Dop' party

Sujet: Re: Dop' party Ven 10 Oct 2014 - 17:30

Je me sens déjà comme une merde, mais ça suffit pas, ça suffit jamais, faut qu’elle rameute sa viande dans ma ligne de mire et me colle des coups de lattes, une gifle ? Ouille… je vais pas m’en remettre et crever cash. Ci-git le Mad Hatter, tué par une religieuse nue. Ça va faire marrer dans les bars.
Je cafte pas, j’encaisse. C’est mérité, un châtiment divin pour avoir commis un péché capiteux. Je lui ai roulé une pelle.
Putain, j’ai même pas envie de bouger, j’ai le petit doigt crampé sur la moquette. Gaffe a pas l’écraser sous ton petit pied fragile.
Je bouge pas, je réagis pas même quand elle trébuche et tombe sur ma carcasse. Je suis figé les bras ballants, le regard dans le vide qui regarde même pas celle qui enrage. A quoi ça servirait, ça changera pas ma vie, je l’ai même pas tripoté.

J’en ai rien à foutre, rien à cirer, tout ça c’est de la merde. Elle me le fait bien sentir. La prochaine fois que l’envie d’embrasser quelqu’un me prend, j’irai faire un tour aux chiottes tirer la chasse d’eau.
Le seul truc qui reste coincé dans ma cervelle c’est qu’est-ce qui m’a pris ?
Je cherche même pas l’amour, rien, même pas une once de réconfort. Ça fait longtemps que j’ai compris que tout ça n’existe plus. C’est pas fait pour moi. Je suis mort. Un mort vivant qui erre et frappe et tue sur commande. Personne n’aime ça. Personne n’aime une enflure de ma carrure. Pourtant…
J’y ai cru… l’ombre d’un putain d’instant, j’y ai cru. Que c’était encore possible, que je pourrai vibrer encore une fois, ressentir c’est qu’ils ressentent, les gens normaux pour peu qu’il en existe dans ce putain de monde.

Fait chier…

Qu’est-ce qu’elle fout maintenant ?
Tu vas te casser un ongle chérie…
Mais putain elle va se vautrer par la fenêtre !
Oh c’est pas un jeu ! C’est pas du sucre la fenêtre, pas comme les films, merde !

Mais arrête !!

Putain…

Je me jette à ses pieds… façon de parler, je me mets pas à genoux, jamais. Mais je la choppe entre mes bras, et je la retiens y extremis par la taille. Moins une. Elle délire à fond…
Elle va encore me gifler et mettre ma pauvre vie en péril ? Parce qu’on fait un corps à corps au-dessus du vide, en travers du rebord. Mon corps entier épouse le sien. Ça mérite une punition, un putain de coup de boule dans les gencives ? Vas-y chérie fais-moi mal.
Rien à foutre, je lâche pas, je laisse rien tomber si je l’ai pas décidé. Mais, je pourrai finir par décider si elle arrête pas de me casser les couilles.

J’ai envie de vomir. Tu peux arrêter la danse du ventre ?
T’es complétement à la masse ? Tu veux faire quoi là ? Un saut en bas ? Et puis après ? T'es barrée, putain...
T’as pas compris, c’est fini après, y a plus rien, que dalle juste une flaque de sang et des boyaux sur le bitume. C’est ça que tu veux ?

Elle m’énerve… je la retourne comme une crêpe et la chope sous les aisselles. Elle pèse le poids d’une plume. Et je tends les bras. Son corps s’envole dans le vide suspendu au bout de mes bras. C’est ce qu’elle a dû ressentir. Mais j’ai rien lâché, elle bascule à moitié dans le vide, les jambes agrippées autour de mes hanches, le dos fasse au vide, à la rue, et en bas, le monde qui grouille comme des asticots sur une plaie.

C’est ça que tu veux ?
Je peux.

Sujet: Re: Dop' party Ven 10 Oct 2014 - 23:13

Je bascule... j'oscille...
Et soudain ses bras qui me retiennent, qui m'empêchent de tomber là tout en bas.
Je souris.. c'est drôle? Je ne sais pas, je m'égare un peu, je crois qu'en fait c'est grave, pas drôle.
Mais je m'en fiche, je ne sens même pas son corps contre le mien, je crois que je pourrais m'envoler, comme un oiseau, comme une de ces foutues bestioles qui parfois se grillent au plafond du Dôme...
Sauf que moi, c'est ma cervelle qui va se griller...

L'air me fait du bien et m'aide à retrouver mes esprits. Bordel, je crois que j'ai le vertige là. J'analyse ses paroles, je ne crois pas vouloir vraiment chuter de 50 mètres de haut et redécorer le bitume... partir sans douleur, c'est ça que je veux...
Je bouge un peu à cause du vertige, mais il a pas l'air d'aimer et me retourne d'un coup, me propulsant dans le vide...

