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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Ce serait bien...

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Gwenaël
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MessageSujet: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeVen 16 Avr 2010 - 14:45

Je voudrais qu'il existe de longs escaliers, étroits, dont on ne voit pas le bout. dans lesquels on se sentirait... Oppressé. Où le bruit des pas résonnerait. Tap-tap, tap-tap, tap-tap... J'y sautillerais. Mon pied gauche se pose sur la marche du dessous, le droit vient l'y rejoindre, en claquant bien fort, pour qu'on entende bien. Et ça recommence, le gauche le droit suit. Tap-tap. Tap-tap. Tap-tap. Et ainsi de suite, jusqu'en bas. Les cheveux qui rebondissent, la robe qui volette, les bras qui suivent la cadence. Ca donne l'impression d'être léger, et puis, peut-être même que, si je descends assez vite, mes pieds ne toucheront plus le sol, et que, hop, d'un coup de talon sur la marche, je m'envolerais !
Ce serait bien si ça existait des escaliers comme ça. Avec de grands murs sur les côtés, tout noirs, avec de l'eau qui caresse les pierres, et de la mousse qui prend vie. Et la main qui s'y pose, le corps frissonne sous cette sensation bizarre que nous offre la froideur de la pierre, l'eau qui dégouline, la mousse qui frétille, la main qui hésite, mais qui déjà repart. Et au dessus, au dessus de la pierre, des arbres, qui cachent la lumière du soleil, et rajoute à l'atmosphère cloitrée de l'endroit.
Ce serait bien s'il n'y avait pas d'autres bruits que le tap-tap de mes pas sur la pierre, le chuchotement de mes cheveux, le froissement de mes vêtements, le murmure de l'eau qui s'écoule, le bruissement des feuilles, tout là haut, le fredonnement d'un oiseau...
Ce serait bien si les escaliers ne s'arrêtaient jamais, et que je ne rate jamais une marche, que je ne tombe jamais, que je ne roule jamais, le dos, les genoux, les coudes, la tête cognant contre les pierres. Et que mes pieds soient toujours vifs, ne veuillent jamais s'arrêter, même pas pour reprendre mon souffle.
Ce serait bien si mes mains ne me faisaient plus mal, qu'elles ne soient plus écorchées à force de m'être tant rattrapée sur les murs de pierre qui s'élèvent, là haut, si haut. Elles seraient douces, ne picoteraient pas.

Ce serait bien si tous les jours, on faisait quelque chose de nouveau, avec un brin de folie, de la joie... Et un autre grain de folie. Et que personne ne nous en empêche, que tous reste plantés là, à regarder, une chouille interloqué, avec stupéfaction, et un petit sourire qui grimpe aux lèvres, rêveur.

Je voudrais enlever les poids qui retiennent mon grain de folie du jour - ou plutôt de la nuit - et m'envoler, aller vers les étoiles, tractée par ma folie haute en couleur. Mais si je fais ça, ma folie sera égoïste, seulement tournée pour moi-même, alors qu'il faut qu'elle soit pour tant d'autres aussi. Je me demande si ça plaira. Ce dont je suis sûre, c'est qu'il y aura au moins une personne qui sera contente.
Moi.
Et puis, j'ai un besoin presque compulsif d'exprimer ma joie, alors cela se fera comme ça.
A défaut de taper sur les marches que je ne trouverais pas, mes pieds claque sur le sol, et dans le silence de la nuit, ça fait comme des coups de tonnerre qui raisonne de partout. Ils vont m'entendre, ils vont tous m'entendre.

Ma folie vole derrière moi, je la force à me suivre, mais bientôt elle sera libre. Promis. Mais il faut que j'attende. C'est pas l'heure encore. En attendant, je grimpe, comme je peux, ma folie bien attachée à moi, je grimpe, je regarde pas en bas, et j'entends juste mon souffle. Et un petit je ne sais quoi au loin, mais ya juste ma folie qui m'importe. Le reste, ça se cogne contre le mur de joie qui entoure mon cœur. Ça cogne et ça re-cogne, mais ça n'entrera pas. Interdit. Pour le moment, dans mon cœur, ya que les souvenirs de l'autre nuit qui peuvent entrer, que les souvenirs de l'immeuble, que le son de sa voix et la douceur de ses caresses qui peuvent entrer. Et ma folie. Le reste, c'est dehors, et puis c'est tout.

