apres ceci


J'entraine melian dans différentes allées, glissant son poignet sur mon avant bras ma main sur la sienne.

"Melian? avez vous déjà participé aux explorations de votre pouvoir? puis je vous montrer comment le développé au mieux?"

Ma voie se pose comme sur une mélodie a la serpent du livre de la jungle. On arrive a une porte d'accès. je dépose ma main sur une base transparent qui va lire mes empreinte de main. Une lumière verte la capte. La porte s'ouvre

" vous voyez... ici...c'est là ou on apprend a mieux nous maitriser a apprendre, a connaitre notre pouvoir et surtout le contrôler parfaitement. Je dois faire un entrainement, mon pouvoir est tres compliqué a dominer si je ne m'entraine pas... je pourrai blesser ou bien me blesser moi meme

je prend la quatrieme porte a gauche. Je la guide dans un coin. c'est une piece toute blanche avec un sasse d'entré, une vitre separe la piece en deux. Je touche l'ecran tactile d'un efleurement et d'une voie simple mais autoritaire :

" cobaye D27 si vous plait"

Je fixe melian un moment, sentant qu'elle est un peu inquiete mais aussi curieuse

" n'ayez pas peur de ce que vous allez voir, je me contrôle parfaitement et elle ne subira aucun domage physique"

je retire ma veste que je pose soigneusement sur le dossier de la chaise

" je veux qu'a aucun moment vous quittiez ma main, surtout pas, vous serez touché sinon directement, compris Melian? "

Deux homme de blanc vêtu apporte une femme un peu bizarre, mal coiffé. Elle prend place sur une chaise ou on l'attache mains et jambe. cette femme a le regard dans le vide, comme vide a l'interieur . je retire mes gants et lui tend une main tendu.

" prête? rester avec moi ok?"

Je le suis, il a une forte poigne et m’entraîne fermement avec lui. Pas moyen d'y échapper, je n'essaie même pas.. Et puis, il a un peu éveillé ma curiosité. Les entraînements de l'Ordre tout de même, ce n'est pas rien. Tant de secrets tournent autour de cette élite, pour une fois que j'ai un passe-droit grâce à mon confrère, autant en profiter pour découvrir..
Je m'efforce de lui répondre au mieux

Melian jamais vraiment travailler son pouvoir. Lui être assez... capricieux...

Un dédale de couloirs et de salles.. un vrai labyrinthe bien protégé par accès digital.
Nous débarquons dans une salle toute blanche...je frissonne, je n'ai jamais aimé le blanc.
J'observe, aussi curieuse qu'inquiète, cette salle séparée en deux par une vitre, Velios qui se déleste progressivement de sa veste et de ses gants...

J'essaie de retenir tout ce qu'il dit et d'analyser. S'entraîner en permanence à contrôler son pouvoir, sinon il y a danger pour tout le monde... Est-ce que si je m'entraîne, il cesserait de se manifester sans que je déclenche volontairement?
J’acquiesce à ses explications, juste observer sans paniquer et ne pas lâcher sa main, cela doit être possible non?

C'est à ce moment qu'arrivent deux hommes en blanc qui amènent une femme, mais ce n'est déjà plus vraiment une femme, on dirait plutôt une enveloppe vide... On l'attache..
Nouveau frisson plus violent. Ces gens en blancs.. des enveloppes vides... j'en ai déjà vu... je crois.
Mes souvenirs s'occultent déjà, et après avoir été ravivés par la dope lors de ma rencontre avec le NOD fou, ils se sont enfouis à nouveau dans le brouillard de ma jeunesse.
Seule une impression désagréable et légèrement angoissante me taraude pour le moment.

Je fixe Velios qui m'interroge du regard et je hoche la tête en prenant sa main que je serre un peu.
Je suis curieuse, je peux vaincre ma peur.

Melian prête.

Je reste le bras tendu en prenant sa main. Je peux sentir sa peur, ses angoisses, elle irradie de tout cela. Elle me captive je suis sure qu'elle se sous estime de trop. La nature de la pas offert ce pouvoir sans raison? Elle est forte mais ne le sais pas encore. je viens plaqué mon torse dans son dos. nos mains arrivent sur  son ventre.

" ne lâchez pas ma main... surtout pas... là... dans cette position je vous protège de moi..."

Je regarde cette femme qui a les yeux dans le vide. Je la connais que trop bien. Je connais ses peurs profondes et ses rêves oubliés.
Je pose mon autre main sur la capuche de Melian doucement pour pouvoir lui chuchoter a l'oreille doucement.

" D27, ou plutôt Yslae, était une femme du dôme, pucé orthodoxes, elle a voulu ce faire envelé celle ci par un novice, un pseudo médecin insurgé ou un truc comme cela. son cerveau a grillé, y a du avoir une surchauffe....."

J'ai un regard un peu tendre pour elle. J'ai tellement exploité cette enveloppe que j'ai presque de la compassion pour elle. Je pousse Melian pour passer de l'autre coté et tout en la guidant. Ma joue contre sa tête

" Melian tout ce que tu va voir n'est pas réel, ne prend pas peur, ne dit rien... observe la capacité du cerveau humain, on va voyager dans le bon comme le mauvais. si tu as peur serre ma main fort mais pas un mot, compris!"

nous voilà face à Yslae, qui nous remarque même pas....

Encore plus de contact quand il vient dans mon dos et se colle à moi. Je n'aime pas ça, je me raidis instinctivement, bref, je ne suis pas à mon aise.
Mais ma curiosité m'empêche de réagir à cette intrusion de mon espace de sécurité, et je supporte tant bien que mal. Après le NOD, ça va devenir une habitude...

Son bras me tiens fermement autour de ma taille, et nous avançons ainsi jusque dans la pièce d'à coté face à la femme vide. Mes yeux croisent les siens mais c'est comme si je regardais un objet, même un animal, ça a plus de conscience que ça!
J'écoute son histoire que le mentaliste me conte. Un destin tragique, une destinée qu'elle cherchait à changer pour au final se retrouver dans un rôle encore pire... Depuis combien de temps était-elle là, et dans cet état?

Je suis tellement concentrée qu'au final j'en oublie le contact désagréable, même sa bouche près de mon oreille ou sa joue contre moi ne me font pas réagir plus que ça.
J'essaie de comprendre, de me préparer à ce qui ne va pas manquer d'arriver.
Pas réel? parle-t-il d'une illusion, un voyage dans un rêve?
Les capacités du cerveau... tout cela reste un peu vague pour moi.

Je respire un bon coup, comme pour rejeter l'angoisse. Une pression sur sa main et un léger hochement de tête pour lui faire sentir que j'ai compris.
Je me concentre, je crois que ça va commencer...mais je ne sais pas trop quoi...
Je me calme, je me détend, j'essaie de relâcher mon corps. J'attend.
D'abord, je crois qu'il ne se passe rien... Attend-il quelque chose?