Aie ma tête, c'est quoi ce son strident? Je ferme la bouche au moment où je comprend que c'est mon propre hurlement qui résonne dans mon crâne.

Stoop, stooop! Non!

Mes jambes cherchent à s'agripper à lui dans un réflexe de survie, tant pis pour la position plus que douteuse et blasphématoire. Au point où j'en suis, je passerais la prochaine semaine à expier mes fautes sur les dalles du Temple...

Je souffle comme une bête pour me calmer et éviter de gigoter dans le vide, le moindre faux mouvement de sa part serait fatal... La dope est loin, je ne sais pas si elle est vraiment partie, mais je me sens presque normale... enfin presque.
Et puis, je me force à parler un peu mieux, à renouer le dialogue avant qu'il ne soit trop tard. Finis les insultes, on va recommencer de zéro tu veux bien? J'articule avec soin, pour bien me faire comprendre, je sais que les gens ont parfois du mal avec ça. C'est pas facile, là au dessus du vide.

Melian être désolée, pas vouloir donner des ennuis. Juste envie de retourner au Temple. Faire erreur avec les cachets, pas une bonne expérience. Mais maintenant Melian mieux comprendre pourquoi toi en avoir besoin... eux aider à être mieux.

J'ai la tête qui tourne, et mes bras me tirent à force d'être balancés dans le vide.

Rien dire à ceux du Temple, même si être interdit. Beaucoup de choses à oublier. Et puis...quelque chose en plus... Toi voir... tout. Alors quelque chose maintenant, parce que personne encore jamais voir, avant toi..

Tout est là, j'ai rarement été aussi loquace. Je sais même pas pourquoi je dis tout ça, on a frôlé la catastrophe et je veux éviter le pire, juste dissiper les malentendus.

Sujet: Re: Dop' party Sam 11 Oct 2014 - 9:53

Aider à être mieux… ça veut dire qu’on n’est pas bien, et qu’on va mieux. Jamais bien, juste mieux.
Tu comprends ?

Oui, tu comprends maintenant.

"Jamais voir, avant toi…"

Elle parle de… oh. C’est dommage de priver le monde de tout ça.
Je replie les bras, elle sort du vide plaquée contre mon torse.

T’es vachement bien foutu.

Juste comme ça, une phrase qu’on dit pour rassurer, vraie. Maladroite et vraie. Je fais pas dans le flambie, la dentelle je la connais que sur les vieux meubles.
Je fais un pas en arrière, son corps suit. Un nouveau corps à corps, ou contre corps, mais cette fois loin du vide, les pieds sur la moquette râpée. L’un contre l’autre enlacé par mes bras, mes mains posées sur elle.

J’ai pas envie de bouger. C’est la première fois depuis des lustres que je touche un corps, la peau nue, douce, tellement fragile sous mes mains. J’ai un peu honte. Il doit y avoir du sang sous mes ongles…. Peut-être un peu de chair arrachée qui s’est fourrée là… je sais pas, je suis plutôt sanglant comme garçon, je sais pas, je sais plus… je me suis lavé les mains ? Les ongles… et sous la peau, depuis quand ? Je sais pas, je sais plus, je sais rien.

Je décolle les mains de sa peau fragile, trop blanche trop propre pour elles. J’ose pas toucher, pas salir, pas tacher avec tout le sang qu’il y a sur elles. Mes mains qui tremblent. Y en a partout, c’est dégueulasse… je garde les mains en l’air comme une marionnette sans vie. Je ferme les yeux le front appuyé sur son épaule. J’ai mal aux yeux, mal aux larmes, au ventre et sous les ongles.
Je la respire. Elle sent bon, c’est comme une maman, mais pas pareil.
Je pleure, je lâche des sanglots qui vont salir sa peau, je suis tellement sale. J’ai beau frotter sous la peau, ça reste là, ça reste coincé, accroché, empêtré. Je voudrais découper au cutter tout ce qui est sale sous ma peau, tout ce qui est sale sous mes ongles, arracher la chair de la chair et pouvoir dormir enfin.

Sujet: Re: Dop' party Dim 12 Oct 2014 - 10:43

J'ai à peine le temps d'être soulagée quand il me repose enfin au sol que je me retrouve plaquée contre lui. Et sa phrase... Il veut dire... ça?!
Je rougis, heureusement il voit pas je crois, et puis zut je m'en fiche. Faut que je rétablisse la vérité, ce que je voulais lui faire comprendre.

Corps pas important, juste élément fonctionnel pour survivre. Mais toi voir dedans, dans âme...

En me taisant, je prends conscience de mon corps figé contre le sien. C'est automatique, je ne peux pas être bien, pas être à l'aise comme ça, avec lui contre moi. Je suis tendue et contractée, immobile, gênée, impuissante. Et toujours nue bordel!
Je m'apprête à essayer de le repousser sans violence quand de lui-même il relâche son étreinte. Sauf que... sauf que ses mains tremblent.