Enfin me voilà tout en haut. Je m'assoie au bord, les jambes pendant dans le vide. C'est la première fois que je viens ici. Sûrement que j'aurais pas du. Il va bientôt faire jour, ma folie va bientôt être libre. Et moi faut que je trouve comment partir d'ici.
Mes jambes se balancent. Je fredonne un petit air. J'attends.

Voilà, c'est l'heure. Je me lève, ma folie flottant haut et fière.
Lentement, je défais les poids qui la retienne.
Doucement, avec grâce, ma folie s'envole, libérée.

Et c'est un feu d'artifice que j'offre aux gens d'en bas. Un feu d'artifice de couleurs, sans bruit, juste avec grâce.
Les ballons se laissent porter au vent, ils gigotent, profitent de leur liberté toute neuve.
J'espère que le vent les portera loin, pour que beaucoup puisse les voir.

Profitant que le plus grand nombre de regard soient au ciel, je me laisse tomber sur un balcon qui me tend les bras, la porte entrouverte me laisse passer. Sans bruit je me faufile, chipe deux trois affaires, et sors de la pièce.
Sur mes épaules, le long manteau noir que j'ai pris sur un haut siège, à mes pieds, des chaussures.
J'écoute aux portes.
Entre.
Une grande pièce, vide d'homme, pleine de trésors pour les femmes. C'est joli tout ça. J'en avais jamais tant vu.

Aujourd'hui, je vais me faire coquette...
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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeLun 28 Juin 2010 - 13:37

Ici, c’est le monde du plaisir payant. C’est là que le gouvernement offre contre paiement comptant, une dose de plaisir, quel qu’il soit. Le monde des Valkyries. Un mystère pour moi, pourtant c’est ici que je viens passer le plus clair de mon temps. Le plaisir est mon dada. Au gallot Jude.

Cette fois, une fois encore, je choisie le monde des musiques : l’opéra ! J’aime la musique de toutes les couleurs. J’aime aussi l’écouter avec une Valkyrie pour distraire d’autres envies.
Je les fais rire. Les Valkyries.
Je me demande pourquoi. Je suis toujours très sérieux. Et je prends très au seri… non, je ne prends rien dans la vie au sérieux. C’est peut-être ça qui les fait rire ?
Et ce soir, parce qu’il doit être le soir -je n’en suis pas très sur, je n’ai pas regardé ma montre- ce soir, ou ce matin, tout à l’heure et on s’en fiche, je traine dans les couloirs de l’opéra. Perdu. Je me suis égaré dans les longs couloirs où résonnent des sons perdus eux aussi, échappés de la scène, soufflés des instruments qui enchantent.

Comment peut-on se perdre dans un endroit que l’on connaît par cœur ?
Jude. Vous vous souvenez ? L’explication est là, sous vos yeux, dans un simple prénom, Jude. S’il existe un individu en ce monde capable de se perdre dans son appartement, alors j’en suis le digne représentant. Ça ne m’inquiète pas. Ça ne me dérange pas non plus. Ça amuse certains, ça ennuie d’autres. Mais pour moi, c’est une seconde nature, alors pourquoi changer ce qui est naturel ? Evidemment, en ce monde étrange le naturel est une coutume oubliée plutôt qu’une nature, même seconde. Je ne me soucie guère des détails.

C’est ainsi que votre serviteur s’est perdu dans les couloirs de l’opéra.

Et c’est ainsi qu’il la vit.
Elle, légère et fluette. Qui ballerinait au travers des marbres et des piliers, entrant et sortant d’une pièce à l’autre, et pour terminer son lac des cygnes dans celle qu’il allait rejoindre.

J’ai poussé la porte du bout du pied. Pour voir de plus près celle qui ne marche pas.
J’ai voulu la voir sautiller encore, parce que c’est beau, c’est léger comme une toile de feutre, un peu de coton froissé, léger et doux.

J’ai oublié de toquer avant d’entrer. C’est pas très bien élevé, tant pis. Mes manières de laboratoire ne sont plus à décrire.
Apres coup, c’est mieux que rien, je toque à cheval sur le pied de la porte.