Et puis une étrange sensation, comme un chamboulement dans l'estomac, un léger vertige.
Je ferme les yeux, serre les dents...
Et un frisson dans mon dos, comme une décharge électrique..
Je rouvre les yeux, mon coeur tambourinant d'un coup dans ma poitrine.
Quelque chose de changé, le décor n'est plus le même...
La pièce blanche à disparue...remplacé par un brouillard dense qui se dissipe peu à peu, laissant place à tout autre chose...

Je sens se corps se tordre a mon contact brutal pourtant je suis doux, enfin je pense. je tend ma main vers Yslae. Une main bien ouvert dans ma paume. Je la tourne vers le haut. Melian et moi sont projeté dans le brouillard. Je balaye ma main pour le dissipé un peu.

C'est comme si nos âmes étaient projeté de notre corps. On flotte main dans la main. Tout çà n'es pas réel. Je soupire doucement . Un chuchotement. Presque une voie loin...

"chut... Melian détend toi stp"

Je fronce mes yeux qui change un peu de couleurs. noir. très noir.

" voilà on arrive... c'est pas réel, rien est vrai "

La pièce deviens encore plus sombre, une pièce humide et sombre. Une chambre ou elle dort. Un simple lit de métal, une couverture sale sur elle. si paisible.

Mais soudain des bruits étranges, viens de l'ombre de la pièce. Elle se redresse rapidement dans son lit. Elles sont là. Ses peurs. Elle se poste assise dans son lit. Le regard inquiétant. les pupilles dilaté. Rabattant ses bras autour de ses genoux, tirant sur la couverture défraichi pour ce protéger. Mais elles sont là. dans l'ombre. La guettant. Ses peurs s'approches. Des milliers d'araignées foncent sur elle. Grimpant sur la couverture à moitié tombé. Remontant sur ses jambes. elle se débat. Elle hurle, s'arrache les cheveux. Les araignées entre sous peau. dedans. On vois ses avant bras qui fourmillant sous son dermes. L'invasion continue, entre par chaque orifice de son corps. Narines. bouches. oreille. le spectacle est une horreur.

Je tiens Melian contre moi. Je sens son souffle. Sa panique devant cette horreur. Je ferme mon point doucement et nous voila toujours dans cette pièce sombre. Mais dans nos corps. regardant cette femme se battre avec sa phobie. Si réel.

" toujours là ?"

Je vole, je flotte avec lui dans cette pièce noire, intemporelle. C'est une sensation étrange, comme si j'étais à la fois plus présente et plus absente en même temps. Comme si je pouvais tout voir, tout sentir d'un simple coup d'oeil, avec à la fois une vision globale et des gros plan..
Une perception accrue.

Un léger sourire d'abord, car cette étrange perception me rend plus puissante, plus forte. La voix de Velios me guide, me rappelle que tout est faux, me rassure.
J'observe calmement encore, cette femme qui dors, cette pièce insalubre..

Et soudain j'entends, comme elle.
Je vois les créatures sortirent de l'ombre, grouiller de partout, grimper sur le lit, sur elle.
Je vois tout, comme elle.
Je sens presque les pattes de ces bestioles frôler sa peau, frissons sur frissons qui assaillent la mienne..
Je les sens presque sur moi, comme elle.

La tension monte, les battements de mon coeur résonnent à mes oreilles.
Mon souffle s'accélère, saccadé, et je ne peux pas retenir un petit gémissement d'angoisse qui s'échappe de ma bouche..
Je serre sa main à en avoir mal, durant ce qui me semble une éternité tandis que les bestioles s'infiltrent désormais dans tout son être en ce qui semble une écœurante apothéose.

Soudain la vision s'arrête et je me retrouve bien en moi, à regarder cette pauvre femme se débattre toute seule.
Comme moi.

Je me retrouve pantelante, le ventre en vrac et dans sa main la mienne tremble.
Contre lui, contre son corps, c'est aussi tout mon être qui est prêt à défaillir...
Et pourtant, je fais tout pour tenir, pour me calmer et me ressaisir. Je puise loin en moi pour seulement essayer...

Je sens qu'elle va lâcher. Son corps tremble, sa main se sert dans la mienne. Je suis sans doute aller trop loin pour elle. Ma main toujours tendu vers Yslae. Je ferme mon point doucement en le replaçant vers le bas. L'illusion change, comme aspiré vers le passé. Les araignées sortent de son corps. Redescendent dans un étrange ballet vers les ombres. Yslae respire a grand poumon comme un nouveau né pour la première fois. Elle reviens assise sur le lit puis se laisse glisser a nouveau dans le sommeil, comme la belle au bois dormant.

" Je suis allez fort, ne t'inquiète pas, elle aura aucun souvenir..."

Mon point est enfin fermé et nous sommes comme aspiré à nouveau dans la pièce blanche. Yslae est toujours assise sur sa chaise. Juste un visage paisible sans aucune émotion se fait sentir. Juste une perle de sueur laisse une trace de notre voyage. Je ressert mon étreinte sur Melian, reposant mon dernier bras sur sa taille. Mon menton sur son épaule

" c'est fini, calme toi... regarde elle va bien..."

Mais qu'es que j'ai kiffé sentir l'angoisse de Melian! elle a eu force et une fragilité en même temps.

"tu va bien ?  tu vois si je maitrise pas mon pouvoir, si je le pratique sur un être sein, l'illusion est tellement réel qu'elle aurai pu étouffé, persuadé que tout est vrai..."

Je me détache d'elle, la contournant pour l'observé, inclinant un peu ma tête pour voir ses yeux palpités. Mes mains a nouveau dans mon dos. Je me redresse.

" çà va être a toi... montre moi ce que tu sais faire, je vais te guider... si çà va pas  dit moi stop ok?"

Lentement, tout recule comme en arrière, et cette femme se calme au fur et à mesure que ses visions de peur repartent.
Et à nouveau cette pièce blanche, et elle, Yslae, assise sur sa chaise, attachée, et ses yeux désespérément vides... comme avant, comme si rien ne s'était passé... D'ailleurs, rien ne s'est vraiment passé, juste dans sa tête, je commence à comprendre.