Je fronce les sourcils, qu'est-ce qui se passe? Le voilà qui se met à pleurer, sa tête tombe contre mon épaule. Mais... mais je fais quoi moi? Je suis censée faire quoi dans ces cas-là?

Devoir.. rentrer, devoir repartir au...

Non ma pauvre fille tu peux pas faire ça. Au Temple aussi je les accueille les gens qui pleurent parce qu'ils savent plus où ils en sont avec la Loi. Et je les remets dans le droit chemin. Enfin, j'essaie du moins.
Je dois essayer quelque chose...
Lui dire que placer sa confiance en la Loi résoudra tous ses problèmes? Non, ça enlèvera pas ce qu'il a vécu..
Lui dire que parfois, souffrir est nécessaire au bon maintien de la Loi? Pff, des âneries je lui dirais que dalle!

Je ne sais plus trop en quoi je crois, la Loi ne m'est d'aucune utilité ici...
Mais faut que je fasse quelque chose là. Je peux pas rester comme ça les bras ballants.
Une main hésitante part vers son dos, histoire de le soutenir un peu, faudrait pas qu'il s'effondre en m'entraînant avec lui.
Quand à mon autre main, j'en fais quoi?
Je la lève doucement, je sais pas où la mettre...
C'est quand je sens ses larmes qui coulent sur ma peau que je sais enfin. Ma main vient se nicher tout doucement à l'arrière de sa tête, vers la base de la nuque. Je passe maladroitement la main dessus et dans ses cheveux, comme... je sais pas.

Chuuuut... là... ça va aller mieux... bientôt... aller mieux... et peut-être.... un jour.... aller bien...

Je murmure des conneries. Je ne sais pas si j'y crois encore, je veux fort pourtant, croire que tout ira bien, très vite. Tout ça me bouleverse, et une larme finit par rejoindre les siennes sur ma peau.

Sujet: Re: Dop' party Mer 15 Oct 2014 - 15:00

Elle a l’air de se calmer, l’effet de la dope sans doute, et je me dis qu’on a l’air super fins tous les deux à chialer comme des gosses.
C’est tellement pathétique que je vais me mettre à pleurer sur mon sort.
Autant se fourrer une lame entre les cotes.

Je me ressaisie avant de me changer en bonbon à la fraise. Je me décolle d’elle et lui montre ses fringues qui jonchent sur le sol.
C’est pas très élégant, alors je vais les ramasser ses fringues et je lui fourre entre les mains, pour la pousser ensuite dans la salle de bain.
Je referme la porte avec l’élégance d’un sale con.

Et je me laisse tomber comme un putain de cadavre sur le lit, les jambes croisés, les bras derrière la tête comme cousin de fortune.
Dehors, il fait nuit, on distingue les bruits de la rue, toute la vie qui grouille malgré l’étau dans lequel on vit. Faut croire qu’on est gros tas de naze d’accepter de vivre comme des moutons.
C’est dans ces moments-là que j’ai des envies de meurtres…
Dans ces moments-là que je sens la colère monter en moi et prendre d’assaut chaque veine de mon visage, et le cœur battre dedans comme un putain de tintamarre horripilant.

Et puis la rage qui suit subrepticement au début, et puis, je contrôle plus rien… c’est là que j’explose, là que je casse tout, là que je détruits tout ce qui se trouve autour de moi ou sur mon passage.
Parfois, je hurle comme une bête, une putain de saloperie fait sur mesure pour détruire tout ce qui ressemble de près ou de loin à ces rats d’insurgés. Tout ce qui est assimilé à des rats. Tout ce que j’assimile à des rats.

Et un rat, il y en a un dans la salle de bain…

Sujet: Re: Dop' party Mer 15 Oct 2014 - 19:55

D'un coup il me repousse. J'ai un peu de mal à réaliser, il est si changeant dans ses humeurs et dans son comportement...
En même temps, il s'est passé tellement de choses ces dernières heures, il est temps que nous revenions tout deux à la réalité.

Et là réalité, la vraie, la plus flagrante, c'est que je suis à poil depuis plusieurs heures! Ça va vraiment pas ça, je suis Mentaliste merde, la crème de la société. C'est moi qui doit guider et faire comprendre que la chair et ses promesses sont vaines, et me voilà à déballer mes atours et à me pavaner dans la chambre...
Beurk, je me fais honte là...

Je prends mes vêtements encore plus vite qu'il ne me les donne et file dans la salle de bain sans demander mon reste.
Devant la glace, je contemple l'étendue des dégâts... j'ai vraiment une sale tête ce soir.. la journée a été rude aussi. Machinalement, je frôle du bout des doigts les cicatrices sur mes épaules et mes bras. Je soupire. Il est temps de m'en aller, je devrais pouvoir m'en sortir seule maintenant, faut juste que je sache de quel coté repartir.