Toc-toc…

Je sourie.
Ma première nature.
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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeMar 29 Juin 2010 - 16:26

Le silence de la pièce apaise mon cœur qui bat la chamade. Ma main gauche se porte à ma poitrine, mes yeux se ferment, je respire profondément. Quelle folie. C'est la deuxième fois que je fausse compagnie à Guillaume, que je fais quelque chose d'interdit. Et c'est bien, je trouve. Enfin, pour le moment, je trouve que c'est bien, un peu comme si je me libérais de l'oppression de mon frère. Une façon de lui dire, tu vois Guillaume, tu as tord de m'enfermer, je sais vivre seule parfois, même si ça ne te plait pas.
Je dois encore avoir les yeux qui brillent, je voudrais me voir, les regarder, voir ce que les autres voient. Graver mon visage dans mon esprit, pour me rappeler à quoi je ressemble quand je suis heureuse. Avec lenteur, je me penche, lève un peu mon pied gauche et hôte la chaussure qui un instant fut mienne ; je repose mon pied, lève l'autre, recommence l'opération. Les chaussures en main, je regarde autours de moi, et masque un sursaut en entendant le bruit contre la porte. Un instant mes yeux se ferment, je retiens ma respiration, et mes petits doigts se crispent sur les chaussures.
Il fallait bien que ça arrive à un moment ou un autre de toute façon, je regrette juste que ça aille si vite. A peine le temps de profiter de mon feu d'artifice et de cette pièce. Et pourtant, j'avais déjà des tas d'idées, j'aurais pu faire tant de choses ici ! Même si je me doutais que je n'aurais pas pu rester ici bien longtemps. Mais quand même, qu'on me retrouve si vite... Je n'ai même pas eu le temps d'observer un peu plus la pièce dans laquelle je me trouve à présent.

Je ne me retourne pas tout de suite, essaie de me composer un visage serein. Après tout, ce n'est peut-être pas un représentant de la loi, je pourrais tout à fait essayer de me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas, sans qu'il ne s'en rende compte. Ne sommes-nous pas dans un opéra, où chacun joue un rôle bien précis ? Je n'ai qu'à faire de même, en plus, ça pourrait être marrant.
Je dois faire comme si je n'avais rien à cacher, même si, au contraire, j'en ai des tas de choses à cacher. Je fais une petite pirouette, hop, me tourne vers je ne sais trop qui.
Un homme.
Qui n'a pas l'air méchant.
En plus il sourit, et pas un sourire sadique. Ça fait grimper le mien et baisser mon inquiétude.

Je ne savais pas que l'on frappait aux portes après les avoir passé. Il me semblait que c'était plutôt le contraire.

Je penche un peu la tête sur le côté, l'observe.

Peut-être attendez-vous qu'une personne de l'autre côté vous permette d'entrer dans le couloir ?

Et je souris encore avant de me détourner de lui, je pose les chaussures le long d'un mur, bien droites. Si je sors d'ici, celles-ci seront à moi. Et ça aussi, ça me fait sourire, cette habitude que j'ai de m'attribuer des choses qui ne sont pas à moi. Un peu comme si on me faisait un cadeau en fait. Oui, voilà, ce sont des cadeaux, et je remercie les gens qui me les font sans le savoir. Ils devraient être fiers de leur grandeur d'âme, offrir des choses à une petite insurgée qu'il faudrait éliminer !
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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeMer 30 Juin 2010 - 23:19

Entre, entre pas. Pile ou face, face et pile, pile et face… non. Ça sonnerait faux.
Pile pile pile…
J’entre à cloche pied.

Voila, c’est chose faite.
Personne dans le couloir ne pourra me dire de ne pas entrer.

Et vous, vous êtes la petite voleuse de l’opéra. Prise au piège, j’appelle le service de l’ordre ? Ah moins que… Puis-je abuser de vous ? User de ce pouvoir que je viens d’usurper aux gendarmes des portes d’entrées ?
Ce serait amusant vous ne trouvez pas ? Jouer au gendarme et au voleur.


Je regarde ses pieds nus, les chaussures près du mur. Je trouve que les quatre iraient bien ensembles.

Vous ne les mettez pas ?

