait de près ou de loin tout ce qui ressemblait à une société hiérarchisé, qui impose ses normes, ses valeurs, ses règles, ses croyances. Il n'avait pas de but précis dans sa vie, il n'avait que .. le désir, la volonté, la jouissance. Comment y parvenir ? Par l'action directe violente, en brutalisant le peuple pour le faire se réveiller. Les pires conditions devraient le faire sortir de sa léthargie, du moins, c'est le dogme qu'il s'était fixé et qu'il remettait en cause de temps à autre. Peut-être que c'était lui finalement, qui était trop démodé et qui devait changé sa façon d'être avec les autres ? Il ne se posait pas trop ce genre de questions, non pas qu'il n'en avait pas l'envie, mais que .. y avait comme qui dirait, des choses plus importantes à faire et à penser pour le moment.

Son épaule lui faisait toujours terriblement mal, il fallait qu'il trouve une manière de se soigner, ou du moins de soulager la douleur qui le tiraillait de plus en plus. Un cadeau du ciel ou une bénédiction tombé du ciel ? Lorsque l'arme de son assaillante du moment tomba, il profita qu'elle était complètement ailleurs pour aller la ramasser, vider le chargeur, le mettre dans sa poche et jeter l'arme assez loin pour que ni lui ni elle ne puisse l'utiliser. Il aurait pu l'utiliser pour lui rendre l'appareil, pour la tuer, mais .. étrangement .. non, il n'en avait pas l'envie pour une fois, il n'était pas venu ici pour se faire sauter, au milieu de nulle part, ça n'aurait rimé à rien pour lui. Il examina longuement le chargeur avant de le remettre dans sa poche avant de balancer, d'un air moqueur :

- Les camarades te remercient pour ta modeste contribution à la lutte. Je ferais en sorte qu'ils ne te tuent pas tout de suite, mais que tu fasses parti de la dernière catégorie révolutionnaire à crever. Sale flic ..

Il fit craquer sa tête sur le côté et décida de ranger délicatement dans son veston la bombe qu'il transportait, gardant un oeil sur celle qui allait lui tenir compagnie pendant un petit moment. Une fois qu'il était près, il lui fit un signe de la tête, pour qu'elle le suive, il se laissa tomber sur un autres tas de détritus, regardant à gauche et à droite comme à l’affût de quelque chose. Il donna divers coups de pieds et grogna comme un animal qui chercherait sa proie du moment. Enfin, il fini par trouver sous un tube de néon ce qu'il cherchait : des bandages, de quoi lui maintenant le bras et éviter l'infection. Il s'installa sur une caisse en bois, commença à sortir son bras blessé et nettoyer le contour de la plaie, serrant toujours les dents, la douleur était vive. Sur son bras, l'on pouvait voir des petites marques, comme des petites étoiles noir : C'était l'effet direct de la neutralisation des implants. Il se donnait beaucoup de mal, mais en chiait quand même assez :

- Mais on en est pas encore là de toute manière hein, pour l'instant considères toi comme .. mon invité du moment. Saches simplement que c'est la seule et unique fois que tu me verras agir comme ça, la prochaine fois .. ce sera différent. Notes bien ça : Les gens que vous tentez d'écraser, sont ceux qui lavent votre linge, produisent vos conserves, surveillent pendant que vous dormez, relient vos appels téléphoniques, vous soignent quand vous êtes malade. Je n'aurais qu'une chose à dire : Arrêtez de jouer au cons avec nous.

Dit-il en la fixant, rebaissant les yeux pour finir ce qu'il était entrain de faire. Il se donnait beaucoup de mal, de toute façon, il faut jouir des petits moment et s'en contenter, sinon toute vie réel devient vraiment impossible.

- Et sinon .. t'as un petit nom ? Ou t'as trop peur que je te retrouve et que je fasse sauté ton patron, ton bureau ou ta maison ?

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Mar 21 Sep 2010 - 12:01

- Les camarades te remercient pour ta modeste contribution à la lutte. Je ferais en sorte qu'ils ne te tuent pas tout de suite, mais que tu fasses parti de la dernière catégorie révolutionnaire à crever. Sale flic ..

Donc il a l'intention de m'emmener les voir, ces camarades. Est-ce qu'il me ramènerait jusqu'au nid de la vermine ?