J'ai un peu de mal à revenir à la réalité des choses, je respire profondément. Velios m'enserre maintenant de ses deux bras. Il m'explique, maître patient qui enseigne à son élève, et reste ainsi avec moi jusqu'à ce que je parvienne enfin à me calmer et que je cesse de trembler.
Soudain, je ne sais plus trop ce que je veux. J'en ai déjà vu beaucoup et je sens chez mon confrère comme une dangerosité et une douceur combinée. J'ai tout à la fois une furieuse envie de m'enfuir d'ici, d'échapper à cette peur sous-jacente, mais aussi envie de continuer pour voir ce qu'il veut me proposer, pour me sentir enfin forte, après mes faiblesses de ces derniers jours...
Et cette envie prend le dessus... malsaine curiosité.

Aller bien. Melian comprendre. Devoir parfaitement doser l'illusion pour qu'elle vivre les choses sans en mourir...

Il se détache alors de moi et ça me fait bizarre. Est-ce que je commencerais à prendre goût à un contact physique de ce genre... comme un... câlin?
Je le sens m'observer un peu, comme s'il me sondais. Il cherche mon regard et mue par une nouvelle volonté, je me redresse un peu plus et affronte ses yeux, sans chercher à me cacher sous ma tunique pour une fois.
J'écoute ce qu'il veut, j'acquiesce doucement, à moi de lui montrer.

Je regarde Yslae... puis revient vers Velios.

Aucun souvenir?

Je regarde cette femme à nouveau. Je m'interroge, je n'ai pas de pouvoir offensif, qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui faire? Sera-t-elle même capable de ressentir quelque chose, car ce ne sont pas des illusions que je crée, ce sont les échos de mes propres émotions...
L'angoisse et la curiosité, mêlées à un brin de fierté s'agitent en moi à l'instant.
Puis-je choisir juste l'angoisse à projeter en elle?

Une inspiration, je ferme les yeux, les mains jointes devant moi.
Expiration, je me concentre sur mes peurs, je les cherche, les rassemble... comme si je voulais les extirper de moi et les lancer sur elle.
Je rouvre les yeux. Comme j'ai fait l'autre jour avec Nyriss, je projette doucement ces émotions sur cette femme, captant son regard vide pour y mettre tout ce dont je veux me débarrasser.

Un tressaillement sur son visage, mais guère plus. Comment savoir si cela fonctionne, puisqu'elle ne peux plus s'exprimer. Avec Nyriss, avec ce NOD, ce sont leurs réactions et leurs mots qui m'ont affirmés que cela avait fonctionné... mais avec elle?
Un coup d'oeil interrogateur vers mon professeur...

Je me place derrière elle. A un mètre. j'observe. je la voie qui se concentre même si je peux pas vois son visage. Elle tente un truc mais Yslae ne réagit presque pas. Je tapote du pied. Serrant plus fort les points dans mon dos.

" Qu'es que tu fabrique Melian!!! explique moi ce que tu fais car clairement je voie rien, rien du tout... M'oblige pas a t'aider"

Même si çà me fourmille dans les mains de la booster de suite

" je te laisse encore une chance avec elle après c'est mon tour, fait le vide, concentre toi sur ton objectif : te défendre"

Je connais pas son pouvoir, mais elle a dit n'être pas offensive. Sauf que tout pouvoir peut le devenir avec entrainement. J'avance d'un pas, la frôlant dans son dos

"Melian, Agit..."

Je me rend compte qu'elle doute un peu. d'elle de son pouvoir. Alors je pose ma main sur sa capuche, la fessant glisser sur ses épaules. Je repose une main sur son épaule pour lui montrer que je suis là, que je la guide. Rien de plus.

" ne te cache plus, sois sure de toi comme tu ne l'a jamais été. Tu es forte, fier... une mentaliste pas un pion qu'on déplace"

Il perd patience et hausse un peu la voix, m'invectivant plus fort pour me pousser à donner plus.
Étrangement cela marche. Car l'entendre parler ainsi m'énerve et ma colère me fait puiser plus loin en moi.

Me défendre, il est marrant, elle ne cherche pas à m'attaquer, je n'ai pas ce sentiment d'urgence comme on doit vraiment se défendre. Et mon pouvoir ne sert pas trop à ça. Je ne sais d'ailleurs pas trop à quoi il sert, si ce n'est améliorer mes relations avec les autres en leur faisant sentir ce que j'éprouve quand la communication passe mal.

Il se fait presque menaçant, après ça sera avec lui? Je me demande ce qu'il veut dire par là, mais j'ai envie d'y arriver, envie de la faire réagir...
J'essaie plus fort, puisant dans tous mes souvenirs de peur et d'angoisses pour les projeter sur elle.

Je le sens qui me frôle maintenant. Et son ordre: Agit!
Je me concentre, j'essaie de former une boule avec tous ces souvenirs et ces ressentis. Je ne quitte pas Yslae des yeux, elle devient ma cible, mon ennemie, je vais la faire se sentir aussi faible que j'ai pu l'être...

Sa présence avec moi, Velios m'exhorte à me surpasser, à être fière de ce que je suis, à croire en moi.
Il a raison, je dois cesser de me cacher. Je ne réagis pas quand il rabat ma capuche dans mon dos, dévoilant mon visage et mes cheveux noirs comme le jais, puis pose une main sur mon épaule. Il m'accompagne simplement.
Et ça me rend forte!

Ma boule grossit et quand je suis prête, je la projette de toute la force de ma pensée vers cette femme. Je la vois, je l'imagine, je peux presque la voir se matérialiser...
Mes yeux bleus glacés guettent les effets sur Yslae, je sais qu'il y a eut quelque chose, cette fois j'en suis certaine.
Avec satisfaction je vois un rictus de peur prendre forme sur son visage et sa peau devenir encore plus livide qu'elle ne l'est déjà.

Je souris, je suis fière, j'ai réussit!
Mais déjà les effets s'estompent et cela aura été de courte durée..
Je veux encore m'entraîner, je le peux.

En la touchant, j'ai compris qu'elle aime pas cela. Ce qui me fais penser à l'enfer qu'elle a du vivre à un moment ou un autre de sa vie.
Je la sens. Là. Mon index sur sa jugulaire qui gonfle. Qui se gonfle de colère. Elle arrive presque a me touché. Je Souris, elle est sur la voie. Je quitte pas Yslae des yeux, je sais quand çà marche sur elle ou pas.

" Bien Melian encore, laisse la colère toute cette chienne de vie prendre forme... encore un peu...enc..."

Melian lâche tout ce qu'elle crois qu'elle peux faire avant que je termine de parler. Yslae trésaille . Elle a reagit Je sens qu'elle est fière d'elle. Mais pour moi c'est rien qu'un miniscule pas vers sa puissance. Toujours la main sur son épaule, je laisse glisser mes mains sur sa tendre gorge puis la peau blanche de sa joue. La fixant avec une certaine tendresse.

" c'est un début mais tu peux faire mieux... je crois que..."