Elle a de belles chevilles. C’est ce que je me suis dit en baissant le regard. Elle a du s’en apercevoir. Que va-t-elle s’imaginer maintenant. Que je suis un pervers ? Je pourrais l’être. J’en suis pas sur. Je n’ai pas encore essayé. Je devrais peut-être commencer. Mais, je n’y connais rien.

Vous… Pourriez-vous me dire comment devient-on pervers ?

Apres tout, vous êtes la petite voleuse prise sur le fait, et moi je me suis dévoué pour le rôle du gendarme.

Vous pouvez me faire cette faveur, n’est-ce pas ?

Apprenez-moi !
S’il vous plait.


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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeJeu 1 Juil 2010 - 10:02

Après avoir posé les chaussures, je me dirige de l'autre côté de la pièce, où se trouve une grande table encombrée au dessus de laquelle trône un miroir. Ma main effleure lentement la table avant de prendre un rouge à lèvre dans la main. Comment est-il possible d'y avoir tant de chose sur un si petit espace ?
De quoi me parle-t-il ? La petite voleuse ?

Je ne suis pas une voleuse.

Ma voix est calme, douce. Et, s'il y fait attention, il pourra y entendre que j'en suis persuadée, qu'aucun mensonge n'y trempe, que je suis sincère puisque, non, moi, je ne suis pas une voleuse. On me fait des tas de cadeaux, c'est di-ffé-rent.
Oh... Je viens de comprendre, il ne doit pas savoir ce qu'est un cadeau. Le pauvre.
Hum. Il m'a aussi l'air un brin fou. Les fous ne sont pas pauvres. J'aime les fous. Mes yeux croisent les siens grâce au miroir. J'aurais du m'en douter ! Comment ne l'ai-je pas vu plus tôt ? Je suis une sotte !

Mais, tout de même... Ses propos, je suis peut-être sotte, mais je sais qu'ils peuvent prendre un double sens. Il veut abuser de moi ? Jouer avec moi ? A non ! A non pas de ça avec moi monsieur le fou ! J'ai déjà donné ! On va jouer à mon jeu à moi, et s'il ne vous plait pas, moi, je m'en moque. Aujourd'hui, c'est ma journée ! La mienne ! Bon, partagée, comme toujours, mais pour une fois j'en profiterais TOU-TE-SEU-LE ! Point.

Je suis son regard, fait une petite moue, et le regarde à nouveau.

Monsieur le fou du roi *révérence* Pourquoi mettre déjà une chose que je viens d'ôter ?
Laissons mes chaussures se reposer.


Hou hou ! Ça rime. Et ça me rend toute joyeuse.

Hum.
Il est doué, ce petit fou. Où est donc son roi ? Peut-être est-ce un fou de la reine, et que la reine, c'est moi ! Mais non ! Je ne suis pas une reine. Et s'il m'en laissait le temps, je le lui montrerais. Qu'il est pressé ce petit ! Je lui adresse un grand sourire, m'approche de lui, tapote gentillement sa joue.

Ne vous dévouez donc pas à faire quelque chose que vous ne savez pas faire mon petit fou, être un gendarme ? Peuh ! Quelle disgrâce quand l'on peut être, comme vous, un fou du roi ! C'est bien mieux, vous en avez d'ailleurs l'étoffe.
Mais, si vous me le permettez, il vous faudrait vous changer !


Et, sans attendre sa réponse, je vais au fond de la pièce, quand je suis rentrée, j'ai vu qu'il y avait des vêtements, ça devrait bien lui aller non ? Et puis je marmonne : un pervers, non mais vraiment ! Gâcher son talent à vouloir devenir un pervers ! N'a-t-on pas idée !  Et je farfouille, et je marmonne, et je me sens toute joyeuse.
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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeJeu 1 Juil 2010 - 14:11

Elle fait vraiment des tas de choses bizarres cette fille. On est cousin ? Ça se peut pas. Je suis issu d’une production chromosomique imparfaite, la preuve en l’état, Jude ! Et elle… elle est plutôt jolie, plutôt belle même. Un peu trop belle, c’est louche. Je tressaute un sourcil exagérément. Elle doit voir que je l’observe malgré ses gesticulations amusantes.