- Mais on en est pas encore là de toute manière hein, pour l'instant considères toi comme .. mon invité du moment. Saches simplement que c'est la seule et unique fois que tu me verras agir comme ça, la prochaine fois .. ce sera différent. Notes bien ça : Les gens que vous tentez d'écraser, sont ceux qui lavent votre linge, produisent vos conserves, surveillent pendant que vous dormez, relient vos appels téléphoniques, vous soignent quand vous êtes malade. Je n'aurais qu'une chose à dire : Arrêtez de jouer au cons avec nous.

Son "invité"... trop aimable.
Mais qu'est-ce qu'il cause... c'est dingue tout ce qu'il arrive à faire sortir de cette grosse citrouille qui lui sert de tête, à ce monsieur Je-sais-tout. Elle est énooorme !
Mais c'est lui peut-être qui lave mon linge, produit mes conserves, surveille quand je dors (alors, là j'aurais vraiment de l'humour, je lui rirais au nez, bien que ce soit interdit), relie mes appels téléphoniques, me soigne ? Non, lui il pique du linge, ramasse des conserves vides, ne surveille déjà pas assez son propre cul quand il est réveillé, et apporte plus de maladie qu'il n'en soigne.

C'est quoi les marques noires sur son bras ? De la nécroses ? Pas très sain, tout ça.

Mais ce n'est surement pas de lui ni des siens qu'il parlait. Plutôt du peuple, ces braves gens qui travaillent et qui ne se promènent pas avec une bombe dans leur veste.
Bref, il me saoule à essayer de me faire la morale. Pourquoi il cause autant ? Il a pas un pote à qui débiter ses conneries ? Ou je sais pas, un teckel ? C'est pratique ces bestioles, tu peux leur parler de tout et de rien aussi longtemps que tu veux, ils s'en plaignent jamais... un peu comme moi en ce moment. Parce que maintenant que je n'ai plus mon flingue et que j'ai vu son joujou explosif, je crois qu'il vaudrait mieux éviter de le contrarier inutilement. Pourtant ça me démange de lui dire de fermer sa grande gueule.

Et maintenant il veut connaitre mon nom. Mais pour quoi faire ? De toute façon, ça ne lui apportera pas grand chose. Peut-être qu'il se sent seul et pouvoir m'appeler par mon petit nom lui donnera l'impression d'avoir une amie ? Faut dire aussi qu'il parle tellement que tout le monde ne doit pas arriver à le supporter. En plus il est grossier, mais en même temps, c'est un rat. C'est mal élevé, les rats.

-Hyena.

Voilà, il l'a mon ptit nom, ou plutôt mon surnom. Le reste, prénom et nom de famille, je ne pourrais pas les lui donner, c'est parti au lavage, avec les souvenirs des premières années de ma vie. A la place, j'ai une marque derrière l'oreille gauche et un tube de médoc dans la poche de ma veste.

Je le vois galérer avec son bandage. Je pourrais l'aider, ça irait plus vite. Mais... nan, on n'est pas pressé.

-Et toi, je peux connaitre le tient ?

Pouvoir mettre un nom sur ce genre de plaie, ça peut toujours servir. Et tant que j'y suis :

-Tu te balades souvent avec une bombe dans ta poche ? C'est juste pour menacer les NODs ou t'avais l'intention d'en faire quelque chose ?

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Mar 21 Sep 2010 - 13:46

5. Le révolutionnaire est un homme condamné d'avance. Implacable envers l'État et envers tout ce qui représente la société, il ne doit s'attendre à aucune pitié de la part de cette société. Entre elle et lui c'est la guerre incessante sans réconciliation possible, une guerre ouverte ou secrète, mais à mort. Il doit chaque jour être prêt à mourir. Il doit s'habituer à supporter les tortures.

Le temps passait assez lentement depuis qu'il n'était plus tout seul. En plus, il avait toujours énormément de mal à pouvoir faire son bandage et penser sa plaie, il se donnait vraiment du mal, mais c'était plus compliqué que prévu. On aurait dit un singe qui essayait de faire des grimaces, ou alors un acrobate qui c'était mal remis d'un de ses tours. En plus, son bras était vraiment moche avec toutes ces petites étoiles noirs, on aurait dit qu'il avait la gangrène ou que ça pourrissait de l'intérieur. Mais il ne savait pas trop pourquoi, depuis qu'il avait ça sur son bras, il n'arrivait plus à dormir du tout, ou alors très peu. Sans doute un des nombreux contre effet présent et que les scientifiques n'avaient pas encore réussi à élucider. Une fois qu'il eu fini de se panser, il mis son bras en écharpe dans son veston et le garda bien serré contre lui, léchant le sang qui perlait encore tout autour pour que ça soit définitivement propre.

