Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)
Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées... Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...Bienvenue dans notre Monde!
"NOOOOUKINEEETTE !!! Je deviens fou ! Elle est passer où? Putain de bestiole !"
Faisant les cent pas dans mon labo, donnant des coups à droite, à gauche, je faisait voler mes expérience en tout va. J'en avais rien à cirer, il fallait que je retrouve Noukinette chérie !
Je galopait dans le labo d'à côté, attrapant pas le col le premier scientifique que je trouvais, et le plaquait contre le mur. J'approchais alors subrepticement mes lèvres près de son oreilles, et lui murmurai ces mots :
"ELLLLE EST OUUUUUU !!!"
Une fois ses tympans explosés, je rapprochai ma bouche de son oreille (c'était marrant, il a vivement enfourner sa tête entre ses épaules, comme si il pouvait éviter que je ne recommence) et je lui arrachai le lobe avec les dents. Un rasade de sang gicla contre le mur, et sur la blouse de l'infortuné qui se mit a hurler à plein poumon. Je lâchai alors son col et me tournais vers l'armoire qui se trouvait à sa droite, démontai la porte d'un geste violant, et marquai un temps d'arrêt.
« Noukineette, t'étais là ! C'est pas bien de te cacher, mais je sais que ce n'est pas toi ! C'est pas ta faute, il est méchant le monsieur. Tu ne me quittera plus jamais ! »
Je choppai la peluche par une patte est commençai a revenir à mon lieu de travail dévasté.
« T'as vu ce que tu m'a obligé à faire, c'est pas bien, il va falloir que j'appelle la femme de ménage, et que je recommence tout depuis le début »
Mentaliste Le destin bat les cartes, nous jouons
Lester
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Sujet: Re: Au 4ème sous-sol Ven 29 Juil 2011 - 20:00
Foutue habitude que de marcher dans les couloirs du Temple, jusque dans les recoins de la clinique de la spiritualité. Lester avait derrière lui cent vingt-sept ans de conditionnement. Ressentir encore l'odeur âcre du renfermé, cette atmosphère oppressante qui mêlait équitablement la sueur des scientifiques et les relents de leurs expériences. C'était sans parler du fond sonore où les cris et les pleurs côtoyaient des bruits plus exotiques comme le grincement d'une scie sauteuse ou la voix d'une valkyrie de synthèse.
Bref, un joyeux bordel. C'était bien une des seules choses qui n'avait pas changé en cent ans chez les mentalistes...Outre le fait qu'on en trouve encore une bonne partie de siphonnés et de névrosés à des niveaux de gravité divers.
Lester entendit vaguement des gens gueuler. Étrangement, il s'agissait de blouses blanches, il le vit lorsqu'il se colla contre la porte vitrée et qu'il assista à... à quoi d'ailleurs ? Comment décrire le fait qu'un mentaliste arrache le lobe de l’oreille d'un de ses collègues ? C'était du collector, du jamais vu... Il devait y avoir des histoires de plants de marijuana illégaux dénoncés à l'inspecteur du travail, ou pire... Qui pouvait se vanter de savoir ce qui se cachait dans les faux-fonds des armoires de la clinique ? On devait régulièrement en trouver de bien belles !
Puis l'homme regagna son laboratoire. Lester l'observait depuis le couloir, suspicieux. Il remarqua qu'il traînait avec lui... une peluche. Un lapin pour être précis. L'homme ne ressemblait pas à un scientifique. En fait, expliquer à quoi il ressemblait tenait du miracle. Lester resta pantois devant « la chose ». Puis finalement, sa curiosité étant piquée au vif, il le suivit. Par crainte, il ne daigna s'arrêter qu'à la porte, à la frontière du territoire de l'homme qui murmurait d'étranges choses à l'oreille de sa peluche de ses lèvres maquillées, déformées par un rictus.
Lester sentit une nausée le prendre, et il tapa maladroitement contre l'encadrement de la porte. Partir, vite, avant que le cinglé le harponne et décide de lui couper autre chose. À moins que...
Non, trop tard, il l'avait vu... - Heu, je fais que passer... bégaya Lester.
Dr.Crawls
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Sujet: Re: Au 4ème sous-sol Sam 30 Juil 2011 - 11:33
Un bruit fin me parvint aux oreilles. Celui d'un froissement de tissus. Un rictus sur mon visage se dessina, je me retournai violemment vers l'inconnu, la veine de la science en ébulition au milieu du front !