Vous m’avez vu ?
J’aime autant pas. On fait comme si vous n’avez rien vu ?
Et si vous n’avez rien vu, mentez !

On se tutoie ? Non, vous avez raison, c’est trop tôt, et puis on se connaît pas, on n’a même pas encore marché dans les couloirs ensemble. Ce serait déraisonnable et… trop oui, trop tôt, je vous le dis. Je ne marche jamais dans les couloirs, la première fois.
On dira vous.

Vous ?

Tst-tst !

J’ai failli oublier le gendarme ! Quel sot. Jouer le rôle d’un gendarme, tout le monde en rêve.
Pas vous ?
Oui, vous la demoiselle qui m’appelle le fou.
D’ailleurs pourquoi ? Je ne suis pas fou ! Et je ne vois aucun roi !
Pour être fou du roi, il en faut un. De roi, le fou vient après.
Chacun sa place.

Trouvez en un !
Allez, allez !
Sans ça, il va falloir changer mon nom.
Et j’aimais bien Jude.

Oh… vous avez vu ? J’ai l’air triste. Regardez ! Je peux entrevoir ma mine déconfite dans l’un des miroirs.

C’est idiot ! Je m’appelle Jude, pas Fou !
Vous êtes étrange, avouez-le.
Et puis, c’est quoi cette manie de vouloir rebaptiser les gens sans les connaître ?
Et quand bien même vous me connaitriez, ça ne veux pas dire que je vous connais pour autant.
Et si je vous connaissais, c’est pas une raison pour vouloir changer mon nom.

C’est malin, on commence à peine la conversation que vous voulez déjà me changer. C’est contrariant.

Autant vous le dire, c’est un mauvais début de relation ! Un couple est fait de compromis mademoiselle « je change les noms » !
Si encore, il y avait un roi.

Et je ne suis pas fou.
Il n’y a pas de roi.

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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeJeu 1 Juil 2010 - 14:46

Il y a des tas de choses ici, comme c'est aimable, tant de cadeaux ! On va en faire profiter le petit bonhomme qui se plaint parce que je l'appelle fou du roi. Là, il est fou, est pas dans le bon sens ! Se plaindre d'être un fou du roi ! Honte à lui ! Être un fou du roi, c'est la plus belle chose qui puisse exister ! Il va falloir que je lui explique s'il continue comme ça.

Et d'abord, bien sur que je l'ai vu, quand je me retourne, je ne vois que lui qui se dandine partout ! Alors oui, petit, je t'ai vu ! T'inquiète pas pour ça ! Et après il ose me dire qu'il n'est pas un fou ? Il parle comme eux.

De toute façon, marcher dans les couloirs, c'est d'un commun !
Alors, votre tutoiement, vous pouvez vous le garder pour vous !


Je m'approche de lui et je sautille tout autours.

Je vous voie !
Je vous voie !
Je vouvoie !

Et non, monsieur, je ne rêve pas de jouer au gendarme ! Quelle bassesse que ceci ! Jouer aux gendarmes !


Je lève les bras de dépit, secoue la tête, désabusée, et retourne fouiller les habits.

Quand on est un fou du roi, ce que vous êtes, quoi que vous puissiez en dire, on ne joue pas aux gendarmes, on a bien mieux à faire que ça. Et puis, sans vouloir être méchante, vous feriez un mauvais gendarme.

Je trouve un pantalon bouffant vert, une tunique jaune et rouge. Ca fera l'affaire !

Tenez ! Et je lui jette le tout.

Sachez qu'un roi ne se montre pas aux gens du bas peuple comme moi. Et je vous suis très reconnaissante de prendre la peine de descendre de ses pieds pour venir me voir. Quel infime hommage vous me faites ! J'en suis ravie ! Pensez-vous que cela durera longtemps ? Le roi va un jour s'impatienter !
Allez allez, il faut vous habiller. Vous devez divertir le roi, pas l'ennuyer.

Avouez donc, c'est pour ça que vous êtes ici, et que vous dites qu'il n'y a pas de roi, parce que vous étiez un mauvais fou ! Et qu'il vous a renvoyé ! Honte à vous messire ! Honte honte honte !