Mon regard change. Deviens presque inquiétant. Sombre et déterminer. Je redescend rapidement ma main sur sa gorge et la sert entre mes doigts. Voir sa gorge se faire prisonnière de ma force me donne un plaisir qu'elle imagine sans doute pas. Je la quitte pas des yeux. Si je me contrôle pas, je serrai capable du pire, je veux qu'elle le crois en tout cas. Je ramène mon corps collé au sien. serrant un peu plus qu'elle cherche l'air mais encore pas assez pour qu'elle suffoque de trop. vennant collé ma joue a la sienne. mon bassin a son ventre. ma main serrant un peu plus sa taille qui se fait presque en avanturre de son corps caché et je lui soupire letnement

" défend toi j'ai dit!"

J'ai lâché trop tôt, j'étais tellement concentrée que je n'ai pas vraiment perçu ses mots. Je sens bien que ce n'est pas assez, je me prépare donc à recommencer...

Sauf que... il y a sa main qui descend vers ma gorge et me fait à nouveau me raidir, distrayant mon esprit qui reste bloqué sur ce contact tendu. Sa main qui remonte vers ma joue, et déjà je ne sais plus que faire. Le laisser faire, résister?
Ces mots me font choisir de supporter le contact, encore un peu...

Melian faire mieux, promis. Laisser temps. Travailler dur tou...

Je m'interrompt les yeux écarquillés par la surprise. Avec la vitesse du serpent fondant sur sa proie, sa main est venue enserrer ma gorge. D'abord doucement, me laissant à peine le temps de réaliser le contact désagréable de sa main avant qu'il ne se colle à moi et serre encore plus fort.
Je cherche l'air, affolée. Je respire encore, mais je dois forcer.
Et ses yeux qui me regardent, comme ils font peur!

Colère.. peur...colère... peur..
Les deux se mêlent en moi en un indissociable ballet .
Colère contre ce qu'il me fait, guide attentif se changeant en monstre tueur.
Peur panique instinctive, peur de mourir et de souffrir.
Et dégoût.. car je sens son autre main qui m'enserre la taille et cherche à s'insinuer...

C'est là que je commence à hurler...à hurler et à me débattre comme une démente.
Pas longtemps ceci dit, car je manque encore plus vite d'air.

Sssst...Stoo...

Je n'arrive plus à rien prononcer, pas même ce signal pour qu'il s'arrête, mais je ne suis même pas sûre qu'il s'arrêterait. J'ai du mal à me concentrer sur quoi que ce soit. Je halète de toutes les forces, le coeur frappant contre ma poitrine comme s'il allait en sortir.

Défend-toi j'ai dit!

Sa voix perce le brouillard de ma panique. Réfléchir bordel, je dois réfléchir vite et agir si je veux pas crever.
Canaliser, canaliser encore et encore la peur et la colère, la contraindre, la compresser, respirer, ne pas oublier de respirer et recommencer, canaliser, contenir toute ces émotions...
Faire grandir l'espace de rétention, absorber tant que possible, bloquer, bloquer encore, et tenir, respirer avant de projeter fort, très fort tout d'un grand coup contre lui.
Tout lui donner, tout lui transmettre afin qu'il reste paralyser comme moi par la terreur, par ma terreur...

Cette peau fine. Cette petite chose qui se cache, cette bouche qui crie, ce corps qui veux se défendre, ce regard d'affolement... la peur, la colère... c'est comme si j'aimai çà, non j'aime çà. Je me détache un peu plus pour la refixer, desserré un peu ma prise. Je veux pas la marqué de mes empreintes au premier rencard d'entrainement! Jaden me tuerai, s'il savait ce que je suis entrain de faire. Melian pose ses mains sur la mienne, cherchant à se débattre, à respirer, à griffer ...
Je la repousse brutalement, je la force à reculer le bras tendu dans le piège que je lui tend. Sa tête bloque sur la vitre lourdement. Je plonge mes yeux ambres dans les siens. Je reste de profil , prenant appui je sais pas vraiment pourquoi. Je charge également le mien. Au cas ou... plongeant dans ses peurs, ses reves...

"allez Melian réagit ... allez concentre toi, m'oblige pas à faire pire..."

La panique laisse place à la concentration. Elle a compris que je décone pas, que je vais pas hésité à la bousculer encore et encore. Je veux voir les trippes.


"ALLEZ CHARGE !!!"

Elle est prête, je le sens.  j'arrive presque a voir l'onde de choc qui va me parcourir. Je dois être un fou pour laisser un mentaliste s'entrainer sur moi. Mais c'est Melian, la moutonne capuchonné qui fuis tout regard du temple.

"MAINTENANT"

L'onde me parcours, hérissant tout mon épiderme de cette peur. Mes yeux noir redeviennent ambre, Elle traverse mon corps, je la sens comme si le temps était suspendu, au ralenti traversé ma main, mon avant bras, mon corps. Je comprend enfin son pouvoir, l'absorbant contre ma volonté. Un sentiment d'angoisse, de peur, je me retrouve presque à manqué d'air, comme elle. Je deviens Melian. Surprenant pouvoir! elle transmet les émotions. En particulier celle du moment.
Ma main lâche prise, la paume vers elle... Je recule d'un pas. Mes Mains prennent appui sur mes cuisses pour respirer, mes poumons respirent à nouveau. Je tousse un bon coup. Je tourne la tête vers elle, le regard sombre a disparut. En toussant je lui sort doucement

" çà va? ..." je prend une grosse bouffée d'air "et toi?"

Je me tiens le ventre puis la gorge. Je fini par me redresser, face à elle. Je vois qu'elle a encore peur de moi. Alors je vais pas la toucher, ni bouger, je vais attendre. Attendre quelle comprenne qu'elle a besoin de choc comme celui là pour souvrir.
Petite rose qui manquai de soleil pour fleurir. J'aime cette sensation un moment la confiance qu'elle me portai puis la peur. Mais je sonde son regard, ressortant mes gants pour les mettres. Elle comprendra que j'utiliserai pas mon pouvoir contre elle

"Melian?"

Il ne me ménage pas, il recule un court instant pour me projeter contre la vitre et bloquer toute tentative de fuite envers sa main qui m'enserre. J'en fais abstraction tant que possible, la douleur et la peur s'effaçant pour que je puisse me concentrer.

Sans le vouloir, alors que ma haine contre lui s'accumule pour la lui lancer en pleine face, malgré tout je me laisse guider par sa voix.
Ses ordres me font réagir, et c'est à son signal que je déchaîne mon pouvoir droit sur lui, y mettant toute ma hargne pour le déstabiliser.