- Non. Je ne vois pas pourquoi je te le dirais. Il faut juste que tu saches que le comité invisible est fier de connaitre le nom d'un ennemi. Il te gardera une place d'honneur dans son coeur et lorsqu'il passera à l'action.

Il se releva doucement, donnant un léger coup dans la caisse pour la retourner et regarda autour de lui longuement, sans dire un seul mot et fini par s'étirer, en baillant légèrement. Depuis combien de temps n'avait t'il pas pris la peine de se reposer ou simplement de dire non à tout ça ? Il ne le savait pas, entre lui et la société, le monde et tout le reste, c'était une lutte à mort, il savait qu'il allait y laisser sa peau mais que ce médiocre sacrifice ne serait pas vain, il servirait sans doute pour des causes futures et mieux organisés que la sienne. Une fois qu'il était tiré de ses pensées, ils se remit à marcher, traînant légèrement les pieds, donnant des coups dans ce que ses pieds rencontraient. Il ne savait pas lui même où il allait et comment il allait se débarrasser de la nouvelle pot de colle qu'il s'était mis au cul.

- La personne qui t'as prévenu, tu pourras lui dire que je sais qui s'est. Et que en tant qu'élément contre-révolutionnaire, elle peut déjà creuser sa tombe. On la retrouvera, on la saignera et on viendra vous l'emmenez ensuite comme signe d'avertissement. Car on sait tout de vous .. on sait ce qui vous anime, ce qui vous fait bander. Hahahahahahahaha ..

Rire sadique, car il savait très bien de quoi il parlait, oh oui .. Ce n'était pas la première fois qu'il avait à faire à ce genre de rencontres et ce ne serait sans doute pas la dernière fois. Il savait que à force, il finirait bien par y laisser sa peau, mais tout ça était calculé, encore et encore, pour un maximum d'efficacité, pour être sur que tout marche correctement, que tout sois planifié de la meilleure façon possible. Il analysait tout, il devait savoir tout, s'intéresser à tout, pour pouvoir mettre en avant tous les moyens possibles. Il continuait donc de marcher et, il redressa rapidement la tête, tourna sur lui même et pointa du doigt un petit monticule pas très loin d'ici et fit signe de le suivre. Il marcha un peu plus rapidement, pour arriver le plus vite possible et contempler le .. spectacle ?

- Je vais te montrer votre plaisir, votre onanisme quotidien. Regardes bien et surtout, que ça te restes dans ton petit crane de piaf.

Il gravit complètement le monticule et plus bas .. c'était assez dégueulasse. Une énorme fosse était là, rempli de cadavres, d'ossements, de membre déchiqueté. Plus un sel cadavre n'était entier, personne n'osait s'en approcher, même les chiens, les chats refusaient de manger cette chair complètement pourri jusqu'à la moelle. En plus ça puait pas mal, malgré la hauteur qu'ils avaient, c'était horrible, la mort .. c'est bien quand c'est vermifugé, incolore et inodore. Mais c'était un spectacle quotidien pour lui, quelque chose qui ne le choquait pas et plus, c'était rentré comme une habitude, quelque chose de normal et de parfaitement naturel. C'était la vie, enfin ce qu'il en restait. Il regarda pendant de longue minutes sans rien dire et cracha une autre fois, comme pris de dégoût.

- Voilà votre société parfaite, dépossédé du vice, du plaisir, de la joie. Des charniers, des gens qui vivent sous terre. On nous avait promis l'Eden, le summum de la vie, une vie meilleure sans rien qui puisse l'altérer. Votre Ordre est moisi, comme vous. L'anarchiste est celui qui a un tel besoin d'ordre qu'il n'en admet aucune parodie .. Alors, t'aime ce spectacle de la non-vie autonome poussé à son paroxysme ?