D'ailleurs, votre prénom, je m'en moque. Un fou est un fou. Un fou avec un prénom est une personne supérieure, tant que son prénom reste un secret. Taisez-vous malheureux ! Taisez-vous donc ! Gardez votre prénom pour vous !
C'est un secret ! Votre plus beau secret !

Drapez-vous donc de votre dignité ! Haussez ce menton taquin ! Souriez bon sang ! Roi ou non, vous êtes son fou ! Comportez-vous donc comme tel !


Je le regarde, un grand sourire au visage, encore un peu étonnée de ce que je viens de lui dire. Mais enfin, il a tout d'un fou du roi ! Et un fou du roi, c'est quelque chose, quoi qu'il en dise.

Bon, vous m'excuserez, mais pendant que vous vous changez, moi, je dois me préparer.

Je m'assois devant les miroirs, bien concentrée, et prends des pots de maquillage de toutes couleurs.
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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeLun 26 Juil 2010 - 14:10

Blabla et bla, tout ça s’en est, du blabla. Non pas qu’il est ennuyeux, mais je m’y suis perdu en chemin, surtout devant les habits empilés. Pourquoi me changerai-je en bouffon ? C’est ainsi qu’elle me voit ? En fou du roi, le bouffon crétin du roi. C’est triste, je me voyais différemment.

Je n’ai pas la vocation d’amuser les rois. Car ils sont ce que vous chassez non ? Mlle l’insurgée…
AhAh, mise au grand jour, visage déjoué, j’appelle la sécurité ?

Vous le méritez.
Vous m’avez traité de fou du roi.

Répondez-moi… les rois sont aussi ceux qui ont fait ce pays, cette ville, Novlangue… Et vous dites aimer ces gens-là ? Vous voulez que je porte le costume de ceux qui s’agenouillent avec des facéties qui ne trompent personne ?

Vous m’avez blessé. Vous n’êtes pas gentille finalement. Je croyais trouver une charmante personne, j’y trouve une mesquine qui veut me déguiser.


J’ai l’air vexé ? Je le suis, un peu. J’ai envie de voir son visage avec un peu de tristesse ou autre chose. J’en fais trop… J’aurai le bonheur de la réconforter. Tant pis. Et puis…

J’appelle la sécurité…
Pique et pique et collé gramme…

Vous avez eu peur !
Je l’aurais pas fait. Vous auriez du le savoir. Je n’aime pas les rois et leurs servants.
Je m’acharne à vous le dire depuis… Quelle heure est-il ?
Nous allons manquer la fin du spectacle.
Ce serait dommage, c’est un bal acte.



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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeLun 9 Aoû 2010 - 21:31

Mes doigts se glissent dans mes cheveux, peigne des plus rudimentaire, les coiffent vers l'arrière, en une haute queue de cheval que j'attache avec un petit ruban bleu. Je fais un petit nœud, avec deux belles boucles. Ma main glisse le long de mes cheveux, glisse dans mon cou, s'envole et vient frôler les affaires posées sur la table devant moi. Hésitante, je ne sais lequel prendre, il y en a tellement, dont certains que je n'avais jamais vu, même à la Paillade.
Sa voix arrête ma main, qui vient se poser sur mes genoux. Mes yeux se baissent, je l'écoute, sans rien dire, sans le couper, un petit sourire triste aux lèvres. Un petit soupire s'échappe de mes lèvres, je regarde les petits pots, en prend un au hasard.

J'ai eu tord, et je vous demande de m'en excuser. Je n'aurais pas du vous juger ainsi, sans rien savoir de vous.
D'ailleurs, vous non plus, ne me jugez pas s'il-vous-plait.

Sachez, Jude...
Je prononce son prénom doucement, avec attention, comme si je n'étais pas sûre de bien faire. Que je ne chasse personne.
Quand au fou du roi, ce n'est pas une insulte, dans ma bouche en tout cas.


Mais je n'ai pas trop envie de lui expliquer pourquoi, ni ce que cela représente pour moi. Après tout, il n'est rien pour moi, et il sait déjà trop de chose. Comment a-t-il deviné ce que j'étais ? Ce n'est pourtant pas marqué sur mon front...
Ma façon de parler peut-être ? De m'habiller, de bouger ?
Je ne savais pas que nous étions à ce point différent des gens du dessus.