Je chancelle un instant, j'ai vraiment mis toutes mes forces dans mon pouvoir. La bouffée d'air que mon corps aspire goulûment me fait alors prendre conscience que cela a fonctionné.
Velios a lâché ma gorge et à reculé, et je peux lire avec satisfaction la surprise et la compréhension dans ses yeux.

Nous reprenons tout deux nos esprits en même temps.
Ma gorge se fait douloureuse, mais je n'arrive plus qu'à respirer par grandes goulée au cas où, juste au cas où ça recommencerait...
Il me demande si ça va. Non mais il ose encore me demander ça?!
Mes yeux lancent des éclairs autant que je redoute qu'il recommence son tour de force. Je sais qu'il en est capable, mais je ne comprend pas pourquoi. Je n'ai pas encore saisi le sens de son entrainement.

Il se fige, sans chercher à m'approcher et ressort ses gants. Je m'en fou, je ne cherche pas à comprendre! J'ai lâché toutes mes forces sur lui, mais la colère est toujours là, grondante au fond de moi..

Melian?

C'est le mot de trop, je ne supporte plus sa voix, je lui en veux trop!
Sans crier gare, sans même le décider vraiment, je lui saute soudain à la gorge comme une furie.
La colère donne plus de force que ce qu'on pense,  particulièrement quand on en a déjà épuisé beaucoup.
Je me jette contre lui pour le faire basculer au sol et griffe, pince et blesse tout ce qui est à ma portée.

Salopard! Pourquoi hein? POURQUOI ??

Ma voix trahit mon incompréhension alors que mes gestes restent bestiaux, de l'instinct primaire de défense de dernier recours, comme une bête acculée qui sait qu'elle va sans doute mourir mais se bat jusqu'au bout...

j'ai pas le temps de me redresser sur mes jambes qu'elle me saute dessus. Ce regard. son regard a changé. La petite chose fait place a une chose, a un être fou de rage. On tombe ensemble sur le sol blanc. Aie! la tête rebondi.
Je tente de lui prendre ses mains, elle me crie dessus.

" calme toi bordel, calme.... bordel calme toi Melian!"

elle me griffe sans me ménagé. elle a donc rien compris

"melian... chut Melian..."

je l'enserre de mes bras musclé, la berçant. Toujours sur moi, ce contact si proche et à la fois dangereux. Ses mains touche ma peau, j'ai pas le choix. Je me concentre pour la garder contre moi et je l'emmène avec moi. La pièce redeviens brouillard.

"n'es plus peur, tu aura plus peur..."

La brume s'efface doucement et on arrive dans une cours d'éducation orthodoxe. Un petit garçon un peu plus fétiche est a l'écart des autres. Un petit bonhomme aux yeux d'ambre, qui veux pas se mélanger. Deux garçons d'a peine de dix ans  viennent  le bousculer alors qui est accroupi dans un coin. Ses genoux sont remplis de bleus déjà. Comme si çà pouvais arrêter les autre. les coups de pieds tombent, pleuvent sans fin, sans ménagement...Mais ils continuent... sans arrêter, ils rient, ils s'amusent à lui infligé tout cela.
Je regarde melian pendant cette vision. Ma vision de la peur. Puis je reviens vers la scène

"tu comprend?"

Soudain le petit garçon aux yeux d'ambre les touche, les transporte dans leurs peurs pour plus avoir peur lui même. Il découvre sa force son pouvoir... il est pas orthodoxe comme eux. Je respire un bon coup et nous revoilà à nouveau sur le sol. Mes bras toujours autour d'elle. Une main hésitante se pose sur sa tête.

" tu comprend maintenant... je.. je devais te pousser..."

Je me sens comme un con. Idiot. J'ai été trop vite. Mais dehors, elle serai trop fragile et l'idée du NOD contre son corps nu me donne des frissons. Elle, la petite chose fragile qu'elle pense être alors que non... Je crois qu'on reste là, j'attend que se débatte plus, qu'elle comprenne pourquoi...

Je n'entend rien, je n'entend plus ses mots, ses demandes pour que je me calme. J'ai laissé la fureur m'envahir et dominer tout mon être.
Ce n'est que lorsqu'il arrête de se débattre avec moi, qu'il m'enserre contre lui et que le brouillard revient que je cesse un instant de bouger, ma colère en suspens.
Dans quel cauchemars va-t-il encore m'emmener?

Je m'apprête à continuer à l'agresser, même ici dans ses visions, je m'en fiche! Et puis je me rend compte que la scène n'a en fait rien d'effrayant...
Je tourne mon attention vers la salle qui ressemble à une école, à ces enfants qui sont cruels par jeu et qui n'ont pas encore conscience de leurs actes. Et puis ce jeune garçon aux yeux d'ambre... je crois que je comprend.
Voilà la terreur pour lui, la peur profonde qu'il arrive à détecter chez les autres.
Pourtant voilà bien longtemps qu'il n'est plus ce petit garçon, et qu'il n'a plus à avoir peur.

Velios me scrute d'un air étrange. Il me dévoile tellement en cet instant. Je reste immobile devant cette vision, ce n'est en rien effrayant... c'est juste triste, terriblement triste et déprimant.
Et nous voici revenus dans cette pièce blanche.
Soupir.

J'écoute ses mots cette fois, j'écoute et je comprends.
Il lui a fallu la nécessité, l'urgence et la peur pour découvrir son pouvoir.
Que pouvait-il tenter d'autre pour me faire découvrir le mien?
Nouveau soupir et juste quelques mots.

Oui, Melian comprendre...
...mais pas aimer, pouvoir faire autrement pour apprendre.

J'ai arrêter de me battre contre lui, je suis restée là sur son corps, juste un peu raide comme toujours, foutu contact auquel je ne peux m'habituer. Comme étranger à mon être.
Monde de merde..
Fichu monde qui ne tourne pas rond, Jaden aurait-il finalement raison?
Trop de choses étranges et nouvelles aujourd'hui.
Trop de doutes.

Je me redresse lentement, juste un peu pour le regarder à mon tour.
La fureur s'en est allée, retombée d'un coup dans le néant.
Il n'y a plus que le vide.
Plus aucune émotion, juste le vide...
Plus de force pour me soutenir.

Sans pouvoir rien y faire, mon esprit se retranche en moi-même. Une nécessité pour ne plus penser, pour ne plus douter.
Mon corps s'effondre et s'alourdit soudainement sur lui, tandis que je sombre dans l'inconscience...

Elle se tend, ce frisson qui parcours son épiderme sur la peau de ma gorge. elle lâche  enfin prise doucement pendant que l'illusion se fait flou. retour à la réalité. Me parle

" Je sais mais pas le temps de prendre du temps...et..."