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Mar 21 Sep 2010 - 14:36

Bon, ok. Pas de réponse, c'est lui qui cause et il ne dit que ce qu'il veut. Pffff ! ça va être long...
Et il arrête jamais, sauf pour regarder autour avec une gueule de con ou pour m'emmener voir un tas de... merde ! Ah ouais, c'est moche. Je resserre un peu mon masque, pour éviter de trop avoir l'odeur.

Et voilà qu'il reprend son discours moralisateur.
Oh oui, c'est terrible. Je crois que je vais pleurer tient. Non, c'est insoutenable, tant de paroles vaines, toute cette énergie perdue et ce gaspillage de salive. Quoi ? pensiez que je parlais du tas de viande dans la fosse ?
Mais non, ses belles paroles ne sont pas meilleures à entendre près d'un tas de chaire en décomposition.
M'enfin quand même ! Je pourrais compatir un peu. Allez, pour lui faire plaisir, je lui lève des grands yeux de chien battus, museaux bas, en clignant un peu des paupières pour les faire briller. Je pourrais ajouter un petit couinement avec, pour lui montrer comme ça m'attriste.
Je suis une vilaine chienne, complice d'un vilain gouvernement, je mérite au moins le bâton. Bouh, c'est tellement mal.

Bon, plus sérieusement, c'est dégueulasse.
Mais j'ai vu pire. Comme après certains attentats perpétrés par ses petits camarades.

Il attend une réponse ? Bah pour une fois qu'il m'en laisse en placée une...

-Non, je n'aime pas ça. Et j'aime encore moins tes discours à la noix. Mais je t'en pris, continue.
C'est quoi la suite de l'histoire ? T'as un plan pour remédier à ça ?
Et sinon, ils viennent d'où ces corps ? Tu le sais ?

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Mar 21 Sep 2010 - 16:27

6. Sévère envers lui-même, il doit l'être envers les autres. Tout sentiment tendre et amollissant de parenté, d'amitié, d'amour, de gratitude et même d'honneur doit être étouffé en lui par l'unique et froide passion révolutionnaire. Il n'existe pour lui qu'une seule volupté, une seule consolation, récompense ou satisfaction — le succès de la Révolution. Jour et nuit, il ne doit avoir qu'une pensée, qu'un but — la destruction la plus implacable. Travaillant froidement et sans répit à ce but, il doit être prêt à périr lui-même, et à faire périr de sa main tout ce qui empêche cet accomplissement.

- Je me souviens d'il y a quelques années .. Vous étiez tous venu, vous aviez encerclé des Insurgés à la surface, dans un vieux bâtiment délabré. Vous les avez taillé en pièces, morceau par morceau, lentement mais surement. Quand vous aviez fini, vous les avez dépecé, vous avez arraché leurs membres un par un et .. vous avez tout foutu dans des paniers : Les langues, les yeux, les mains, les jambes. Vous avez envoyé ça sous terre ensuite, pour faire comprendre que vous ferez tout pour nous anéantir. Et les monstres finalement, ce serait nous ?

Il contemplait la fosse, regardait tous ces cadavres empilés. Des années de morts, de tueries pour finalement qu'il en arrive à regarder ça de nouveau. Le mec d'organisations de tous les rebelles, lui faisaient mal aux coeurs. Voulaient-ils réellement changer les choses, ou remettre sur pied un énième régime de classe, qui serait une version plus soft de la dictature actuelle ? Dictature ou pas, le problème restait le même et il serait toujours inchangé tant que les choses ne seraient pas réglé de manière définitive. Et pour ça, il faut du temps, de la patience et beaucoup de persuasion, force mentale y compris.

- Je ne sais pas qui sont ses gens et pour tout te dire, j'en ai rien à foutre. Tant qu'ils sont là, ils continueront d'alimenter notre haine et notre volonté. Tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens. Mais vu que Dieu, c'est comme la Loi et l'Etat .. Il la regarde droit dans les yeux : C'est quelque chose qui ne devrait pas exister. Le malheur existe parce que l'injustice, la guerre, la propriété existe.

En guise d'offrande, il sortit de sa poche le chargeur qu'il avait pris et le jeta dans la fosse, le regarda s'écraser lourdement contre la chair en putréfaction.