Comme vous l'avez si bien dit, je suis une Insurgée. Mes rois ne sont donc pas ceux que vous pensez, là où vous voulez me mener, les biens pensants du monde, qui roulent sur l'or et interdisent le plaisir.
Les miens, de rois, n'ont souvent pas un sous en poche, un sourire vrai, pleins de gentillesse et d'humanité. Ils n'ont pour royaume que les égouts, où un petit bout de trotoires, et ils sont près à le donner si un autre en a plus besoin. Ils ne sont pas toujours beaux, rarement bien habillé.
Mais au moins, eux, sont dignes d'être appelés des rois.


Je me tais, repose le petit pot sans en avoir rien fait.

Quel spectacle ?
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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeLun 20 Sep 2010 - 18:53

Je crois qu'il me fait peur. S'il n'est pas le Fou, qui est-il donc ?
Pourquoi m'a-t-il vu ? Pourquoi n'a-t-il pas simplement levé les yeux aux ciels, afin de regarder mes ballons grimper, encore et encore, vers cet infini ? Ou alors détourné le regard lorsque je suis entrée ici ?
Tout aurait alors été si simple, j'aurais pu faire de ce jour le jour si spécial que je voulais qu'il soit, j'aurais pu devenir une autre, sans frère, juste moi, seule. Mon jour à moi, bien particulier.

Que faire ?
Son spectacle... Et si c'était moi qui en tenait le rôle principal ? Il va peut-être m'emmener, comme il le dit, alerter les NOD, me faire devenir un mouton, ou pire encore... Est-ce que je supporterais ce que l'on risque de me faire ?

Je ne crois pas.
S'ils me mettent un implant, alors tout ce que j'aurais vécu jusqu'alors, la simple saveur des choses, les souvenirs de sa peau sous mes doigts, de ses lèvres, ou bien encore de la pluie, n'existera plus. Je ne serais plus qu'une petite chose terne, sans envie ni désir. Je ne saurais plus pleurer, mais pas rire non plus.

Non, vraiment, je ne crois pas que je pourrais.
Mais... Ai-je le choix ? Ou va-t-il m'en priver ?

Je me tourne vers lui, le fixe sans rien dire, triste, oh oui, si triste...
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Automate
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Gwenaël
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Ce serait bien... Vide
MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeVen 26 Nov 2010 - 16:41

Il ne répond pas, et moi, je n'ai plus le temps de l'attendre. D'ailleurs, pourquoi l'attendrais-je ? Je ne le connais même pas. Il n'est rien pour moi.
Et aujourd'hui est un jour spécial. Qu'il a failli gâcher.

Tous les même. A prendre comme ils le souhaitent sans s'intéresser aux gens qu'ils brisent. Vous ne m'aurez pas sale petit toutou du gouvernement. Jamais ! Continuez donc à vous moquer de moi avec vos pirouettes et vos promesses stupides. Je ne marche plus.

Adieu. Adieu !
Je m'en vais.

Je n'aime pas les chiens. Uniquement les loups. Le loup. Mais il est mort. Bel est bien mort, quoi qu'on en dise, quoi que l'on pense. Et c'est elle qui l'a tué. Parce qu'elle se croit, et qu'elle n'est pas. Grave erreur.

N'a-t-il pas dit :
Petite putain,
Tu m'as charmé
Tu t'es faufilée,
Tu m'as trompé.

Tes cheveux chatains
Aies voulu cramer.
Ton petit cul se dandinait
Alors je l'ai baratté
Par mes coups de bourrin bien placés...

Tes larmes ont coulé
Et mon orgeuil s'en est rassasié.

Va-t-en petite putain
Je ne veux plus voir tes seins...


Je la haie. Même si elle ne m'a rien faire, à part me le voler.

Loup y'es-tu ?
Que fais-tu ?

Je veux le loup !

Comment dois-je vous le dire ? Combien de temps devrais-je encore vous l'expliquer ?
JE LE VEUX LUI !
RIEN QUE LUI !

Où est-il ? Dites-le moi...

Adieu petit chien du gouvernement. J'aurais préféré que vous soyez un fou du roi, mais vous n'avez pas compris ce que cela représentait pour moi. C'est redondant. Répétitif. Tout ce que vous voudrez.