Je termine à peine, qu'elle rebondit sa tête sur mon torse. Ben me voilà con! avec un colis en capuchonné sur moi. Je sais pas trop ou posé les bras. Laissant ma tête rebondir sur le sol comme un de mes bras. Je crois qu'on reste comme çà plusieurs minutes. L'autre la tien un peu. Je  finis par me tortiller sous elle. Pas qu'elle va réveillé mon polo mais plus que je suis pas à l'aise sous elle. Je glisse à coté prenant soin de son visage sur le sol froid.
Je  me lève en fin, mes bras se ballotant de chaque coté de mon corps. Ma bouche laissant un long soupire sortir sans que je le veux vraiment. Je fait un ou deux pas, en faite cent pas. Retournant vers  le pupitre de  commande, de l'autre coté de la vitre.

"Venez chercher le cobaye"

les deux hommes reviennent prendre Yslae, toujours son regard dans le vide. Ils font même pas gaffe à Melian raide au sol. Quand enfin, ils ramenent Yslae, je reviens vers Melian. La prend des mes bras. Sa tête sur mon épaule. Son souflle chaud dans le creux de mon cou. cette petite chose dans mes bras, vulnérable comme jamais. Je me sens vraiment pas prince charmant avec sa belle au bois dormant. C'est Melian comme même, pas une poupée de jeu!
Je la dépose sur la chaise, à la place de Yslae, hésitant si je dois l'attaché... non comme même pas.

" hey! debout donzelle!"

Je secoue doucement son bras

"hey ho, reveille toi Melian..."

je passe ma main dans les cheveux, refaisant les cent pas. Je finis par m'accroupir devant elle. Posant ma main chaude ganté sur sa joue pour lui redresser la tête. et si? et si je sondais son esprit, là. Juste pour voir ses peurs. dit moi melian de quoi as tu peur? dit moi ce qui te fait trembler comme une feuille morte?
Je laisse glisser sa tunisue doucement sur sa nuque. revelant la finesse de sa peua blanche, ses cheveux noir corbeau teinté le cadre de son visage. On dirai a peine une ado comme cela. plein de question me hante sur qui est Melian.

"merde merde merde!!!"

Je me redresse devant elle. un peu inquiet l'autre moi profiterai bien d'elle, mais je les préfère éveillé et criarde. Je me met a sourire bêtement. Bon elle me gonfle avec son roupillon. Je commence a tu donné une petite gifle de réveille pas trop violente. Mais si elle continue je vais pas me retenir. Mais j'ai d'autre chatte a fouettez...

Je suis partie et plus rien ne vient perturber mon repos mérité.
Pas même ses gestes, pas même son corps contre le mien.
Ni la froideur du sol, ni la chaleur de ses bras qui me portent.
Seul le temps fait son office...

Des paroles lointaines, comme en sourdine, comme si j'étais dans de l'eau...
Un chatouillement sur le visage...
Je pousse un léger grognement comme dans un demi-sommeil
Que l'on cesse de me déranger, je suis bien là.

Comme un choc contre ma joue, j'en prend conscience après coup.
Quoi encore...?
Mes paupières sont lourdes, à peine un quart de battement de cils
Ma bouche qui s'entrouvre, j'ai la gorge sêche...

Un autre coup sur ma joue, un peu plus fort.
He oh... aïe!
J'entrouvre enfin un oeil, ma vision est floue..
Un visage... Ha oui
Lui.
Velios, mon entraîneur d'un jour, avec ses méthodes spartiates.
Ma main vient machinalement frotter là où il m'as touché.
Putain il m'a giflé ce con...

Je suis encore un peu dans le flou, mais j'émerge doucement... manquerait plus qu'il me baffe comme un dingue. Sourire à cette pensée.
Et puis une autre qui s'insinue, une drôle de pensée celle-là:
Je n'ai plus peur.

Nah mais j'ai été doux là! elle sursaute un peu des yeux. Sans doute une mise à jour a faire. Je recule d'un pas ou deux.Ttirant sur un de mes gants pour que la jointure sois parfaite avec les courbes de ma main. Je passe une main machinal dans mes cheveux brun. Je crois qu'elle est enfin parmi les vivants, la petit au bois dormant. Je me redresse le dos droit. Mes mains a nouveau dans mon dos.

"bien on va refaire une séance demain, promis la prochaine fois, je serai plus diplomate...."

J'avais entendu les bruits des ombres de la nuits. Des rumeurs. Des choses qu'on ne doit pas dire a voix haute. L'ordre c'est l'ordre.Et là, çà va s'organiser en un joyeux bordel

"... tu as plus le temps Melian, plus du tout. Tu dois apprendre et vite... sinon on te prendra pour une loupé du centre de reproduction. Tu veux quoi? être un pion? une envellope vivante et creuse dedans comme Yslae. Reveille toi, Hammond a raison tu sais. Je veux bien t'aider a apprendre mais n'oublie jamais ce que je viens de faire pour toi... "

je la fixe. posant mes bras tendu sur les accoudoir de la chaise a cobaye. plongeant mes yeux ambré dans les siens

" ... es tu réveillé dans tout les sens du terme Melian? tu sais... je peux faire pire... vraiment pire. Mais, si tu tiens à ta charogne de vie. Faut arrêter de croire à tout ce qu'on te le dit. Va sur le terrain! alors demain ne m'oblige pas a recommencer "

J'aurai pu rajouter stp mais non en faite. Fait trop chier de me rabaisser à çà. Je caresse une mèche de ses cheveux échappé de son capuchon. l'entortillant sur mon doigt ganté de cuir.

" Je veux plus que tu es peur ni que tu te cache. C'est clair. Les choses vont changer au temple que tu le veuille ou non. tu aura beau prier rien ne va t'aider alors aide toi toute seule. "

C'est simplement dit. Le ton donne la donne. Va t elle se réveillé? s'elever? Grandir? Evoluer? Se contrôler?

Il attend d'être sûr que je soit bien réveillée. Je sens son impatience avant qu'il ne commence à parler...
Je me force à bien assimiler ses mots, mais ça n'est pas évident après mon petit passage chez Morphée qui fut trop court...

J'écoute... et ses mots sont tranchants comme une lame. Durs à affronter, durs à accepter.
Mais il semble qu'il ait raison. J'ai souvent senti ces derniers temps des regards désapprobateurs..Est-ce possible que je sois déjà sur la sellette? Une mentaliste folle qu'on doit éliminer..?
Amertume.
Un sourire carnassier me vient à cette pensée, et je finis par lui cracher au visage, n'en pouvant plus de son beau discours moralisateur.

C'est eux qui créer Melian! Eux qui louper expérience! Pourquoi la garder au Temple hein? S'être toujours demander. Quand eux se rendre compte que trop tard, pourquoi pas achever?!