- Il est temps de faire fermer ce zoo humains à la con. Il ressortit de la poche de son veston la petite boite qui contenait les explosifs et fit un signe de la tête à Hyena - On fera tout sauter, on purifiera par le sang et les larmes. Et de ce monde pourri, nous referons quelque chose de radicalement différent. Maintenant écartes toi, si tu veux pas de prendre de déflagrations.

Il jeta de toutes ses forces la bombe et se recula rapidement. Quand celle-ci fini par toucher le sol, une énorme explosion retentit, envoyant même des morceaux de chairs humaines jusqu'aux pieds de nos deux amis. Il souriait, en prenant une profonde respiration, il avait quelque chose aujourd'hui, c'était de fermé une fois pour toute cette espèce de merde qui servait d'exutoire à tous les connards que cette ville pouvait compter.

- La fête est fini. Tu peux m'embarquer maintenant, car t'étais là pour ça non ?

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Mer 22 Sep 2010 - 11:57

Ce type est certainement un gros malade, un enragé. Ça l'a pas réussi de se faire griller la puce dans le cervelet. Ça a du faire péter quelques circuits et il n'a plus la lumière à tous les étages.

Les bouts de cadavres retombent. Il pleut de la viande de la viande pourrie et grillée.
Mais maintenant, il n'a plus de bombe pour me menacer. Ça va être sa fête !
Cependant, un truc me chiffonne. C'était ça qu'il avait l'intention de faire dès le départ ? Et il se laisserait embarqué comme ça après ? Il est vraiment pas net. Il pourrait très bien s'enfuir, je n'ai même plus de quoi lui tirer dessus.

Mais bon, on va pas réfléchir trop longtemps, on sait jamais, s'il changeait d'avis...
Je lui colle un bourre pif, ça lui apprendra à me désarmer et à jouer au con avec les morts. Et je lui met les menottes.
Un taré pareil, je devrais le butter sur place ! Mais le "comité invisible" intéressera très certainement les collègues. Dommage pour lui, il va souffrir. Et ensuite il va crever.

Je passe un coup de fil, pour prévenir les autres que j'ai attrapé un terroriste. Ils envoient une voiture pour venir le ramasser, l'emmener et l'interroger. Ils ne vont plus tarder.

Je pousse ma prise vers la sortie de la décharge.

-Avance et ferme-là.

Ça va me faire des vacances, de ne plus l'entendre.

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Mer 22 Sep 2010 - 15:13

7. Le caractère du véritable révolutionnaire exclut tout romantisme, toute sensibilité, tout enthousiasme ou élan. Il exclut même la haine et la vengeance personnelles. La passion révolutionnaire étant devenue sa seconde nature, doit s'appuyer sur le calcul le plus froid. Partout et toujours, il doit incarner non pas ce à quoi le poussent ses entraînements personnels, mais ce que lui prescrit l'intérêt de la révolution.

Fait chier, c'était de la bombe de première qualité en plus, mais il avait là trahi une des règles les plus importante du catéchisme révolutionnaire : pas de romantisme, pas de sensibilité niaise. De toute façon, qui allait lui reprocher de toute manière ? Sa famille, ses amis, ses proches ? Il en avait pas ou plus du tout, c'était pour lui le dernier de ces soucis de toute manière. Il avait plus important à penser actuellement, sa survie et le fait qu'il s'était délibéré laissé chopé, sans doute trop las de toute ça, voulant prendre une petite pause avant de se remettre en course. Les seuls fou que comptent le monde, sont ceux qui pensent que la société peut tourner comme elle est actuellement et c'est .. à ce genre de personnes que tout le monde donne son putain de crédit. Les temps étaient vraiment dur, mais il restait optimiste, tout allait bien péter un moment ou un autre ..

- Va te faire foutre.

Tout ce passa assez rapidement de toute manière, entre se faire menotter et se prendre une droite, il avait pas eu le temps de souffler. Enfin, il avait juste eu le temps de pouvoir lui cracher à la gueule, juste pour bien marquer le coup et la rendre encore plus furax qu'elle ne l'était déjà. Il jouait, la vie était un jeu de vice et de plaisirs, autant y aller jusqu'au bout après tout. Mais .. tout ça n'était pas quelque chose qu'il avait fait en vain, il avait pensé, encore et encore ce qui pourrait se passer et comment les choses se passeront effectivement. Si il était ici, ce n'était pas par hasard, si il s'était fait prendre aussi .. tout ça, c'était rien que du flanc, pour faire faire ce qu'il voulait désormais. Il marchait lentement, regardant droit devant lui en secouant la tête : C'est qu'elle l'a pas raté quand même. Il s'arrêta brusquement et ..