Révérence.
Pirouette.
Me voilà partie dans les couloirs.


Et ...




Vous savez quoi.... ?



...



Vous




Ne




Pourrez





Jamais








Me





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Jude
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MessageSujet: Re: Ce serait bien...   Ce serait bien... Icon_minitimeVen 26 Nov 2010 - 23:30

Pour cela, faudrait-il encore qu’elle soit partie. Mais dans le monde de Jude, les choses ne sont pas toujours ce qu’on croit, et les acteurs, aussi doués soient-ils, sont souvent dépaysés par le voyage dans le monde imaginaire de Jude, selon Jude, selon son esprit volatile et son esprit de rêves en rêves.

Elle croit courir dans le couloir, pourtant c’est sur un lit de fleurs et de petits cailloux de toutes les couleurs, qu’elle coure ? Non, elle ne courre pas, elle rêve dans le monde de Jude. Un pays où les pierres ne font pas mal aux pieds même s’ils sont nus, un pays où les fleurs ne froissent pas leurs pétales quand on les écrase. Si l’on croit courir, c’est un leurre de plus comme le lapin d’Alice et sa montre qui marque des heures absurdes.

Gwenael croit qu’on ne la rattrapera pas, pourtant, sa main n’est pas seule à remuer l’air du couloir, elle n’est pas accrochée à sa longue chevelure de nuit, et elle ne lèche pas le long mur du couloir pour y laisser une empreinte satinée.
Sa main, Jude lui tient. Simplement parce que ça n’a pas besoin de s’expliquer, et que tout ce que les gens croient, tout ce qu’ils s’imaginent et imaginent, n’est pas dans l’ordre judesque. Dans ce monde là, celui des enfants et des adultes trop petits pour devenir grands comme les grands, on fait les règles qu’on souhaite pour les défaire, quand on veut, au moment où on veut, et si elles sont idiotes, on les efface du registre, annoté « ne pas refaire ».

Dans sa main, Jude retient la fleur qui croyait s’en aller sans semer à la volée, une main de pétales, de toutes les couleurs, pour tous les gouts.
Il regarde celle qui s’imagine s’enfuir comme les voleurs sans élégance. Il sourit c’est dans l’ordre des choses, celles rangées dans un ordre satisfaisant. Il aurait pu lui promettre d’être toujours là, dans cet opéra pour lui parler des rêves et des nuits, les jours n’étant pas classifiés dans sa hiérarchie onirique. Il aurait pu lui promettre que c’est là, son domaine et là qu’elle le retrouverait si l’envie la prenait de s’envoler dans le pays des rêves, le pays des enfants qui naissent dans les choux et de ce grand oiseau pataud qui les emporte dans un panier d’osier.
Il aurait pu, mais il aurait menti, et Jude ne ment jamais, même s'il marche dans un rêve vérolé.

Il se contente d’un baisemain « pour de vrai », un de ceux qu’on prodigue avec classe, en courbant le corps sans bouger la main, sans poser les lèvres sur elle, mais en l’approchant sans la toucher.

Il lui dit dans son sourire qu’il vivra dans ses rêves pour toujours, qu’il lui suffira de s’endormir pour revenir sur un toit et jouer les équilibristes avec ce poète funambule un peu fou, un peu fêlé, un peu trop romantique pour jouer sur la cime des toits.
Et si elle n’est pas sotte, elle a compris que Jude ne ment vraiment jamais.
Il lui dit qu’un destin l’attend dans le vrai monde où tout est laid, sauf une chose, une jolie personne qui doit lui apprendre à grandir. Et ça, il ne peut le manquer sous aucun prétexte parce que vivre en vrai comme dans un rêve, il ne sait pas ce que c’est. Il lui parle du lapin qu’il faudra penser à nourrir la nuit pendant qu’elle rêvera. Ce serait dommage que sa montre tombe en panne de faim. Alice, ne s’en remettrait surement pas.
Et puis, il lui dit qu’il l’aime, pas comme celle qui bat dans son cœur, mais que c’est beau aussi comme il l’aime.

Pour finir, il pose ses lèvres sur les siennes, et puis disparaît dans l’air de l’opéra.