J'en ai assez de sa suffisance, comme s'il détenait la clé du savoir et que je devais m'y plier selon sa volonté. Assez!

Melian croire et faire que ce pour quoi elle être née.
Faire régner la Loi, la prêcher, ramener les gens dans le droit chemin, suppléer aux Automates et NOD.
Vous... et Jaden, et d'autres... Perdre foi en les Mentalistes! En leur vrai Devoir!

Je me lève d'un coup de ma chaise, ma capuche retombant dans mon dos. Il a raison sur un point, je ne veux plus me cacher. Je m'avance vers lui, presque menaçante.

Alors oui, Melian revenir demain pour apprendre, et vous remercier pour ça. Rien oublier ni rien dire sur ce qu'elle voir durant la séance...

Un regard appuyé, car désormais j'ai aussi du pouvoir sur lui, car il m'a révélé sa peur la plus intime.
Je suis là debout devant lui et le toise de toute le mépris dont je suis capable.

... Et pouvoir menacer de faire pire, oh bien pire, et même si être terrorisée... Si Melian être encore en vie, elle déjà avoir survécu au pire...

Mon ton a légèrement changé sur la fin, comme de la douleur dans ma voix.
Je reprend bien plus calmement, en me détournant de lui, faisant quelques pas dans la pièce.

Si les choses changer au Temple, Melian s'adapter du mieux possible. Vouloir encore s'entraîner et mieux maîtriser son pouvoir, car jamais personne proposer avant.

Je me retourne à nouveau vers lui, curieuse de voir s'il comprend un tant soi peu.

J'ai réveillé visiblement un dragon. Et bien! la belle au bois dormant, tu fait fort. Je la laisse se lever, rejeter mes bras de la chaise. Je me redresse croisant les bras sur mon buste. La regarde s'affoler. tout en caressant ma barbe de deux jours. elle me fait rire a ce moment là.

Je la mate faire ses pas, se réveillé. Une tête de cannibale prête a faire son diner. J'aime comme elle se révèle enfin. Forte et courageuse comme je me suis douté la premier fois que j'ai posé mes iris ambre sur elle. La capuche tombe c'est déjà énorme!

" bon tu as fini de braillé ou pas? "

je contourne la chaise me mettant volontairement de dos

" tu crois vraiment que tout les mentalistes ne sont pas une expérience raté?  tu crois qu'on est tous comme toi..."

je la regarde par dessus mon épaule puis refixe le mur face a moi. la voyant se refléter dans la vitre

" ...tu crois que parce que je t'es invité dans un souvenir que c'est un secret. Tout conseiller peux le voir dans mon dossier tu sais..."

Je me retourne, baissant la tête pour mieux la fixer. Un regard qui lui montre que j'ai pas peur et encore moins d'elle. J'avance vers elle d'un pas décider, lent et rapide à la fois. J'entre dans son espace personnel, m'invitant sans qu'elle m'invite. J'attrape entre deux doigt le tissus de sa soutane au niveau son nombril remontant doucement tout en continuant a parler. Mon souffle chaud caressant son visage fragile qui me fixe

" ... me reparle plus jamais comme çà... garde ta colère pour te contrôler. Toujours te contrôler... sinon tu peux toucher des gens sui le mérite pas et surtout si la colère te domine, je pourrai plus t'aider et je veux que tu t'élève..."

Mon intrusion se fait sur sa joue, enrobant l'arrête de son menton pour guider ses yeux vers les miens.  une main sur son avant bras gauche. Le serrant un peu.


"c'est fini la Melian qui longe les murs, je serai ton guide, tu va être une muse... et tu volera par toi même. Ton pouvoir a une grande force. Mais il te rend faible. quand tu pourra choisir l'émotion que tu veux transmettre alors tu n'aura plus besoin de moi"

mon visage est presque en contact avec le sien. restant un moment comme çà. a le sentir, a sentir son parfum délicat de muse. Je m'écouterai je serai presque tenté mais non...
Je me redresse lâchant toutes emprises sur ce corps. Me détourne  sans le moindre remord et traverse la pièce

" cours terminer Melian... "

Je me retourne arrivé à la vitre. ma posture fétiche mains dans le dos, droit comme un i, le sourire moqueur

" autre chose Melian?"

Il s'éloigne pour me laisser m'approprier l'espace en même temps que ma colère enfle. Il écoute attentivement et je devine presque de la satisfaction dans son regard. Du plaisir peut-être, je commence presque à me faire à l'idée. Sans puce, nous sommes après tout capable de le ressentir...

Déjà il me fait changer en un rien de temps. Je le sens déjà, quelque chose a changé. Je n'arrive pas forcément encore à mettre le doigt dessus et à nommer la chose mais c'est un fait.
Entre Jaden et lui, ils ont étrangement ravivé une flamme qui me donne envie de me surpasser et de devenir une puissante mentaliste.
Etrange ironie cependant que ça soit la plus faible et la plus fuyante qui soit la plus fervente..

Mais je change.
Comme pour leur montrer, à eux.
Malgré tout ce qu'ils m'ont subir, là quelque part dans certaines salles de ce Centre...
Je le regarde à nouveau étrangement. Certes les mentalistes sont une étrange création, et chacun a sa part d'instabilité... mais... mais pour moi, il y a eu plus...

Vous pas tous comme Melian non... pas tous.

Montre-moi ta peau mec, fais-moi voir si en plus de ta formation on t'as pas perçé la peau des milliers de fois et on en reparle.
Il n'as pas peur, c'est normal, c'est lui qui m'apprend tout pour le moment. Pour gagner en force, j'ai besoin de lui et de son entraînement. Besoin d'avoir en lui un minimum de confiance aussi

Il s'approche et s'introduit dans ma bulle de confort, presque au corps à corps avec moi. Cela aussi, je vais finir par m'habituer à force. Depuis quelque jour, cela m'arrive plus que dans toute ma vie. Comme pour rattraper ce manque de contact physique.
Il reste très proche et me parle sur un ton de confidence qui me fait frémir. Me contrôler, user de ma colère comme d'une force, son aide pour que je m'élève...

Ses mots me parlent, je peux presque visualiser ce qu'il veut me dire, l'avenir.
Sa main qui me ramène à lui, à ses yeux d'ambre qui me promettent une place et un pouvoir que je n'ai jamais pu ne serais-ce que rêver...
Oui, je souris et c'est même plus que je ressens... une anticipation, une frustration.. du.. désir? Je ne ressens guère ça très souvent...

Désir est mère de plaisir....

Je ne sais plus trop, je n'ai pas envie de m'attarder là-dessus. Je ressens cette sensation avec force quand il s'éloigne soudain, m'arrachant un léger soupir. J'en venais presque à aimer ça..

Cours terminé...
Autre chose Melian?