« Vous ne faites pas que passer … Vous tombez bien en fait »
Ces mots sortir de ma bouche sans que le jeune garçon fraichement apparut puisse dire ou faire quoi que ce sois, le sang de mon collège, coulant sur la commissure de mes lèvres étant propulsé sur la peau de ce dernier. Je me dirigeai tel un tank vers la porte de mon labo, mes talons frappant bruyament le sol. Je le harponnai au poignet avec mes « migaleuses » mains et le traina jusqu'au labo d'à côté, où mon collège avait réussi à calmer son hémorragie.
« Voilà, vous avez vu ce qu'il a fait ! Faut tout ranger ! Le vilaaaaaain ! »
Je relevai Noukinette qui n'avait pas quitter ma main libre, et je la collai alors contre le visage du nouveau venu
« Ca, c'est Noukinette ! Et si tu t'avises de me la piquer … Je te laisse admirer le résultat »
Je fit marche arrière, toujours le poignet du jeune homme dans ma main, et revint vers mon labo.
« Ben, faudra nettoyer tout ça ! »
Je le re-re-trainai vers l'autre blouse blanche.
« Et puis faudra faire quelque chose pour lui aussi ! »
Enfin je lui lâchai la main, et retournai à mes besognes, Noukinette à mes côtés.
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Lester
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Sujet: Re: Au 4ème sous-sol Sam 30 Juil 2011 - 20:09
Et Lester se fit harponner par le fou, comme il l’avait prévu. Encore la faute à son mauvais karma, surtout que le type avait les mains baladeuses. Possible qu’il ne soit pas trop laid si on lui enlevait son maquillage à la Dr. Jekyll, mais Lester n’avait pas envie de s’attarder. Pour une fois qu’il avait retrouvé son instinct de survie, autant en profiter…
Le névrosé du quatrième sous-sol lui présenta son collègue, si l’on pouvait le dire ainsi. Lester salua d’un sourire timide (voire débile) l’homme. Sa face devait à elle seule exprimer assez pour que le scientifique face à lui comprenne qu’il n’était qu’une malheureuse victime de plus prise dans l’engrenage de ce bulldozer.
Il fallait ranger. Ca, Lester l'avait compris. Bon, ben… - Ok Mais quel con ! Pourquoi il avait dit ça ?! Encore un coup à ce que l’autre l’utilise comme serpillière…
Et voilà qu’il lui colla à la face son tas de chiffon. Ça aussi ça mériterait d’être lavé. Lester ne voulait pas savoir quelles souches bactériologiques et bestioles squattaient le pelage de… Noukinette ? Ah bon, cette chose hideuse possédait un prénom ?! Lester, en temps que cobaye d’expérience, en avait un lui aussi, mais pas de nom famille. Si même les peluches se mettaient à son niveau… Mais où allait le monde ?! Aberrant !
- Ok Putain, vraiment obligé de répondre toujours la même chose comme un demeuré ? L’autre névrosé allait croire qu’il faisait parti des siens, et après, par quel moyen Lester pourrait-il s’en défaire ? Il doutait en ses compétences en lutte gréco-romaine, tricotage ou gardiennage de peluche.
Lester fut à nouveau traîné jusqu’au laboratoire de Jekyll, puis finalement il eut droit à une seconde couche (au cas où la première aurait pas suffit). Un maniaque ce type, très certainement. Et voilà qu’il se faisait encore promener chez le voisin. A quand la fin de ces allers et retours ?
Lester commençait sérieusement à fulminer, lui si zen en temps normal. Il n’était pas un chien ! Finalement, il trouva la courage qui lui manquait lorsque, par chance, Jekyll prouva qu’il était bien humain en prenant une pause pour respirer. Une telle occasion ne se représenterait sûrement pas : - Écoute mec, c’est pas qu’je t’aime pas mais… heu… C’est-à-dire que je suis pas médecin. Pas M.E.D.E.C.I.N, ni femme de chambre, alors j’aimerais qu’on me laisse tranquille. Sourire le plus aimable possible sur sa face du petit mentaliste pitoyable. - Promis, je dirais rien pour la marijuana que tu caches dans… enfin dans ton truc quoi. Maintenant je te laisse ranger d’accord ? Mauvais plan, Lester savait qu’il aurait dû fermer sa grande gueule. L’autre avait maintenant un prétexte pour le tabasser. Mieux valait lui faire oublier sa dernière réplique, et vite ! - Bon, d’accord. Regarde, là, je prends l’éprouvette, et je la range dans le tiroir… Okay. Tu me bouffes pas, compris ?
Inutile de préciser que Lester n’était pas ce qu’il y avait de plus sobre non plus en ce triste jour.
Sujet: Au 4ème sous-sol 
Ven 29 Juil 2011 - 9:40