- C'est ici que nos chemins vont se séparer ma belle. Mais .. on se reverra, que ce soit ici ou en enfer.

Sur ce, il se retourna rapidement et rentra en plein dans le lard de Hyena, la faisant tomber au passage, lui glissant un coup de pied en plein dans le ventre et commence à courir, courir, courir encore et toujours. C'était chiant avec les mains attaché, il avait pas d'équilibre, mais il se débrouillant plutôt bien, il ne s'était pas retourné, il était entrain de courir quand, sans doute, les renforts de l'autre conne étaient enfin venu. Il ne s'arrêtait pas, il courrait et quelques secondes plus tard .. BAGBOUM. Des explosions en chaines raisonnèrent dans toute la décharge et aux portes de l'usines : Vous l'avez pris pour un con, mais lui, il sait très bien ce qu'il fait. Tout se mit à exploser dans tous les sens, c'était beau, dommage qu'il ne pu pas voir ça .. il se cacha rapidement puis donne un coup dans une plaque qui recouvrait le sol, un passage qui devait le faire sortir de la zone :

- AIMER ! JOUER ! JOUIIIIIIIIIIIIIIR !

Et hop, il sautait à pieds joints dans le trou et recommença à courir. Mais il n'était pas encore sorti d'affaire, ils pouvaient le rattraper, il fallait vraiment qu'il se magne le cul ..

Sujet: Re: Nightmare and Fear .. Jeu 23 Sep 2010 - 0:03

Et merde ! Putain, l'enfoiré de fils de pute !

Je me suis faite avoir comme une débutante.

Je me relève en vitesse pour aller le chopper et lui faire avaler ses dents et cracher ses tripes, mais je suis stoppée net par une myriade de déflagration. Ça pète dans tous les coins.
Le seul réflexe à avoir : se jeter au sol et se protéger la tête en attendant que ça se calme.

Des débris d'ordures en tout genre sont propulsés dans les airs pour nous retomber sur la gueule. Je viens d'être frolée par une porte de frigo.
Même si je voulais lui courir après sous cette pluie de déchets, je perdrais. Impossible de voir dans quelle direction il est parti, avec toute cette poussière qui vole.

Des collègues se sont quand même lancés à sa poursuite. Peut-être qu'ils ont eu le temps de voir par où il était parti.
J'espère qu'ils arriveront à le coincer, sinon je vais regretté d'avoir fait du zèle ou lieu de le buter quand j'en avais l'occasion.
J'aurais pu sortir ma dague et le saigner comme un goret, ou lui péter les cervicales.
J'aurais été moins distraite, je lui aurait paralysée une jambe, qu'il ne puisse pas s'enfuir. Qu'elle idée j'ai de vouloir le faire marcher jusqu'à la bagnole ? Les collègues serait venu le chercher.
Putain, j'ai vraiment été mauvaise sur ce coup là ! D'autant plus que c'est pas une petite frappe que j'ai laissé filé. Si on ne l'attrape pas rapidement, il va faire du dégât.

Tout ça parce que j'ai été déstabilisée.
J'ai failli crever aujourd'hui, pour accomplir mon devoir.
Et après je l'ai perdu en voulant le ramener pour qu'on puisse en tirer quelque chose. C'est bien ce qu'il fallait faire, mais voilà ce qu'on gagne à trop vouloir bien faire.

Je ne suis plus au Centre. Il est peut-être temps que j'arrête de chercher à toujours avoir 20 sur 20 et à toujours faire tout comme on m'a appris. De toute façon, ça ne peut pas fonctionner. Plus ça va plus je fais des conneries. Peut-être parce qu'il n'y a plus personne pour me surveiller. Je n'en profite pas correctement. Je pourrais être plus efficace.

Bon, je suis bonne pour ruminer cet échec pendant un moment. Je ne veux pas me faire avoir deux fois. Va falloir que ça change.
Et lui, s'il a le malheur de croiser à nouveau mon chemin, je serais sans pitié. Il faudra qu'il morfle, par tous les moyens ! J'ai été bien trop gentille. Va falloir changer de méthode.

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