J'empoigne mes habits et soupire. Ma robe est définitivement trop trempée, forcément, restée en boule comme ça au sol... J'enfile avec une grimace les sous-vêtements encore un peu humides, et finalement met simplement ma tunique de mentaliste par dessus. J'esquisse une autre grimace. Il fais noir dehors, personne ne verras rien, je marcherais vite.

J'ouvre doucement la porte qui donne sur la chambre, me demandant de quel humeur il sera maintenant. J'en ai assez pour ce soir des questions et des surprises, je n'ai plus qu'une seule envie, rentrer.
Il est sur le lit, semble pensif.
Je m'approche doucement, en veillant à claquer un peu la porte de la salle de bain pour qu'il me remarque.

Melian devoir rentrer au Temple. Toi pouvoir dire par où aller? Longer les docks ou aller vers secteur industriel?

Sujet: Re: Dop' party Mer 15 Oct 2014 - 23:58

Je reste sur le lit, sans un mot, sans un seul mouvement.
Si je bouge j’explose, c’est comme ça que ça marche, et elle en sait trop sur moi, j’ai pleuré sur son épaule comme un putain de gosse sans rien dans le froc.
Personne ne m’a jamais vu aussi… minable.
Une grosse merde mise à nu, ça va donner quoi dans les quartiers tendances de cette ville modèle ? Une saloperie de NOD dopé jusqu’au fond des os. Magnifique.

Je sais plus ce que je dois faire, tout s’embrouille…. Tout devient noir et confus, un putain de vrac, un bordel qui me donne mal au crane.
La mission… oui Chef !
Repérer, trouver la cible, éliminer la cible.
Oui Chef !
Je suis un soldat, le meilleur, l’élite, le Mad Hatter. J’obéis.
Elle est la cible.
Oui, Chef !

C’est dans l’ordre des choses, éliminer ce qui met la mission en danger. Je suis la mission. Elle n’en fait pas partie. La noyer dans la baignoire… pas le choix.
Pas le choix…

La porte s’ouvre… elle sort de la salle de bain, fragile sans défense devant… la putain de merde que je suis.
Eliminer…
Oui, Chef !
La cible…
Oui Chef !
Tout s’embrouille encore, je revois son regard, ses peurs, la douceur de sa peau, celle de ses yeux, et encore son regard… ce que j’ai vu dans son esprit… ce qu’ils lui ont fait….
On est pareil…
Eliminer la cible…
Oui, Chef !
La même souffrance… sa parole déformée… son accent… ses cicatrices sur son corps…
Eliminer…
Non…
Non, Chef !

Pas elle. Elle n’est pas la cible, ni ma mission, ni un danger.

Je me lève et l’attrape par la main, brutalement, maladroit. J’embrasse la paume de sa main, nerveux, le cœur qui bat trop fort. Je ferme les yeux avant de la pousser dehors, sur le palier, avec ces mots dans la bouche : « pars, va-t’en ! » Des mots que je crie pour qu’elle parte loin et vite, qu’elle coure qu’elle me fuit avant que le soldat ne reprenne le dessus et la brise entre ses doigts d’assassin.
Oui, Chef !

Pars…

Je referme la porte.

Sujet: Re: Dop' party Jeu 16 Oct 2014 - 22:09

Je m'arrête brusquement avant d'arriver jusqu'à lui. Quelque chose dans ses yeux me disent de ne pas m'approcher plus. Quelque chose qui devrait me faire peur, mais qui n'y arrive pas totalement.
Désormais, il y a moins de peur, mais plus d'incompréhension, plus de tristesse aussi.

Il bondit soudain sur ses jambes et mon coeur fait un bond aussi. Mais je reste, je ne recule pas. Il ne va pas me faire de mal, il ne va pas...
Ses gestes sont brusques mais je me laisse faire.
Ma main dans la sienne.
Ses lèvres dans le creux de ma main.
Tant de promesses non formulées...

Et le retour à la réalité, cette chambre dont je suis brutalement expulsée. Déséquilibrée, je manque de me vautrer sur la moquette du couloir.
Sa voix, son cri. Un avertissement, une lutte contre lui-même.
Une lutte qu'il doit mener seul.
Et je me retrouve seule...

Je me retourne alors qu'il referme.
Un dernier mot, comme une supplique.
Et une nouvelle fois une porte entre nous.

J'avance doucement contre elle, le front posé contre la surface dure.
Une main caresse avec douceur la texture lisse.
Un long soupir, et je pars sans me retourner.

Je pars pour ne pas te tenter, pour que tu ne me fasse pas de mal contre ton gré...
Je ne sais même pas ton nom...
Et j'ai déjà envie de te revoir...

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