Je le regarde quelques secondes, dans sa posture de professeur attentif et ironique. Sans pouvoir le cacher, un sourire du même genre vient alors étirer mes lèvres et une sorte de joie inexplicable fait jour en moi.
Cette joie, ce désir puissant, je le rassemble alors en moi, le concentre dans mon esprit...

Oui maître Velios...

... Puis le libère d'un plissement du regard droit vers lui et son sourire moqueur. L'espace d'une seconde, pas plus, il ressentira cela, ce qu'il m'a fait découvrir, une porte vers l'espoir.

A demain!

Quand elle me sort Maitre, putain je prend mon pied. quelque chose m'interpelle sur le coup. Décidément je peux pas la lâchera comme cela ma bois au dormant qui se reveille. En pleine nature.

" Melian?"

Je fait demi tour sur mes bottes, mes mains dans le dos, j'avance d'un pas décidé et je prend tout mon temps pour occupé l'espace entre nous. Arrivant à un mètre d'elle. J'incline ma tête légèrement vers le bas. La toisant un moment.

" dit moi ce que tu as appris aujourd'hui? dit moi pourquoi je devrai t'aider... toi, simple mentaliste que tu es encore..."

Je lui laisse guère le temps de me répondre. Doigt après doigt, je laisse glisser mon gant de cuir. Le mettant dans l'embase de ma ceinture. Ma main se lève sur elle. Ne la touchant pas. juste là. Près de son visage si fragile. sans la quitter des yeux

" dit moi, ou plutôt montre moi... "

Par juste un effleurement de l'index, je frole cette peau fragile et blanche, qui contraste tellement avec ses cheveux ébène qui encadre ce si jolie minois. Au final elle pourrai être très belle, avec là aussi, un entrainement. Une autre idée me traverse l'esprit. Quand le temps sera venu pour elle...
Ma main se fait plus présente, enrobant la courbe de sa joue. Je laisse glisser doucement pour reculer sa chevelure par dessus son épaule. Vérifiant si j'ai pas trop fait de marque sur sa jugulaire

Il se ravise. Il n'en a pas encore fini avec moi.
A-t-il ressenti ce que j'ai voulu lui montrer? Ou n'y ais-je finalement pas mis assez de force?
J'ai compris que la peur qu'il m'a inspiré plus tôt m'avait donné une force immense pour arriver à la lui retransmettre. Mais sans cette peur, comment retrouver autant d'énergie pour utiliser mon pouvoir avec autant d'impact.

J'en suis à ses réflexions lorsqu'il s'approche à nouveau tel un loup affamé.
Après m'avoir montré la gloire et ce qu'il espère faire de moi, il me rabaisse à mon rang actuel. Avec raison, mais cela ne m'empêche pas de gronder de mécontentement.

Mes yeux suivent ses gestes et sa main si dangereuse se dévoile et s'approche. Me frôlant, puis devenant caresse...Je ne le quitte pas du regard, malgré une furieuse envie de m'éloigner de sa main.
Je sais qu'il me teste. Et je ne dois pas avoir peur.

Je réfléchis. Ce qu'il m'inspire..? Quelque chose de très ambigü à vrai dire. Puis-je transmettre l'ambiguité?
Je rassemble cet amalgame de sensations contradictoires et les décortique une à une.
De la révulsion, ça c'est pour les méthodes employées à mon égard.
De l'angoisse, toujours un peu, pour les peurs qu'il peut me donner.
De l'envie et du désir, pour ce qu'il est, pour ce qu'il peut me donner et me faire devenir
De la fierté et de la joie, pour ce que je deviens progressivement.

Tout cela mêlé, tout cela rassemblé en un tout qui fait ma relation à lui en cet instant.
Et la colère, que je me dois d'utiliser à bon escient, pour me donner cette force et remplacer la peur d'avant. Je la rassemble elle aussi, et je la prépare, colère mêlé au reste pour en faire une boule de bowling et lui catapulté dessus.

Ma main s'est posé dans le creux de son bras et exerce une légère tension. Comme pour lui signifier d'arrêter, comme pour lui résister et lui montrer que je ne me laisse pas faire.
Au moment où je lance mon pouvoir, un foutu frisson vient cependant me déconcentrer. Sa main a touché un point sensible vers ma nuque.
Eh merde!
Je sens que le tir a un peu dévié, et que seule une bonne moitié de l'énergie que je voulais transmettre arrive à destination...

Quand ma main arrive sur son épaule, l'envi me viens de venir enlacer sa nuque. C'est si fragile une nuque. Cà peu faire CRACK si facilement...
Elle dépose sa main sur moi, mon attention se pose sur sa main puis ses yeux qui panique un peu. Je sens qu'elle me freine un peu dans mon élan. Mes lèvres dessine un léger rictus en biais. je lève mon pouce avec lenteur, venir le poser sur sa lèvre inferieur pour la caresser.

Et puis l'onde me frôle. J'ai senti plein de choses mais flou. Le sentiment enfin non plein de chose à la fois mais très flou. je ferme les yeux un instant. tentant de faire le tri dans ce que je viens de sentir. l'envi, la fierté la peur, beaucoup de peur quand je la touche. j'ouvre mes pupille sur la petite chose face a moi. La dominant de mon mètre quatre douze. j'avance encore un pas vers elle. laissant ma main glisser sur son autre épaule, son bras, sa soutane qui décidément la couvre de trop. petite chose fragile et si forte.

"c'est presque çà... ne laisse rien te distraire de ce que tu veux lancer..."

ma main droite reviens sur sa gorge, mais doucement, sans brutalité, la forçant a détourné les yeux, le menton. m'offrant presque sa gorge pour l'aspiré comme un vampire d'un autre temps. Je cherche sa main dans la mienne. Toujours ce contrôle de tout mes gestes.

" ... la peur est encore là, fait moi confiance..."

Sauf que j'ai envi de jouer un peu avec ma souris. J'ai vu dans ses yeux la peur, aimé la peur que je lui procure. Ah petite Melian, ma muse. Tu sera mienne. rare son les etre rempli d'autant de peur.

"... je te ferai jamais de mal sauf si tu le réclame... pour progressé"

Je caresse sa veine, voir comment elle dégluti a mon contact. J'aime. J'aime vachement. J'avance elle recul. Je me fait plus présent sur elle. caressant sa gorge. J'aime sa gorge quand je la tien entre mes mains.

" ... dit moi ce qui te fais si peur du contact..."

je continu mon aventure en terre sauvage. et l'image du NOD  reviens et je sens la colere monté en moi. je serre mes dents, fermant les yeux. Je décide de plus bouger. pas d'un poil, pas d'un milimetre. Ma peau mate sur sa blancheur.